Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé hacktivisme. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé hacktivisme. Afficher tous les messages

mercredi 31 décembre 2014

2015: L'année de Hacktivisme



L'activisme est une attitude qui privilégie l'efficacité.

  • En politique, le mot activisme est une pratique qui préconise l'action directe ; le terme activisme peut par ailleurs être employé, par anglicisme, pour désigner le militantisme pris au sens large.
  •  Le hacktivisme est une contraction de hacker et activisme. Ici se trouvent simultanément les savoir-faire technologiques et analyses politiques.
  • Le "hacktiviste" infiltre des réseaux, toutes sortes de réseaux, et pas seulement les réseaux électroniques, mettant son talent au service de ses convictions politiques, et organisant des opérations coup de poing technologiques : piratages, détournements de serveurs, remplacement de pages d'accueil par des tracts (défacement), etc. Souvent ce terme en implique aussi un troisième : "art".
    Hacker comme virtuose de la technologie et activiste politique que l'on retrouve le plus souvent dans les luttes libertaires, antifascistes, altermondialistes, mais aussi religieuses (extrémistes religieux). Cette jonction d'une pensée politique et d'un savoir faire technologique est souvent l'œuvre de ceux qui veulent que leur action ait un réel impact. Un geste politique sans forme n'aura pas de visibilité, une virtuosité technique sans l'intelligence du contexte n'aura pas d'efficacité, d'où la combinaison des deux termes « hack », « activisme ».
    Certains sites agissant fortement à la manière de script kiddies, s'auto-proclament hacktivistes sans aucun fondement. Au delà de leurs apparences inoffensives, ils contribuent à la prolifération d'une image dangereuse et mal intentionnée des hacktivistes, largement diffusée dans les médias.
    Toutefois, ce sont de plus en plus souvent des organisations politiques comme la Freedom House qui utilisent ces méthodes1.

    Pour l'année 2015 , on souhaite :
    A tous les Hacktivistes,qui sont des activistes 2.0 , plus de visibilité!
    On aime les activistes,Mais faut pas oublier que les activistes repentis,ne 
    sont que des activistes intelligents qui veulent que vous soyez avalés par
    la matrice ; Et que vous deveniez a votre tour ,un Hacktiviste !
    Join !n) 

    Il y en aura d'autres .....................




     dans le cyberspace :




     

    Source.: 0nionRin@
     

lundi 10 décembre 2012

Film a voir: We Are Legion - The Story of the Hacktivists

Durée

1h33

Genre

Documentaire

Origine

  • États-Unis

Date de sortie au Québec

19 octobre 2012

Synopsis

Ils viennent de partout à travers le monde. Ils se sont rencontrés sur Internet, où ils ont lentement pris conscience du pouvoir que leur confèrent leurs habiletés informatiques. Ils n'ont pas d'objectif politique précis, sinon de lutter contre les visages multiples du totalitarisme moderne. Leur arme? L'information. Cachés derrière leur masque de Guy Fawkes, ils s'agitent dans l'ombre afin de lutter contre les cibles du moment, tantôt une secte, tantôt une multinationale, tantôt un gouvernement... Ils sont des activistes modernes, des passionnés d'informatique prêts à mettre leur talent aux services de leurs semblables... Ils sont légion. Ils ne pardonnent pas. Ils sont Anonymous.


 http://www.cinoche.com/films/we-arelegion-the-story-of-the-hacktivists/bandes-annonces/90917/index.html

REF.:

mardi 6 novembre 2012

La Fête du 5 novembre ne sera jamais anonyme ?


Des Anonymous célèbrent Guy Fawkes par des piratages

Sécurité - Des Anonymous célèbrent Guy Fawkes, dont la conspiration échoua un 5 novembre, à leur façon. Différents piratages ont déjà été revendiqués, dont celui de PayPal. D’autres devraient suivre.
Personnage historique anglais, Guy Fawkes est l’origine d’une conspiration dont l’issue fut un échec le 5 novembre 1605. Pour les Anonymous, qui arborent un masque de Guy Fawkes, le 5 novembre a donc une valeur symbolique.
Et certains membres du collectif ont manifestement décidé de commémorer ce jour à leur manière comme le signale un compte Twitter Anonymous :Anonymous Press. Est en effet annoncée une série d’attaques informatiques.
Des attaques sans fondements 
Anonymous revendique ainsi le vol de données de salariés de PayPal et Symantec et l’intrusion dans des sites du gouvernement australien. Mais les principales cibles visées seront en lien avec des systèmes de surveillance comme TrapWire et INDECT est-il annoncé.
Quoi qu’il en soit, des attaques informatiques ont déjà commencé comme semblent en témoigner différents comptes Twitter d’Anonymous. Mais il faut parfois chercher la justification politique.
Plusieurs sites visés n’ont en effet a priori aucun lien avec la motivation politique avancée précédemment de lutte contre la surveillance. C’est notamment le cas du site de fans de Lady Gaga, de NBC.com ou encore de GiftNow.


mercredi 13 juin 2012

Anonymous: 2 vs SPVM: 0

Anonymous - La caisse Desjardins des policiers piratée
Le groupe Anonymous a piraté le site internet www.caisse-police.ca, le lundi 11 juin 2012. 
Photo Capture d'écran

La caisse Desjardins des policiers piratée

MONTRÉAL - La caisse Desjardins des policiers et policières du Québec a visiblement été victime d'une attaque informatique, lundi en soirée.
Sur le site www.caisse-police.com, Anonymous rend disponibles les adresses courriel personnelles de dizaines de policiers qui seraient membres de cette institution financière.
Toutefois, il n'a pas été possible de savoir si ces adresses étaient hébergées sur le site caisse-police.com, ou si elles avaient été obtenues sur un site Internet différent.
Sur la page principale du site Internet, il est également possible de visionner une vidéo d'Anonymous, qui elle est hébergée sur YouTube depuis le 25 mai dernier.
Dans la vidéo, le groupe Anonymous dénonçait les «violences policières» lors des manifestations qui se passent un peu partout au Québec depuis le début de la grève étudiante.
Un manifeste, truffé de fautes, y a également été placé :
«Je me souviens, de vos attaques contre la presse... De vos chiens qui ne méritent en aucun cas le titre de policiers, ces agents du désordre qui s'attaque aux caméras. Je me souviens de votre petite fête, où le peuple ne fut pas convié. Je me souviens de ces voitures qui défilaient autant que les arrestations politiques. Gouvernement terroriste du Québec, je me souviens. Bientôt, je me souviendrais, du peuple québécois qui n'aurait imaginé... jusqu'où ce moment clef de l'histoire pourrait aller. Je me souviendrai du peuple regagnant sa liberté, ignorant les abrutissements et les coups de ceux que vous employez. Je me souviendrai des journaux enfin libres de parler sans crainte de la corruption mise à jour. Je me souviendrai de votre défaite, parce qu'elle est promise et inéluctable. Je me souviendrai du procès : Anonymous pour protéger le peuple, le peuple seul juge et maître de son destin et un gouvernement entier pour accusé.»
Une autre signature est également visible sur le site Internet : celle du poney.
Celle-ci avait également été observée lors de l'attaque perpétrée contre le site Internet de la Ville d'Alma.


REF.:

vendredi 8 juin 2012

Anonymous 1 et le SPVM o ?

Le groupe de pirates informatiques Anonymous maintient la pression sur les corps policiers. Depuis samedi, ce sont les coordonnées professionnelles de policiers qui sont diffusées en ligne.
Sur la page en question, qui porte la signature d'Anonymous, les pirates demandent aux policiers de Montréal de reprendre la «véritable fonction de leur poste au lieu de s'attaquer lâchement au peuple.»
(Crédit: Agence QMI) Une capture d'écran du site sur lequel sont transmises les informations piratées par Anonymous.
Les noms de centaines de policiers québécois provenant de l'ensemble des services de police de la province sont par la suite diffusés, de même que leur adresse courriel professionnelle.
Pour l'instant, on ignore d'où proviennent les informations qui sont enregistrées via le site Internet Paste HTML, un site qui permet de diffuser de l'information rapidement et de façon anonyme.
La Sûreté du Québec et le Service de police de la Ville de Montréal ont refusé de commenter cette affaire.
Le site Internet de l'Association des policiers provinciaux du Québec et celui de l'Association des directeurs de police du Québec étaient inaccessibles samedi après-midi, mais rien n'indique pour le moment qu'Anonymous en soit la cause.


REF.:

vendredi 1 juin 2012

A l'Anonymité les Québécois souhaite la bienvenue a Anonymous !

Ils ont fait tomber les sites web du Parti libéral du Québec, du ministère de l'Éducation et de la Ville d'Alma. Ils ont diffusé des images privées de la famille Desmarais. Ils menacent le Grand Prix de Montréal.
Ces cyberpirates, qui se posent en défenseurs virtuels du plus grand nombre, se réunissent sous le nom d'Anonymous. Fait rare, l'un d'eux a accepté de parler à La Presse.
Avertissement: ce cyberpirate anonyme n'est pas un porte-parole du groupe. Anonymous n'est une organisation ni structurée ni hiérarchisée. N'en déplaise à ceux qui la présentent comme telle, Anonymous n'est simplement pas une entreprise privée.
«Les gouvernements et les médias font généralement cette erreur. N'importe qui peut s'impliquer dans une opération et dire qu'il ou elle fait partie d'Anonymous. Nous avons une certaine philosophie et une marque de commerce, mais n'importe qui peut se les approprier», explique notre interlocuteur. Voilà pour la Ville d'Alma, où les fonctionnaires se demandaient bien pourquoi elle était la cible de pirates aux visées internationales.
Le Québec est loin d'être l'unique terrain de jeu du groupe. Outre leur opposition à la loi spéciale (78) et leur lettre ouverte menaçant le Grand Prix, des membres d'Anonymous donnent aussi un coup de pouce aux opposants au projet de loi C-11, qui resserre les pratiques du droit d'auteur au Canada.
Ailleurs dans le monde, on a vu le principal symbole d'Anonymous, le masque de Guy Fawkes, opposant à la monarchie anglaise du XVIIe siècle, apparaître durant le Printemps arabe en Égypte et en Tunisie, l'an dernier. Dans le mouvement Occupy Wall Street également. En fait, Anonymous remonte jusqu'à WikiLeaks; c'est dans ce contexte que le mouvement est réellement sorti de l'ombre.
«Je dirais qu'opération Québec [contre la loi d'exception] a vu le jour de la même façon qu'opération Égypte: Anonymous s'oppose à la brutalité policière contre des protestataires pacifiques et à un gouvernement limitant la liberté d'expression des assemblées et des citoyens. C'est le genre de contexte qui fait rapidement consensus au sein de nos membres: nous aidons ceux qui désirent défendre leurs droits civiques.»
Sans impact négatif, mais quand même...
Un consensus qui se fait sur «IRC», un canal de communication qui est la fondation même du réseau internet et qui est en bonne partie anonyme: Anonops, Voxanon, Anonnet sont leurs points de ralliement.
Tout internaute n'a qu'à pointer son fureteur vers ces serveurs et il participe au mouvement. Difficile, dans ce contexte, de repérer le ou les responsables d'une attaque contre un site web en particulier. Cela complique le travail des autorités. Cela attire les pirates de tous les horizons.
Malgré cela, et malgré les menaces contre la F1, le mouvement se défend bien de s'en prendre à des cibles qui affecteront négativement le grand public. Cela rassurera les portails financiers et les principaux sites d'information...
Quand même. Cette assurance ne devrait pas empêcher les organismes ayant pignon sur le web de renforcer la sécurité de leur site. Malgré l'attaque subie à mi-mai, la Ville d'Alma n'a toujours pas corrigé les failles dans son système. Ailleurs sur l'internet, les autres municipalités canadiennes, le gouvernement et nombre d'entreprises présentent la même sécurité défaillante, nous indique un expert en cybersécurité.
Autrement dit, ce ne sont pas les cibles de choix qui manquent sur le grand réseau. Situation idéale pour l'émergence d'un regroupement d'internautes désireux de faire du grabuge. L'équivalent virtuel, en quelque sorte, de taper sur des casseroles en pleine rue. Seulement, les casseroles d'Anonymous, ce sont des sites web.


dimanche 20 mai 2012

Nous n'oublions pas, nous ne pardonnons pas, redoutez-nous !

Loi 78 - Anonymous lance un avertissement
En début de journée samedi, Anonymous a revendiqué une attaque informatique sur le site internet de l’Assemblée nationale qui a été piraté dans la nuit de vendredi à samedi. 
© Valery Hache / AFP PHOTO
Loi 78

Anonymous lance un avertissement


Le mouvement international de contestation Anonymous a lancé samedi sur YouTube l'« Opération Québec », dans laquelle il dénonce la loi 78 adoptée par le gouvernement du Québec et demande expressément à celui-ci de laisser le peuple québécois s'exprimer.
À LIRE ÉGALEMENT:
26e manifestation nocturne ManifsWiki.net voit le jour
Révolte bruyante
Prudente, la CLASSE retire son calendrier
Le carré rouge à la télé américaine
« Le Gouvernement du Québec assassine le droit de manifester en adoptant une loi d'urgence visant à faire taire les manifestations contre la hausse des droits de scolarité », peut-on entendre sur la bande audio de l'extrait.
Le message d'une durée de 1m 45 prévient le gouvernement que les actions menées par les citoyens sont légitimes et justifiées. Il réitère que la population a le droit de manifester et demande au gouvernement de « laisser le peuple québécois dire ce qu'il souhaite vous faire entendre ».
Le tout se termine par la signature du mouvement : « Nous sommes Anonymous, nous sommes légions, nous n'oublions pas, nous ne pardonnons pas, redoutez-nous! »
En début de journée samedi, Anonymous a revendiqué sur son compte Twitter une attaque informatique sur le site internet de l'Assemblée nationale qui a été piraté dans la nuit de vendredi à samedi.


REF.:

dimanche 15 avril 2012

Piratage Des sites internet du gouvernement et du PLQ attaqués

Piratage - Des sites internet du gouvernement et du PLQ attaqués
 
©Shutterstock

MONTRÉAL – Des sites internet et des comptes de courriels du gouvernement et du Parti libéral du Québec ont été la cible d'attaques, vendredi. En milieu de soirée, les sites du parti du premier ministre Charest, plq.org, du ministère de l'Éducation, www.mels.gouv.qc.ca, de la page qui explique l'augmentation de la hausse des frais de scolarité, www.droitsdescolarite.com, ou encore de l'Aide financière aux études (AFE), www.afe.gouv.qc.ca, étaient tous inaccessibles.
L'attachée de presse de la ministre Line Beauchamp, Hélène Sauvageau, a confirmé à l'Agence QMI en fin de soirée, vendredi, que des gens ont essayé d'attaquer les sites internet du ministère de l'Éducation. Elle a ajouté que les accès ont été fermés le temps qu'une équipe de techniciens rétablisse la situation.
Également joint par l'Agence QMI, le directeur des communications du Parti libéral du Québec, Michel Rochette, a également confirmé que le site web du parti était bel et bien visé par une attaque.
«C'est quand même mieux de bloquer des sites web que de bloquer des ponts avec des travailleurs dans leur voiture, a fait savoir M. Rochette. Et surtout moins pire que de saccager des lieux, intimider des citoyens à leur bureau ou à leur domicile.»
Il a ajouté que l'attaque a eu lieu vers 18 h et que certains courriels avaient également été visés par l'attaque, mais dans ce cas précis, la situation a été rétablie.
Michel Rochette a aussi souligné que des techniciens étaient à l'œuvre pour rétablir le site.
Les auteurs de l'attaque n'étaient pas encore connus vendredi en fin de soirée.


REF.:

mardi 28 février 2012

Un service de renseignement privé, mais qui fournit des services de renseignement confidentiels à de grandes entreprises ?

Wikileaks publie les courriels d'un think tank américain avec l'aide d'AntiSec


image:http://assets.branchez-vous.net/admin/images/branchezvous/wikileaksglobaintelligence.jpg
Plus de 5 millions de courriels confidentiels de la firme de renseignements privés Stratfor ont été volés par le groupe de hackers AntiSec. Wikileaks débute la publication de ces messages aujourd'hui dans un dossier intitulé The Global Intelligence Files.
Le groupuscule de pirates proche d'Anonymous a attaqué Stratfor en décembre 2011 et a mis la main sur 200 Go de courriels et 75 000 numéros de cartes de crédit. Alors que les numéros ont été simplement donnés sur le web, Wikileaks s'est chargé de dévoiler au compte-goutte le contenu des courriels téléchargés par AntiSec (Operation Anti-Security).
Dans cette opération, Wikileaks désire dévoiler « le fonctionnement interne d'une entreprise qui annonce être un service de renseignement privé, mais qui fournit des services de renseignement confidentiels à de grandes entreprises. » Des informations confidentielles à propos des attaques du gouvernement des États-Unis contre Julian Assange et WikiLeaks, ainsi que les efforts de Stratfor pour renverser WikiLeaks. Plus de 4 000 emails font mention de WikiLeaks ou de Julian Assange. Les emails révèlent également le système de « porte tambour » en place dans les sociétés de renseignement privées aux États-Unis. Les gouvernements et sources diplomatiques du monde entier offrent à Stratfor un accès anticipé à la politique et aux événements mondiaux en échange d’argent. Les « Global Intelligence Files » révèlent la façon dont Stratfor a recruté un réseau mondial d’informateurs, payés via des comptes bancaires en Suisse et des cartes de crédit pré-payées. Stratfor dispose à la fois d’informateurs déclarés et secrets, incluant notamment des employés gouvernementaux, du personnel travaillant dans les ambassades ainsi que des journalistes du monde entier.Selon George Friedman, PDG, à Reva Bhalla, analyste chez Stratfor, le 6 décembre 2011, à propos de la façon de tirer parti d’un informateur Israélien fournissant des informations sur l’état de santé d’Hugo Chavez, président du Venezuela: « Vous devez réussir à le contrôler. Ce contrôle pourra être d’ordre financier, sexuel ou psychologique… Cela est destiné à lancer notre discussion sur la prochaine étape vous concernant. » !

Dans un communiqué disponible sur leur site web, on avance également que « les emails dévoilent le réseau d'informateurs de Stratfor, sa structure de financement, les techniques de blanchiment d'argent et les méthodes psychologiques employées (...) ».
Les courriels couvrent une large période, soit de juillet 2004 à décembre 2011. Parmi les clients de Stratfor touchés, on retrouve Dow Chemical Corporation à Bhopal (Inde), Lokheed Martin, Northrop Grumman, Raytheon, ainsi qu’à des agences gouvernementales, telles que le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS), les « Marines » et l’Agence du renseignement pour la défense (DIA).

Stratfor est une société privée de renseignement basée au Texas. À travers une analyse géopolitique du monde, elle offre à ses abonnés « une compréhension des affaires internationales », peut-on lire sur le site de la compagnie. Stratfor a condamné la « violation déplorable, malheureuse et illégale de la confidentialité » dont elle a été victime, via communiqué lundi.

 L’utilisation des employés des entreprises ou États ciblés, à des fins de renseignements, par Stratfor, s’est rapidement transformée en un système de génération de profits d’une légalité douteuse. D’après les emails, en 2009, Shea Morenz, alors Directeur Général de Goldman Sachs, et George Friedman, PDG de Stratfor, ont eu l’idée d’« utiliser les renseignements » que Stratfor récupérait de son réseau d’employés des entreprises ou États ciblés, pour créer un fonds d’investissement stratégique captif. Dans un document confidentiel d’août 2011, marqué « DO NOT SHARE OR DISCUSS », George Friedman explique : « Le but de StratCap est d’utiliser les renseignements et les analyses de Stratfor pour faire du trading dans toute une gamme d’instruments géopolitiques, incluant les obligations gouvernementales, les devises, etc… ». Les emails montrent qu’en 2011, Morenz, de Goldman Sachs, a investi « substantiellement » plus de 4 millions de dollars et a rejoint le conseil d’administration de Stratfor. Au cours de l’année 2011, une structure complexe d’actions offshore a été montée, s’étendant jusqu’en Afrique du Sud, destinée à faire en sorte que StratCap semble légalement indépendant. Mais, en privé, Friedman a annoncé au personnel de Stratfor : « Ne voyez pas StratCap comme une organisation indépendante. Cela vous sera utile de le penser comme une autre facette de Stratfor, et Shea comme un autre directeur de Stratfor… Nous nous occupons déjà des portefeuilles et des échanges fictifs. » StratCap devrait être lancé en 2012.
 WikiLeaks a également obtenu la liste des informateurs de Stratfor et — dans beaucoup de cas — des archives de ses transactions bancaires, incluant un paiement mensuel de 1200 $ à un informateur nommé « Geronimo », géré chez Stratfor par l’ex-agent fédéral Fred Burdon.WikiLeaks a construit un partenariat d’investigation avec plus de 25 médias ou groupes d’activistes, afin d’informer le public à propos de cet important corpus de documents. Ces organisations ont eu accès à une base de données d’investigation sophistiquée, développée par Wikileaks, et ont, avec Wikileaks, analysé ces emails. D’importantes informations découvertes grâce à ce système seront révélées dans les médias dans les prochaines semaines, au fil de la publication des documents sources.




REF.: Sources : The Guardian, AFP, Wikileaks