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jeudi 21 mars 2019

Pourquoi faire de l'économie de la connaissance ?



biomimétisme, économie, connaissance, société

Qui est que,comme la connerie,la connaissance est infinie.Et ça,ça change tout ,quand vous y réfléchissez bien. Parce que les matières premières ne sont pas infinies. Mais la connaissance est infinie. Si nous basons notre croissance économique sur les matières premières, et bien il y a une contradiction mathématique inévitable entre croissance infinie et matières premières finies. Mais si nous bason notre croissance économique sur la connaissance . Et bien il n'y a plus de contradiction entre croissance infinie et connaissance qui est infinie aussi. L'économie de la connaissance est très particulière ,en ce sens que elle est régie par des lois différentes de l'économie des matières premières. Ces règles sont très simples, il y en a 3 :

2 bonnes nouvelles et 1 mauvaise nouvelle.
La première  règle c'est que les échanges sont a sommes positives.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Si je vous donne 20 Euros, ils ne sont plus a moi ...
Mais si je vous donne de la connaissance , elle est encore a moi.
La,je vous donne de la connaissance ...
A priori quand je vais sortir de cette pièce, je serai pas plus bête qu'en y rentrant ...
Alors que si je vous donnais 20 Euros a chacun, je serais moins riche ...
Donc,quand on partage un bien matériel,on le divise ...
quand on partage un bien immatériel,on le multiplie.

La 2ième règle de l'économie de la connaissance :
C'est que les échanges ne sont pas instantanés, ça c'est une mauvaise nouvelle ...
Transférer 20 Euros ou 20 M d'Euros c'est instantané,c'est une signature sur un chèque. Les transferts de propriétés sont instantanés ... C'est même pour ça qu'aujourd'hui on a du trading a haute fréquence dont la limite légale est la nano seconde !  Ce qui veut dire qu'on a le droit de faire 1 milliard de transactions par seconde. Mais la connaissance ... il n'y a pas de trading haute fréquence dans la connaissance. Cette conférence elle prend du temps.
 Transférer de la connaissance,ça prend du temps ... Je ne peux pas vous donner la physique quantique en 2 minutes.

Et la dernière règle,est une bonne nouvelle. C'est que les combinaisons de connaissances ne sont pas linéaires. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que quand vous prenez 20 Euros et 20 Euros,et que vous les mettez ensemble,ça fait 40 Euros. Mais quand vous prenez 1 Kg de connaissances et que vous le réunissez a un autre Kg de connaissances,ça fait 3 Kg de connaissances. Quand vous regroupez 2 connaissances,ça crée systématiquement une tierce connaissance qui est ,au pire ,triviale mais non nulle,et aumieux,révolutionnaire !  Et bien donc le biomimétisme s'inscrit dans ce paradigme de l'économie de la connaissance, et c'est la que je veux que vous voyiez vraiment a quel point c'est une révolution sociale,environnementale, avant d'être une révolution technologique. Et le biomimétisme ,c'est la science qui dit : La nature est une bibliothèque ,lisez-la au lieu de la brûler. La nature en fait,elle est high-tech !
















REF.:Google,

5 choses à savoir sur l’intuition



psychologie

On pense parfois: «J’aurais dû écouter ma petite voix intérieure, elle me l’avait bien dit». D’autres jours, on se dit que l’intuition, c’est un truc ésotérique, vaguement new age. Et puis, en y repensant, on réalise qu’on ne sait pas trop de quoi il s’agit. C’est quoi, au juste, l’intuition? Devrait-on prêter attention à sa petite voix? Peut-elle nous tromper? Petite randonnée aux frontières de l’intuition.
1) Qu’est-ce que l’intuition? C’est la faculté de saisir en un éclair ce qu’il en est d’une situation. Cela se fait de façon pratiquement inconsciente, souvent grâce à la somme de nos connaissances et de nos apprentissages. Vous rencontrez quelqu’un et vous ressentez immédiatement quelque chose à propos de cette personne et du type de relation que vous aurez avec elle. Vous vous apprêtez à partir en voyage, juste avant le départ, il vous traverse l’esprit que le ­comportement du locateur de Airbnb est bizarre.
2) Où se situe l’intuition? ­L’intuition serait située dans ­l’«inconscient d’adaptation», nous dit Malcolm Gladwell dans son ­livre Intuition. L’inconscient d’adaptation est une espèce de mode de pilotage automatique qui permet d’agir sans analyser précisément tout ce qu’on fait au cours d’une journée. Ce mode de pilotage est très utile parce que s’il fallait vivre en toute conscience chacune de ses actions, on serait tous ­épuisés avant midi. Se faire un café ou se rendre au travail ­deviendrait complexe.
3) Rien n’est simple. Comme ­humains, on aurait évolué en créant des raccourcis mentaux, des espèces de jugements ­instantanés, qui ont pour but de nous rendre efficaces. Grâce aux connaissances intériorisées ou ­implicites, on va plus vite. Le ­problème est que ce processus est imparfait. Des erreurs peuvent se glisser, ce qui cause des illusions, parfois même des illusions d’optique. Je marche sur la rue, j’aperçois au loin une forme blanche, je n’ai pas mes lunettes, je pense: «Veux-tu ben me dire ce qu’une poule fait ici?» Il s’agit en fait d’un sac de plastique blanc et vide, ballotté par le vent. Habituellement, nos erreurs intuitives sont provoquées par deux choses: nos peurs et nos préjugés. Évidemment, le fait de ne pas porter ses lunettes peut également y contribuer.
4) Tout est compliqué. Comment faire la différence entre les intuitions justes et les erreurs intuitives causées par des associations erronées? Pas évident. Si je rencontre une personne aux yeux bleus et que j’ai vécu une mauvaise expérience avec quelqu’un qui avait les yeux bleus, il est ­probable que mon premier réflexe sera négatif. Si je ne réalise pas que mon sentiment provient d’une expérience passée, je vais prendre cet «avertissement» pour une intuition. «C’est un rapprochement commode et automatique qui, en somme, ne repose sur rien de réel dans la situation présente», ­rappelle le psychologue David Myers. La même chose se produit par rapport à ce qui m’est inconnu, étranger: tout de suite, je réagis en voulant me protéger de ce que je ne connais pas, donc en imaginant un danger. De fausses intuitions peuvent s’installer.
5) Des aller-retour. On aurait donc un inconscient d’adaptation, ou «esprit caché», qui est ­rapide, automatique, chargé d’émotions. On aurait aussi une conscience qui explique, analyse, délibère, soupèse. L’idéal – si idéal il y a – serait d’être à l’écoute de ce qu’on ressent de façon instantanée, puis de revenir sur la situation, de l’analyser en détail, donc de la conscientiser. Ensuite, il ­faudrait se distraire, penser à ­autre chose, laisser passer du temps. Avec la somme des différents paliers du conscient et de l’inconscient d’adaptation, on devrait arriver à savoir si l’intuition première qu’on a eue a du bon sens ou si elle se fonde sur des préjugés et de vieilles peurs qui n’ont plus leur raison d’être.

REF.: