Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé blanchiment D'$. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé blanchiment D'$. Afficher tous les messages

lundi 13 janvier 2020

SNC-Lavalin: Corruption: est-ce la fin ou le début?

SNC-Lavalin: Corruption: est-ce la fin ou le début?





magouilles, SNC-Lavalin, guerre, pot de vin, politicaillerie, philippe couillard, blanchiment D'$, paradis fiscaux, corruption,




Un yacht de 25 M$ pour le fils du dictateur Kadhafi. Un spectacle privé du rappeur 50 Cent. Des escortes et des bouteilles de vin à plusieurs milliers de dollars.
SNC-Lavalin n’a pas lésiné sur les moyens pour corrompre le régime libyen à partir du début des années 2000.
Notre Bureau d’enquête a montré cette semaine les pratiques d’affaires nauséabondes de ce fleuron québécois de l’ingénierie et de la construction dans cette dictature du Moyen-Orient.
Nos reportages ont été possibles parce que notre journaliste Jean-François Cloutier a passé des semaines à assister à l’enquête préliminaire qu’a subie l’entreprise, l’an dernier.
Il a aussi pu éplucher des centaines de pages de documents judiciaires.
Ce travail demande beaucoup de temps, mais nous croyons que l’investissement en vaut la chandelle pour dévoiler ce que certains riches et puissants aimeraient vous cacher.
Le PDG Jacques Lamarre, par exemple, était en copie dans des courriels qui décrivaient des paiements douteux.
À table avec le dictateur
Le patron de SNC International, Michael Novak (mari de l’ex-ministre libérale Kathleen Weil), quant à lui, a signé au moins cinq contrats permettant le transfert de fonds pour payer les pots-de-vin.
Les deux hommes n’ont fait face à aucune accusation et ont assuré qu’ils ignoraient toute fraude.
À la suite de notre reportage, l’ex-premier ministre y est allé d’une brève déclaration écrite dans laquelle il assure n’avoir reçu aucune rémunération pour ce service et n’avoir eu « aucun autre contact » avec le fils de Kadhafi.
Mais Philippe Couillard n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.
S’il nous rappelle, nous lui demanderons si, en 2008, il avait entendu parler des soupçons qui pesaient contre le régime libyen d’avoir commandité deux attentats à la bombe contre des avions à la fin des années 1980, qui ont fait des centaines de morts.
La pointe de l’iceberg
Ces trouvailles ne sont-elles que la pointe de l’iceberg ? Y aura-t-il d’autres accusations à venir ?
En surface, 2019 s’achève avec la fin de la saga judiciaire de SNC-Lavalin--. Sami Bebawi passera plusieurs années au pénitencier. L’entreprise a accepté de payer une amende de 280 M$, et ne s’inquiète plus pour son avenir, puisqu’elle pourra continuer à obtenir des contrats publics fédéraux.
Mais nous verrons en 2020 si SNC et ses ex-dirigeants en ont vraiment fini avec la justice.
Jean-Louis Fortin, Directeur du Bureau d’enquête


jeudi 25 octobre 2018

Le blanchiment d'argent :



Le blanchiment d'argent : Consiste a prendre des sommes d'argent gagnées par fraude ou de toute autres manière criminel,et de réintroduire ces sommes dans le circuit légal de l'économie sans payer la moindre taxe.

Le blanchiment d'argent sale est estimé 1,600 milliards $ mondialement (plus de 5 milliards/jour).
Si on retiraittout l,argent sale placé en bourse ,l'économie mondiale s'effondrerait d'un seul coup.
Le trafic criminel qui génère le plus d'argent sale est celui de la drogue.
Le Canada et le Québec sont toujours des paradis pour le blanchissage d'argent sale de la drogue.
60% des dossiers de la SQ concerne la culture illégale de la marijuana sur des terres agricoles ou de boisés.
En 2001 au Québec,pour toute les organisations policières confondues,ils s'est saisi 667,000 plants de canabis. C'est un milliards $ en valeur marchande . C'est 1,000 a 2,000 $ du plant ,dépenddant de la teneur en THC. La marijuana sert le crime organisé et finance toute les activités du crime organisé. Parmis les crimes économiques les moins repérable ,il y a : le travail au noir,la contrebande,et surtout le blanchiment d'argent.

La banque mondialeet le FMI ont publiés des chiffres sur le blanchiment d'argent dans le monde ,entre 900 et 2,500 milliards $ US. La moitié de cette argent est réintroduite dans les bourses du monde entier. Les Yakuza(crime organisé Japonnais)ont des revenus 4 fois ,ceux de Sony et Toyota réuni et 1/3 de leurs profits viens d'activités légales.

Le 10 juin 1981,il y avait eu un dépot de 1 million $ US a une succurçale de la banque laurentienne(alias banque d'épargne)a DDO et qui alimentait tout le réseau des banques Laurentienne en $ US. Il y a eu aussi,la banque National du Blv St-Michel a Mtl, un dépot de plus d'un million $ US. Le total de blanchiment d'argent pour l'opération Pellerin était de 36.1 Millions $ US dans 4 nistitution financière du Canada.
La gendarmerie du canada avait même un bureau de change ,pour justement intercepter les blanchisseurs d'argent. De septembre 1990 a Août 1994,au coin de Peel et Maisonneuve(au 1101) a Mtl ,et il y avait un appartement loué en face pour la surveillance et la sécurité de ceux qui y travaillaient . Il y a passépour 165 millions $ en quatre ans dans ce faux bureau de change de la GRC,ce qui représentait une trentaine d'organisations criminels.

La GRC possède un appareil qui photographie les billets d'argents saisis des trafiquants;ainsi les numéros de séries,indique a qui appartient l'argent.

Ces organisations criminels ont des avocats,comptables,fiscalistes, pour leurs faciliter leurs transactions.
Casino,au jeux: vous achetezet vous faîtes acheter de nombreux jetons et plaques de jeux,vous ne jouez pas ou très peu et vous vous faîtes rembourser vos jetons a la sortie. Rembourser avec un chèque officiel du Casino et c'est ainsi que votre argent sale est blanchi.

Loto-Québec: Les criminels repère un gagnant de 6/49 ,le rachète moyennant une surprime et le criminel se présente a Loto-Québec pour obtenir le chèque sans impôt et sans problême.

Blue-Bonnets(course de chevaux): Est utilisé a certaines occasions par les criminels pour justifier leurs sources de revenu sans que l'état se pose des questions. Exemple: Vincent Cotroni.
Les gains aux jeux ne sont pas impôsable au pays.

Les salles de ventes a l'encan: Si j'ai un million $ a blanchir je possède une oeuvre d'art,je l'envoi dans l'encan ;j'envoi des complices a l'encan pour faire monter les enchères pour vendre le tableau a un complice pour 1 million $ ,après avoir payé la commission ,l'argent qui reste est certifier blanchi.

Lorsque le trrafiquant Tavares paya sa dette a revenu canada , de 1 million $ ,il arriva avec 2 gros sacs d'hockey d'argent et le fisc ne refusa pas cette somme d'argent sale.

Lorsqu'un juge impose une forte amende a un criminel ,d'ou vous pensez que l'argent viens ?

Le château des Lavigueur(millionnaires de loto-québec),a été acheté par Scott Stainers ,par de l'argent sale.etc.etc.etc...





REF.:

jeudi 7 avril 2016

Big Data / Panama Papers : Paradi$ fiscaux ,214 000 sociétés off$hore$


Big Data / Panama Papers : déduplication et OCR pour donner du sens à l'énorme masse de données


 Dans l'affaire Panama Leak, le lanceur d'alerte pour l'instant inconnu à l'origine de la fuite de données pourrait être un pirate informatique. C'est en tout cas la thèse avancée par l'un des co-fondateur, Ramon Fonseca, qui a expliqué sur la chaine d'information panaméenne Channel 2 que les documents étaient authentiques et que leur fuite résultait d'une attaque informatique ayant visé la société.
L'Avenir de l'IT : Indexer et analyser 2,6 To de données non structurées n'a pas été une mince affaire. C'était pourtant le sous-jacent technique des révélations du Panama Papers. Le point sur les techniques utilisées.

La liste complète des entreprises et des personnes qui sont recensées dans les données seront publiées « début mai » selon l'ICIJ, et depuis la fin de la semaine dernière un grand nombre de noms et d'informations ont déjà été révélés. Reste que 11,5 millions de fichiers ne se passent pas au crible si facilement. Comment ont donc été déjà analysé les données rendues publiques, et ce dans un temps relativement restreint ?

Les 2,6 To de données des Panama Papers contiennent les transactions enregistrées pendant 40 ans par l'entreprise Mossack Fonseca à propos de 210 000 sociétés. Un vrai projet de Big Data en soit. (Source : ICIJ)
Les enquêteurs du Süddeutsche Zeitung et de l'ICIJ ont utilisé un programme appelé Nuix. Nuix est définit comme une plate-forme d'investigation construite pour le Big Data. C'est cet outil qui semble t-il a permis de creuser les données en un temps record. « Le travail d'exploitation des données a commencé en Septembre » a déclaré à Tech Radar le consultant logiciel de Nuix Carl Barron, qui a travaillé avec l'ICIJ et Zeitung pour mener l'enquête.
Les Panama Papers sont donc le fruit de 8 mois d'enquête, et de la plus grande fuite de données de l'histoire à ce jour : 2,6 To de données ont du être indexées et analysées. A titre de comparaison, le volume des Offshore leaks révélés en 2013 étaient de 260 Go. L'accès aux données serait le fuit d'un piratage informatique.

Déduplication pour réduire les données

Nuix a justement commencé à travailler avec l'ICIJ à l'époque des Offshore leaks. Pour les Panama Papers, le volume d'informations était bien plus important. Mais l'indexation aurait duré seulement un jour et demi, mentionne Carl Barron. Dans le détail, la taille des données a analyser à été réduite grâce à la déduplication. « La déduplication est utilisé pour identifier le même document qui aurait pu être sauvegardé un certain nombre de fois sur le système » explique Carl Barron. De cette manière, les enquêteurs n'ont pas eu à regarder les mêmes données plus d'une fois.
Mais une fois la première phase d'indexation effectuée, l'équipe a pu alors passer à l'identification d'éléments qui n'avaient pas été indexés du fait de leur nature. Ce sont alors les outils d'OCR (Optical Character Recognition pour reconnaissance optique de caractères) qui ont pris le relais pour analyser les très nombreux fichiers tels que les PDF, les scans et les images. Cela a permis de transposer dans des formats de fichier lisibles par les outils de recherche les données jusqu'alors illisibles.
Nuix a ensuite été utilisé pour classer et extraire des informations en fonction du type de fichier, ou si les fichiers contenaient le nom d'une personne ou un numéro de carte de crédit.
Les gens de Nuix, tout en travaillant sur les données, n'en connaissaient pas réellement le sens. « En raison de la confidentialité et leur nature top secret, nous n'avons pas réellement vu les données » explique Carl Barron. « Et pour être honnête, nous ne réalisions pas le scoop que ça allait donner ». Nuix insiste aussi sur le fait que le traitement des Panama Papers n'a pas été quelque chose d'extraordinaire. « Nous avons des clients qui traitent 300 To de données sur un mois » assure Carl Barron.

Toutes les données lisibles sur la plateforme

Les premiers temps il y a eu beaucoup d'allers-retours entre l'ICIJ, le Süddeutsche Zeitung et Nuix. Une étape nécessaire pour déterminer les besoins matériels et de gestion de charge de travail. Une fois que cela a été mis en place, le projet a été assez rapide à mettre en place. Ensuite, Nuix a fournit des prestations de conseil, surtout sur les questions techniques et de workflow.
Carl Barron explique que désormais toutes les informations indexées sont disponibles sur la plate-forme de Nuix, de sorte que les enquêteurs peuvent effectuer sans problème des allers-retours pour compléter leurs articles si nécessaire. Ainsi, si une enquête met en lumière le rôle d'un individu en particulier, les enquêteurs peuvent commencer à connecter les données depuis la BDD initiale via Nuix.

Théorie des graphes et visualisation

Par ailleurs l'ICIJ a utilisé la technologie de base de données de graphes Neo4j annonce la société Neo Technology par communiqué. « Au lieu d'utiliser des « tables » comme le font les bases de données relationnelles, les bases de données comme Neo4j s'appuient sur la théorie des graphes et fonctionnent avec des structures spéciales comprenant des nœuds, des relations et des propriétés permettant de définir, d'identifier et de stocker les données » détaille la société.
« C'est un outil (...) qui transforme le processus d'investigation des journalistes car dans ce cas, les relations sont extrêmement importantes puisque ce sont elles qui nous montrent où sont les criminels, qui travaille avec qui, et bien plus encore. Comprendre ces relations à une très grande échelle est précisément là où les bases de données graphes excellent », explique Mar Cabra, Data and Research Unit Editor de l'ICIJ.
Enfin, côté visualisation, l'ICIJ a utilisé la solution Linkurious Enterprise. « Nous avions également besoin d'une solution intuitive et simple à utiliser qui ne requiert pas l'intervention de data scientists ou de développeurs tiers, afin que tous les journalistes (...)  puissent travailler sur ces données, peu importe leur niveau de maîtrise technique. Linkurious Enterprise était sans doute la meilleure plateforme pour explorer ces données et pour partager des informations de manière sécurisée » ajoute Mar Cabra.

Plus de 500 banques et leurs filiales sont également mentionnées

Dans le détail, les fichiers contiennent des données collectées sur une période de 40 ans mentionne l'ICIJ. 214 000 sociétés offshores y sont référencées dans plus de 200 pays. Ces sociétés sont reliées à des particuliers soupçonnés de fraude fiscale, dont 140 hommes politiques et personnages publics. Plus de 500 banques et leurs filiales sont également mentionnées, dont HSBC, UBS et la Société Générale.
Ces données ont fuité de la base de données du cabinet d'avocats offshore Mossack Fonseca et ont été transmises au journal allemand Süddeutsche Zeitung. Elles ont été partagés avec le Consortium International des Journalistes d'investigation (ICIJ pour International Consortium of Investigative Journalists). Ces informations révèlent comment Fonseca a aidé ses clients à éviter le paiement des impôts, et à blanchir de l'argent.

Liste des noms ICI,Wiki !

Et l'invasion fiscale, c'est légale ?...Oui !
C’est donc dire que l’évitement et l’évasion fiscale ne peuvent exister sans la coordination de nombreuses institutions: multinationales, riches rentiers ou actionnaires, experts-conseils, banques et États. Ces derniers demeurent les ultimes coupables: ce sont eux qui ont voté les lois permettant ces arrangements institutionnels. Pire: les États se livrent, depuis des décennies, à une féroce concurrence fiscale. Non seulement des pays comme le Canada ont favorisé l’émergence des paradis fiscaux, mais ils rivalisent entre eux pour offrir aux entreprises des taux d’imposition les plus bas possible. Ainsi, le groupe possédant Burger King’s a acheté la canadienne Tim Horton's en 2014, mais par un procédé d’«inversion fiscale» a fait du siège social de la seconde, en Ontario, celui de la nouvelle entité, question de ne payer que 26,5% d’impôts, contre environ 35% aux États-Unis. Une tactique qu’entend, depuis très récemment, bloquer la Maison-Blanche, ayant fait avorter récemment l’acquisition de la pharmaceutique Pfizer par Allergan.



Source.:

mercredi 22 avril 2015

L'itinérance nous on connait ça : Au MEQ et a Revenu Québec


 Suivez-nous,.............Non c'est pas a vous de nous suivre ?.................Changez votre façon,car la nouvelle génération vous suivra pas !

Personne ne choisit de devenir itinérant.
Mais nous ont vous ignore,et on vous aide a le devenir!
Si vous nous appelez, écouter notre message répondeur: "Bonjour,votre argent est important pour nous !"
Car le Ministère de la Santé a visiblement manquer sa campagne publicitaire concernant le phénomène de l'itinérance au Quebec.
Personne n'est à l'abri de l'itinérance. Les personnes qui vivent dans cette situation ne sont pas nées itinérantes, elles le sont devenues. Consultez les pages suivantes pour en connaître davantage sur ce phénomène.

Et si personne n'aide les futurs étudiants et travailleurs du Québec , oui il y aura plus d"itinérance !


Si le Ournement donne des Prêts et bourses aux étudiants,et que pendant ce temps,les cie ne remboursement pas leurs prêts ? Pourquoi les cie du Plan Nord ,détruise nos ressources et notre environnement ,en partant sans rembourser leurs dettes ?
Pourquoi les Gouvernements cautionne les Paradis Fiscaux des Banques ?
On voit très bien c'est qui , qui mène !
Ou que les riches (le 1%)ne payent pas leurs impôts ?

En effet, Près de 450 contribuables gagnant plus de 250 000 $ par année ne payent aucun impôt, dénonce Québec solidaire, qui invite le gouvernement à mettre fin à cette «injustice fiscale».
La formation de gauche a interpellé vendredi le ministre des Finances, Carlos Leitao, sur la question des avantages fiscaux qui, selon elle, profitent principalement au 1 % des Québécois les plus fortunés.
S’appuyant sur le rapport «Statistiques fiscales des particuliers» publié par Revenu Québec, QS soutient que sur les 40 000 contribuables qui ont déclaré des revenus supérieurs à 250 000 $ en 2011, plus de 450 n’ont payé aucun impôt.


À la lumière de son rapport annuel 2014, qu’elle vient de publier, la Caisse de dépôt et placement du Québec continue d’investir dans des sociétés et des fonds d’investissement qui sont enregistrés dans des paradis fiscaux, comme les îles Cayman, les Bermudes, le Luxembourg, etc.
On parle de placements dont l’ordre de grandeur dépasse quelques milliards de dollars.
Éviter les impôts
Si la Caisse reste «active» dans les paradis fiscaux, sachez que c’est effectivement dans le but d’esquiver l’impôt, et ce, pour le bien-être de notre portefeuille! Voilà en gros comment je perçois les explications que la Caisse m’a transmises au sujet de ses placements dans les paradis fiscaux.
Ne criez pas au scandale! Pas tout de suite, à tout le moins. Le porte-parole de la Caisse, Maxime Chagnon, m’a expliqué que la Caisse, en tant que gestionnaire du bas de laine des Québécois, ne paie aucun impôt sur ses revenus de placement. Et ce traitement de faveur fiscal vaut non seulement pour le Canada, mais également aux États-Unis et en Australie, en vertu d’ententes fiscales entre les trois pays. Par ricochet, il en est de même pour les caisses de retraite américaines et australiennes.




Conclusion:
Donc ,un étudiant devrait faire payer ses impôts ,ses prêts et bourses par une cie ou sa propre cie,dont il ne serait pas responsable ! Pauvre Anik Dorval;-(


REF.:


vendredi 7 juin 2013

La caisse secrète de la SQ , le 4242 ?

Vol, fraude et abus de confiance à la SQ - Un ex-haut gradé de la SQ accusé et libéré
 
Photo Agence QMI / Archives

Vol, fraude et abus de confiance à la SQ

Un ex-haut gradé de la SQ accusé et libéré

MONTRÉAL – Denis Despelteau, un ex-haut gradé de la Sûreté du Québec accusé d'avoir touché frauduleusement des centaines de milliers de dollars provenant du Fonds de dépenses secrètes de la police provinciale, a pu recouvrer sa liberté provisoire à la suite de sa comparution, mardi, au palais de justice de Montréal.
Arrêté lundi, l'ancien inspecteur chef est inculpé de vol aux dépens du gouvernement et de la SQ, de fraude, d'abus de confiance et de fabrication de faux document.
Selon nos informations, d'autres développements seraient d'ailleurs à prévoir bientôt dans l'enquête ministérielle menée depuis plus de quatre mois dans cette affaire.
Devenu consultant en relations de travail pour la SQ après sa retraite, ses services auraient été rémunérés en cachette avec l'argent du Fonds de dépenses secrètes de la SQ, qui est strictement réservé aux enquêtes, entre 2011 et 2012.
Le résident de Sainte-Julie a notamment touché 200 000 $ comme négociateur patronal au renouvellement de la convention collective de la SQ, en 2011. Toutefois, sa faillite en 2007, alors qu'il devait plus de 200 000 $ en impôt au fisc, et ses démêlés actuels avec Revenu Québec - qui lui réclame plus de 160 000 $ - ne lui permettaient pas d'obtenir de contrat public avec la SQ.

Privé de son passeport

Visiblement mal à l'aise dans la boîte des accusés, l'ancien policier a été invité à se tenir debout à deux reprises par la juge Nathalie Fafard avant de s'exécuter.
L'homme de 61 ans s'est vu imposer une série de conditions à respecter par la juge, après que la Couronne a accepté qu'il soit remis en liberté jusqu'à l'issue des procédures judiciaires.
Il a notamment dû remettre son passeport et s'engager à ne pas quitter le pays jusqu'à nouvel ordre.
De plus, il lui sera interdit d'entrer en contact avec l'ex-directeur général de la SQ, Richard Deschesnes, de même qu'avec trois anciens adjoints de ce dernier, soit Steven Chabot, Jean Audette et Régis Falardeau.
M. Deschesnes - qui a été remplacé en octobre, avant la fin de son contrat, par Mario Laprise à la tête de la police provinciale - a été suspendu par la SQ en décembre, tout comme M. Audette, lorsque le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a ordonné la tenue d'une enquête criminelle dans cette affaire.
Steven Chabot, qui fut le grand patron des enquêtes à la SQ avant de prendre sa retraite, est aussi visé par l'enquête, relativement à une prime de départ qu'on le soupçonne provenir de ce fonds.




Cette caisse secrète de la SQ — communément appelée le «4242» en raison du numéro du formulaire utilisé par les enquêteurs qui font la demande à leurs supérieurs pour autoriser ces dépenses — sert exclusivement à financer des enquêtes policières, notamment sur le crime organisé, et à payer des délateurs, agents d'infiltration et indicateurs de police.


vendredi 3 mai 2013

Le juge Michel Déziel fait l'objet d'une enquête ?

Commission Charbonneau

Un juge de la Cour supérieure éclaboussé

Commission Charbonneau - Un juge de la Cour supérieure éclaboussé
Vas-y Gilles Cloutier  !
Photo Agence QMI / Archives


MONTRÉAL - Les jours se suivent et se ressemblent à la commission Charbonneau alors que Gilles Cloutier, qui témoigne pour une troisième journée, a lancé une nouvelle bombe jeudi matin.
L'ancien vice-président au développement des affaires pour les firmes de génie-conseil Roche et Dessau a affirmé sous serment que l'avocat Michel Déziel - désormais juge à la Cour supérieure du Québec - lui a demandé, en 1997, de blanchir 30 000 $ par le biais de prête-noms pour financer la campagne du maire de Blainville, Pierre Gingras.
Un juge de la Cour supérieure éclaboussé à  la commission Charbonneau - Le reportage de Mathieu Belhumeur

Aussi sur Canoe.ca:
Marois invite la Commission Charbonneau à la prudence

«Je suis allé le rencontrer dans son bureau et il m'a demandé si je pouvais changer 30 000 $ en [dons de] 750 $. M. Déziel savait que j'avais beaucoup de contacts dans Blainville, que je connaissais tout le monde et que ça allait être facile pour moi de le faire. Lui, comme avocat, aller blanchir des 750 $, ça paraît mal pour son code d'éthique, donc il me l'a demandé à moi», a-t-il expliqué.
Toujours selon Gilles Cloutier, Déziel lui aurait précisé que l'argent provenait de la firme Dessau, alors omniprésente à Blainville. Le témoin a d'ailleurs précisé que le maire de Blainville était «toujours en voyage de pêche avec Rosaire Sauriol».
De 1997 et 2006, Gilles Cloutier et sa conjointe de l'époque ont donné un total de 3900 $ aux partis politiques de Blainville. Cloutier espérait ainsi décrocher des contrats pour Roche, car c'est sa concurrente Dessau qui obtenait tout, a-t-il raconté. «Je payais tout le temps et je n'avais rien!»
En 2005, Gilles Cloutier a donc changé son fusil d'épaule et dit avoir investi 25 000 $ pour la campagne du candidat adverse, François Cantin, en concluant une entente pour obtenir des contrats. Cantin a remporté l'élection et Roche a par la suite eu sa part du gâteau.

Financement au provincial

La Commission a aussi voulu comprendre l'importance pour les firmes de génie-conseil de financer les partis politiques provinciaux.
Le témoin a alors expliqué que le fait d'avoir des liens avec le gouvernement permettait souvent de faire progresser les dossiers des clients de la firme sur la scène municipale
«On voulait aider nos clients municipaux. Il fallait faire affaire, souvent, avec des ministères», a affirmé Cloutier, spécifiant qu'il arrivait notamment à obtenir des subventions plus rapidement pour certains projets.
Même si Gilles Cloutier se décrit lui-même comme étant associé au Parti libéral du Québec (PLQ), les données déposées en preuve par la Commission permettent de constater que, de 1997 à 2007, le témoin et sa conjointe ont donné 11 150 $ au PLQ et 11 235 $ au PQ.
Le septuagénaire a toutefois précisé que ces données sont en deçà de la réalité puisqu'il utilisait fréquemment des prête-noms, notamment de la famille et d'amis, pour donner plus d'argent.
Autre façon de financer, Gilles Cloutier a expliqué que les entrepreneurs réclamaient des «extras bidons» dont 25% était par la suite remis aux firmes de génie-conseil pour faire du financement.
Crédibilité mise à l'épreuve
En contre-interrogatoire, l'avocat représentant la firme de génie-conseil Roche, Me Michel Massicotte, a longuement tenté de miner la crédibilité du témoin, soulignant de possibles contradictions ou invraisemblances dans son témoignage.
Me Massicotte a notamment fait admettre à Gilles Cloutier qu'il avait obtenu un remboursement de Roche pour des dépenses qu'il n'avait pas vraiment faites. L'avocat a soulevé le fait que Cloutier avait inclus 71 déjeuners à L'Académie dans son compte de dépenses, mais que le restaurant n'a jamais servi de déjeuners.
En guise de réponse, Gilles Cloutier a expliqué qu'«à l'occasion» et à la demande de son patron Marc-Yvan Côté il réclamait, dans son compte de dépenses et sous une autre rubrique, des dépenses qu'il n'avait «pas moyen de [se] faire rembourser» d'une autre façon.
En après-midi, le témoin a été longuement interrogé par Me Estelle Tremblay, représentant le Parti québécois (PQ). L'avocate s'est parfois lancé dans un débat linguistique tournant autour de l'«honnêteté» et de la «malhonnêteté» des méthodes employées par Gilles Cloutier.
Me Tremblay a très peu questionné le témoin sur les propos tenus hier au sujet de l'ancien ministre péquiste des Transports, Guy Chevrette.
C'est Gilles Cloutier lui-même qui a tenu à reprendre la parole à la fin du contre-interrogatoire pour rappeler qu'il y avait eu «deux magouilles» dans le cadre du contrat de la route entre Saint-Donat et Lac-Supérieur et que Chevrette y avait pris part. Le terme «magouille» n'a visiblement pas plu à l'avocate du PQ.
Les audiences sont maintenant ajournées et reprendront le lundi 13 mai. Le contre-interrogatoire de Gilles Cloutier sera alors terminé et la Commission doit aussi questionner le témoin au sujet du projet Fiche.
Cette portion sera toutefois faite sous ordonnance de non-publication préventive.

Le juge Michel Déziel faisait déjà l'objet d'une enquête

Les allégations de Gilles Cloutier devant la commission Charbonneau mettant directement en cause un juge de la Cour supérieure, Michel Déziel, ont rapidement fait réagir le juge en chef, François Rolland.
En entrevue à TVA Nouvelles, le magistrat a déclaré qu'une enquête était déjà en cours sur le juge Déziel, sans préciser quand celle-ci a été instituée, ni pour quelles raisons.
Jeudi matin, Gilles Cloutier a déclaré sous serment que l'avocat Michel Déziel - désormais juge à la Cour supérieure - lui a demandé, en 1997, de blanchir 30 000 $ par le biais de prête-noms pour financer la campagne du maire de Blainville, Pierre Gingras.
François Rolland a dit vouloir faire preuve de prudence dans ce dossier et a confirmé que le juge Déziel pourra continuer d'exercer.
Présentement en vacances, Michel Déziel poursuivra son travail à son retour. Si l'enquête prouve les faits qui lui sont reprochés, celui-ci pourrait être relevé de ses fonctions.
Michel Déziel a été nommé juge de la Cour supérieure du district de Laval le 5 novembre 2003.


REF.: