Il y a des moments où tu dis enfin :
“Ce n’est pas à moi de réparer.”
Et ce n’est pas de l’égoïsme.
C’est le moment où tu déposes un fardeau qui n’a jamais été le tien.
Tu as essayé d’être vrai, d’exprimer tes besoins, de poser tes limites…
Mais dès que tu sortais du rôle qu’on attendait de toi — le rôle de l’utile, du calme, du disponible —
alors, tu devenais “le problème”.
Tu vois clair aujourd’hui :
🔸 Ce n’était pas de l’amour, c’était un lien sous contrôle.
🔸 On voulait de toi ta présence, mais pas ta liberté.
🔸 Dès que tu disais “voilà qui je suis”, tu devenais une menace.
🔸 Et parfois même, ton retrait était suivi d’un malaise, comme pour te faire croire que tu faisais du mal en te respectant.
Mais tu n’es pas responsable de la douleur de l’autre.
Tu n’es pas l’origine du mal-être.
Tu n’as rien “cassé” en te choisissant, en te centrant.
Tu as simplement quitté un rôle.
Celui de celui qui sauve, qui comprend, qui porte tout.
Et oui, c’est dur de sentir encore l’influence de cette culpabilité.
Mais il n’y a pas de victime.
Juste deux histoires qui n’ont pas pu se rencontrer.
Aujourd’hui, je choisis de ne plus me sacrifier pour ne pas déranger.
Je choisis de ne plus être utile au détriment de mon vrai moi.
Je choisis de ne plus réparer ce que je n’ai pas cassé.
Ce n’est pas à moi de sauver.
Ce n’est pas à moi de porter.
Ce n’est plus mon rôle.
Et ça… c’est une vraie libération.
RÉF.: Corinne Hanon