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samedi 13 décembre 2014

Aide sociale: Le ministère de l'emploi solidarité sociale tue les gens ?


Le ministère "joue avec la vie des gens"


Les personnes qui sont inaptes au travail parce qu'elles souffrent de troubles mentaux ne devraient jamais être privées de pilules pour des raisons bureaucratiques ,soutient l'avocat Jimmy Lambert.
Le prestataire qui se fait couper son aide sociale peut faire une demande de révision auprès du MESS .

Si la décision est maintenue,son avocat peut se rendre au tribunal administratif du Québec pour obtenir d'un juge une ordonnance en vertu de laquelle un carnet de réclamation pour médicaments lui sera rendu.
Or, ce processus prend au moins 3 semaines,explique Me Lambert .Pendant ce temps,une personne atteinte de maladie mentale a le temps de perdre le nord.
En un an et demi,3 des clients de Me Lambert ont fait une tentative de suicide( que dire des clients du Doc Mailloux) après s'être fait retirer l'accès a leurs médicaments . Un de ses clients a même commis un crimepour lequel il a été déclaré non criminellement responsable.

Danger:
"Les raisons pour couper ces personnes ne sont pas toujours justifiées et même si la raison était justifiées,on ne peut pas jouer avec la vie des gens comme cela"
,dit Me Lambert.

"C'est une des façons qu'a le gouvernement de réduire le nombre de bénéficiaires (B.S.) de l'aide sociale.Il les tue", ironise Daniel St-Jean de l'organisme Accès-Droit de l'Outaouais.

Selon Me Lambert  ,le ministère devrait maintenir la médicamentation gratuite pour les personnes auxquelles il retire l'aide sociale,ne serait-ce que le temps de traverser le processus de révision.

"J'aimerais qu'on me dise ce qui coûte le plus cher ?
donner un mois ou deux de médicaments de plus pour donner le temps qu'un juge rende une ordonnance(...) ,ou garder une personne hospitalisée plusieurs jours a la suite d'une tentative de suicide ? " demande l'Avocat Lambert !



Conclusion:
La bureaucratie tue les gens,car des Androides travaillent au Ournement, il n'y avait plus assez de chimpanzés disponible au Zoo de Granby ?
Tuer les gens,tuer les gens,.................la police fait tu la même chose avec les itinérants ?



Source.:

dimanche 15 avril 2012

Il a attendu quatre mois avant de recevoir un premier chèque d'aide sociale

L'aide sociale est difficile à obtenir
 

L'aide sociale est difficile à obtenir

 
Obtenir l'aide sociale n'est pas si facile.
Par Ève Lévesque | Agence QMI
Plus de 83% des demandeurs d'aide sociale ont du mal à l'obtenir en raison des délais de traitement et de la quantité de documents exigés.
C'est ce qu'indique un sondage publié mercredi par la Coalition pour l'accessibilité aux services des centres locaux d'emploi.
En octobre, M. Walton s'est déchiré le tendon d'Achille en pratiquant un sport, ce qui l'a empêché de travailler. Il s'est aussitôt tourné vers le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale pour obtenir de l'aide sociale.
Le ministère lui a demandé entre autres une lettre de son ancien employeur pour prouver l'état de sa situation. «Comme je n'avais pas de revenu déclaré, mon employeur refusait d'écrire cette lettre parce qu'il ne voulait pas de problème avec la justice,» a-t-il confié.
M. Walton a attendu quatre mois avant de recevoir un premier chèque d'aide sociale, une période extrêmement éprouvante pour cet homme de 40 ans.
Pendant ses démarches, M. Walton n'a jamais pu discuter avec l'agent qui s'occupait de son dossier. Les communications se faisaient par lettre uniquement. «Au bas des lettres, il y avait un numéro de téléphone, mais jamais d'extension pour rejoindre l'agent qui s'occupait de mon dossier», a-t-il expliqué.
Et lorsqu'il est parvenu à parler à quelqu'un, il devait chaque fois argumenter pour prouver qu'il ne percevait plus aucun revenu. « Les agents cherchaient continuellement des raisons de ne pas me donner de prestations d'aide sociale, au lieu de trouver les raisons pour lesquelles ils pouvaient m'aider », a-t-il déploré, affirmant qu'il s'est senti humilié.
En janvier, M. Walton a reçu un premier chèque d'aide sociale après avoir bénéficié du soutien de Projet Genèse, un organisme communautaire défenseur des droits sociaux.
«On implore le gouvernement de rétablir le contact avec les citoyens», a dit Marilyne Alerte, intervenante en droits sociaux chez Projet Genèse. «Les gens sont perdus devant tout le côté administratif. Les gens sont déjà submergés par tous leurs autres problèmes. Ils ne savent pas comment ils vont faire pour manger le lendemain.»


REF.:

lundi 9 mai 2011

Une journée dans la vie d'un «BS»

Reportage - Une journée dans la vie d'un «BS»
Michel Bergevin 
© Agence QMI

CHÂTEAUGUAY – La sonnerie du téléphone réveille Michel Bergevin à midi. Il se lève et zigzague parmi les bouteilles de bière vides qui jonchent le sol. Faux! C’est justement pour combattre les préjugés sur les assistés sociaux que Michel Bergevin a accepté de se confier à l’Agence QMI. Le Châteauguois de 56 ans a hésité avant de dire oui à une entrevue. « Je ne suis pas hyper excité de me faire encore plus étiqueter comme BS. J'ai peur de la réaction des gens », a-t-il admis.
En fait, M. Bergevin se lève ordinairement vers 7 h 30. « Je prends deux cafés, je lis les nouvelles sur internet, je déjeune puis je fais du ménage. Après le dîner, je vais faire du vélo, je prends des marches », raconte l'homme attablé dans son modeste logement, où il vit seul avec Lola, une chatte qu'il adore.
L'endroit est bien rangé. Les murs sont nus, à l'exception de deux cadres. Un cadeau de sa sœur et un tableau peint par son père. Ses parents l'ont toujours soutenu, souligne Michel Bergevin. Mais il fait tout son possible pour se débrouiller seul.
« Je passe de grandes parties de la journée à faire des calculs d'argent. Avec des petits montants », note-t-il. Comme il est considéré inapte au travail depuis un mois, Michel Bergevin reçoit le maximum de prestations de l'aide sociale, soit près de 900 $ par mois. Une fois payés, le loyer de 345 $, les télécommunications à 140 $, les cigarettes à 200 $, des frais d'intérêt de 30 $ sur une carte de crédit, des frais bancaires du même ordre, 40 $ pour des médicaments non couverts par l'assurance, la bouffe du chat et un remboursement de prêt de 65 $, il ne lui reste pas grand-chose pour l'épicerie.
Kraft Dinner
Pour garnir son garde-manger, M. Bergevin s'est déjà adressé à la Société Saint-Vincent-de-Paul. « Ce n’est pas évident de demander de l'aide », dit-il. Sa première démarche lui a laissé un goût amer.
« J'ai enlevé le Kraft Dinner de la boîte qu'on m'a offerte et les céréales sucrées que je n'aime pas. La personne m'a dit: “quoi, vous n'aimez pas ce qu'on vous donne?” Ce n’est pas parce qu'on est pauvre qu'on aime le Kraft Dinner! » a-t-il insisté.
Il a été étonné qu'on lui dise qu'il ne pouvait pas revenir avant trois mois.
Ha, mais s'il ne brûlait pas son argent en cigarettes… Inutile de le lui rappeler, il le sait. Depuis l'âge de 18 ans que M. Bergevin fume.
« J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter de fumer, mais ce n’est pas facile quand tu n’as rien d'autre que ça », confie-t-il. Il pourrait couper internet. « Je m'ennuie énormément. Je me sens seul. Internet me permet de rester en contact avec le monde », fait valoir Michel Bergevin. Oui, mais comment a-t-il fait pour acheter un ordinateur, cette télé à écran plat de 32 pouces et ce vélo de route?
Deux bacs
Ces seules possessions de luxe de Michel Bergevin ont été payées avec les fruits de son travail. « J'ai deux bacs. Un en biochimie et un en informatique. J'ai travaillé une quinzaine d'années comme analyste en informatique. Je faisais un bon salaire », répond-il. Des problèmes psychologiques qui l'ont amené à consommer de la cocaïne lui ont fait perdre son emploi. Pendant 10 ans, il a survécu avec sa prime de départ conjuguée avec des petits boulots et l'aide de sa famille. Son inscription à l'aide sociale ne date que depuis six semaines.
Concernant sa santé mentale, Michel Bergevin a une « personnalité évitante ». Il lit la définition tirée de Wikipédia : « Les personnes atteintes de trouble de la personnalité évitante sont préoccupées par leur capacité à s'inclure dans une relation sociale de crainte d'être rejetées. Cette peur de rejet est si douloureuse que les sujets choisiront d'être seuls plutôt que de prendre le risque de communiquer avec les autres. »
« C'est moi à 180 %! » lance-t-il. Et c'est ce mal-être qui l'a conduit à la drogue. « Quand tu n’es pas bien dans ta peau, tu consommes. »
M. Bergevin a maintenant cessé de prendre de la coke et il se sent plutôt bien.
Même s'il est considéré comme inapte au travail, Michel Bergevin se cherche activement un emploi. « J'ai tout essayé sur le marché du travail. Entre autres, j'ai ramassé des concombres, j'ai coupé des légumes chez Saladexpress et ça m'a coûté deux doigts », dit-il en montrant la main touchée. « Dans la région, il n'y a que des emplois manuels et ce n'est pas mon fort. J'aimerais avoir un emploi dans un bureau. »
Rêve
Malgré ses difficultés, Michel Bergevin a encore des rêves. « Tout simplement, je rêve d'avoir une vie heureuse et équilibrée après avoir massacré mon succès dans la vie et forcément mon bonheur, dit-il. Plus concrètement, j'aimerais ne pas terminer ma vie dans la misère, autant psychologique qu'autrement.»

REF.: