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mardi 20 mai 2025

PARDON AUX HOMMES

 PARDON AUX HOMMES :

Au nom de la gente féminine et de moi-même, je demande pardon aux hommes, au masculin blessé. On parle tellement souvent dans les milieux spirituels du féminin blessé. Car le féminin, pôle vulnérable, prend plus facilement en compte les blessures. Mais qu'en est-il du masculin blessé...? Dans leur désir d'homme, bridés dans leur virilité ayant peur d'eux-même. Ayant peur de blesser la femme, de décevoir la mère et de mal faire avec la petite fille. En miroir, de plus en plus de femmes ne savent pas que faire de leur masculin. Par peur de faire peur aux hommes, par peur de leur puissance, par peur de se reconnaître comme un être complet. Le masculin a du mal à retrouver la conscience de lui-même, à s'inspirer de modèle, à trouver des repères. Parfois par manque, de père... Autant chez les hommes que chez les femmes.

Alors au nom de moi-même et de la gente féminine. Je demande pardon.

Pardon de vous avoir malmené chaque fois que j'ai été frustrée, contrariée, triste et en colère.

Pardon de vous avoir fait croire que vous étiez des "connards" parce que vous étiez des hommes avec des désirs.

Pardon de vous avoir fait croire que vous étiez des "cons" de ne pas assez nous aimer.

Pardon de vous avoir fait croire que vous étiez responsables de nous, les femmes.

Pardon de vous avoir fait croire que vous aviez à charge de nous rendre heureuses. C'est faux.

Pardon de vous avoir fait croire que vos engagements étaient des engagements éternels. C'est faux. Le seul engagement éternel que vous avez à tenir est envers vous même, et de vous honorer.

Pardon d'avoir projeté sur vous l'impossible, le rêve, l'attente.

Au nom de la gente féminine et de moi-même. Je vous souhaite d'être beaux, grands, sensibles, forts, courageux, sauvages. Afin d'être pleinement vous même, de vous être fidèles et de vous rencontrer... Ne vous laissez pas attachés. Ne vous laissez plus avoir par les mauvaises croyances mises sur les hommes. Plongez à la rencontre de votre Être profond. Élevez-vous à la hauteur de l'Âme. Éveillez-vous à votre vraie nature. A la lumière du feu de la Conscience. Il est plus important de se trouver que de se perdre. N'ayez plus peur d'être sacrés. Le monde a besoin de votre Lumière Masculine pour s'élever et se révéler.

A tous les hommes que j'ai croisés sur ma route.

A ceux que je vais rencontrer.

A ceux que je ne rencontrerai pas.

A mon frère, à mon père.

Au premier garçon que j'ai embrassé.

Au dernier pour lequel j'ai pleuré..

Au fils que j'aurai...

Par: Mirana FAITH

Page : Juste une Messagère ; https://www.facebook.com/profile.php?id=100082976102631

mercredi 18 décembre 2019

Seul le peuple Rwandais possède la capacité de pardonné


En avril 1994, un tsunami de haine s’abattait sur le Rwanda.



 

génocide, guerre, société, psychologie,



 En trois mois, le génocide fera 800 000 morts, pour la majorité des Tutsis et quelques Hutus modérés, à coups de machette et d’inhumanité devenue virale. Un quart de siècle plus tard, un certain apaisement souffle sur le Pays aux mille collines où le « Je suis Rwandais » (Ndi Umunyarwanda) du président Kagamé semble vouloir faire son nid. Une paix fragile que sonde délicatement le journaliste, éditeur et écrivain Alain Stanké dans Rwanda, après le sang, l’espoir.
Avec beaucoup d’empathie, celui qui a connu les camps de concentration a fait le voyage au Rwanda pour essayer de comprendre comment se reconstruit un pays ravagé par un élan sanguinaire aussi féroce. Survivants et spécialistes de toutes sortes s’ouvrent à lui avec confiance, dignes, certains solaires, d’autres moins, tous avec encore un exigeant travail de mémoire à faire. Comme Pacifique Bonheur, gardien du mémorial du génocide, dont le nom même l’appelle vers la lumière ; la réconciliation en cours est un miracle qu’il protège et nourrit tous les jours.
On dit que la faim est une sensation intransmissible, cette horreur-là est du même ordre, elle est impartageable, confie un autre intervenant. Cela se sent dans les transitions maladroites de ce documentaire qui hésite entre devoir de mémoire et exercice de réparation, entre récit factuel et confession.Aujourd'hui on ne parle plus de Tutsis ou de hutus,mais de Rwandais !

Seul le peuple Rwandais possède la capacité de pardonné , ils sont un exemple pour nos sociétés et de notre justice , nous les Habitants de l’Amérique. 
Dans nos vies: L’espoir meurt le dernier !


REF.: