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mardi 2 juillet 2019

La bataille devant les tribunaux de la faille d’Equifax

La bataille devant les tribunaux de la faille d’Equifax



Equifax, impôt, faille, hackers, banques
 
 
La société de crédit américaine Equifax, qui offre le service de protection aux membres du Mouvement Desjardins victimes de la fuite de données, a été piratée en 2017.
Depuis, des actions collectives ont été autorisées par différents tribunaux, entre autres au Canada.
L’acte de piratage avait touché des millions de données personnelles. Des noms, des adresses, des numéros de carte de crédit et des numéros d’assurance sociale avaient été dérobés. Equifax affirmait alors que les malfaiteurs avaient accédé à ses systèmes informatiques par une application.
En mars dernier, on peut lire dans des articles de médias que la Cour suprême du Canada avait refusé d’entendre l’appel d’Equifax, qui souhaitait bloquer l’action collective du Montréalais Daniel Li. La compagnie demandait alors que le dossier soit mis sur la glace le temps qu’un jugement tombe ailleurs au pays.
La demande d’action collective déposée en Ontario en 2017 réclamait 550 millions $ en dommages pour les Canadiens.

Amende

Au cours des dernières années, de nombreuses poursuites, notamment au Canada, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, ont été déposées contre l’entreprise spécialisée dans la protection d’identité et l’évaluation de la cote de crédit.
En Grande-Bretagne, l’Information Commissioner’s Office (ICO) a condamné Equifax à une amende de 500 000 livres (841 000 $ CAN) concernant ce dossier.
Seulement au pays de l’Oncle Sam, ce sont 143 millions de personnes qui auraient été touchées. Du côté d’Equifax Canada, on chiffrait à 19 000 le nombre de victimes.
En 2017, le président directeur général, Richard Smith, avait remis sa démission dans la foulée de ce scandale lié au piratage informatique.


REF.:

dimanche 30 juin 2019

Réseau de la santé: plus de moyens réclamés pour prévenir la détresse psychologique

Réseau de la santé: plus de moyens réclamés pour prévenir la détresse psychologique




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Les problèmes de santé mentale sont exceptionnellement répandus chez les employés du réseau de la santé et les syndicats somment la CNESST de mettre plus de moyens pour agir en prévention.
Les représentants syndicaux du milieu militent entre autres pour la création de comités employés/employeurs dans chaque unité de travail afin de trouver des moyens spécifiques pour prévenir l’épuisement professionnel, l’anxiété ou encore la dépression.
C’est l’une des demandes qui ont été formulées auprès de la dirigeante de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) lors d’une rencontre vendredi à Montréal, à laquelle participaient notamment des représentants de la CSQ, la FTQ et la CSN.
«Dans les usines où il y a des risques de blessures physiques graves, ces comités existent déjà. Mais dans le milieu de la santé, où il y a plus de risques psychologiques à cause de la surcharge de travail, rien n’est fait par la CNESST», a soutenu en entrevue à l’Agence QMI Hubert Forcier, conseiller à l’information pour la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN.
Selon M. Forcier, cette mesure pourrait au moins contribuer à réduire le nombre important de congés maladie dans le secteur de la santé.
En août 2018, un sondage mené par la CSN indiquait qu’un employé sur trois du réseau de la santé s’était absenté du travail pour des raisons psychologiques dans les 12 derniers mois.
Encore plus inquiétant: dans une autre étude de la centrale syndicale publiée au début du mois, près de trois préposées aux bénéficiaires sur quatre affirmaient souffrir de détresse psychologique. Chez les autres salariés, le taux de détresse psychologique se situe autour de 18%, toujours selon la CSN.


REF.: