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samedi 26 mars 2011

Le CAPQ offre maintenant des cours d’extermination pour le personnel d’entretien des services publics

Hygiène - Se débarrasser soi-même des punaises de lit?
 
©Agence QMI/Archives
Hygiène

Se débarrasser soi-même des punaises de lit? Les fonctionnaires économisent !$!...........


Les punaises de lit peuvent se retrouver partout, dans les hôtels, les restaurants, les camions de déménagement ou même les voitures de taxi. C’est pourquoi le Centre anti parasitaire du Québec (CAPQ) offre maintenant des cours d’extermination pour le personnel d’entretien des services publics, ce qui ne plaît pas aux exterminateurs. Moyennant 200 $ plus taxes par cours, le CAPQ propose quatre cours sur l’extermination, les mêmes que ceux donnés aux professionnels, dans la région de Montréal ou ailleurs au Québec sur demande.
Les étudiants inscrits peuvent ensuite passer un examen pour finalement obtenir le permis d’appliquer des pesticides.
Au Québec, depuis quelques années, un certificat du Ministère de l’Environnement est exigé pour autoriser une entreprise ou un particulier à utiliser les pesticides homologués dans la province.
Les étudiants doivent maîtriser la Loi sur les pesticides, les méthodes d’application et la toxicité des produits.
Christian Beaulieu, directeur général du CAPQ, est convaincu qu’en formant un seul employé par entreprise, «la lutte sera plus efficace contre les parasites. Le temps de réaction est plus court et cela permet de faire plus de prévention. Les propriétaires n’auront plus d’excuses pour se déresponsabiliser du problème», a-t-il affirmé.
Ce dernier est aussi persuadé qu’il pourrait coûter moins cher aux entreprises d’assurer leur «propre gestion parasitaire».
«Dans l’industrie, il n’y a pas de barème de prix, c’est la compagnie qui décide combien vaut le travail d’extermination à faire», a expliqué M. Beaulieu.
Yves Surprenant, porte-parole de l’Association québécoise de la gestion parasitaire (AQGP), qui représente une soixantaine d’entreprises d’extermination, a estimé que ces cours ne seront pas rentables pour les entreprises.
«Ça va leur revenir au même prix de faire appel aux services d’un exterminateur et en plus, ils devront se procurer une couverture d’assurances pour couvrir les risques d’empoisonnement», a-t-il avancé.
En plus de payer pour la formation d’un ou de plusieurs employés, l’entreprise doit aussi se procurer un permis d’une valeur d’environ 250 $ pour acheter les produits nécessaires.
«C’est un manque de respect pour les techniciens. Il faut vraiment les connaître, ces insectes-là», a déploré M. Surprenant.
En 2010, l’Office municipal d’habitation de Montréal a reçu 1859 requêtes concernant un problème d’infestation de punaises de lit, une augmentation de près de 900 % par rapport à 2006.

REF.:

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