Rechercher sur ce blogue

samedi 26 mars 2011

La «nouvelle orthographe»,nouvelle façon «moderne» d'écrire la langue française

École - Iglou et ognon attendront
Les linguistes expliquent que la «nouvelle orthographe», touche quelque 5000 mots. 
© Agence QMI
 
École

Iglou et ognon attendront

Les parents qui faisaient de l'urticaire à l'idée de voir leurs enfants emprunter le virage de la «nouvelle orthographe», en écrivant par exemple «ognon» ou «iglou» à l'école, peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Le ministère de l'Éducation refuse pour l'instant «d'imposer» ce changement, a appris le Journal.

À LIRE ÉGALEMENT: Ce que la nouvelle orthographe change
«Par respect envers la population et parce que les rectifications de l'orthographe sont des recommandations qui, bien qu'officielles, n'ont pas de caractère obligatoire, le Ministère valorise la nouvelle orthographe [...] sans toutefois l'imposer», écrit la sous-ministre Louise Pagé, dans une lettre adressée à la Fédération des commissions scolaires, le 12 janvier dernier.
Le document, dont le Journal a obtenu copie grâce à la Loi sur l'accès à l'information, laisse toutefois la porte ouverte à une intégration graduelle de cette façon «moderne» d'écrire la langue française.
«La position du Québec en matière d'enseignement de la nouvelle orthographe, à l'instar de celle de la France, en est une de tolérance. Elle vise l'acceptation des nouvelles graphies par l'ensemble de la population et leur intégration progressive aux graphies traditionnelles», ajoute la sous-ministre.
«Absence de règles claires»
Le ministère de l'Éducation a dû faire cette mise au point à la suite d'une résolution que lui avait fait parvenir la Fédération des commissions scolaires, l'automne dernier.
L'organisme sommait alors Québec de «faire connaître le plus rapidement possible ses orientations au sujet» de la nouvelle orthographe.
Les commissions scolaires déploraient «l'absence de règles claires», quant à l'application de cette façon «moderne» d'écrire la langue française (voir encadré).
Cela faisait en sorte, par exemple, de permettre l'utilisation de mots comme «renouvèlement », «exéma», «iglou» ou «ognon» dans certains cours, alors que ces graphies étaient jugées erronées dans d'autres cours.
Pas pénalisés
La Fédération des commissions scolaires s'est dite satisfaite de la position de Québec.
«Dans sa réponse, le Ministère indique que les élèves ne sont pas pénalisés [s'ils utilisent l'une ou l'autre des orthographes]», fait valoir l'attachée de presse de la Fédération, Caroline Lemieux.
«On a pris acte de cette position et on l'a trans-mise aux commissions scolaires, dit-elle. Nous n'avons pas l'intention de faire d'autres démarches dans ce dossier-là»
REF.:

1 commentaire:

A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !