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Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi non loin de Wall Street, à New York, avec l'intention «d'occuper» la rue symbole de la finance mondiale pour protester contre la cupidité, la corruption et les coupes dans les budgets sociaux américains, a constaté l'AFP. Les manifestants, la plupart jeunes, avaient prévu de camper dans la rue qui abrite le New York Stock Exchange, la Bourse de New York, tant que leur colère à l'encontre d'un système financier qui selon eux favorise les riches et les puissants, n'aurait pas été entendue.
Mais la police a bloqué toutes les voies d'accès à Wall Street et aux rues avoisinantes où les plus grandes banques américaines ont leur siège, bien avant l'arrivée des jeunes gens qui avaient été appelés à manifester par plusieurs groupes anarchistes et le magazine en ligne Adbusters.
«La seule chose que nous avons en commun, c'est que nous sommes les 99% de la population qui ne tolèrent plus la cupidité et la corruption des 1% restant», indiquait un communiqué sur le site «Occuper Wall Street» (#occupywallstreet).
Les organisateurs espéraient transformer Wall Street en une «Place Tahrir américaine», en référence à l'esplanade du Caire où s'étaient rassemblés les manifestants ayant fait tomber le régime du président égyptien Hosni Moubarak en février.
À la mi-journée, quelque 700 personnes, dont beaucoup équipées de sacs de couchages, cherchaient une place où camper à environ un kilomètre de la Bourse de New York. C'est beaucoup moins que ce qu'espéraient les organisateurs, qui tablaient sur 20.000 personnes.
«Ceci est une manifestation contre la cupidité des patrons, et nous venons à Wall Street parce que Wall Street est le Ground Zero de la corruption des patrons», a expliqué Julia River Hitt, une étudiante en philosophie de 22 ans.
«Nous sommes là pour dire tout simplement que nous en avons assez, que nous n'allons plus supporter ça», a-t-elle ajouté.
Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «La corruption, ça suffit», «Assez de coupes budgétaires», «New York dit non à la cupidité de Wall Street».
Les États-Unis, qui peinent à se relever de la crise financière de 2008 et ploient sous une dette vertigineuse, ont dû procéder à d'importantes coupes budgétaire pour réduire leur énorme déficit, alors que le taux de chômage reste bloqué aux alentours de 9%.
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !