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mercredi 7 juillet 2010

Cachez-vous, Sun TV arrive

Il y a quelques jours, je vous faisais part de la réaction de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) à l'annonce de l'arrivée prochaine de Sun TV News, un réseau d'information «de droite» financé par Quebecor.

Selon ces gardiens du bon goût journalistique, l'existence d'une telle station serait une menace à la démocratie, rien de moins.

Comme si les citoyens canadiens n'étaient pas capables de penser par eux-mêmes. Comme s'il fallait les protéger des «mauvaises idées», comme si seuls les journalistes «de gauche» étaient rigoureux...

Vive l'équilibre

Heureusement, les spécialistes des médias ne sont pas tous aussi condescendants et aussi frileux.

Dans un texte récemment publié dans les pages duVancouver Sun, David M. Haskell, qui enseigne le journalisme à l'université Wilfrid-Laurier, affirme que le Canada a besoin d'un tel réseau.

Pourquoi? Pour contrebalancer le discours de gauche, qui est omniprésent dans nos médias.

"En 2005, deux professeurs de l'université Ryerson ont analysé les partis-pris idéologiques des directeurs de l'information des principaux réseaux de télé du pays, écrit-il. Le résultat de leur recherche a été publié dans le Canadian Journal of Communication.

"Leur étude démontrait que les directeurs de l'information sont plus à gauche que la population canadienne.

«David Pritchard et Florian Sauvageau étaient arrivés au même résultat quelques années plus tôt. Ils ont découvert que la majorité des journalistes télé avaient le sentiment que l'organisation pour laquelle ils travaillaient penchait vers la gauche...»

Une calamité ?

David M. Haskell rappelle aussi que dans leur livreHidden Agendas: How Journalists Influence the News, Lydia Miljan, de l'Université de Windsor, et Barry Cooper, de l'Université de Calgary, démontraient eux aussi que les journalistes des médias nationaux privilégiaient les points de vue de gauche dans leurs reportages...

N'est-ce pas ce que les journalistes défendent -la diversité d'information? Pourquoi l'apparition dans le paysage télévisuel canadien d'une station de télé offrant un autre point de vue serait-elle une calamité?

Des «faux» journalistes

C'est bizarre, mais quand j'ai appris qu'un conglomérat créait un réseau d'information en pleine crise économique, alors que la plupart des médias coupent des postes et réduisent leurs effectifs, je me suis dit: «Wow, les journalistes vont être contents, ça va créer des jobs!»

Après tout, un journaliste de droite est quand même un journaliste, non?

Eh bien, il semble que non. Pour la FPJQ, seuls les travailleurs de l'information de gauche peuvent mériter le titre de «journaliste». Les autres sont de vulgaires idéologues qui utilisent le noble titre de «journaliste» pour véhiculer des idées répugnantes et dangereuses...

D'ailleurs, avez-vous remarqué? Chaque fois qu'on utilise le terme «démagogue», c'est pour dénigrer un journaliste de droite.

Comme s'il n'y avait pas de démagogues de gauche!!! Pourtant...

La FPJGQ

La FPJQ devrait peut-être s'appeler la FPJGQ: la Fédération professionnelle des journalistes de gauche du Québec. Comme ça, ça serait plus clair.

On saurait tout de suite qui ils défendent et de quel côté ils penchent.

C'est quand même hallucinant.

On applaudit à deux mains le fait qu'on peut capter les ondes d'Al Jazeera au Canada. Mais on panique à l'idée qu'un réseau tel que Sun TV News puisse voir le jour!

Le monde est un cartoon, je vous dis...


REF.:

mardi 6 juillet 2010

La Chine espionne au Canada, disent des militants

Le patron des services secrets canadiens, Richard Fadden, a tout à fait raison de dire que les Chinois espionnent au Canada, assurent des partisans et des pratiquants du mouvement religieux chinois Falun Gong.

«Les adeptes du Falun Gong sont visés par le régime chinois au Canada depuis plus de 10 ans», a déclaré la porte-parole de ce mouvement, Lucy Zhou.

Mme Zhou fait référence à une déclaration sous serment signée par un ancien diplomate chinois, qui révèle comment le personnel diplomatique est tenu de perturber les activités du Falun Gong et d’influencer les médias étrangers et les responsables politiques.

John Thompson qui dirige l'Institut Mackenzie, un groupe de réflexion sur la sécurité, dit que la Chine n'est pas le seul pays à essayer de gagner en influence.

M. Thompson, qui est souvent invité par les médias à faire des analyses, dit s’être vu offert 80 000 $ par un homme rattaché à l’ambassade iranienne à Ottawa. «Ils voulaient que je publie un article sur le Mujahadein-e Khalq. L'Iran tente d'obtenir que d'autres pays étiquettent ce mouvement comme étant terroriste», de dire M. Thompson, qui a refusé l’offre.

M. Thompson affirme que plusieurs autres pays sont impliqués dans ce type d'activités, notamment la Russie, l’Arabie Saoudite et même des alliés comme la France ou les États-Unis.



REF.:

Frais de marge de crédit : un règlement est approuvé

Le règlement intervenu dans le recours collectif de l'Union des consommateurs contre la Banque Nationale (Na) en ce qui a trait au versement de frais d'utilisation de la marge de crédit a été entériné par la cour.

Vendredi dernier, le juge Clément Gascon de la Cour supérieure a approuvé l'entente de plus de 6M$ qui prévoit le versement d'une somme de 99,15 $ aux quelque 48 000 clients québécois de la Banque Nationale qui, entre le 1er juillet 2003 et le 30 avril 2005, ont payé des frais de 5$ pour l'utilisation de leur marge de crédit «Marge Manœuvre Protection».

Le recours de l'Union des consommateurs et de la consommatrice Marie-Claude Bibaud remonte à 2003 et le règlement entre les deux parties est intervenu en mai dernier.

Les consommateurs concernés, qui sont toujours clients de la Banque Nationale, recevront ce paiement directement au cours du mois de septembre, sans qu'ils aient à entreprendre quelque démarche que ce soit.

Ceux qui ne sont plus clients devront déposer une réclamation d'ici le 31 octobre prochain, en remplissant le formulaire disponible sur le site Internet de l'Union des consommateurs, au http://www.consommateur.qc.ca/union/bnc.

Ces anciens clients peuvent également s'inscrire dans le même délai en téléphonant au Gestionnaire des réclamations au 1 877 919-7337.

Le montant de l'indemnité sera versé aux consommateurs admissibles avant la fin de l'année.



REF.:

jeudi 10 juin 2010

Les fausses menaces


Canoë
Jacques Lanctôt
10/06/2010 14h54

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Les fausses menaces


Y a-t-il une autorité, au gouvernement du Québec, qui peut dicter sa ligne de conduite à la Sûreté du Québec (SQ)?

On vient d’apprendre que cette dernière collaborera avec la GRC pour créer un programme de renseignement visant à cueillir des informations permettant de détecter d’éventuelles activités terroristes sur notre territoire. Le gouvernement de Jean Charest a-t-il été consulté et quel député de l’opposition va le questionner à ce sujet à l’Assemblée nationale? Va-t-on remettre sur pied l’escouade antiterroriste et demander à certains policiers qui s’étaient distingués dans des opérations de «frame-up», avec faux communiqués du FLQ, attentats (bombes et incendies), vols de listes de membres d’organisations légales, etc., de reprendre du service?

En quoi peuvent consister ces activités? On en parle vaguement: «des photos ou des drapeaux sur les murs d’une résidence, un ordinateur ouvert sur une page d’organisation terroriste, des propos suspects, etc.», sans préciser davantage. Mon vieux poster du Che, une affiche de Fidel ou de Karl Marx, le drapeau des patriotes avec l’habitant armé d’un fusil, popularisé par le FLQ en 1970, une vieille affiche de Mai 1968 où l’on voit un poing fermé avec le slogan: «résister et vaincre», mon ordinateur ouvert sur le site espagnol Rebelion, où un article reprend les propos du président vénézuélien Hugo Chavez, la bête noire de l’empire américain, tous ces livres «suspects» dans ma bibliothèque, dont certains traitent de la lutte de l’ETA basque, des indépendantistes portoricains, du peuple palestinien, etc., et qui témoignent de mon engagement envers les luttes anticoloniales d’hier et d’aujourd’hui, tous ces éléments font-ils de moi un sujet d’intérêt pour ces spécialistes de la guerre froide? Devrai-je me méfier si on vient sonner à ma porte pour me vendre une bible des témoins de Jéhovah?

Les ambulanciers, pompiers et gardiens de prison seraient mis à contribution, peut-on lire dans le communiqué. Personnellement, je n’en connais aucun. Mais je suggère fortement de conscrire les facteurs, qui à l’occasion sont appelés à pénétrer chez moi pour me faire signer une attestation de réception pour une lettre ou un colis, les huissiers, les livreurs de poulets et autres pizzas, les installateurs de Vidéotron, les plombiers dépanneurs, les livreurs de chips et de caisses de bières du dépanneur du coin, etc. Malheureusement pour les nouveaux inquisiteurs, le curé de la paroisse ne passe plus de maison en maison pour recueillir la dime de ses paroissiens. Dommage, car plus d’un d’entre eux auraient pu ajouter de l’eau au moulin des pro-vie qui siègent au parlement à Ottawa.

Qu’une forte tempête tropicale vienne endommager sérieusement les installations du Guatemala, un des pays les pays les plus pauvres du continent, qu’une multinationale du pétrole comme BP menace et détruise les écosystèmes de plusieurs pays de la région du golfe du Mexique, sans parler de la catastrophe écologique que constitue l’exploitation des sables bitumineux en Alberta, qu’on découvre au Mexique des charniers où ont été enterrées des dizaines de personnes, victimes de la guerre des cartels de la drogue qui s’est déplacée de la Colombie au Mexique, et que des observateurs internationaux des droits de l’homme se fassent assassiner au vu et au su du gouvernement de ce même pays, et je ne parle que des catastrophes encore toutes chaudes, rien n’ébranle les projets du Big Brother canadien de vouloir tout contrôler en jouant la carte de l’insécurité permanente, sans aucune volonté de s’attaquer aux sources. Pourquoi pas la construction d’un immense bunker en prévision de la fin du monde annoncée et qui les mettrait à l’abri de tous les ennemis du Canada? Ce sont les couleurs de béton qui seraient contents, eux qui en arrachent par les temps qui courent.

Finalement, je suggère à ces policiers qui se disent si préoccupés de notre bien-être et de notre sécurité de lire un ouvrage récemment paru, Voices From the Other Side: An Oral History of Terrorism Against Cuba (www.plutobooks.com), écrit par Keith Bolender, un correspondant du Toronto Star. Plus de 1000 actes de terrorisme contre Cuba y sont répertoriés, depuis les débuts de la Révolution cubaine jusqu’à aujourd’hui. Ils comprendront mieux comment a pu se développer à Cuba une mentalité de pays agressé de façon permanente, ce qui a influencé, bien évidemment, ses politiques en matière de sécurité nationale et ses relations internationales. Rien à voir avec les soi-disant menaces que veut nous vendre la GRC avec la complicité de la SQ.




mercredi 9 juin 2010

Le serment d'hypocrite


Depuis vingt ans, personne n'a réussi à régler les problèmes du système de santé au Québec. On investit des milliards, on crée de grandes commissions et on réforme les réformes. Pourtant, la situation dans le système de la santé continue de se détériorer.

Vous savez pourquoi cela ne se fait pas? C'est parce que les médecins ont malheureusement un pouvoir absolu dans le système. Tellement de pouvoirs, que même les ministres de la Santé sont, pour la plupart, des médecins.

Il me semble que si j'étais ministre de la Santé, je prendrais une série de décisions pour changer radicalement les choses et désengorger le système.

Pourquoi ne pas donner la permission aux pharmaciens de prescrire certains médicaments et de renouveler les prescriptions?

Pourquoi ne pas faciliter l'accès aux médecines douces comme les chiropraticiens ou acupuncteurs?

Pourquoi ne pas faciliter l'embauche et la pratique de médecins étrangers?

Pourquoi ne pas payer davantage des primes substantielles aux urgentologues et aux médecins de famille?

Pourquoi les règles empêchent-elles certains médecins d'exercer sur certains territoires?

Pourquoi ne pas former et permettre aux infirmières de poser certains gestes médicaux?

La vraie solution nous vient des infirmières. Les infirmières sont reconnues par les patients, mais pas par le système. 79 % des gens estiment qu'elles font preuve de plus de compassion et 82 % qu'elles sont plus disponibles que les médecins.

Épuisement

82 % estiment qu'elles ont des conditions de travail inadéquates et la plupart estiment qu'elles sont surmenées et épuisées. Ce ne sont pas les patients qui les épuisent, mais le système.

Il faut créer des postes permanents pour régler la pénurie d'infirmières. Interrogés sur les solutions présentées par la FIQ, 80 % des Québécois appuient l'horaire de quatre jours avec des heures plus longues, 63 % appuient les primes de soir et de fins de semaine. Au total, 69 % appuient les propositions des infirmières, même si cela équivaut à une dépense supplémentaire de 450 millions.

Tout le monde est convaincu que cela aiderait fortement à améliorer le système. Tous? Non, il existe encore des irréductibles au sein du gouvernement qui résistent encore.

Si le médecin a fait le serment d'Hippocrate, il semble que nos gouvernants ont fait le serment de l'hypocrite.



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Les Banquiers ne se plaingne pas

Les plaintes en matière de services financiers ont atteint un niveau record, l'an dernier, selon l'Ombudsman des services bancaires et d'investissement (OSBI).

L'Ombudsman a examiné 990 plaintes de consommateurs relatives au secteur bancaire et de l'investissement. Il s'agit d'une augmentation de 48% par rapport à 2008. De plus, le nombre de dossiers ouverts annuellement a plus que triplé au cours des trois dernières années.

Ce sont les dossiers relatifs aux placements qui ont été les plus nombreux soit 599, il s'agit d'une augmentation de 73% sur un an. Les plaintes bancaires, quant à elles, ont connu une hausse de 21% pour s'établir à 391.

"La crise économique mondiale, aggravée par la baisse marquée des marchés financiers, a donné lieu à un nombre sans précédent de plaintes", selon Douglas Melville, ombudsman des services bancaires et d'investissement.

De façon générale, les plaintes traitées en 2009 concernant le secteur bancaire touchaient les pénalités hypothécaires pour remboursement anticipé, aux taux d'intérêt sur les lignes de crédit et aux fraudes. Pour le secteur des placements, la grande majorité des dossiers portaient sur la convenance des conseils donnés.

L'an dernier, les consommateurs ont reçu un dédommagement dans 28% des dossiers examinés par l'OSBI. Dans certains cas, l'Ombudsman peut recommander un dédommagement allant jusqu'à 350 000 dollars.

L'Ombudsman des services bancaires et d'investissement est le service national indépendant de règlement des différends mis à la disposition des consommateurs et des petites entreprises qui n'ont pas réussi à régler leur plainte avec une firme de services bancaires et d'investissement.


REF.:

Le Juge devra encore blanchir un policier incompétent le 21 Juin ;-)

Comité de déontologie polic

ière

Un policier du SPVM en eau trouble




Comité de déontologie policière - Un policier du SPVM en eau trouble

© Agence QMI

MONTREAL - Un agent du Service de Police de la Ville Montréal (SPVM) a non seulement abusé de son autorité en intimidant un Montréalais, mais il l’a également accusé sans justification, arrêté et détenu illégalement, puis frappé sans en avoir le droit, a conclu le Comité de déontologie policière.

Le Comité de déontologie policière, estime que l’agent Jonathan Roy a eu une conduite «dérogatoire au code déontologique» à l’égard de Kenny Andrew Hopkinson .

«Piece of shit»

La décision de 15 pages a été rendue le 2 juin et porte sur des événements qui remontent à l’après-midi du 31 mars 2008, alors que l’agent et le plaignant se trouvaient au centre commercial, Plaza Côte-des-Neiges.

Le plaignant a croisé l’agent Roy au centre commercial quelques jours après avoir vu son frère se faire arrêter pour possession de stupéfiants par ce même policier. Kenny Andrew Hopkinson dont l’âge et la race n’ont pas été rendus publics aurait insulté le policier en anglais.

Selon les témoignages de la mère du plaignant et d’une amie de celle-ci qui se trouvait à proximité de la scène de l’incident, l’agent Roy aurait alors intimidé le plaignant en le poussant avec son torse deux fois plutôt qu’une, en l’accusant de l’avoir traité de «piece of shit».

Altercation physique

M. Hopkinson aurait tenté de repousser l’agent qui l’a alors saisi au collet et le croyant armé pour l’avoir vu diriger sa main vers sa poche, l’aurait plaqué au sol par une enjambée, peut-on lire dans le rapport du Comité.

S’en est suivi une altercation physique, où les coups de poing au visage, le poivre de Cayenne et les menottes ont été utilisés pour mettre la victime en état d’arrestation.

Une fois maîtrisé, M. Hopkinson a été conduit au poste de police, puis détenu durant la nuit et libéré sous caution le lendemain au palais de Justice de Montréal.

Constat d’infraction

Le comité qui a retenu la version de la mère du plaignant conclut dans cette affaire que l’agent aurait pu tout simplement émettre un constat d’infraction à l’endroit de M. Hopkinson pour avoir injurié un agent de la paix dans l’exécution de ses fonctions au lieu de l’intimider physiquement.

En plus de croire que le plaignant avait le droit de se défendre en repoussant l’agent, le Comité tranche que «l’agent Roy était l’instigateur de l’arrestation de M. Hopkinson et ne voit aucun motif justifiant une accusation de voies de fait. Il s’agit plutôt de mauvaise foi de la part de l’agent», est-il écrit dans la décision.

Les procureurs et l’avocat du policier auront une représentation sur sanction le 21 juin prochain. La décision du juge sera rendue dans les jours qui suivront.


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