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mercredi 9 juin 2010

Le Juge devra encore blanchir un policier incompétent le 21 Juin ;-)

Comité de déontologie polic

ière

Un policier du SPVM en eau trouble




Comité de déontologie policière - Un policier du SPVM en eau trouble

© Agence QMI

MONTREAL - Un agent du Service de Police de la Ville Montréal (SPVM) a non seulement abusé de son autorité en intimidant un Montréalais, mais il l’a également accusé sans justification, arrêté et détenu illégalement, puis frappé sans en avoir le droit, a conclu le Comité de déontologie policière.

Le Comité de déontologie policière, estime que l’agent Jonathan Roy a eu une conduite «dérogatoire au code déontologique» à l’égard de Kenny Andrew Hopkinson .

«Piece of shit»

La décision de 15 pages a été rendue le 2 juin et porte sur des événements qui remontent à l’après-midi du 31 mars 2008, alors que l’agent et le plaignant se trouvaient au centre commercial, Plaza Côte-des-Neiges.

Le plaignant a croisé l’agent Roy au centre commercial quelques jours après avoir vu son frère se faire arrêter pour possession de stupéfiants par ce même policier. Kenny Andrew Hopkinson dont l’âge et la race n’ont pas été rendus publics aurait insulté le policier en anglais.

Selon les témoignages de la mère du plaignant et d’une amie de celle-ci qui se trouvait à proximité de la scène de l’incident, l’agent Roy aurait alors intimidé le plaignant en le poussant avec son torse deux fois plutôt qu’une, en l’accusant de l’avoir traité de «piece of shit».

Altercation physique

M. Hopkinson aurait tenté de repousser l’agent qui l’a alors saisi au collet et le croyant armé pour l’avoir vu diriger sa main vers sa poche, l’aurait plaqué au sol par une enjambée, peut-on lire dans le rapport du Comité.

S’en est suivi une altercation physique, où les coups de poing au visage, le poivre de Cayenne et les menottes ont été utilisés pour mettre la victime en état d’arrestation.

Une fois maîtrisé, M. Hopkinson a été conduit au poste de police, puis détenu durant la nuit et libéré sous caution le lendemain au palais de Justice de Montréal.

Constat d’infraction

Le comité qui a retenu la version de la mère du plaignant conclut dans cette affaire que l’agent aurait pu tout simplement émettre un constat d’infraction à l’endroit de M. Hopkinson pour avoir injurié un agent de la paix dans l’exécution de ses fonctions au lieu de l’intimider physiquement.

En plus de croire que le plaignant avait le droit de se défendre en repoussant l’agent, le Comité tranche que «l’agent Roy était l’instigateur de l’arrestation de M. Hopkinson et ne voit aucun motif justifiant une accusation de voies de fait. Il s’agit plutôt de mauvaise foi de la part de l’agent», est-il écrit dans la décision.

Les procureurs et l’avocat du policier auront une représentation sur sanction le 21 juin prochain. La décision du juge sera rendue dans les jours qui suivront.


REF.:

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