Rechercher sur ce blogue

vendredi 18 février 2011

150 $ pour avoir insulté un policier de Lévis sur Facebook, sur Twitter c'est 50$ ??

LÉVIS – Un jeune automobiliste de la Rive-Sud vient d'être condamné à une amende de 150 $ pour avoir insulté un policier de Lévis sur Facebook.

« J’voulait juste te remercier pour les ticket de lautre fois !! criss de trou de q !!!!!! », a pu lire le policier Julien Roy sur sa page Facebook, le 25 mai dernier.

L’expéditeur, Antoine Cloutier-Lachance, ne faisait pas partie des « amis » du patrouilleur sur le réseau social mais la missive sarcastique et peu flatteuse (accompagnée de son nom et de sa photo) constituait un élément de preuve plutôt incriminant aux yeux du juge Jacques Ouellet, de la cour municipale de Lévis.

Antoine Cloutier-Lachance n’a pas fait l’objet d’une accusation criminelle, mais d’une infraction au règlement municipal qui interdit d’injurier un agent de la paix dans l’exercice de ses fonctions. Un règlement répandu dans l’ensemble de la province.

Dans son jugement rendu à la fin janvier, le juge Ouellet avait observé qu’en « règle générale, les injures ou les insultes sont faites lors d’interventions par les policiers ». Dans ce cas-ci, le policier a témoigné qu’il avait déjà donné plusieurs contraventions au défendeur dans le passé.

L’avocate Magali Lepage, qui a elle-même son site web, a rappelé que la justice poursuit « de plus en plus » des internautes ayant utilisé leur ordinateur pour envoyer des menaces ou « des messages haineux à l’endroit de connaissances, d’anciens amis, d’anciens conjoints ou de professeurs ». Les sites de clavardage, entre autres, servent souvent d’« exutoires ».

« Si l’adage veut que les paroles s’envolent mais que les écrits restent, certains accusés (...) ont appris que leurs habitudes d’internaute pouvaient les mener à une comparution devant un juge. Comme les jeunes sont de grands utilisateurs de ces nouvelles technologies, ce sont souvent eux qui sont visés par ce type d’enquêtes », a-t-elle mentionné sur son site, ajoutant qu’« il est préférable de peser ses mots, à l’écrit comme au clavier ».

Pour Bruno Guglielminetti, directeur des communications numériques au cabinet de relations publiques National, « Facebook et les autres médias sociaux sont des endroits publics et la loi s’applique à ce qui s’y écrit, au même titre que des articles publiés sur un blogue ou dans un journal ». Les personnes qui se servent d’internet pour se lancer dans des invectives ou faire de la diffamation ne devront donc pas être surpris de répondre de leurs écrits devant la justice.


REF.:

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !