Rechercher sur ce blogue

dimanche 13 février 2011

Le «silence policier» qui règne Au SPVM,SQ,c'est l'Omerta !

Enquête Villanueva - Jean-Loup Lapointe sera-t-il accusé au criminel?
Depuis les faits, plusieurs manifestations ont eu lieu à Montréal.
©Agence QMI/Archives


Enquête Villanueva

Jean-Loup Lapointe sera-t-il accusé au criminel?


Le policier Jean-Loup Lapointe pourrait devoir répondre à des accusations de nature criminelle pour avoir abattu Fredy Villanueva, le 9 août 2008 à Montréal-Nord.

La famille du jeune Fredy Villanueva demandera en effet la réouverture du dossier du policier, alors que ce dernier avait été blanchi. En effet, le directeur des poursuites criminelles et pénales avait conclu en décembre 2008, soit quatre mois après la tragédie, que le policier Jean-Loup Lapointe n’avait commis aucune infraction criminelle. Le ministre de la Justice de l’époque, Jacques Dupuis, avait alors annoncé que le policier ne serait pas accusé.

Avec la poursuite mardi des plaidoiries dans l’enquête publique sur la mort du jeune homme, l’avocat de la famille, Me Alain Arsenault, a indiqué au coroner André Perreault que lui et ses collègues représentant les deux autres jeunes blessés se présenteront devant un juge de la Cour du Québec pour la tenue d’une préenquête.

Il s’agit d’une procédure exceptionnelle, assez rare, durant laquelle un juge doit déterminer s’il y a suffisamment de preuves contre un individu pour que celui-ci soit accusé au criminel.

Dernièrement, on a recouru à cette procédure afin de pouvoir accuser l’ancienne lieutenant-gouverneur du Québec, Lise Thibault, de même que l’ancien juge de la Cour d’appel, Jacques Delisle, soupçonné du meurtre de sa femme.

Le «danger» Lapointe

Me Arsenault a également insisté sur «le danger que représente Jean-Loup Lapointe» en continuant de travailler comme policier. «Je m’inquiète beaucoup. S’il n’arrive pas quelque chose à Jean-Loup Lapointe, il est à risque de récidiver», a-t-il dit.

Il a aussi déploré le «silence policier» qui règne selon lui au sein des différents corps de police, dont le SPVM et la Sûreté du Québec, et qui «fait en sorte que les gens ne dénoncent pas les déviants».

«Il s’est créé une situation d’assiégé chez les policiers. C’est un contre tous et l’ennemi, c’est Montréal-Nord», a-t-il ajouté.

Les plaidoiries se poursuivront vendredi au Palais de justice de Montréal.

REF.:


Aucun commentaire:

Publier un commentaire

A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !