Rechercher sur ce blogue

lundi 5 décembre 2011

intimidation: La cour de la protection de la jeunesse pourrait_elle entreprendre des poursuites contre les contrevenants ?

Intimidation à l'école - Un cas troublant à Québec
 
©TVA Nouvelles
On attend les lois a cette effet !



QUÉBEC - Le suicide de Marjorie Raymond, de Sainte-Anne-des-Monts, met en lumière d'autres cas graves d'intimidation à l'école.
TVA Nouvelles a rencontré un père de famille de Québec complètement bouleversé. Ses enfants de 9 et 11 ans sont victimes d'intimidation depuis trois ans.
«Ils vivent avec des coups de bâton derrière la tête, des claques, des poussées, ils se font lancer des cailloux. Mon garçon a eu un caillou dans l'oeil.»
Le fils en est tellement bouleversé qu'il a développé des comportements troublants dernièrement, menaçant même de s'enlever la vie.
«Il fait des grosses crises dans la maison, il se frappe le visage, il s'égratigne la figure.»
La famille a multiplié les plaintes à la police, à l'école et à la commission scolaire, mais rien n'a changé.
«On se questionne, on tente de trouver des solutions, on cherche», explique Émilie Taillon, directrice de l'école primaire Le Châtelet, que fréquentent les deux enfants.
En désespoir de cause, le père a retiré ses enfants de l'école vendredi dernier. La directrice de l'école admet que toutes les démarches entreprises ont échoué.
«Les solutions qu'on a mises en place, pour le moment, ça n'a pas été un succès. On tente de trouver d'autre chose. J'ai fait des offres, ce matin, à la mère.»
La direction de l'école propose de réintégrer les enfants lundi et d'appliquer certaines mesures de sécurité pour les protéger.
Mais les parents refusent. Ils ont fait parvenir une lettre à la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, pour lui demander qu'on transfère leurs enfants dans une autre école. Sans frais, parce qu'ils ont peu de moyens financiers.
Le bureau de la ministre Beauchamp a bien reçu la demande mais s'abstient de la commenter pour le moment.


REF.:

Compteurs: Hydro-Québec serait-il victime de hackers par attaque scada ?


Électricité | Facturation - Un hiver qui coûte trop cher
Même si elle était en vacances en Floride, Ginette Jalbert a utilisé 2600kWh d’électricité de plus entre janvier et mars 2011, comparativement à l’année précédente. 
© Héloïse Archambault / Journal de Montréal
Un phénomène dâtant de 2002 pourrait avoir fait surface ici au Québec,les Attaques scada !
Lisez ceci ( le lien )!L'article s'intitule: "autopsie d'une attaque informatique a Hydro-Québec ,dâtant de 2002".
Ont peut en parler,car la poussière est retombée.




Une cliente d'Hydro-Québec a consommé 45% plus d'électricité, l'hiver dernier, par rapport à l'année précédente. Une hausse qu'elle ne s'explique pas puisqu'elle était partie en vacances.
«C'est une augmentation qui ne se justifie pas», jure Ginette Jalbert, qui demeure à Laval.
Au printemps dernier, la dame a fait le saut lorsqu'elle a reçu son compte d'électricité.
Entre le 21 janvier et le 28 mars 2011 (67 jours), sa consommation d'énergie a été de 8360 kilowatts/heure (kWh), soit une hausse de 45% par rapport à l'année précédente.
Du 30 janvier au 26 mars 2010 (56 jours), l'abonnée avait utilisé 5760kWh.
Or, l'abonnée et son mari n'ont pas occupé leur résidence de janvier à mars derniers puisqu'ils étaient en Floride.
«Les thermostats étaient réglés à 12º et on avait fermé le chauffe-eau. On n'a pas pris d'électricité», plaide celle qui habite à cet endroit depuis 22 ans.
Paiements en hausse de 24%
En juillet dernier, Ginette Jalbert a donc reçu une facture supplémentaire d'Hydro-Québec de 359$.
Depuis, la cliente qui est abonnée à la facturation par mode de versements égaux (MVE) a vu son compte d'électricité bondir de plus de 40$ par mois, passant de 178$ à 221$. Il s'agit d'une hausse de 24%. En 2009, elle payait 234$ par mois.
«Depuis l'an dernier, on a changé tous nos thermostats et des électroménagers pour essayer d'économiser sur l'électricité, indique-t-elle. Mais, ça augmente quand même. Ça n'a pas de bon sens.»
La femme se demande donc si le changement de son compteur électromécanique par la technologie à radiofréquence, en février 2010, serait en cause.
Un hiver 2010-2011 rigoureux
D'ailleurs, le Journal rapportait récemment que de nombreux autres abonnés disent payer plus cher depuis le changement de leur compteur.
Hydro-Québec rejette cette hypothèse. La société d'État explique plutôt que l'hiver 2010-2011 a été plus rigoureux que le précédent.
Ainsi, 77% des clients inscrits au MVE ont subi une hausse de leur facture mensuelle, d'entre 12$ et 25$ en moyenne, l'année suivante.
Une explication qui ne rassure pas Ginette Jalbert.
«Ça me fait peur pour l'hiver qui s'en vient, confie-t-elle. Combien de plus ça va me coûter encore?»

Factures révisées par Hydro-Québec

Des clients d'Hydro-Québec ont eu droit à un réajustement de leur facture à la suite d'articles parus dans le Journal concernant l'augmentation de leur compte d'électricité.
«Ils m'ont dit que ça n'avait rien à voir avec l'article, souligne Geneviève Raymond, qui a averti le Journal de la révision de sa facture. Le plus important, c'est que je ne paierai pas.»
En août dernier, la Montréalaise avait reçu une facture de 1179$ à payer sur-le-champ.
Hydro-Québec lui réclamait ce montant pour une rétroaction de sa consommation depuis deux ans.
Finalement, après la parution de l'article, la société d'État a accepté de réduire la rétroaction à une période de six mois.
«La lecture du compteur n'avait pas été faite depuis plus d'un an et on avait basé l'estimation sur la consommation du client précédent, indique le porte-parole d'Hydro-Québec, Patrice Lavoie. Mais, ce n'était pas de la faute de cette cliente.»
Crédit de 100$
Normand Hudon, cet abonné qui avait payé 100$ de plus, en octobre et en novembre dernier, aura aussi droit à un réajustement de sa facture.
Hydro-Québec explique qu'une estimation de sa consommation, durant quatre mois, a mené à un surplus de paiements. Le client aura droit à un crédit de 100$ au cours des prochains mois.
«Je serai satisfait lorsque j'aurai vu la baisse sur ma facture», indique Normand Hudon, qui fait partie du projet-pilote sur les compteurs de nouvelle génération.
Hydro-Québec assure donc que le compteur «intelligent» n'a rien à voir avec cette augmentation.
Autres cas
Par ailleurs, le Journal rapportait récemment d'autres cas d'abonnés qui disaient avoir subi une hausse de leur compte d'électricité de puis le changement de leur compteur.
Dans le cas de Guylaine Langelier, il faut préciser que l'augmentation de sa consommation d'énergie est en partie liée au changement du mode de chauffage de sa résidence, en 2009.
En ce qui concerne Alain Bélisle, à Repentigny, la hausse de la consommation d'électricité n'a pas encore affecté sa facture puisqu'il est abonné au mode de paiement en versements égaux.


REF.:

intimidation: 32 caméras de surveillance dans une école du Saguenay

École polyvalente Arvida - Caméras dans les toilettes pour contrer l’intimidation
 
© Courtoisie

Caméras dans les toilettes pour contrer l’intimidation

SAGUENAY - Le suicide de Marjorie Raymond, une jeune victime d'intimidation, pousse certains intervenants à se demander s'il ne faut pas augmenter dans les écoles la présence de caméras de surveillance. Dans une école secondaire de Saguenay, c'est justement ce qu'on a fait il y a un peu plus d'un an.
À l'École polyvalente Arvida, c'est dans l'une des salles de toilettes des hommes qu'il a fallu installer une caméra.
C'est que depuis un certain temps, la direction remarquait deux problèmes à cet endroit. D'abord des cas de méfaits, mais surtout un problème d'intimidation.
« J'avais remarqué que certains élèves craignaient même d'entrer dans cette salle de toilette où il se faisait une forme d'intimidation », a expliqué la directrice de l'établissement, Danielle Racine.
Une caméra a donc été installée juste au dessus des cabinets, mais dirigée vers l'entrée et les lavabos.
Aucune image ne peut donc être captée à l'intérieur des cabinets et aux urinoirs, les élèves sont de dos.
Depuis l'installation de ce dispositif, plus aucun problème de vandalisme et fini l'intimidation. « Je pense que c'est un moyen très efficace, mais ça n'enlèvera jamais la surveillance faite par les enseignants, les surveillants et le personnel de soutien », a expliqué Mme Racine.
L'installation de cette caméra respecte-t-elle cependant le droit à la vie privée des étudiants? « Tout à fait », a affirmé Me Jean-Marc Fradette, criminaliste.
« Pourvu que la caméra soit visible, qu'une affiche en informe les utilisateurs et que les élèves aient droit à leur vie privée dans les cabinets et aux urinoirs. »
« Les parents ne doivent pas oublier que parfois, il peut y avoir des règlements de comptes dans une salle de toilettes. Je pense qu'ils ont intérêt à savoir que leurs jeunes sont en sécurité grâce à ces caméras-là », a-t-il ajouté.
L'école polyvalente Arvida compte 16 caméras dans son institution. Une autre école secondaire de Saguenay nouvellement reconstruite en raison d'un incendie est cependant équipée de 32 caméras de surveillance.


REF.:

L'ONU prévoient une croissance économique en 2012 à 1,5% aux États-Unis, 0,7% en Europe et 2,0% au Japon,et de 9% en Chine

Selon l'ONU - Menace de tempête financière et de ralentissement mondial
Les économies développées sont au bord d'un ralentissement en raison de la crise de la dette. 
© Archives/AFP photo
Selon l'ONU

Menace de tempête financière et de ralentissement mondial

NEW YORK - Les économies développées sont au bord d'un ralentissement en raison de la crise de la dette, d'un secteur bancaire fragile, d'une demande faible et d'une paralysie politique, souligne jeudi l'ONU dans ses dernières prévisions économiques pour 2012.
«Toutes ces faiblesses sont déjà présentes, mais si l'un de ces facteurs empirait, il pourrait déclencher un cercle vicieux conduisant à de graves problèmes financiers et un ralentissement économique», indique ce rapport.
«Les pays en développement et les économies en transition devraient continuer de soutenir l'économie mondiale» mais celle-ci ne devrait croître que de 2,6% en 2012, contre 2,8% en 2011 et 4,0% en 2010, précise l'ONU.
Ces pays demeurent en effet vulnérables et exposés aux conséquences des conditions économiques des pays développés, raison pour laquelle leur croissance économique «a déjà commencé à ralentir notablement», relève ce rapport intitulé Situation économique mondiale et perspectives en 2012.
Les économistes de l'ONU prévoient une croissance limitée en 2012 à 1,5% aux États-Unis, 0,7% en Europe et 2,0% au Japon. Elle serait de 5,6% pour les pays en développement.
«Même avec le scénario optimiste prévoyant que la crise de la dette pourra être contenue à un petit nombre de pays, la croissance devrait être marginalement positive dans la zone euro en 2012, les plus grandes économies régionales comme l'Allemagne et la France se trouvant dangereusement proches d'un nouveau ralentissement», souligne le rapport.
La croissance en Chine devrait ralentir mais demeurer «robuste», à moins de 9% pour la période 2012-2013 après 9,3% en 2011 tandis que celle de l'Inde devrait croître entre 7,7 et 7,9% en 2012 et 2013 comparé à 8,5% en 2010.
Les économistes de l'ONU appellent les gouvernements des pays développés «à ne pas s'embarquer prématurément dans des politiques d'austérité fiscale compte tenu de la nature encore fragile de la reprise et de la persistance de hauts niveaux de chômage».
Ils recommandent «une coordination internationale plus forte pour des mesures supplémentaires de stimulation».

REF.:

Le droit de polluer et de subventionner nos PME émergentes ?

C'est ce que nos gouvernements et le droits d'émissions distribués gratuitement feront a long terme pour développer le Plan Nord ,tout comme le feront aussi les autres grandes puissances Mondiale avec le système de la Bourse du Carbone!$!
Les jeux sont faits,en laissant croire au peuple que l'ont protège l'environnement ! 
Nos glaciers vont fondre a la même vitesse que nos richesses,dans les 2 sens du mot !


Industrie | Pollution - Un plafond troué
Un certain nombre de compagnies minières inscrites au Plan Nord devront utiliser des quantités phénoménales d’hydrocarbures pour exploiter leurs mines. 
© Agence QMI

Le gouvernement Charest permettra aux grands pollueurs industriels de dépasser les plafonds d'émissions de gaz à effet de serre qu'il s'apprête à imposer à partir de 2012.
Québec veut ainsi éviter que des projets de développement économique, notamment ceux reliés au Plan Nord, ne soient freinés ou compromis par la politique de plafonnement des émissions de GES.
Ces permis de polluer au-delà des limites prendront la forme d'allocations de crédits carbone que remettra gratuitement le gouvernement aux entreprises qui veulent investir ou qui ont investi dans le passé soit pour réduire leurs émissions de GES, pour augmenter leur production ou pour ouvrir de nouvelles installations comme dans le cas des compagnies minières dans le Nord-du-Québec.
«Dans le but d'atténuer les impacts sur la compétitivité des entreprises québécoises, les émetteurs du secteur industriel pourraient bénéficier d'une aide annuelle sous for me de droits d'émissions distribués gratuitement», confirme le ministère de l'Environnement sur une note explicative.
«C'est ce sur quoi on travaille. Chaque industrie est différente, ça touche une centaine d'industries, c'est parmi les grands émetteurs (de GES)», convient le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand. Ces dispositions seront contenues dans le Règlement sur la déclaration obligatoire de certaines émissions de contaminants dans l'atmosphère qui sera adopté d'ici la fin de l'année 2011.
Protéger le Plan Nord
Cette intention réjouit le Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ). «Notre préoccupation est de nous assurer, quand les projets d'investissement vont démarrer dans le Plan Nord, qu'on ait assez d'allocations pour que ça ne s'ajoute pas aux émissions de GES», confie Hélène Lauzon, présidente du CPEQ.
Il reste à savoir combien de crédits carbone le gouvernement réserve à ces entreprises. Parce qu'en principe, les quelque 117 entreprises touchées par ces nouvelles mesures auront deux choix pour s'y conformer: ne pas dépasser les limites d'émissions de GES imposées par règlement ou acheter des crédits sur la bourse du carbone.
Québec a donc accédé aux demandes du CPEQ de trouver le moyen de préserver la compétitivité des entreprises. «Ce dont on veut être sûr, c'est que le gouvernement a prévu (...) un fonds de (crédits carbone) pour ne pas empêcher nos projets d'investissement sous prétexte qu'on n'aura pas atteint nos quotas d'émission de CO2 (...) Il ne faudrait pas que les plafonds d'émissions de GES empêchent les nouveaux projets», demande Mme Lauzon.
Un lobbyiste
Au nom de ses 220 entreprises membres, le CPEQ exerce un lobby actif auprès du MDDEP. La présidente est investie de 15 mandats inscrits au registre des lobbyistes, dont au moins deux touchent le programme de plafonnement des GES.
12 mois pour s'entraîner

Les 117 entreprises visées par le plafond d'émissions de GES auront un an pour «s'exercer» à ne pas dépasser les limites.
Québec a accepté de retarder d'un an l'application intégrale de son plan de plafonnement des émissions de gaz à effet de serre. L'année 2012 servira donc de transition pour les entreprises visées par la réglementation à être adoptée d'ici à la fin de l'année, confirme le MDDEP.
Les entreprises sauront dès le 1er janvier à quelles limites d'émissions de GES elles seront soumises. Elles disposeront de 12 mois pour prendre les moyens de les respecter en achetant des droits d'émissions de GES (crédits carbone) ou en modifiant leurs procédés de production pour réduire leurs émissions. Québec offrira un certain nombre de crédits carbone gratuitement.
Enchères
Ces entreprises «pourront s'enregistrer au système, participer à des ventes aux enchères pilotes, acheter et vendre des droits d'émissions de GES sur le marché», écrit le MDDEP dans une note explicative.
«On va s'exercer en 2012, ce sera comme un projet pilote», convient la présidente du Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ), Hélène Lauzon. Le CPEQ avait demandé au gouvernement l'an dernier d'accorder plus de temps à ses membres. L'obligation de respecter les cibles de réduction d'émissions de GES ne s'appliquera qu'à partir du 1er janvier 2013.

REF.:

Une économie fondée sur l'échange de services et les communautés formées en ligne

«Révolution de la propriété» - Des start-up offrent un nouveau modèle de consommation
 
© Shutterstock

Des start-up offrent un nouveau modèle de consommation «Si j'étais une banque, je m'inquiéterais sérieusement»!

SAN FRANCISCO - Parallèlement aux critiques du modèle capitaliste formulées par les manifestants des mouvements Occupy Wall Street, une nouvelle génération de jeunes pousses (start-up) s'emploie à promouvoir une économie fondée sur l'échange de services et les communautés formées en ligne.
Il s'agit de jeunes sociétés internet s'adressant à ceux qui préfèrent se prêter des voitures plutôt que de les posséder, séjourner dans une chambre familiale désertée plutôt que dans des hôtels ou lever des fonds auprès d'amis plutôt qu'auprès des banques.
«Nous sommes au coeur d'une révolution de la propriété», affirme Rachel Botsman, auteur du livre What's Mine is Yours («Ce qui est à moi est à toi») qui illustre le basculement vers un modèle de «consommation en collaboration».
«Nous ne voulons pas de DVD, nous voulons de la musique», ajoute Mme Botsman. «Nous ne voulons pas de voiture, nous voulons aller d'un point A à un point B. C'est l'avènement d'une génération qui a un rapport très différent à la propriété», affirme-t-elle.
De jeunes pousses comme Zimride, TaskRabbit ou Airbnb capitalisent sur cette tendance en fournissant des services permettant respectivement de partager des trajets en voiture, des tâches ménagères ou des chambres vides.
«La technologie a fini par arriver à imiter les comportements humains et à développer des liens de confiance», assure la fondatrice de TaskRabbit Leah Busque.
Dans le climat actuel, marqué par la défiance envers les grandes entreprises et les difficultés économiques qui poussent à rentabiliser tout ce qu'on a, un siège de voiture, un lit ou du temps libre, «ces sociétés fondées sur la collaboration sont en plein essor», ajoute-t-elle.
Airbnb a récemment été valorisé à un milliard de dollars, selon des médias. TaskRabbit a revendiqué la création de 2 000 emplois ces six derniers mois et 4 millions de dollars d'activité par mois.
L'idée de Zimride, qui a bénéficié d'un investissement de 250 000 dollars du réseau social Facebook en 2008, un an après son lancement, remonte à un voyage au Zimbabwe de son cofondateur Logan Green: il s'était alors aperçu que les gens faisaient des trajets ensemble dans des monospaces bien plus efficacement qu'avec les réseaux de transports en commun aux États-Unis.
Avec ses amis John Zimmer et Matt Van Horen, il a alors lancé un service combinant des aspects d'un réseau social en ligne avec ceux d'un service de covoiturage.
Aujourd'hui Zimride est présent dans 120 universités et entreprises aux États-Unis, et s'est lancé il y a quelques semaines sur quelques trajets longue distance en Californie pour relier San Francisco à Los Angeles ou Tahoe.
«Le sentiment de liberté et d'individualisme évolue», selon M. Zimmer. «Dans le temps, une voiture c'était la liberté. Mais notre génération ne s'identifie pas beaucoup à cette idée».
Selon lui, «Facebook et un téléphone portable sont des sources de liberté et d'identité, la voiture ne compte pas tellement».
À la base de ces services, des communautés en ligne permettent aux internautes de se construire des réputations et des historiques qui leur permettent d'accepter de partager un appartement, une voiture, voire de l'argent avec des gens qui leur sont totalement inconnus dans la vraie vie.
«D'anciennes pratiques comme le partage, la location, le troc sont revisitées de façon moderne», analyste Mme Botsman, «les gens se rendent compte qu'ils ont le pouvoir de réinventer le marché».
La défiance qu'inspirent les banques a aussi conduit à la prolifération de services en ligne permettant aux gens de se prêter de l'argent à des taux négociés, un phénomène baptisé «prêt communautaire».
«Au Royaume-Uni, le prêt communautaire représente 10% du marché des prêts personnels», assure Mme Botsman. «Si j'étais une banque, je m'inquiéterais sérieusement».

REF.:

Le Pire cauchemar des Chauffeurs de la STM ?

 Frapper un piéton ? .............Pas sûr que les chauffeurs de la STM proviendraient de l'industrie du camionnage ,s'il n'y aurait pas moins de morts ?

 




Réponse: Les camionneurs pognent plus souvant des viaducs et des ponts par la fatigue ,que les chauffeurs d'autobus par leurs gestes de déposer une tasse de café ou un cell près de leurs affaires personnels.Il n'y a aucun espace de rangement pour les chauffeurs de Bus,et pour les camionneurs ,eux ne se servent pas de ces affaires la,car ils arrête a un café/resto pour se reposer normalement !
L'habitacle vitré des autobus est 10 fois plus grande que celle des camions!Alors les chauffeurs de Bus ont vraiment aucune excuse pour leurs champs de vision sur la route !

«C'est le pire cauchemar de tous les chauffeurs. Frapper un piéton, ça doit être atroce. Surtout un enfant...»
Au lendemain d'un accident qui a coûté la vie à une fillette de cinq ans qui s'est retrouvée sous les roues d'un autobus, les chauffeurs de la Société de transport de Montréal (STM) rencontrés par le Journal, hier, se sont dit sous le choc.
«Cet accident aurait pu arriver à n'importe qui, lance Isabelle Messier, chauffeuse. J'ai terminé mon quart de travail moins d'une heure avant le drame. Ça aurait aussi bien pu être moi.»
L'enfant de cinq ans a été happée par un autobus de la STM samedi, un peu avant 18 h, près de la station de métro Honoré-Beaugrand. Le véhicule arrivait en direction ouest sur la rue Sherbrooke, où il effectuait un virage vers le sud lorsqu'il a happé la fillette.
L'accident s'est produit sous les yeux horrifiés de membres de sa famille et de plusieurs témoins. Le décès de la fillette a été constaté à l'hôpital.
«Ce n'est jamais drôle pour un chauffeur d'autobus de frapper un enfant... Ça brise une carrière. Il faut vivre avec ces images-là après...», mentionne Denis Vaillancourt, du Syndicat des chauffeurs d'autobus de la STM.
Selon ce dernier, le chauffeur impliqué avait moins d'un an d'ancienneté à la STM.
Cohabitation difficile
Selon Mme Messier, les chauffeurs d'autobus font face à plusieurs obstacles sur la route.
«C'est intense ce qu'on peut croiser comme dangers dans une journée. Des gens à vélo ou à pied qui traversent devant nous, c'est fréquent», dit-elle.
«Les gens n'ont pas conscience de l'engin que nous conduisons. Une fraction de seconde de distraction peut être fatale», expose un autre chauffeur rencontré près des lieux de l'accident.
Malgré tout, Denis Vaillancourt rappelle que les chauffeurs font tout leur possible pour assurer la sécurité des gens à l'intérieur comme à l'extérieur de l'autobus.
«On évite bien plus d'accidents qu'on en a», lance-t-il.
Enquêtes
Une enquête a été ouverte par le Service de police de Montréal afin de déterminer les circonstances de l'accident.
Des témoins seront rencontrés au courant de la semaine, selon Daniel Lacoursière, porte-parole au SPVM.
Selon Érick Abraham, spécialiste en reconstitution d'accidents à l'École Polytechnique, plusieurs réponses manquent pour pouvoir déterminer les causes exactes.
«Est-ce que l'intersection est problématique? Est-ce que le conducteur n'a pas aperçu les piétons ou la fillette est-elle partie à courir sans avertir? Ce sont des questions auxquelles il faudra répondre pour comprendre ce qui a pu se passer», explique- t-il.
Une enquête interne a également été ouverte à la STM, explique Isabelle Tremblay, porte-parole de la Société.
Cette dernière mentionne que le chauffeur impliqué dans l'accident sera appuyé par la STM, sans toutefois donner davantage de détails sur la suite de l'enquête.
* * *
AUTRES ACCIDENTS IMPLIQUANT UN AUTOBUS DE LA STM EN 2011
19 AVRIL:
-Un jeune homme de 17 ans a péri après avoir été happé par un autobus de la STM à l'angle des rues Rachel et Frontenac. Il venait de débarquer de l'autobus qui l'a fauché.
23 AVRIL:
-Une automobiliste âgée de 53 ans est décédée après être entrée en collision avec un autobus de la STM dans Montréal-Nord.
30 MAI:
-Un jeune cycliste dans la vingtaine a été grièvement blessé après s'être fait happer par un autobus de la STM. Il est resté coincé plus de 30 minutes sous le véhicule.
1ER OCTOBRE:
-Une octogénaire a été heurtée par un autobus de la STM dans l'arrondissement Ahuntsic- Cartierville alors qu'elle traversait la rue à un endroit interdit. Elle a été grièvement blessée.


REF.: