Justice
Le ministre bombardé
La décision fort controversée du juge James Brunton de libérer 31 membres ou associés des Hells Angels, mardi, a donné lieu à un débat enflammé à l'Assemblée nationale, hier, où le ministre de la justice a dû essuyer des salves bien senties qui venaient de ses adversaires.
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Tant la chef péquiste Pauline Marois que les critiques en matière de justice des partis d'opposition se sont relayés pour questionner le ministre Jean-Marc Fournier quant à la gestion de la justice au Québec
On ne s'est pas gêné pour accuser le gouvernement de vouloir faire dérailler «le plus important procès criminel de l'histoire du Québec».
Dans un jugement bien étoffé, le juge Brunton estimait, essentiellement, que la tâche était si grosse pour juger certains présumés motards arrêtés dans la rafle anti-motards historique SharQc, en avril 2009, qu'il était impossible de tenir leur procès avant des années. Un délai jugé déraisonnable par le magistrat.
Le juge de la cour supérieure a asséné de solides coups à Québec, reprochant d'avoir choisi d'accuser autant de gens (155 accusés) pour autant de crimes, sans s'assurer que les infrastructures étaient en place pour tenir de telles tribunes. Il manque des salles et des juges, notamment.
Improvisation
Il n'en fallait pas plus aux partis d'opposition pour sauter dans l'arène et décocher des tirs vers le ministre de la Justice et Procureur général Jean-Marc Fournier (voir tableau en page 6).
Pauline Marois a utilisé des mots lourds de sens pour qualifier cet échec du système : elle parlait d'un «jugement accablant», de «conséquences désastreuses », de «gâchis».
Sa collègue Véronique Hivon parlait d'«improvisation totale».
Le ministre Fournier a répondu timidement, risquant, notamment, une réponse qui mettait en doute le jugement: «On n'est pas obligé de dire que le jugement est la vérité absolue», a-t-il indiqué.
Grande déception et désaccord
Le ministre a indiqué sa «grande déception» et son «désaccord» face à ce jugement.
En fin de matinée, c'était au tour du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Louis Dionne, de réagir, pour la première fois, au jugement lors d'un point de presse.
Me Dionne s'est bien défendu d'avoir improvisé toute l'opération qui, selon lui, a été planifiée de longue date.
«Dès le départ, le DPCP considérait sérieusement l'impact et la gestion des accusations sur l'administration de la justice, et il était d'avis que tous les accusés pouvaient subir leur procès dans des délais raisonnables», a dit Me Dionne.
D'ailleurs, a-t-il expliqué, l'idée d'inclure, dans un même acte d'accusation, tous les accusés visait à traiter les requêtes préalables aux procès au même moment.
Toutefois, le plan de match du DPCP n'a pas été celui qui a été adopté par la cour.
Même le sénateur fédéral conservateur Pierre-Hugues Boisvenu a mis son grain de sel dans l'affaire, invitant le Québec à faire un «examen de conscience».
Il croit qu'il faut d'abord ramener le projet de loi C-53, qui donne davantage d'outils aux juges lors du rappel des Communes, puis augmenter le nombre de magistrats et de procureurs de la Couronne..............mais pour ça ,sa prend plus de criminalité ;-)
RépondreEffaceroui,c pour ça qu'on les libère et l'économie undergroud n'est pas prête a disparaître,sinon crise économique et stagnation !
RépondreEffacersi t'arrête tout le monde avec quoi ta va payer et faire vivre les pauvres,si déja les Tas nous volent ;o)
RépondreEffacerle problême c'est $$$ , si y n'aurait pas y en n'aurait pas de prowblè
RépondreEffacernon l'éducation et la création d'emploi par l'arrivé des investissement des grosses cie
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