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samedi 19 mars 2011

M. Luksenberg s'en veut de ne pas avoir écouter M. Wisebergue de "Cinar" ;-)

Gouvernement - Un restaurateur connu écrasé par Revenu Québec
Éric Luksenberg a déjà employé 200 personnes et possédé huit restaurants dans la région de Montréal. 
© Photo courtoisie
Il s'en veut de na pas avoir mit son argent dans un compte offshore aux Barbades,comme M. Weinberg (Cinar)et M.Jean Lafleur (Commission Gomery)l'ont fait !
MONTRÉAL - L’ancien président du Regroupement des commerçants du Vieux-Montréal, Éric Luksenberg, se dit victime d’acharnement de la part de Revenu Québec qui s’oppose à sa libération de faillite. M. Luksenberg, qui a déjà employé 200 personnes et possédé huit restaurants prestigieux dans ses meilleures années, dont le Saint-Amable, La Marée, Homard Fou et Chez Éric, croit faire l’objet d’une vengeance du bras financier de l’État québécois. Le fisc lui réclame 100 000 $ pour le libérer de ses obligations financières, une somme qu’il n’a pas.
M. Luksenberg a déclaré une faillite personnelle et une faillite d’entreprise en juin et juillet 2009.
« Je n’ai plus rien, plus rien. Je voudrais pouvoir recommencer à zéro, mais Revenu Québec s’oppose à ma réhabilitation. Tous les créanciers acceptent qu’on soit libéré, sauf Revenu Québec, qui réclame une somme impossible à acquitter », dit-il.
Sans réhabilitation, M. Luksenberg se dit incapable de se trouver un nouvel emploi, ce qui hypothèque son avenir.
« Je survis en travaillant au restaurant d’un de mes enfants, à Sainte-Adèle, dans les Laurentides », explique-t-il, ajoutant que le cancer de sa femme lui fait déjà passer des moments très difficiles.
Rouleau compresseur
M. Luksenberg estime qu’il a été pris en grippe par une employée de Revenu Québec qui, depuis ce temps, lui ferait la vie dure et aurait déployé un véritable rouleau compresseur contre lui. Argent révélait lundi le processus implacable en vertu duquel Revenu Québec peut saisir les biens d’une personne qui est considérée coupable jusqu’à preuve du contraire.
« Mes erreurs, je les admets. On s’est fait frapper de plein fouet par la hausse du dollar canadien et la crise financière. Je n’en suis pas fier. Mais je n’ai jamais cherché à cacher de l’argent. J’ai toujours été honnête », assure-t-il.
Or, après avoir contesté un avis de cotisation en 1999 et obtenu gain de cause contre le ministère, il se serait fait dire par une employée de Revenu Québec qu’« il ne l’emporterait pas au paradis » et qu’« on finirait par l’avoir ». On lui aurait aussi indiqué qu’il ne servait à rien pour lui d’envisager des poursuites, car il serait épuisé financièrement avant qu’elles n’aboutissent.
M. Luksenberg explique que le moindre retard de paiement de taxes à Revenu Québec est assorti de pénalités salées, ce qui a rapidement eu pour effet de l’acculer à la faillite quand les affaires ont commencé à moins bien aller.
« C’est impossible de s’en sortir une fois qu’on est pris dans l’engrenage et qu’on a décidé qu’on veut votre peau », soutient-il.
M. Luksenberg souligne que neuf restaurants sur dix font faillite après dix ans, ce qui fait que son cas n’a rien d’exceptionnel et que sa faillite ne devrait donc pas faire l’objet d’une opposition aussi pugnace de la part de Revenu Québec.
Elle appelle l'ambulance
Signe de l’acharnement du ministère, M. Luksenberg souligne le fait que l’employée en cause aurait appelé l'ambulance et la police après qu’il lui eut dit que le comportement de Revenu Québec dans son dossier aurait pu amener des gens moins forts que lui à se jeter en bas du pont Jacques-Cartier. M. Luksenberg a ensuite été escorté par des agents armés aux urgences psychiatriques d’un hôpital montréalais.
La porte-parole de Revenu Québec, Valérie Savard, n’a pas voulu commenter le cas de M. Luksenberg, mentionnant que l’affaire était encore devant le Registraire des faillites.
Du côté de l’Association des restaurateurs du Québec, le président, François Meunier, a déploré l’habitude de Revenu Québec de cibler les restaurateurs les mieux organisés et dont la comptabilité est la plus claire. « Revenu Québec ne rentre jamais chez ceux qui font des affaires à la mitaine, parce que c’est trop compliqué de vérifier », dit-il.
M. Meunier a dit espérer que l’implantation du système de facturation obligatoire facilitera la tâche des vérificateurs et que Revenu Québec évitera ainsi les chasses aux sorcières.

REF.:

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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !