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mardi 20 juillet 2010

Merci, Stockwell Day,maintenant on connait mieux la GRC

GRC | Écarts de conduite - Des actes honteux
Attouchements sexuels non désirés, menaces, force excessive... la liste des abus des policiers de la GRC est déprimante.
© Photo Agence QMI

OTTAWA - Masturbation, attouchements sexuels non désirés, agression, menaces, force excessive, relations sexuelles dans l'exercice de leurs fonctions. La liste des écarts de conduite chez les membres de la GRC, tous rangs confondus, est longue.

C'est ce que révèle un rapport interne de la GRC, dont l'Agence QMI a obtenu copie.

Premier rapport du genre, il révèle 56 cas d'écarts de conduite où des mesures formelles devant une commission aux pouvoirs quasi judiciaires ont été prises au cours de l'exercice 2008-2009. Des sanctions disciplinaires informelles ont été prises dans 231 autres cas. Le nombre d'incidents s'élève à 1737 depuis l'an 2000.

La plupart des sanctions formelles touchent des agents de la GRC, mais des hauts placés ont également été pincés. Par exemple, un inspecteur a perdu trois jours de paye parce qu'il avait tenu des «propos inappropriés» à l'endroit d'un collègue de travail.

Un caporal a perdu une semaine de paye parce qu'il était ivre au volant. Un sergent a dû se priver de salaire pendant huit jours, car il avait utilisé à mauvais escient une carte de crédit émise par le gouvernement.

Crédibilité à préserver

Bien que ces cas ne représentent qu'une infime partie des 22000 employés réguliers et civils de la force policière, la GRC voit d'un mauvais oeil toute situation qui risquerait de nuire à sa réputation, signale une porte-parole, la sergente Pat Flood.

«Pour être une force policière efficace, la GRC doit maintenir le respect et la confiance du public qu'elle dessert, a-telle affirmé à l'Agence QMI. La GRC traite avec sérieux tout écart de conduite.»

Parmi les autres entraves au code de déontologie de la GRC, on note des cas de harcèlement, de voies de fait, d'avances sexuelles et de relations sexuelles au travail.

Des 56 cas soulevés, quatre agents ont été contraints de démissionner. D'autres ont eu droit à des réprimandes, à une rétrogradation ou ont dû renoncer à leur paye. Certains ont dû suivre une consultation.

Ce rapport sur le processus disciplinaire avait été commandé en 2008 par le ministre de la Sécurité publique de l'époque, Stockwell Day, dans le but d'augmenter la transparence et l'imputabilité de la GRC


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Le meilleur prix de l'essence est dans la région de l'Estie de Tabaslak de gros tawin

Estrie - Cartel de l'essence: nouvelles accusations

Cartel de l'essence en Estrie !!!


OTTAWA – De nouvelles accusations viennent d’être portées dans l’affaire de fixation du prix de l'essence à Victoriaville, Thetford Mines, Magog et Sherbrooke.

Le Bureau de la concurrence du Canada a annoncé jeudi dans un communiqué le dépôt de nouveaux chefs contre 25 individus et trois entreprises à la suite de ce qui constitue la plus grande enquête criminelle de son histoire.

Les nouvelles accusations portent à 38 individus et à 14 entreprises le total des accusés dans cette affaire. Les bannières Sonic, Shell, Pétro-T, Irving, Sonerco, Esso et Pétro-Canada sont touchées.

Le Bureau prévoit qu’à moins que ne surgissent d'autres preuves, ces accusations seront les dernières à être portées dans l’affaire.

L'enquête du Bureau a révélé que des détaillants d'essence ou leurs représentants se sont téléphonés pour convenir des prix à la pompe. Les éléments de preuve recueillis semblent indiquer que l'immense majorité des détaillants d'essence des quatre marchés touchés ont pris part au cartel.

«Cette affaire de fixation illégale des prix dans l'industrie de l'essence illustre la manière dont les cartels escroquent l'argent des honnêtes contribuables», a estimé Melanie Aitken, commissaire de la concurrence.

Depuis que le stratagème a été mis au jour, les enquêteurs ont saisi plus de 100 000 documents, effectué 90 perquisitions et intercepté des milliers de conversations.



lundi 12 juillet 2010

En temps de crise , la Loterie est salvatrice pour l'État

Loto-Québec - Le jeu en ligne sous surveillance

© Archives

Le ministère des Finances met sur pied un comité de surveillance qui aura pour mission d'avoir à l'oeil l'offre de jeu en ligne de Loto- Québec quand elle sera disponible.

C'est la réponse que fournit le gouvernement aux inquiétudes soulevées par le lancement d'un site de jeu dès l'automne. L'annonce a été faite hier par le PDG de la société d'État, Alain Cousineau et par le ministre des Finances, Raymond Bachand.

Ce comité sera présidé par Louise Nadeau, professeure titulaire au département de psychologie de l'Université de Montréal.

Le plongeon dans le jeu en ligne a été annoncé en février. Loto-Québec a noué un partenariat avec les sociétés de loterie de Colombie-Britannique et des provinces de l'Atlantique.

L'automne prochain

Le site Web sera lancé l'automne prochain. Les paiements se feront par cartes de débit et de crédit. Le jeu sera accessible exclusivement en territoire québécois. Des tournois de poker régionaux et nationaux seront notamment organisés.

Le fournisseur retenu est l'hébergeur G2, une filiale de l'entreprise américaine GTECH. Le logiciel de gestion des comptes a été conçu par la société britannique OpenBet. Celle-ci créera 15 emplois en ouvrant un bureau à Montréal.

Se disant consciente des risques, Loto- Québec a déjà indiqué qu'elle soumettrait le site à une expertise internationale en jeu responsable avant sa mise en ligne.

D'autres garde-fous seront échafaudés. Une vérification d'âge sera obligatoire à l'ouverture d'un compte. L'autoexclusion d'un joueur sera possible. Une limite hebdomadaire de dépôt peut aussi être fixée de façon volontaire.

Détecter les comportements

La société d'État promet aussi de mettre en place des moyens de détecter les comportements à problème. Elle offrira des conseils pour éviter de devenir accro au jeu en ligne.

Loto-Québec estime de façon conservatrice que le marché visé équivalait à 80 millions $ en 2009 dans la province. À l'échelle canadienne, la croissance du jeu en ligne est d'environ 30 % par année, ayant atteint un total de 810 millions $ en 2009.

* Une étude effectuée en 2006 par l'organisme eCOGRA dans 96 pays montre que le joueur en ligne type est un homme de 26 à 35 ans.


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L'opinion d'un comptable rebelle qui dit la vérité

Louis Charbonneau - Le comptable rebelle
Louis Charbonneau
© Archives

Le Québec s'endort lentement, mais sûrement. Il aura besoin d'une deuxième révolution tranquille, d'une refonte du concept d'État-Providence, s'il ne veut pas laisser un héritage pitoyable aux plus jeunes générations.

C'est du moins la conviction de Louis Charbonneau, ce comptable à la retraite qui a servi un véritable électrochoc, cette semaine, avec son analyse dévastatrice du dernier budget provincial.

M. Charbonneau en a surtout contre le fait que le ministre des Finances du Québec, Claude Bachand, ait tenté de faire passer la pilule des nouvelles hausses de taxes (essence, TVQ, électricité, santé) en affirmant que l'État ferait 62 % de l'effort pour combler le déficit de la province.

M. Charbonneau n'y croit pas. Il pense que ce sont les contribuables qui feront la majorité de l'effort et, donc, qu'on ne leur a pas dit la vérité.

Le ministre des Finances ne s'est pas gêné pour le traiter d'amateur, pour mettre en doute ses conclusions et pour rappeler qu'il n'est plus comptable agréé.

«Ça ne me dérange pas d'être critiqué. J'ai toujours dit ce que je pensais, même à mes clients qui n'étaient pas contents des rapports que je leur remettais», raconte ce comptable de 67 ans, diplômé des HEC. En 45 ans de carrière, il a été tour à tour consultant en systèmes de gestion, comptable agréé et homme d'affaires.

Un comptable qui prend des risques

M. Charbonneau n'a jamais eu peur du risque et il n'a jamais eu la langue dans sa poche, ce qui, en convient-il, n'est pas le profil traditionnel d'un comptable agréé.

Il a travaillé pour plusieurs grandes entreprises et fondé quatre PME, dont deux qui vont bien aujourd'hui et deux qui ont fini par faire faillite.

«J'ai connu de beaux succès et des échecs, je n'ai pas peur de le dire. J'aimerais bien que les politiciens admettent eux aussi leurs erreurs, mais je constate que ça semble difficile pour eux...»

Le courage de dire la vérité

Ce fils de cultivateur, qui a eu sept enfants, se dit surtout inquiet pour les jeunes qui vont hériter des décisions qui sont prises -ou qui ne sont pas prises -en ce moment.

«Ce que je déplore le plus, dit-il, ce sont les politiciens qui ne nous disent pas toute la vérité. Je trouve ça surtout grave pour les jeunes à qui on devrait avoir le courage de dire ce qui les attend.»

Il s'inquiète non seulement du niveau de la dette et de la taille de l'appareil gouvernemental, mais aussi de la santé de la Régie des rentes du Québec et de leur caisse de retraite.

Maniaque des chiffres

Les contribuables devraient faire comme lui, dit-il, et s'intéresser aux finances publiques et à la politique.

«Je n'ai pas toujours été un bon exemple moi-même, dit-il, car je suis devenu tellement désillusionné au fil du temps que j'ai fini par ne plus aller voter. Il ne faut pas faire ça.»

M. Charbonneau s'implique maintenant au parti conservateur, au fédéral, et de plus en plus à l'ADQ du côté provincial.

«Les Québécois se laissent gouverner les yeux fermés depuis trop longtemps, dit-il. Il faut des chiens de garde.»

Il invite d'ailleurs d'autres retraités comme lui à mettre en commun leurs connaissances, leur expérience et surtout leur temps pour jouer ce rôle de chien de garde pour les générations futures.



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vendredi 9 juillet 2010

Un vent d'Afrique,sur l'économie mondial


Lorsque les salariés instruit de la Chine et de l'Asie auront des salaires trop élevés,l'Afrique sera la seule solution a notre économie,si nous nous détruisons pas avant!
Doumbia Moussa Fakoly est né le 23 juin 1968 à Odienné au nord-ouest de la Côte d'Ivoire. Issu d'une famille de forgerons venue du Mali , Fakoly découvre assez tôt la musique reggae et monte son premier groupe, Djelys, en1987. Il réussit peu à peu à se faire connaître au niveau régional puis national avec ses concerts.Très concerné par l'évolution sociale et politique de son pays, Tiken Jah écrit des textes incisifs sur la situation électorale qui fait suite à la disparition d'Houphouët-Boigny en 1993, ce qui lui valut une grande popularité au sein de la jeunesse.En 1998, il monte pour la première fois sur scène en Europe, à Paris.Depuis 2003, Tiken Jah Fakoly vit exilé au Mali suite à des menaces de mort[1],[2].Il obtient la Victoire de la musique en 2003 dans la catégorie album Reggae/Ragga/World pour l'album Françafrique.

Tiken Jah Fakoly,est et sera le prémise de cette révolution du continent Africain,déja commencer! Alors ouvrez les frontières !


En 2002 et 2005 il chante lors de la Fête de l'Humanité. Lors de l'édition 2008, 50 000 personnes l'ont suivi sur la grande scène du parc de La Courneuve.Lors d'un festival de rap à Dakar, Sénégal en décembre 2007, Fakoly demande entre autres au président Wade de « quitter le pouvoir s'il aime le Sénégal », il parle aussi du danger que court le pays. Fakoly est déclaré « persona non grata » au Sénégal suite à ces déclarations jugées « fracassantes, insolentes et discourtoises » par le gouvernement sénégalais. Un arrêté d'entrée et de sortie du territoire sénégalais a été pris par le ministre de l'Intérieur. Fakoly quitte le pays le lendemain[3].En juillet 2008, il joue au festival Solidays, aux Francofolies de La Rochelle, ainsi qu'au festival Emmaüs de Pau (18 000 personnes). En juillet, il va au Paleo Festival de Nyon puis revient au Festival du Bout du Monde en août.



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mercredi 7 juillet 2010

Cachez-vous, Sun TV arrive

Il y a quelques jours, je vous faisais part de la réaction de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) à l'annonce de l'arrivée prochaine de Sun TV News, un réseau d'information «de droite» financé par Quebecor.

Selon ces gardiens du bon goût journalistique, l'existence d'une telle station serait une menace à la démocratie, rien de moins.

Comme si les citoyens canadiens n'étaient pas capables de penser par eux-mêmes. Comme s'il fallait les protéger des «mauvaises idées», comme si seuls les journalistes «de gauche» étaient rigoureux...

Vive l'équilibre

Heureusement, les spécialistes des médias ne sont pas tous aussi condescendants et aussi frileux.

Dans un texte récemment publié dans les pages duVancouver Sun, David M. Haskell, qui enseigne le journalisme à l'université Wilfrid-Laurier, affirme que le Canada a besoin d'un tel réseau.

Pourquoi? Pour contrebalancer le discours de gauche, qui est omniprésent dans nos médias.

"En 2005, deux professeurs de l'université Ryerson ont analysé les partis-pris idéologiques des directeurs de l'information des principaux réseaux de télé du pays, écrit-il. Le résultat de leur recherche a été publié dans le Canadian Journal of Communication.

"Leur étude démontrait que les directeurs de l'information sont plus à gauche que la population canadienne.

«David Pritchard et Florian Sauvageau étaient arrivés au même résultat quelques années plus tôt. Ils ont découvert que la majorité des journalistes télé avaient le sentiment que l'organisation pour laquelle ils travaillaient penchait vers la gauche...»

Une calamité ?

David M. Haskell rappelle aussi que dans leur livreHidden Agendas: How Journalists Influence the News, Lydia Miljan, de l'Université de Windsor, et Barry Cooper, de l'Université de Calgary, démontraient eux aussi que les journalistes des médias nationaux privilégiaient les points de vue de gauche dans leurs reportages...

N'est-ce pas ce que les journalistes défendent -la diversité d'information? Pourquoi l'apparition dans le paysage télévisuel canadien d'une station de télé offrant un autre point de vue serait-elle une calamité?

Des «faux» journalistes

C'est bizarre, mais quand j'ai appris qu'un conglomérat créait un réseau d'information en pleine crise économique, alors que la plupart des médias coupent des postes et réduisent leurs effectifs, je me suis dit: «Wow, les journalistes vont être contents, ça va créer des jobs!»

Après tout, un journaliste de droite est quand même un journaliste, non?

Eh bien, il semble que non. Pour la FPJQ, seuls les travailleurs de l'information de gauche peuvent mériter le titre de «journaliste». Les autres sont de vulgaires idéologues qui utilisent le noble titre de «journaliste» pour véhiculer des idées répugnantes et dangereuses...

D'ailleurs, avez-vous remarqué? Chaque fois qu'on utilise le terme «démagogue», c'est pour dénigrer un journaliste de droite.

Comme s'il n'y avait pas de démagogues de gauche!!! Pourtant...

La FPJGQ

La FPJQ devrait peut-être s'appeler la FPJGQ: la Fédération professionnelle des journalistes de gauche du Québec. Comme ça, ça serait plus clair.

On saurait tout de suite qui ils défendent et de quel côté ils penchent.

C'est quand même hallucinant.

On applaudit à deux mains le fait qu'on peut capter les ondes d'Al Jazeera au Canada. Mais on panique à l'idée qu'un réseau tel que Sun TV News puisse voir le jour!

Le monde est un cartoon, je vous dis...


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