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OTTAWA - Masturbation, attouchements sexuels non désirés, agression, menaces, force excessive, relations sexuelles dans l'exercice de leurs fonctions. La liste des écarts de conduite chez les membres de la GRC, tous rangs confondus, est longue.
C'est ce que révèle un rapport interne de la GRC, dont l'Agence QMI a obtenu copie.
Premier rapport du genre, il révèle 56 cas d'écarts de conduite où des mesures formelles devant une commission aux pouvoirs quasi judiciaires ont été prises au cours de l'exercice 2008-2009. Des sanctions disciplinaires informelles ont été prises dans 231 autres cas. Le nombre d'incidents s'élève à 1737 depuis l'an 2000.
La plupart des sanctions formelles touchent des agents de la GRC, mais des hauts placés ont également été pincés. Par exemple, un inspecteur a perdu trois jours de paye parce qu'il avait tenu des «propos inappropriés» à l'endroit d'un collègue de travail.
Un caporal a perdu une semaine de paye parce qu'il était ivre au volant. Un sergent a dû se priver de salaire pendant huit jours, car il avait utilisé à mauvais escient une carte de crédit émise par le gouvernement.
Crédibilité à préserver
Bien que ces cas ne représentent qu'une infime partie des 22000 employés réguliers et civils de la force policière, la GRC voit d'un mauvais oeil toute situation qui risquerait de nuire à sa réputation, signale une porte-parole, la sergente Pat Flood.
«Pour être une force policière efficace, la GRC doit maintenir le respect et la confiance du public qu'elle dessert, a-telle affirmé à l'Agence QMI. La GRC traite avec sérieux tout écart de conduite.»
Parmi les autres entraves au code de déontologie de la GRC, on note des cas de harcèlement, de voies de fait, d'avances sexuelles et de relations sexuelles au travail.
Des 56 cas soulevés, quatre agents ont été contraints de démissionner. D'autres ont eu droit à des réprimandes, à une rétrogradation ou ont dû renoncer à leur paye. Certains ont dû suivre une consultation.
Ce rapport sur le processus disciplinaire avait été commandé en 2008 par le ministre de la Sécurité publique de l'époque, Stockwell Day, dans le but d'augmenter la transparence et l'imputabilité de la GRC
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !