Rechercher sur ce blogue

samedi 13 décembre 2014

Aide sociale: Le ministère de l'emploi solidarité sociale tue les gens ?


Le ministère "joue avec la vie des gens"


Les personnes qui sont inaptes au travail parce qu'elles souffrent de troubles mentaux ne devraient jamais être privées de pilules pour des raisons bureaucratiques ,soutient l'avocat Jimmy Lambert.
Le prestataire qui se fait couper son aide sociale peut faire une demande de révision auprès du MESS .

Si la décision est maintenue,son avocat peut se rendre au tribunal administratif du Québec pour obtenir d'un juge une ordonnance en vertu de laquelle un carnet de réclamation pour médicaments lui sera rendu.
Or, ce processus prend au moins 3 semaines,explique Me Lambert .Pendant ce temps,une personne atteinte de maladie mentale a le temps de perdre le nord.
En un an et demi,3 des clients de Me Lambert ont fait une tentative de suicide( que dire des clients du Doc Mailloux) après s'être fait retirer l'accès a leurs médicaments . Un de ses clients a même commis un crimepour lequel il a été déclaré non criminellement responsable.

Danger:
"Les raisons pour couper ces personnes ne sont pas toujours justifiées et même si la raison était justifiées,on ne peut pas jouer avec la vie des gens comme cela"
,dit Me Lambert.

"C'est une des façons qu'a le gouvernement de réduire le nombre de bénéficiaires (B.S.) de l'aide sociale.Il les tue", ironise Daniel St-Jean de l'organisme Accès-Droit de l'Outaouais.

Selon Me Lambert  ,le ministère devrait maintenir la médicamentation gratuite pour les personnes auxquelles il retire l'aide sociale,ne serait-ce que le temps de traverser le processus de révision.

"J'aimerais qu'on me dise ce qui coûte le plus cher ?
donner un mois ou deux de médicaments de plus pour donner le temps qu'un juge rende une ordonnance(...) ,ou garder une personne hospitalisée plusieurs jours a la suite d'une tentative de suicide ? " demande l'Avocat Lambert !



Conclusion:
La bureaucratie tue les gens,car des Androides travaillent au Ournement, il n'y avait plus assez de chimpanzés disponible au Zoo de Granby ?
Tuer les gens,tuer les gens,.................la police fait tu la même chose avec les itinérants ?



Source.:

90 jours de prison pour un verre de vin ?

Conduite en état d'ébriété

La prison pour Claude Dubois


Pour avoir conduit un véhicule en état d'ébriété, le chanteur Claude Dubois devra vraisemblablement purger 90 jours de prison.
À cela s'ajoutera une interdiction de conduire de trois ans, puisqu'il en est à sa troisième condamnation pour alcool au volant.
Ce matin, au palais de justice de Québec, Claude-André Dubois, 67 ans, s'est engagé, via son avocat, à plaider coupable à une accusation de conduite avec les facultés affaiblies, en échange du transfert de son dossier au palais de justice de Saint-Jérôme.
Les parties se sont également entendues sur une peine de d'emprisonnement ferme de 90 jours et sur le retrait de son permis de conduire.
Tout cela sera donc soumis au juge qui va instruire la cause à Saint-Jérôme, d'ici une trentaine de jours, explique le procureur de la Couronne, François Godin.
«Le débat pourrait porter éventuellement sur la question de savoir si la peine doit être purgée de façon continue ou de façon discontinue. Nous souhaitons qu'elle soit continue et la défense va demander une peine discontinue. On verra alors, premièrement, si le juge entérine la peine et, deuxièmement, quelle sera sa décision sur la façon de purger ces jours de prison là.»
Claude Dubois avait été arrêté le 19 juillet dernier, alors qu'il avait quitté son hôtel pour se rendre à un restaurant avec ses deux enfants de 3 et 7 ans. Il avait été dénoncé par un citoyen, qui jugeait qu'il avait trop bu pour prendre le volant.
Soumis à l'alcootest, il avait affiché près du double de la limite légale.
Le chanteur avait déjà été condamné en 1984 et en 1994 pour conduite en état d'ébriété.

Source.:

40 jours en tôle, pour avoir oublié de déclarer ses revenus pendant 5 ans ;)

Pour avoir omis de payer ses impôts

Un homme de Cowansville condamné à la prison

Kissssss , tu prend un verre de vin et tu fais 90 jours de tôle ?
c'est qui l'cave ?
Un homme de Cowansville condamné à la prison
Crédit photo : Archives TVA Nouvelles
Agence QMI
Un résident de Cowansville (a 5 ans de sa retraite) qui adhère au mouvement des Citoyens souverains a été condamné, au palais de justice de Granby, vendredi, à 40 jours d'emprisonnement et à 10 500 $ d'amendes pour avoir refusé de payer ses impôts.
Selon l'Agence de revenu du Canada (ARC), Jacques-Antoine Normandin a omis et refusé maintes fois de produire ses déclarations de revenus personnelles de 2009 à 2012, ainsi que les déclarations de sa société, 9185-8860 de 2007 à 2012.
M. Normandin a été condamné pour des infractions similaires en 2013.
Dans un communiqué publié vendredi, l'ARC a précisé qu'un des arguments présentés par l'accusé,comme le font plusieurs autres contestataires de l'impôt, fait état de la différence entre la personne physique et morale. Selon l'Agence, la justice canadienne a toujours rejeté ce genre de défense.
Le mouvement des Citoyens souverains remet en cause la légitimité du gouvernement et de ses lois, comme la Loi sur les impôts.

Source.:

PENSION DE RÉFUGIÉ : Seulement au Canada






*       Au Canada au lieu d'appliquer pour la pension de vieillesse, appliquez plutôt pour Le statut de réfugié.

*      Il EST intéressant de savoir que Le Gouvernement fédéral Canadien alloue :
·       Une pension mensuelle de : $ 1, 890.00   à un simple réfugié
·         Plus                                    $  580.00   en assistance sociale.    
·                                             _________                                 
  Un grand total de :                        $ 2,470.00    mensuellement
                                         X   12            mois
                                                                               ______________
                                             $ 28,920.00   revenu annuel
 
http://gfx1.hotmail.com/mail/w3/ltr/i_safe.gif


·          En comparaison, la pension de vieillesse d'un aîné canadien qui a contribué à faire développer Notre beau grand pays pendant 40 ou 50 années,
NE peut recevoir plus de :
·            Montant  / mois          $ 1,012.00    à sa pension de vieillesse et supplément garanti  
                                             X   12          mois
       
                                  ____________

                                                     $ 12,144.00  revenu annuel
·           Différence de          $ 16,776.00  / an
·      
http://gfx1.hotmail.com/mail/w3/ltr/i_safe.gif

*        Peut-être que nos personnes âgées devraient demander Le statut de réfugié à la place de leur pension de vieillesse.

*   Envoyons ce message au plus grand nombre de Canadiens possible, et peut-être, nous pourrions réduire l'allocation Des réfugiés à $1,012.00,
 
*       Et que nos pensionnés Canadiens eux, (ceux qui en ont besoin) puissent jouir de leur argent, qu'ils ont été forcés de débourser en impôt pendant ces 40 ou 50 années, passe de $ 1,012.00 à $2,470.00.


*   UN NON SENS INCROYABLE!!!     CAR C’EST EUX QUI ONT PAYÉ !

jeudi 11 décembre 2014

Téléchargement illégal: «Fermer un site n'a aucun effet, ça contribue juste à l’avènement d’un nouveau»

Malgré le blocage momentané du site The Pirate Bay, les internautes ont l'intention de continuer à pirater.
 Pourquoi?...


Illustration d'un média de téléchargement en Peer-to-Peer (P2P).
Illustration d'un média de téléchargement en Peer-to-Peer (P2P). - ALIX WILLIAM/SIPA
«The Pirate Bay est bloqué? Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne rouvre», nous souffle Antoine par mail. Il a eu raison. Malgré l’intervention des autorités suédoises et françaises, le célèbre site de piratage est de nouveau fonctionnel. Son blocage temporaire n’a clairement pas gêné ses utilisateurs car «de toute façon il y a d’autres sites», peut-on lire sur les réseaux sociaux. Et malgré l'arrivée des sites de streaming légal comme Netflix ou Spotify, la situation ne change pas.
Pourquoi continuez à télécharger illégalement? Les internautes de 20 Minutes tentent de nous éclaircir sur le sujet.

«Concernant le simulcast, le net est imbattable»

Pour Eryanis, tout est une question de rapidité: «Je suis abonné à Netflix, mais je continue de télécharger. La raison? Tout simplement parce qu’en France les sorties de mes séries préférées sont retardées de plusieurs mois à cause de la traduction, de l'exclusivité et du prix.» Une situation qui ne plaît pas à Jean et qui le pousse à télécharger: «Franchement, comment ça se fait qu’un amateur te fasse des sous-titres potables en quelques heures?» Il est vrai que pour le simulcast, seulement quelques séries comme Game of Thrones ou The Walking Dead sont disponibles en "US +24H". Et sur ce point «le net est imbattable», ajoute Tnecniv.
Concernant les films, c’est un tout autre débat. «Tout est une question de prix, nous explique Thibault, il est hors de question de payer 10 à 20 euros pour un film que je regarderais au maximum deux fois.» Voulant faire dans la légalité, il s’est lui aussi abonné à Netflix et Canal Play, mais surprise «les films ont plus de cinq ans». Et concernant le cinéma? «J’y vais quelques fois, mais à 12 euros la place tu choisis bien ton film.» De quoi le pousser à faire un petit tour sur internet.

«Les prix sont tellement abordable que je ne pirate plus de musique»

«La musique n'a rien à voir avec les vidéos», nous prévient Jean. Pour notre internaute, télécharger illégalement des chansons est un moyen de dénoncer le business des lobbys: «Tout le monde parle de Spotify mais on ne sait pas combien va toucher l’artiste. Tous les intervenants prennent leur part et eux sont servis en dernier.» Dans cette même logique, Daniel préfère télécharger les musiques mais compense «en allant voir l’artiste en concert et en achetant des goodies».
De son côté, Thibault trouve que le prix des musiques sur le net est tout à fait abordable. D’ailleurs, depuis quelques années il ne «pirate plus et acquiert légalement» ces œuvres. Malheureusement, certains sites de streaming musical n’ont pas tout à disposition dans leur répertoire. Alban s’est donc retrouvé à «télécharger les chansons de Metallica» car le groupe n’était pas disponible sur Deezer.

Et Hadopi dans tout ça?

Pour Dylan, Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) n’a pas les armes pour combattre le piratage: «Ils s’attaquent au Torrent alors que tout le monde est passé au DDL (téléchargement direct). Aucun pays n’arrivera à stopper le piratage, car ils ont tous des années de retard.» Et pour preuve, il y a deux ans la justice américaine croyait en avoir fini avec Megaupload en fermant le site. Mais quelques mois plus tard, son créateur, Kim Dotcom, avait annoncé la sortie de son nouveau site Mega.
D’autant plus qu’aujourd’hui le Web est rempli de sites frauduleux. «C’est même devenu d’une telle simplicité, qu’il suffit de mettre le nom du film ou de la musique avec "téléchargement gratuit" et on trouve direct plusieurs sites de téléchargement», nous raconte Julien. Du même avis, Antoine estime que «la fermeture d’un site n’a aucun effet», bien au contraire, «cela permet l’avènement d’un nouveau».

Source.:

samedi 6 décembre 2014

Racisme Policier,.......... ça existe ?

Stopper les abus de la police ou donner du travail aux pauvres ? 

Racisme Policier,.....même Obama , le président noir, est mal a l'aise !

Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.Manifestation contre les bavures policières à l'encontre des Noirs, à New York le 4 décembre 2014

Etats-Unis: la colère se propage avec la multiplication des bavures policières,comme dans le film , la ligne verte !



Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.

Aux trois Noirs sans arme tués ces récents mois par des policiers blancs, s'est ajouté le cas d'un Noir de l'Arizona (sud-ouest) non armé, abattu à bout portant, dans un corps à corps avec un officier qui voulait l'interpeller.
New York préparait en outre vendredi les funérailles d'un jeune Noir abattu par un policier à Brooklyn le 20 novembre alors qu'il n'était pas non plus armé.
Ces bavures ont fait descendre dans la rue des milliers d'Américains qui protestent contre l'impunité dont ont jusqu'ici bénéficié les policiers responsables.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi à New York lors d'une seconde nuit de manifestations après la décision d'un grand jury de ne pas poursuivre un policier.
«La vie des Noirs compte», «le racisme tue», ou encore «Ferguson est partout». Derrière des pancartes de défense des droits civiques, des milliers de personnes ont manifesté à New York mais aussi dans d'autres grandes villes américaines comme Chicago, Boston, Philadelphie, Baltimore ou Washington, où elles ont paralysé le trafic automobile près de la Maison Blanche.
Aux quatre coins du pays, les Américains de couleur ont dit leur émotion et leur colère, attisées par les images violentes de leurs pairs tués par des policiers à la peau blanche.
La vidéo de l'interpellation musclée à New York d'Eric Garner, un père de famille de 43 ans décédé en juillet durant son transfert à l'hôpital, le corps de Michael Brown, 18 ans, criblé de 12 balles et laissé pendant quatre heures au soleil à Ferguson, Missouri (centre), ou encore la vidéo de surveillance montrant les derniers instants de Tamir Rice, un garçon de 12 ans, abattu alors qu'il jouait avec un pistolet factice à Cleveland, Ohio (nord).
- Morts non punies -
Traumatisés par ces morts non punies, les manifestants ont appris jeudi qu'à son tour Rumain Brisbon, un Noir de 34 ans soupçonné de trafic de drogue, avait été tué par un policier de Phoenix (Arizona), blanc, qui tentait de l'interpeller.



D'après la police, M. Brisbon a tenté de s'échapper et a refusé d'obéir «à plusieurs ordres» du policier de 30 ans, dont 7 ans d'expérience.
«Une lutte» a eu lieu entre les deux hommes tandis que le policier lui intimait l'ordre de garder sa main dans sa poche. Il a «cru sentir la crosse d'un revolver» et «a tiré deux fois dans le torse de Brisbon». Mais la poche contenait en réalité une boîte d'analgésique puissant et addictif.
Une cérémonie religieuse était par ailleurs prévue vendredi dans une église baptiste de Brooklyn en mémoire d'Akai Gurley, 28 ans, avant les funérailles samedi.
Selon le New York Post, le policier qui a tiré la balle fatale avait envoyé un SMS à son syndicat et était resté injoignable pendant plusieurs minutes, alors que sa victime agonisait dans les escaliers. Un voisin avait appelé une ambulance et le jeune Noir avait été déclaré décédé à son arrivée à l'hôpital.
Au lendemain du décès, le commissaire de police de New York Bill Bratton avait indiqué que Gurley était «totalement innocent» et avait été tué par «un coup de feu accidentel» au cours d'une «tragédie très malheureuse».
-'Stopper les abus de la police'-
«Nous sommes confrontés à des problèmes qui sont réellement de portée nationale et qui menacent le pays tout entier», avait récemment reconnu Eric Holder, le ministre noir de la Justice.
«Nous devons stopper les abus de la police sur les Noirs», plaide dans le New York Times un policier noir à la retraite, victime de violences policières avant de s'engager.
Les manifestations ont coïncidé avec l'annonce jeudi par Eric Holder des conclusions accablantes d'une enquête sur la police de Cleveland, où le jeune Tamir Rice a été tué. La police de Cleveland a fait un usage «excessif» de la force par le passé, a résumé M. Holder.
Des réformes de la police seront conduites partout où les enquêtes sur de possibles motivations racistes diront que c'est nécessaire. Une vingtaine d'enquêtes sont en cours.
«Le cas d'Eric Garner exige que nous fassions plus que seulement exprimer notre choc», écrit le Washington Post. «Je ne peux pas respirer, je ne peux pas respirer» (huit fois), relève le quotidien dans un éditorial, estimant qu'«Eric Garner, dans une panique grandissante, n'avait laissé aucun doute sur sa détresse».
«L'enquête se poursuivra», renchérit le New York Times. «La furie qui a poussé des milliers de personnes à protester pacifiquement à travers New York, et la promesse immédiate d'une enquête approfondie du ministère de la Justice, devraient aider à trouver une juste résolution de cette tragédie».

vendredi 5 décembre 2014

On ne doit pas blanchir: L'off. Darren Wilson,qui a tué Michael Brown

Une rencontre fatale de 90 secondes,entre Wilson et Brown !








Il y a tu du racisme la dedans ?
La Police est telle bien encadré ?
Un citoyen drogué,déficient ou itinérant ,est-t'il différent des autres citoyens ?  Doit-on les
exterminer ,Non, et on ne doit pas retourner au temps des Nazis ?
L’affaire Michael Brown concerne les événements entourant la mort de Michael Brown, un Afro-Américain âgé de 18 ans, non-armé au moment des faits, abattu le 9 août 2014 par six coups de feu tirés par Darren Wilson, policier à Ferguson, Missouri1,2. Les faits n'ont pas été filmés et les versions qu'en donnent respectivement la police et les témoins divergent. Selon la police, Wilson a agi en état de légitime défense. Selon les témoins, Brown est abattu alors qu'il avait les mains en l'air. Brown n'avait aucun casier judiciaire et les états de service de Wilson étaient vierges au moment des faits.
L'affaire entraine des émeutes dans une région avec des tensions raciales et une discrimination parmi les plus fortes des États-Unis3. L'événement obtient une couverture médiatique internationale, étant comparé par certains commentateurs à l'affaire Trayvon Martin4,5. Il mène à plusieurs jours de manifestations et d'émeutes à Ferguson dans le Missouri à partir du 10 août.
Le 11 août, le Federal Bureau of Investigation (FBI) ouvre une enquête sur la fusillade. Le jour suivant, le président des États-Unis Barack Obama fait une déclaration, exprimant ses condoléances à la famille Brown et affirmant que des ressources fédérales seront consacrées à l'enquête. Le 16 août, à la suite de l'augmentation des pillages et de la violence, le gouverneur du Missouri Jay Nixon déclare l'état d'urgence, impose un couvre-feu et demande l'aide de la Garde nationale6. Deux jours plus tard, le couvre-feu n'ayant pas réussi à contrôler la violence, Nixon lève ce dernier7



L'officier de police auteur des coups de feu se nomme Darren Wilson. Il est âgé de 28 ans au moment des faits. Son nom est révélé par la police de Ferguson une semaine après l'incident11. En février 2014, Wilson reçoit une citation pour « effort extraordinaire dans l'exercice du devoir » pour avoir capturé un conducteur vendant de larges quantités de marijuana12. Wilson est mis en congé payé administratif à la suite de la fusillade13.
 Le samedi 9 août, aux environs de 14 h (heure locale), Michael Brown et Dorian Johnson se dirigent vers la maison de la grand-mère de Brown2,14. À ce moment, un officier de police dirige son véhicule vers eux. La suite des événements est décrite de manière différente selon les témoins.


Version de la police

Selon Joe Belmar, chef de la police du comté de Saint Louis (en), Michael Brown a été blessé mortellement après avoir agressé un policier de Ferguson et tenté de lui dérober son arme. Selon cette version, un premier coup de feu a été tiré de la voiture du policier, puis le policier est sorti du véhicule et a tiré à plusieurs reprises en direction du jeune homme. Celui-ci s'est affaissé à une dizaine de mètres de la voiture de police, vers 14 h 1510. Selon l'officier de police Wilson, Brown aurait baissé les bras après les avoir levé et se serait dirigé vers lui de façon menaçante, le poussant à recourir au tir pour tuer (deadly force)15.
Le chef de la police de Ferguson, Thomas Jackson, déclare depuis que l'officier qui a tiré sur Brown a été blessé dans l'incident16. Wilson aurait été sévèrement battu, et souffrirait d'une fracture du plancher orbital. Il serait en outre traumatisé, craignant pour sa vie et celle de ses proches et redoutant de servir d'exemple17.

Version de Dorian Johnson

Dorian Johnson soutient qu'il marchait aux côtés de Michael Brown quand un policier leur a dit de marcher sur le trottoir plutôt que dans la rue. Michael Brown et lui n'en ont pas tenu compte, dit-il, de sorte que le policier est revenu à la charge, d'abord dans sa voiture, puis à l'extérieur, où il a tiré un coup de feu. Effrayés, les deux jeunes hommes ont pris la fuite18.
Dorian Johnson déclare que le policier « a tiré de nouveau, et lorsque mon ami a senti ce coup, il s'est retourné, a mis les mains dans les airs et a commencé à se baisser. Mais le policier a continué d'approcher avec son fusil en joue et a tiré plusieurs autres coups »18

Piaget Crenshaw

Témoin de la fusillade, Piaget Crenshaw dit qu'il lui a semblé voir une lutte entre le policier et Brown, avant que le policier ne tire sur Brown depuis l'intérieur de son véhicule. Brown aurait alors pris la fuite, le policier le poursuivant sur une distance de 6 mètres avant de tirer de nouveau. Lorsque Brown se serait arrêté les mains en l'air, le policier aurait tiré de nouveau à deux reprises19,20.
Après la publication du compte-rendu de l'autopsie préliminaire, Crenshaw estime que les tirs du policier alors que Brown fuyait en lui tournant le dos n'ont pas atteint la victime (tirs d'avertissement). Les tirs mortels auraient été effectués après qu'il se soit arrêté et retourné vers le policier21.
 Le 11 août, le FBI ouvre une enquête26. Le procureur général Eric Holder ordonne au personnel du département de la justice de suivre les éventuels développements27. Selon une porte-parole du FBI, les manifestations et émeutes n'ont joué aucun rôle quant à la décision d'ouvrir une enquête28.

À la demande de la famille, une autopsie préliminaire a été menée le 17 août par le docteur Michael Baden, ancien examinateur médical en chef de la ville de New York. Selon le rapport d'autopsie du médecin légiste, révélé le 18 août, Michael Brown a été touché par six balles. Les quatre premières ont atteint l'adolescent au bras droit, les deux dernières à la tête. Toujours d'après le médecin, seule une de ces blessures, infligée par une balle reçue au sommet du crâne, était mortelle. L'autopsie ne relève « aucune trace de lutte », attribuant les quelques abrasions présentes sur le corps de la victime à la chute sur la route. Une donnée qui contredit et discrédite la version de la police, selon qui Michael Brown a été tué après une altercation avec un agent auquel il avait essayé de voler son arme. Selon le médecin légiste, aucun résidu de poudre n'a été relevé sur la peau de Michael Brown ce qui signifie que l'arme se trouvait « au moins à plus de 30 à 60 centimètres »29.
Mary Case, examinateur médical du comté de Saint-Louis déclare que Brown avait subit des tirs de face et a refusé de donner davantage d'informations du fait de l'enquête en cours30,15.
Le procureur général Eric Holder ordonne une troisième autopsie du corps de Michael Brown31,32.
 Au terme de trois mois d'enquête le procureur du comté de St Louis annonce que le grand jury - composé de neuf personnes ayant le teint blanc et de trois personnes ayant le teint noir - a décidé de ne pas inculper le policier qui a tué Michaël Brown. Selon le procureur le grand jury a entendu pas moins de soixante-dix témoins et trois médecins légistes. Le ministre de la justice Eric Holder précise toutefois qu'une enquête fédérale indépendante de l'enquête locale a toujours cours et qu'elle se poursuivra33. La chaîne d'informations américaine MSNBC affirme que la procureure Kathy Alizadeh34 a donné à lire aux membres du grand jury, juste avant le témoignage du gardien de la paix Wilson, un extrait d'une loi qui autorise prétendument les officiers de police à tirer sur un suspect en fuite, mais déclarée inconstitutionnelle en 1985, influençant ainsi la décision des jurés.

Le 12 août, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à Clayton, le siège du comté d'une action pénale de l'agent impliqué dans la fusillade. Les manifestants portaient des pancartes à Ferguson et beaucoup ont levé les mains en l'air en criant « Don't shoot » (« Ne tirez pas »). Selon la police, certains manifestants ont lancé des bouteilles sur les policiers, ce qui les a obligé à utiliser à nouveau des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Le lendemain, une unité spécialisée lourdement armée, le SWAT, dépêche une équipe d'environ 70 officiers exigeant que les manifestants se dispersent41. Dans la nuit du 13 août, certaines personnes ont jeté des cocktails Molotov et d'autres objets sur les policiers qui ont riposté avec des bombes fumigènes, des grenades flash, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Des séquences vidéo des événements enregistrés par KARG Argus Radio montrent la police tirant des gaz lacrymogènes dans un quartier résidentiel et ordonnant aux journalistes de cesser l'enregistrement.
Le weekend du 10 au 13 octobre, baptisé Ferguson October, a été marqué par une série de manifestations calmes à St. Louis et à Ferguson, une dizaine de personnes ont été arrêtées par la police suite à de nombreux affrontements à Ferguson et St Louis4 Le 24 novembre 2014 la décision du grand jury de ne pas poursuivre le policier auteur des tirs relance les émeutes à Ferguson malgré les appels au calme lancés par le président Barack Obama et la famille du jeune Michael Brown et contraint le gouverneur de l'état du Missouri, Jay Nixon, à déclarer l'état d'urgence faire appel à la garde nationale pour maintenir l'ordre. La police de Ferguson a été la cible de nombreux tirs et une douzaine d'immeubles ont été incendiés. 29 manifestants ont été arrêtés. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco. Selon le site américain Buzzfeed, qui relaye les propos du chef de la police du compté de Ferguson, ce dernier a personnellement entendu plus de 150 coups de feu tiré contre les forces de l'ordre. Mais la police n'a pas riposté. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco43,33

Auteur des tirs

Le 29 novembre 2014 le journal St. Louis Post-Dispatch annonce que Darren Wilson, l'auteur des tirs mortels, aurait quitté la police en invoquant notamment le fait que s'il restait en fonction il ferait « courir des risques aux habitants et aux officiers de police de Ferguson »44.

 Le jeudi 4 septembre 2014, l’avocat général du département de justice des États-Unis, Eric Holder, a annoncé qu’une nouvelle enquête sera ouverte afin d’étudier les pratiques à long terme de la police de Ferguson48.

Le policier Darren Wilson, qui a abattu le jeune Noir Michael Brown à Ferguson, au Missouri, n'a pas reçu d'indemnité de départ lorsqu'il a remis sa démission en fin de semaine, a mentionné le maire de la localité, dimanche.
M. Wilson et la petite banlieue de Saint Louis ont rompu leurs liens, a précisé James Knowles lors d'un point de presse au lendemain de la démission du policier, qui est entrée en vigueur immédiatement. Il ne recevra donc plus de salaire ni d'avantages sociaux de la part du service de police de la ville.
Le maire a d'ailleurs assuré que lui-même ne démissionnerait pas, même si la gestion de la crise par son administration a été maintes fois critiquée.
Darren Wilson, un policier blanc âgé de 28 ans, a tué Michael Brown, 18 ans, qui n'était pas armé, le 9 août. Un grand jury a statué il y a près d'une semaine que des accusations ne pouvaient pas être portées contre M. Wilson, ce qui a provoqué des manifestations parfois violentes dans plusieurs villes des États-Unis.
Protéger ses collègues
Dans sa lettre de démission, le policier a expliqué que sa présence risquait de mettre en danger les résidents et les autres policiers de Ferguson. Son avocat a dit à l'Associated Press qu'il avait décidé de quitter son poste lorsqu'on l'avait informé de menaces à l'égard de ses collègues.
M. Wilson, qui travaillait depuis moins de trois ans pour la police de Ferguson, envisageait de partir depuis quelque temps, jugeant qu'il serait impossible pour lui de poursuivre son travail à cet endroit.
Un des avocats de la famille Brown estime que la démission du policier n'a rien de surprenant.
 

Me Crump a ajouté que les parents de Michael Brown réfléchissaient toujours à la possibilité de poursuivre le policier au civil.







Source.: