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vendredi 5 décembre 2014

On ne doit pas blanchir: L'off. Darren Wilson,qui a tué Michael Brown

Une rencontre fatale de 90 secondes,entre Wilson et Brown !








Il y a tu du racisme la dedans ?
La Police est telle bien encadré ?
Un citoyen drogué,déficient ou itinérant ,est-t'il différent des autres citoyens ?  Doit-on les
exterminer ,Non, et on ne doit pas retourner au temps des Nazis ?
L’affaire Michael Brown concerne les événements entourant la mort de Michael Brown, un Afro-Américain âgé de 18 ans, non-armé au moment des faits, abattu le 9 août 2014 par six coups de feu tirés par Darren Wilson, policier à Ferguson, Missouri1,2. Les faits n'ont pas été filmés et les versions qu'en donnent respectivement la police et les témoins divergent. Selon la police, Wilson a agi en état de légitime défense. Selon les témoins, Brown est abattu alors qu'il avait les mains en l'air. Brown n'avait aucun casier judiciaire et les états de service de Wilson étaient vierges au moment des faits.
L'affaire entraine des émeutes dans une région avec des tensions raciales et une discrimination parmi les plus fortes des États-Unis3. L'événement obtient une couverture médiatique internationale, étant comparé par certains commentateurs à l'affaire Trayvon Martin4,5. Il mène à plusieurs jours de manifestations et d'émeutes à Ferguson dans le Missouri à partir du 10 août.
Le 11 août, le Federal Bureau of Investigation (FBI) ouvre une enquête sur la fusillade. Le jour suivant, le président des États-Unis Barack Obama fait une déclaration, exprimant ses condoléances à la famille Brown et affirmant que des ressources fédérales seront consacrées à l'enquête. Le 16 août, à la suite de l'augmentation des pillages et de la violence, le gouverneur du Missouri Jay Nixon déclare l'état d'urgence, impose un couvre-feu et demande l'aide de la Garde nationale6. Deux jours plus tard, le couvre-feu n'ayant pas réussi à contrôler la violence, Nixon lève ce dernier7



L'officier de police auteur des coups de feu se nomme Darren Wilson. Il est âgé de 28 ans au moment des faits. Son nom est révélé par la police de Ferguson une semaine après l'incident11. En février 2014, Wilson reçoit une citation pour « effort extraordinaire dans l'exercice du devoir » pour avoir capturé un conducteur vendant de larges quantités de marijuana12. Wilson est mis en congé payé administratif à la suite de la fusillade13.
 Le samedi 9 août, aux environs de 14 h (heure locale), Michael Brown et Dorian Johnson se dirigent vers la maison de la grand-mère de Brown2,14. À ce moment, un officier de police dirige son véhicule vers eux. La suite des événements est décrite de manière différente selon les témoins.


Version de la police

Selon Joe Belmar, chef de la police du comté de Saint Louis (en), Michael Brown a été blessé mortellement après avoir agressé un policier de Ferguson et tenté de lui dérober son arme. Selon cette version, un premier coup de feu a été tiré de la voiture du policier, puis le policier est sorti du véhicule et a tiré à plusieurs reprises en direction du jeune homme. Celui-ci s'est affaissé à une dizaine de mètres de la voiture de police, vers 14 h 1510. Selon l'officier de police Wilson, Brown aurait baissé les bras après les avoir levé et se serait dirigé vers lui de façon menaçante, le poussant à recourir au tir pour tuer (deadly force)15.
Le chef de la police de Ferguson, Thomas Jackson, déclare depuis que l'officier qui a tiré sur Brown a été blessé dans l'incident16. Wilson aurait été sévèrement battu, et souffrirait d'une fracture du plancher orbital. Il serait en outre traumatisé, craignant pour sa vie et celle de ses proches et redoutant de servir d'exemple17.

Version de Dorian Johnson

Dorian Johnson soutient qu'il marchait aux côtés de Michael Brown quand un policier leur a dit de marcher sur le trottoir plutôt que dans la rue. Michael Brown et lui n'en ont pas tenu compte, dit-il, de sorte que le policier est revenu à la charge, d'abord dans sa voiture, puis à l'extérieur, où il a tiré un coup de feu. Effrayés, les deux jeunes hommes ont pris la fuite18.
Dorian Johnson déclare que le policier « a tiré de nouveau, et lorsque mon ami a senti ce coup, il s'est retourné, a mis les mains dans les airs et a commencé à se baisser. Mais le policier a continué d'approcher avec son fusil en joue et a tiré plusieurs autres coups »18

Piaget Crenshaw

Témoin de la fusillade, Piaget Crenshaw dit qu'il lui a semblé voir une lutte entre le policier et Brown, avant que le policier ne tire sur Brown depuis l'intérieur de son véhicule. Brown aurait alors pris la fuite, le policier le poursuivant sur une distance de 6 mètres avant de tirer de nouveau. Lorsque Brown se serait arrêté les mains en l'air, le policier aurait tiré de nouveau à deux reprises19,20.
Après la publication du compte-rendu de l'autopsie préliminaire, Crenshaw estime que les tirs du policier alors que Brown fuyait en lui tournant le dos n'ont pas atteint la victime (tirs d'avertissement). Les tirs mortels auraient été effectués après qu'il se soit arrêté et retourné vers le policier21.
 Le 11 août, le FBI ouvre une enquête26. Le procureur général Eric Holder ordonne au personnel du département de la justice de suivre les éventuels développements27. Selon une porte-parole du FBI, les manifestations et émeutes n'ont joué aucun rôle quant à la décision d'ouvrir une enquête28.

À la demande de la famille, une autopsie préliminaire a été menée le 17 août par le docteur Michael Baden, ancien examinateur médical en chef de la ville de New York. Selon le rapport d'autopsie du médecin légiste, révélé le 18 août, Michael Brown a été touché par six balles. Les quatre premières ont atteint l'adolescent au bras droit, les deux dernières à la tête. Toujours d'après le médecin, seule une de ces blessures, infligée par une balle reçue au sommet du crâne, était mortelle. L'autopsie ne relève « aucune trace de lutte », attribuant les quelques abrasions présentes sur le corps de la victime à la chute sur la route. Une donnée qui contredit et discrédite la version de la police, selon qui Michael Brown a été tué après une altercation avec un agent auquel il avait essayé de voler son arme. Selon le médecin légiste, aucun résidu de poudre n'a été relevé sur la peau de Michael Brown ce qui signifie que l'arme se trouvait « au moins à plus de 30 à 60 centimètres »29.
Mary Case, examinateur médical du comté de Saint-Louis déclare que Brown avait subit des tirs de face et a refusé de donner davantage d'informations du fait de l'enquête en cours30,15.
Le procureur général Eric Holder ordonne une troisième autopsie du corps de Michael Brown31,32.
 Au terme de trois mois d'enquête le procureur du comté de St Louis annonce que le grand jury - composé de neuf personnes ayant le teint blanc et de trois personnes ayant le teint noir - a décidé de ne pas inculper le policier qui a tué Michaël Brown. Selon le procureur le grand jury a entendu pas moins de soixante-dix témoins et trois médecins légistes. Le ministre de la justice Eric Holder précise toutefois qu'une enquête fédérale indépendante de l'enquête locale a toujours cours et qu'elle se poursuivra33. La chaîne d'informations américaine MSNBC affirme que la procureure Kathy Alizadeh34 a donné à lire aux membres du grand jury, juste avant le témoignage du gardien de la paix Wilson, un extrait d'une loi qui autorise prétendument les officiers de police à tirer sur un suspect en fuite, mais déclarée inconstitutionnelle en 1985, influençant ainsi la décision des jurés.

Le 12 août, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à Clayton, le siège du comté d'une action pénale de l'agent impliqué dans la fusillade. Les manifestants portaient des pancartes à Ferguson et beaucoup ont levé les mains en l'air en criant « Don't shoot » (« Ne tirez pas »). Selon la police, certains manifestants ont lancé des bouteilles sur les policiers, ce qui les a obligé à utiliser à nouveau des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Le lendemain, une unité spécialisée lourdement armée, le SWAT, dépêche une équipe d'environ 70 officiers exigeant que les manifestants se dispersent41. Dans la nuit du 13 août, certaines personnes ont jeté des cocktails Molotov et d'autres objets sur les policiers qui ont riposté avec des bombes fumigènes, des grenades flash, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Des séquences vidéo des événements enregistrés par KARG Argus Radio montrent la police tirant des gaz lacrymogènes dans un quartier résidentiel et ordonnant aux journalistes de cesser l'enregistrement.
Le weekend du 10 au 13 octobre, baptisé Ferguson October, a été marqué par une série de manifestations calmes à St. Louis et à Ferguson, une dizaine de personnes ont été arrêtées par la police suite à de nombreux affrontements à Ferguson et St Louis4 Le 24 novembre 2014 la décision du grand jury de ne pas poursuivre le policier auteur des tirs relance les émeutes à Ferguson malgré les appels au calme lancés par le président Barack Obama et la famille du jeune Michael Brown et contraint le gouverneur de l'état du Missouri, Jay Nixon, à déclarer l'état d'urgence faire appel à la garde nationale pour maintenir l'ordre. La police de Ferguson a été la cible de nombreux tirs et une douzaine d'immeubles ont été incendiés. 29 manifestants ont été arrêtés. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco. Selon le site américain Buzzfeed, qui relaye les propos du chef de la police du compté de Ferguson, ce dernier a personnellement entendu plus de 150 coups de feu tiré contre les forces de l'ordre. Mais la police n'a pas riposté. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco43,33

Auteur des tirs

Le 29 novembre 2014 le journal St. Louis Post-Dispatch annonce que Darren Wilson, l'auteur des tirs mortels, aurait quitté la police en invoquant notamment le fait que s'il restait en fonction il ferait « courir des risques aux habitants et aux officiers de police de Ferguson »44.

 Le jeudi 4 septembre 2014, l’avocat général du département de justice des États-Unis, Eric Holder, a annoncé qu’une nouvelle enquête sera ouverte afin d’étudier les pratiques à long terme de la police de Ferguson48.

Le policier Darren Wilson, qui a abattu le jeune Noir Michael Brown à Ferguson, au Missouri, n'a pas reçu d'indemnité de départ lorsqu'il a remis sa démission en fin de semaine, a mentionné le maire de la localité, dimanche.
M. Wilson et la petite banlieue de Saint Louis ont rompu leurs liens, a précisé James Knowles lors d'un point de presse au lendemain de la démission du policier, qui est entrée en vigueur immédiatement. Il ne recevra donc plus de salaire ni d'avantages sociaux de la part du service de police de la ville.
Le maire a d'ailleurs assuré que lui-même ne démissionnerait pas, même si la gestion de la crise par son administration a été maintes fois critiquée.
Darren Wilson, un policier blanc âgé de 28 ans, a tué Michael Brown, 18 ans, qui n'était pas armé, le 9 août. Un grand jury a statué il y a près d'une semaine que des accusations ne pouvaient pas être portées contre M. Wilson, ce qui a provoqué des manifestations parfois violentes dans plusieurs villes des États-Unis.
Protéger ses collègues
Dans sa lettre de démission, le policier a expliqué que sa présence risquait de mettre en danger les résidents et les autres policiers de Ferguson. Son avocat a dit à l'Associated Press qu'il avait décidé de quitter son poste lorsqu'on l'avait informé de menaces à l'égard de ses collègues.
M. Wilson, qui travaillait depuis moins de trois ans pour la police de Ferguson, envisageait de partir depuis quelque temps, jugeant qu'il serait impossible pour lui de poursuivre son travail à cet endroit.
Un des avocats de la famille Brown estime que la démission du policier n'a rien de surprenant.
 

Me Crump a ajouté que les parents de Michael Brown réfléchissaient toujours à la possibilité de poursuivre le policier au civil.







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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !