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TORONTO – La recherche de sensations fortes pourrait motiver des jeunes à commettre d'autres vols à l'étalage éclair au pays («flash robberies»), comme ceux perpétrés dans deux commerces d'Ottawa le mois dernier, croit un spécialiste en criminologie.
Ross Hastings, professeur au département de criminologie à l'Université d'Ottawa, affirme que la difficulté qu'éprouvent les jeunes à trouver de l’emploi est l'un des facteurs qui les poussent à cette forme de rébellion.
«Non seulement n'ont-ils pas d'emploi, mais ils n'ont pas d'espoir de décrocher un emploi. Ils n'ont pas l'espoir d'une insertion sociale en bonne et due forme comme vous et moi», a expliqué M. Hastings.
«Parce que certains jeunes se sentent exclus, j'anticipe qu'on verra d'autres de ces vols», a-t-il ajouté.
Mais ce n’est pas le seul facteur en cause. «Il y a aussi le côté imitatif, a poursuivi M. Hastings. Ce ne sont pas des choses longuement planifiées où tout est calculé.»
Le modus operandi d'un «flash rob» n'est pas nouveau, a rappelé M. Hastings. Pendant des années, des duos ou des petits groupes ont commis des vols avec une personne qui distrayait l'employé pendant que les autres s'emparaient de biens.
La méthode des «flash robberies» semble donc rodée, bien qu'ils soient récents. Un groupe de jeunes se donne rendez-vous dans un commerce, par les médias sociaux, pour y voler le plus d'articles possible en quelques secondes, puis ils quittent le magasin, ne laissant aucune chance aux employés de les arrêter.
De son côté, la police d'Ottawa rappelle que les jeunes contrevenants ne réalisent pas l'ampleur des conséquences auxquelles ils s'exposent. Elle craint d'ailleurs que les vols commis en groupe survenus le 16 juillet dans une épicerie et un dépanneur marquent le début d'une tendance dans la capitale fédérale.
«Je crois qu'ils pensent que c'est comme un simple vol à l'étalage ou une farce. Pour eux, la gravité du geste, dans leur esprit, n'est pas élevée», a expliqué le sergent Paul Batista de la police d'Ottawa.
Les accusations peuvent aller du vol, à la participation au crime organisé en passant par la conspiration.
Les États-Unis sont frappés par une vague de «flash robberies». Un professeur de criminologie de l'Université Arizona State a indiqué à FoxNews.com que certains jeunes commettent ces actes parce qu'ils recherchent la célébrité. Se voir à la télévision ou sur YouTube après avoir été filmé commettant leur crime peut procurer des sensations fortes, a indiqué Scott Decker à FoxNews.com.
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !