| ||
LONGUEUIL – Le Service de police de l’agglomération de Longueuil a récemment remis son rapport au conseil municipal pour lui permettre d’aller en appel d’offres et d’équiper certaines auto-patrouilles d’un système de reconnaissance des plaques d’immatriculation, à la suite d’un projet pilote.
« Nous avons réalisé une évaluation et remis nos recommandations qui traduit l’efficacité du produit qui nous a été présenté », a indiqué le porte-parole de la police, Karl Bérubé.
L’appareil, qui est en fait une caméra installée à proximité des gyrophares, sur le toit d’une auto-patrouille, permettra aux policiers de vérifier automatiquement tous les véhicules qu’ils suivent ou croisent. Cela peut atteindre jusqu’à 1500 par minute. De plus, l’appareil est relié au terminal véhiculaire, qui rend possible l’analyse de la plaque d’immatriculation.
« Ce système de reconnaissance des plaques permettra aux policiers de repérer plus facilement les véhicules qui sont recherchés par les services policiers et, ainsi, d’identifier les conducteurs qui n’ont pas acquitté leurs droits d’immatriculation ou qui sont en retard dans le paiement de leurs contraventions », a ajouté M. Bérubé.
7,3 millions $ pour des terminaux véhiculaires
Les terminaux véhiculaires sont une composante essentielle au bon fonctionnement du système de reconnaissance des plaques d’immatriculation. Ainsi, le Conseil d’agglomération a entériné, en juillet, une résolution pour autoriser un emprunt de 7,3 millions $ pour faire l’acquisition de ces terminaux véhiculaires et le déploiement de ses différentes applications pour les services de police et de sécurité incendie.
« L’objectif du projet est de rendre disponible aux policiers et aux chefs d’opérations (incendies), directement dans le véhicule, l’ensemble des informations et outils informatifs et technologiques requis par leur travail pour améliorer leur efficacité opérationnelle et de favoriser l’accessibilité en temps réel à l’information », explique-t-on lire dans les documents.
À terme, l’Agglomération confirme que « le déploiement des terminaux et des applicatifs associés résultera dans des bénéfices tangibles récupérables, soit des économies de treize et demi postes, et des bénéfices qualitatifs opérationnels ».
Actuellement, les appels de service sont répartis vocalement par radio. Les requêtes au Centre de renseignements policiers du Québec (CRPQ) sont également effectuées vocalement par ainsi que le retour des informations. L’émission des constats et des rapports d’infraction est manuelle.
Les conséquences du mode actuel de fonctionnement sont nombreuses : perte de temps au niveau des délais d’intervention, erreurs dans la transcription manuelle, potentiel d’engorgement des ondes radio, perte de revenu et production ardue des informations de gestion.
1500 a minute,un robot LOL !
RépondreEffacer