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vendredi 3 février 2012

SoftKinetic Une petite révolution se prépare du côté des publicités

SoftKinetic - Une petite révolution se prépare du côté des publicités
 
© Courtoisie SoftKinetik

Vous ne verrez bientôt plus la publicité de la même façon! Plutôt que de bombarder le public avec des images et des slogans parfois aussi ennuyeux que déplaisants, la nouvelle vague de publicités impliquera directement le consommateur. Ce dernier devra s'approcher des écrans publicitaires… et interagir avec les marques, une possibilité devenue réalité grâce à la première solution 3D développée par la Bruxelloise SoftKinetic pour le marché des écrans publicitaires interactifs.

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«Les consommateurs pourront s'attendre à retrouver de plus en plus souvent des publicités intelligentes, qui leur ressemblent, sur la rue. Elles ne seront bientôt plus l'exclusivité du web», indique Virgile Delporte, le vice-président marketing & développement d'affaires de SoftKinetic.
Une petite révolution possible grâce au partenariat entre SoftKinetic et Intel
L'entreprise de Bruxelles a présenté cette semaine son nouveau système réservé aux écrans publicitaires. Il consiste en sa caméra 3D DepthSense et son logiciel d'analyse d'images 3D et de reconnaissance gestuelle, iisu. Ces deux éléments technologiques permettront aux passants dans la rue (ou aux gens attendant leur autobus ou leur vol à l'aéroport, etc.) d'interagir avec les publicités. Précisons que ces dernières ne pourront pas être perçues en trois dimensions, les individus ne pourront qu'interagir en temps réel avec elles. Voici une vidéo montrant un exemple de publicité interactive.

Pour sa part, Intel s'occupe de fournir sa technologie d'analyse statistique d'audience. Il ne faut pas croire pour autant que la nouvelle vague de publicités fera office de «Big Brother» dans les rues: la technologie d'analyse d'Intel est anonyme et n'identifie donc pas les gens. «Elle ne tiendra compte que du groupe d'âge, le sexe et le temps passé devant l'écran», précise M. Delporte. Notons que le logiciel de statistique a été développé par l'entreprise canadienne CognoVision, acquise par Intel en septembre 2010.
L'ensemble de ces développements permettra aux publicitaires de mieux cibler leurs annonces, dévoilées au public par le biais des écrans interactifs installés en ville, comme c'est déjà le cas sur internet.
«Par conséquent, poursuit M. Delporte, ce ne seront pas les mêmes publicités qui s'afficheront pour tous. Elles seront adaptées grâce à la disponibilité de plusieurs types de contenus. Par exemple, les jeunes femmes verront des publicités de modes dans des couleurs chaudes, tandis que si notre système reconnaît un homme, il pourrait plutôt lui offrir une publicité d'accessoires de golf dans des teintes froides. Tout dépendra de l'usage que feront les publicitaires de notre système d'écran interactif».
Néanmoins, ils devront aussi faire preuve d'originalité et de créativité pour capter l'attention du public et surtout «repenser le contenu qui autrefois était linéaire, du moins dans les médias traditionnels», plaide l'employé de SoftKinetic.
«En offrant des publicités personnalisées, les publicitaires espèrent pouvoir s'imprégner davantage dans l'esprit des consommateurs, afin qu'ils soient marqués par un produit ou une marque en particulier», explique M. Delporte.
À quoi ressemblera la gestuelle d'interaction?
«Les utilisateurs pourront pratiquement tout faire, de la main traquée servant à commander des actions, à des mouvements plus généraux nécessitant la participation de toutes les parties du corps. Les gens passant devant un commerce pourraient, par exemple, avoir à faire une séquence de gestes pour télécharger des bons de réduction sur leur téléphone ou accéder à des spéciaux exclusifs à cette plateforme interactive», soutient M. Delporte.
La technologie intégrée à la caméra 3D de SoftKinetic permet à une personne, contrairement à la Kinect de Microsoft requérant une distance de 50 cm avec le joueur, de se rapprocher jusqu'à 15 cm de l'écran.


REF.:

Vivre dans la rue dignement !

Soins intensifs: Dans la rue




Pénélope Boudreault est infirmière de proximité pour Médecins du monde. Son bureau, c'est le centre-ville de Montréal. Elle et sa collègue Sarika Beauchamp s’y rendent de jour comme de soir pour aller à la rencontre de ceux qu'elles soignent, les gens de la rue. À chaque année, les mois de novembre et de décembre sont durs pour cette clientèle vulnérable. C'est dans la rue, les centres communautaires, les bars et les piqueries que les deux infirmières établissent des ponts avec eux et tentent de leur redonner du souffle. Leur rôle : soigner et accompagner des patients mal desservis par le système de santé. Un travail qu'elles font de pair avec les intervenants de tous les organismes et ressources des quartiers qu'elles visitent. Les suivre, c'est découvrir la ville, ses recoins parfois sombres, ses marginaux et surtout, c'est mettre en exergue la vocation de jeunes professionnels de la santé aux idéaux nourris mais confrontés aux écueils d'un système en pleine mutation, dont les rouages manquent définitivement d'huile. Des jeunes qui travaillent en étroite collaboration, sur le terrain, pour atteindre une clientèle difficile d'accès dans un milieu de travail qui est, tous les jours, dur et confrontant.

Beaucoup de ressources existe,pour s'en sortir et  Médecins du Monde en action est la pour vous aider;

L'Unité d'intervention mobile l'Anonyme :
L’Anonyme fait la prévention du VIH/SIDA auprès :
- des jeunes de 14 à 30 ans,
- de toute personne de plus de 30 ans susceptible d’avoir des comportements à risque.

Philosophie d'intervention: Notre action est basée sur une approche humaniste, l’écoute active et le respect du rythme personnel. Nous adoptons l’approche de la réduction des méfaits associée aux comportements à risque.

Objectifs:Outre la prévention des infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) auprès des populations à risque, l’Anonyme :

- intervient dans l’environnement des jeunes et des personnes ayant des comportements à risque,
- promouvoit leur santé globale,
- développe une collaboration avec différentes instances du réseau de la santé, des services sociaux et communautaires afin d’orienter les personnes qui se sentent prêtes, dans leur démarche de prise en charge,
- offre un lieu de formation professionnelle pour les étudiants et stagiaires des institutions d’enseignement collégial et universitaire.

Partenaire de la Direction de santé publique depuis 1998, l’Anonyme a le mandat de réduire la propagation des ITSS. Les intervenants effectuent donc l’échange et la distribution de matériel de prévention tout en référant, en faisant de l’éducation et en orientant en matière de santé physique ou mentale. Mais les intervenants offrent aussi de l’accompagnement vers les refuges ou les diverses ressources sociales ou en santé, en particulier lorsque les personnes n’ont plus de pièces d’identité ou de cartes d’assurance-maladie.

Stella :
Aujourd’hui, jusqu'à une douzaine de personnes travaillent à temps plein pour Stella et le nombre de nos membres ne cesse de croître.
Les actions entreprises par les membres de Stella et de la Coalition pour les droits des travailleuses et travailleurs du sexe ont suscité l’intérêt des gouvernements national, provincial et municipal de même que du mouvement des femmes du Québec. Tous ces acteurs étudient désormais le discours des travailleuses du sexe et l'incluent dans leur réflexion.
Aujourd'hui, l’expertise des femmes de Stella est reconnue et recherchée. Nous recevons régulièrement des prix et sommes membres de divers comités, coalitions, groupes de recherche et conseils d’administration, tandis que notre présence dans les médias et à titre de conférencières invitées est constante.


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