DESPERADOS DU VOLANT. Chaque année au Québec, les accidents de la route font de nombreuses victimes. Témérité, étourderie et impatience seraient à l’origine de cette réalité. Pourquoi des citoyens respectueux des lois, une fois au volant, adoptent-ils un comportement déviant ?
Le Monde du Réel est a l'envers, c'est l'invertionnalité des consciences ! Bienvenue aux Sourds ;-)
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lundi 6 décembre 2010
Allez-vous comprendre ,bande de cave ?
DESPERADOS DU VOLANT. Chaque année au Québec, les accidents de la route font de nombreuses victimes. Témérité, étourderie et impatience seraient à l’origine de cette réalité. Pourquoi des citoyens respectueux des lois, une fois au volant, adoptent-ils un comportement déviant ?
Un traitement royal,est demandé pour un ex-policier meurtrier
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TORONTO – Un policier retraité de Toronto a été jugé coupable, lundi, du meurtre de son épouse, et restera derrière les barreaux pour au moins dix ans.
Le jury a déclaré Larry Ryan coupable du meurtre au second degré de sa femme, au Palais de justice de Brampton, en Ontario. Par la suite, le juge Joseph Fragomeni a imposé une sentence de prison à vie à l’ex-policier âgé de 60 ans.
Seule la possibilité de libération conditionnelle reste à déterminer dans cette sentence, à savoir si le meurtrier pourra en profiter d’ici 10 ou 25 ans.
La victime, une agente immobilière, a été retrouvée sans vie au domicile du couple, après avoir reçu quatre coups de feu, le 9 novembre 2008. Larry Ryan qui devait partir en voyage de chasse ce matin-là, s’est plutôt servi de son arme à feu contre son épouse.
mercredi 1 décembre 2010
Vous allez tous mourir comme des chiens ?
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MONTRÉAL — Le Protecteur du citoyen enquête sur le centre d’hébergement de soins de longue durée de Lachine, depuis que la fille d’un patient de ce CHSLD a déposé une plainte de négligence.
Lyne Arel-Chalifoux a raconté dans une entrevue accordée à l’émission «J.E.», comment à ses yeux, son père de 78 ans a dépéri au cours de sa dernière année au centre d’accueil.
«Les vrais problèmes ont débuté en septembre 2009, quand ils l’ont déménagé du 5e au 3e étage en raison de travaux de construction», a dit Mme Arel-Chalifoux.
En un an, la fille de Gaston Arel a formulé officiellement quatre plaintes au commissaire aux plaintes du centre d’hébergement concernant : les heures prolongées au lit, l’alimentation sous forme de purée, la dénutrition, une plaie non soignée et le traitement inadéquat de troubles intestinaux.
M. Arel, déjà très affaibli, souffrait du syndrome d’Ogilvy, une maladie douloureuse qui se caractérise par une paralysie du gros intestin et qui provoque un gonflement de l’abdomen.
«Le ventre peut gonfler puisque dans l’intestin il y a une fermentation naturelle. Donc, il y a des gaz qui s’accumulent, des matières aussi qui s’accumulent : il y a une distension du gros intestin» explique Mickeal Bouin, gastro-entérologue au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal.
Un des traitements consistait à insérer un tube rectal pour vider son intestin. Lors d’une visite impromptue, Mme Arel-Chalifoux a retrouvé son père, seul dans sa chambre, en détresse.
«Mon père était au lit, il gigotait, il avait un gros ventre, il était souffrant et il avait un tube rectal entre les fesses et un sac à poubelle vert. Le sac était là pour amasser les déchets, mais il n’y en avait pas parce que le traitement n’avait pas fonctionné. Mais le sac s’était ramassé entre les deux fesses», a expliqué la femme.
Elle a appelé l’infirmière qui lui a «inséré un deuxième tube alors qu’il en avait déjà un dans les fesses […] Si j’avais pu perdre connaissance […], j’étais sidérée», a ajouté Mme Arel-Chalifoux.
Au cours de la dernière année, l’homme a été transporté à l’urgence plusieurs fois pour traiter ce syndrome.
Lors d’une autre des visites de sa fille, le personnel de l’hôpital a découvert une plaie sur un des testicules du patient.
«[J’ai vu] la plaie sur son testicule et [j’ai revu] le sac à poubelle vert entre ses deux fesses et là je me suis dit : "Ça ne se peut pas qu’il ait une plaie comme ça, parce qu’ils lui ont flanqué des sacs à poubelle vert".» Comme si ce n’était pas suffisant, Mme Arel-Chalifoux a appris du médecin du CHSLD que son père souffrait aussi de dénutrition.
Pourtant, elle avait manifesté, par écrit, son opposition à ce qu’on lui donne de la purée parce qu’il refusait de s’alimenter.
À la suite du dépôt des plaintes, le centre de santé et de services sociaux de Dorval-Lachine-Lasalle a vérifié les pratiques de son personnel.
La commissaire aux plaintes, qui donne raison à madame Arel-Chalifoux, dénote sur le plan de la dénutrition que «des mesures ont été prises en 2009 pour répondre aux besoins nutritionnels» de Gaston Arel.
Cependant, il a fallu «attendre en septembre 2010 pour obtenir une évaluation de contrôle».L’enquête a permis de déterminer qu’un «manque de ressources médicales est en partie responsable d’un tel délai.»
Concernant l’insertion des tubes rectaux, l’enquête a confirmé que la «technique n’était pas maîtrisée par l’infirmière» et que l’utilisation de deux tubes et de sacs de plastique «était inadéquate». «Un suivi» a été effectué avec l’infirmière concernée.
Le rapport, qui protège l’identité de l’infirmière fautive, n’apporte aucune précision sur le suivi qui a été fait ni sur l’utilisation de sacs.
La direction du CHSLD Lachine a refusé d’accorder une entrevue à l’équipe de «J.E.» parce que le Protecteur du citoyen mène lui aussi son enquête sur ce dossier. Depuis, Gaston Arel est mort d’une pneumonie à l’hôpital Lachine à la mi-octobre.
L’émission « J.E. » présentera un reportage complet sur cette histoire vendredi à 19 h sur les ondes de TVA.
Les malades a domicile devront faire du pictage
L'organisme montréalais Ex Aequo, qui défend les droits des personnes ayant une déficience motrice, a rendu public un sondage mené auprès de 270 usagers.
L’étude a permis de constater que 77 pour cent d’entre eux ont subi des réductions de services totales ou partielles ou ont été menacés d'en subir. Au total, il leur manque au moins 868 heures par semaine de soutien à domicile.
Dominique Viel, par exemple, a perdu 45 minutes sur les trois heures que le CLSC de son quartier lui consacrait chaque semaine. Elle vit seule dans un petit logement, mais craint maintenant de se retrouver un jour en institution en raison de la diminution des soins à domicile.
«J'ai vraiment peur de vieillir dans ces conditions-là, a-t-elle confié. Je suis sortie d'une institution psychiatrique pour m'en aller en réadaptation. Je ne veux pas être réinstitutionnalisée, jamais dans 100 ans.»
«Ils coupent beaucoup dans le ménage, ils coupent beaucoup dans les repas, a renchéri Dominique Marsan. On accordait, auparavant, trois heures par semaine pour la préparation des repas. Maintenant, il y a quelques personnes qui arrivent encore à avoir une heure par semaine ou une heure et demie par semaine.»
Claire Dionne, une victime du scandale du sang contaminé, subit elle aussi les contrecoups des réductions budgétaires. «J'avais des heures de massage des jambes à cause de ma douleur, puis on me les coupe pour la moitié de l'année. Ça me permettait de dormir au cours d'une bonne partie de la nuit.»
Aide réclamée
Ex Aequo demande l'intervention immédiate du ministre de la Santé et de l'Agence de la santé de Montréal pour éviter que ces personnes démunies soient de plus en plus isolées de la société.
«Présentement, la dynamique du réseau de la santé et des services sociaux, c'est de faire plus avec moins», a dénoncé Marc-André Burelle-Favron, d’Ex Aequo. REF.:
mardi 30 novembre 2010
Vous voulez la vérité ,................ça se peut !
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Depuis maintenant trois ans et demi, l’Australien Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, offre aux citoyens de tous les pays des révélations fracassantes et des secrets d’État dont les meilleurs journalistes d’enquête ne peuvent que rêver de débusquer eux-mêmes.
Organisé un peu à la Wikipédia, la raison d’être de WikiLeaksn’est par contre pas d’accumuler les entrées sur les chaussures ou les dés à coudre, mais bien de donner une audience aux fuites d’informations. Un «deep throat» à réseau ouvert, et sécurisé.Que ce soit des piles de documents top secretsur le comportement des troupes d’occupation en Afghanistan, ou descourriels d’universitaires (le fameux «climategate»), WikiLeaks veille au grain.
Assange et sa bande de collaborateurs anonymes ne se contentent pas de mettre la main sur de l’information que d’aucun politicien aimerait garder secrète.
Ils vont au devant, s’infiltrent dans les réseaux informatiques de par le monde, et arrivent ainsi à piger dans les «voûtes» à documents secrets. D’où les scandales et poursuites qui accompagnent maintenant chaque révélation d’envergure du site.
Depuis ses débuts, donc, WikiLeaks fout le bordel dans les chancelleries d’un peu partout sur la planète.
Le coup de maître
Récemment, en mars dernier, Assange et son équipe ont dévoilé une vidéo montrant des soldats américains tuant au moins 18 personnes, dont deux journalistes de l’agence de presse britannique Reuters.
Durant six mois, Assange s’est isolé dans une maison centenaire de Reykjavik, la capitale de l’Islande. Des militants islandais se sont joints à lui et, à l’aide d’une demi-douzaine d’ordinateurs installés dans une pièce, ils ont travaillé sur la vidéo, laquelle Assange avait récupéré d’un hélicoptère Apache en Irak, en 2007.
Au menu: analyser la vidéo initiale, faire un montage, créer un site web autonome pour héberger la vidéo, préparer la campagne média, préparer la documentation accompagnant la vidéo, etc. Le but d’Assange: montrer, par l’entremise d’images crues, la dure réalité de la guerre et lancer un débat mondial sur la façon dont elle est menée.
Surnommé «Projet B», la vidéo de 38 minutes, après tout le travail de WikiLeaks, a fait le tour du monde et a plongé l’armée américaine dans l’embarras. Mission accomplie.
WikiLeaks, c’est ça : des fourmis de l’ombre veillant au grain. Assange, qui se définit lui-même comme militant, n’a ni domicile fixe, ni revenu exorbitant.
Comptez sur lui pour que nous ne l’oublions pas de sitôt.
REF.:
samedi 27 novembre 2010
Le 7 Decembre 2010,on fait tous un retrait LOL !
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«S'il y a 20 millions de gens qui retirent leur argent, le système s'écroule (...). La révolution se fait par les banques». Une vidéo d'Eric Cantona, mise en ligne le 6 octobre, incitant les gens à retirer leur argent des banques suscite actuellement un buzz croissant sur le web.
«Pour parler de la révolution, on va pas prendre les armes, on va pas aller tuer des gens. Il y a une chose très simple à faire (...) Le système est bâti sur le pouvoir des banques. Donc, il peut être détruit par les banques», explique l'ancien attaquant de Manchester United, 44 ans, dans cette vidéo, qui date du 6 octobre.
«Au lieu d'aller dans les rues faire des kilomètres pour manifester, tu vas à la banque de ton village et tu retires ton argent», propose l'ancien international français devenu acteur de cinéma.
Réalisé pendant un entretien au journal régionalPresse Océan, le clip sous-titré en plusieurs langues a été visionné par plusieurs dizaines de milliers de personnes.
«S'il y a 20 millions de personnes qui retirent leur argent, le système s'écroule: pas d'arme, pas de sang, rien du tout. À la Spaggiari», dit-il amusé, en faisant référence au truand Albert Spaggiari auquel a été attribué le «casse du siècle» d'une banque à Nice en 1976.
«Trois millions, dix millions de gens et là il y a une vraie menace. Et là il y a une vraie révolution. La révolution se fait par les banques», poursuit l'ancien footballeur.
L'appel de Canto a donné des idées à des internautes qui ont attiré l'attention de la presse internationale en le relayant via YouTube et Facebook.
Sur une page du réseau social, quelque 12 000 personnes affirment vouloir participer à l'événement spécialement créé «Révolution! Le 7 décembre, on va tous retirer notre argent des banques».
dimanche 21 novembre 2010
Aller a l'école avec son poney ?
Mona Ramouni était en train de prendre des notes en braille lorsque Cali a décidé d'intervenir par un hennissement. Rien d'anormal dans cette université américaine où la jeune fille étudie, accompagnée de son poney guide d'aveugle.«Qu'est-ce que tu en penses, Cali?», demande en riant Shelley Smithson, qui assure un cours sur les techniques de psychothérapie.
Cali fait partie de la poignée de chevaux miniatures utilisés aux États-Unis pour accompagner des aveugles, et il est sans doute le premier à bénéficier des cours d'un institut d'enseignement supérieur.
Trois mois après l'arrivée de Mona et Cali, le claquement des sabots dans les couloirs de l'Université d'État du Michigan à Lansing (nord) continue de susciter la curiosité.
Des étudiants stupéfaits prennent l'animal en photo avec leur téléphone portable, et certains demandent à Mona si ce qu'ils voient est bien un cheval. «Parfois je réponds: non, c'est un jouet génial», plaisante-t-elle.
L'université abrite un centre, reconnu au niveau international, qui aide les étudiants et les employés handicapés à réaliser leurs ambitions.
La présence de la minuscule jument brune à la crinière noire a d'abord suscité des interrogations sur le degré de désordre qu'elle risquait d'engendrer, mais son comportement exemplaire a calmé les inquiétudes, et elle semble bien s'entendre avec Harper, le chien d'aveugle de l'un des camarades de Mona.
Le fait d'avoir ces deux animaux en salle de cours «est un exemple frappant de l'adaptabilité des étudiants et du fait qu'ils peuvent arriver à obtenir ce qu'ils veulent dans la vie», commente Shelley Smithson, la professeur.
Les chevaux miniatures, qui pèsent moins de 45 kilos, ont la taille de gros chiens, mais leur force physique leur permet en plus d'aider des personnes à mobilité réduite à se déplacer. Ils ont aussi une espérance de vie supérieure: ils peuvent travailler pendant une trentaine d'années, contre six à huit ans pour les chiens d'aveugles.