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mardi 30 novembre 2010

Vous voulez la vérité ,................ça se peut !

Secrets révélés - WikiLeaks : une machine à scoop
L'Australien Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, est en train de changer la donne dans le domaine des enquêtes journalistiques et du reportage de guerre.
© AFP

Depuis maintenant trois ans et demi, l’Australien Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, offre aux citoyens de tous les pays des révélations fracassantes et des secrets d’État dont les meilleurs journalistes d’enquête ne peuvent que rêver de débusquer eux-mêmes.

EN IMAGES:
WikiLeaks en 5 minutes


EN VIDÉO:
Marie-Joëlle Parent explique


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Des détails canadiens se répandent sur WikiLeaks

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Les défis de la cybersécurité

La volonté de transparence

Organisé un peu à la Wikipédia, la raison d’être de WikiLeaksn’est par contre pas d’accumuler les entrées sur les chaussures ou les dés à coudre, mais bien de donner une audience aux fuites d’informations. Un «deep throat» à réseau ouvert, et sécurisé.

Que ce soit des piles de documents top secretsur le comportement des troupes d’occupation en Afghanistan, ou descourriels d’universitaires (le fameux «climategate»), WikiLeaks veille au grain.

Assange et sa bande de collaborateurs anonymes ne se contentent pas de mettre la main sur de l’information que d’aucun politicien aimerait garder secrète.

Ils vont au devant, s’infiltrent dans les réseaux informatiques de par le monde, et arrivent ainsi à piger dans les «voûtes» à documents secrets. D’où les scandales et poursuites qui accompagnent maintenant chaque révélation d’envergure du site.

Depuis ses débuts, donc, WikiLeaks fout le bordel dans les chancelleries d’un peu partout sur la planète.

Le coup de maître

Récemment, en mars dernier, Assange et son équipe ont dévoilé une vidéo montrant des soldats américains tuant au moins 18 personnes, dont deux journalistes de l’agence de presse britannique Reuters.

Durant six mois, Assange s’est isolé dans une maison centenaire de Reykjavik, la capitale de l’Islande. Des militants islandais se sont joints à lui et, à l’aide d’une demi-douzaine d’ordinateurs installés dans une pièce, ils ont travaillé sur la vidéo, laquelle Assange avait récupéré d’un hélicoptère Apache en Irak, en 2007.

Au menu: analyser la vidéo initiale, faire un montage, créer un site web autonome pour héberger la vidéo, préparer la campagne média, préparer la documentation accompagnant la vidéo, etc. Le but d’Assange: montrer, par l’entremise d’images crues, la dure réalité de la guerre et lancer un débat mondial sur la façon dont elle est menée.

Surnommé «Projet B», la vidéo de 38 minutes, après tout le travail de WikiLeaks, a fait le tour du monde et a plongé l’armée américaine dans l’embarras. Mission accomplie.

WikiLeaks, c’est ça : des fourmis de l’ombre veillant au grain. Assange, qui se définit lui-même comme militant, n’a ni domicile fixe, ni revenu exorbitant.

Comptez sur lui pour que nous ne l’oublions pas de sitôt.


REF.:

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