141: L’impossibilité de vivre une totale fluidité dans la relation de couple
Dans sa vie de couple ou ses tentatives de relation de couple, l’individu peut ressentir en lui l’émergence de peurs diffuses qui s’imposent à un tel degré à lui qu’il se voit alors coupé de la possibilité d’être dans la fluidité de la relation avec autrui. Il doit être compris que l’individu ne le choisit pas. Il subit ses propres peurs en y réagissant sans savoir comment se sortir de ce qu’il identifiera au fil du temps comme étant sa prison intime tout en s’efforçant néanmoins de la rationaliser par le truchement de jugements de valeur qu’il projettera sur lui-même, sur autrui ou sur la situation afin de continuer à se sécuriser pour supporter sa condition de vie. Les formes que prennent les réactions de l’individu face à ses peurs sont innombrables et relèvent de deux grands mouvements plus ou moins subtils de fuite ou encore de réflexe de domination sur autrui. La fuite comme la domination plus ou moins subtile face à autrui répondent à l’extrême sensibilité de l’individu pour qui il est impossible d’apparaître à l’autre dans sa vulnérabilité car cette dernière est intolérable du fait de la très grande douleur qu’elle génère chez lui sans nécessairement que lui-même en prenne l’entière mesure du fait de ses réflexes de rationalisation qui occultent son contact avec sa propre sensibilité. La douleur associée à sa sensibilité réprimée vient d’un profond traumatisme à caractère universel qui rappelle à l’individu la grande déchirure qu’il porte dans ses corps et qui le ramène à son état originel de perfection perdu dans la diffraction des rayons de sa conscience pour expérimenter les formes du vivant sur son plan d’incarnation. L’individu qui ne parvient pas à vivre la fluidité de la relation dans la transparence de qui il est aura, à un moment donné de sa vie, ou dans ses incarnations à venir, à traverser les plus grandes souffrances que son âme déchue a subi pour restaurer en lui, grâce à la conscience qu’il possède de la nature de sa souffrance, la totalité des rayons de sa conscience qui ont été diffractés dans sa chute. Cette réhabilitation de sa lumière est une réhabilitation de son savoir intégral qui fait de lui un individu dont la conscience ne peut plus être plafonnée par les peurs ou les croyances générées par l’imposition du mémoriel de l’humanité dont la qualité involutive l’a maintenu coupé de lui-même, le rendant impuissant à vivre la grandeur de qui il est. En rétablissant le réel en lui par la traversée de sa déchirure, l’individu touche à l’immensité de sa sensibilité pour la vivre sans se sentir menacé. Cela lui est possible car il a pu traverser sa propre déchirure sans être disloqué par les souffrances qui se sont rejouées dans ses corps. Il en ressort comme un être intégral qui n’a pas besoin de fuir et se voit incapable de domination car lavé de toute peur d’être à nouveau déchu.
REF.: https://lereelensoit.fr/2023/02/28/141-limpossibilite-de-vivre-une-totale-fluidite-dans-la-relation-de-couple/
Sandrine Vieillard
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !