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mardi 4 décembre 2012

C ki l'cave ?

Si vous travaillez comme gérant ou gardien de sécurité dans un centre commercial, et que votre patron découvre que vous avez profité de votre position privilégiée pour faire des vols à l’étalage pendant trois ans, croyez-vous que vous allez partir avec une prime de départ ?
Non : il va vous sacrer dehors à coups de pieds dans le cul, et vous l’aurez bien mérité.

LE GOUDRON ET LES PLUMES

Mais dans les postes de haute direction, c’est différent.
Vous pouvez mettre votre entreprise dans le rouge, et arnaquer sans vergogne vos patrons et vos actionnaires pendant dix ans, vous allez partir avec une enveloppe bourrée d’argent.
Idem pour les élus.
C’est écrit en toutes lettres dans votre contrat : quelles que soient les conditions de votre départ — même si on vous sort de force de votre bureau à cheval sur un rail de chemin de fer avec du goudron et des plumes, dans le déshonneur et dans la honte, comme dans les albums de Lucky Luke —, vous avez droit à votre bonus, histoire de vous aider à « faire la transition » vers votre prochain boulot.
(…)

L’ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt a reçu 250 000 $ en prime de départ, l’ex-maire de Mascouche Richard Marcotte, 160 000 $, et Frank Zampino, l’ancien bras droit de Gérald Tremblay, 168 000 $.
Quant à Pierre Duhaime de SNC Lavalin, il a empoché 4,9 millions quand on l’a relevé de ses fonctions.
Faites-vous montrer la porte, passez Go sous les huées et recevez un joli magot. C’est ce qu’on appelle être en business.

Le blogue de Richard Martineau

Les parachutistes (extrait)

- 3 décembre 2012 REF.: Texte au complet sur le site du Journal de Montréal

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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !