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mercredi 9 mai 2012

Drones à Alma

Craintes dissipées - Les drones sont populaires à Alma
Drone dérivé d’un Diamond AD42, à l'aéroport d'Alma. 
Jean-Luc Doumont / Agence QMI

ALMA – Depuis mars dernier, les drones - ces petits avions téléguidés -, réalisent plusieurs vols à Alma. Des résidents avaient des craintes, mais elles se sont à présent dissipées. L'engouement est tel, que plusieurs souhaitent désormais se faire photographier à côté de l'engin.
«L'aspect que nous développons est le commercial», mentionne Marc Moffatt, gestionnaire en recherche et développement au Centre d'Excellence des Drones (CED). «Nous offrons nos services aux divers paliers du gouvernement, mais aussi aux agriculteurs, la SOPFEU, Hydro-Québec ou encore Rio Tinto Alcan».
Dans les prochaines semaines, le CED souhaite avoir accès à l'espace aérien d'entraînement militaire de Bagotville ou encore dans le nord pour le développement du Plan Nord.
Les partenaires sont nombreux: le Centre de recherches de Val-Cartier ou encore les universités de Chicoutimi et de Laval qui travaillent sur des recherches au développement des drones.
«Le drone que l'on voit dans les journaux, c'est pour des applications militaires en Afghanistan ou en Libye. Nous mettons l'accent sur l'aspect commercial», a précisé M. Moffat.
Le marché du drone est en pleine expansion selon ce dernier: «Nous essayons d'être à l'avant-garde des autres établissements. Débloquer l'espace aérien demande une autorisation de Transport Canada. Quand cet espace sera ouvert, les applications commerciales seront infinies».
Stuart Gilmartin et Christian Larouche, sont tous deux pilotes de drones à Alma.
Pour le moment, les certificats émis au CED limitent les vols des drones à l'aéroport d'Alma pour réaliser des entraînements. «Il faut gagner la confiance de Transport Canada pour démontrer que nous sommes sécuritaires et que nous respectons le territoire. Lorsque la confiance sera établie, l'espace aérien s'ouvrira», a expliqué Marc Moffatt.
Les compagnies minières, les gouvernements ou encore les compagnies forestières qui souhaiteraient visionner leurs installations dans le processus du Plan Nord pourraient avoir besoin d'un drone.
Les drones
Les pilotes, grâce à leurs manettes de contrôle, pilotent à distance cet engin que certaines personnes appellent «l'oiseau blanc». L'appareil est un avion civil commercial, dérivé d'un Diamond DA42.
Pour les opérations nord-américaines, un système de dégivrage a été installé dans le drone et le fait d'avoir deux moteurs permet de voler en haute altitude jusqu'à 30 000 pieds. À l'heure actuelle, le CED a été jusqu'à 20 000 pieds pour les essais autour de l'aéroport d'Alma.


REF.:

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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !