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Le Monde du Réel est a l'envers, c'est l'invertionnalité des consciences ! Bienvenue aux Sourds ;-)
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mercredi 18 août 2010
Un pied se tire dans l'pied !
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TORONTO – Un policier de Toronto, professeur de maniement d'armes à feu, s'est tiré une balle dans le pied. Enfin... presque. La balle l'a atteint à la jambe droite.
L'accident est survenu lundi au champ de tir de l'école de police du service de police de Toronto.
Le formateur de 33 ans a été conduit dans un hôpital de la ville pour être soigné d'urgence.
«Nous enquêtons sur la situation, et sur les événements ayant mené à l'accident, a expliqué la constable Wendy Drummond, porte-parole de la police de Toronto. Il n'y a qu'un officier d'impliqué, et il s'agit d'un accident survenu lors d'un entraînement. Il s'est lui-même infligé sa blessure.»
Mme Drummond a indiqué qu'elle ignorait quelles étaient les circonstances au moment de l'accident, notamment à savoir si la balle a été déchargée lorsque le policier vidait son arme. Il semble cependant que l'agent ne visait pas une cible lorsque l'arme s'est déchargée.REF.:
mercredi 4 août 2010
transparence ou non ?
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L'affaire Wikileaks pourrait favoriser le retour au secret
La publication par le site Wikileaks de milliers de documents militaires secrets sur la guerre en Afghanistan pourrait porter un coup d'arrêt au mouvement de décloisonnement et de partage d'informations entre agences de renseignement américaines, estiment des experts.
«C'est destructeur à de nombreux niveaux», estime le général de l'Armée de l'air à la retraite et ancien chef de la CIA Michael Hayden, interrogé sur cette affaire en marge de la conférence Black Hat sur la sécurité informatique qui s'est achevée jeudi à Las Vegas.
«Dans les années qui ont suivi le 11-Septembre, dès que quelque chose n'allait pas, je me faisais taper sur les doigts par les deux partis pour n'avoir pas assez partagé» l'information, se souvient l'ancien chef de la centrale de renseignement américaine. «Nous disions aux sénateurs: 'oui, oui, nous allons partager', mais notre conscience nous disait qu'il y avait de réels dangers à partager. C'est ce qu'on vient juste de constater», poursuit-il.
La diffusion de 92 000 documents militaires confidentiels par Wikileaks met en lumière les défis que l'ère numérique fait peser sur la sécurité en rendant possible l'exposition au public de gigaoctets de données d'un simple clic de souris, soulignent des analystes.
«Faciliter le partage (de données) et ensuite faire confiance aux gens pour qu'ils agissent au mieux, cela ne fonctionne pas», souligne James Lewis, expert en cybersécurité du Center for Strategic and International Studies.
Wikileaks n'a pas révélé la source des documents publiés, mais les soupçons se sont tournés vers Bradley Manning, un analyste du renseignement de l'Armée de terre actuellement détenu dans une prison militaire américaine au Koweït.
Arrêté en mai, il est soupçonné d'avoir transmis à Wikileaks une vidéo montrant le raid d'un hélicoptère de l'armée américaine qui avait provoqué en 2007 la mort de deux employés de l'agence de presseReuters et de plusieurs autres personnes à Bagdad.
Le Pentagone a indiqué en juin qu'il enquêtait sur la possible transmission à Wikileaks par Bradley Manning de vidéos et de 260 000 câbles diplomatiques confidentiels.
Manning se situait relativement bas dans la hiérarchie militaire et s'il s'avère qu'il a effectivement transmis ces informations, cela met en évidence le risque d'un partage trop large de l'information, juge M. Hayden.
«Cela devrait servir d'avertissement à tout le monde», estime celui qui a également brièvement dirigé la NSA (National Security Agency) avant de prendre sa retraite en 2009. Il prédit que «la réaction à cette affaire va être un rejet de la transparence» de la part du monde du renseignement.
Pour lui, les agences ont en fait besoin de travailler encore plus étroitement avec des spécialistes de sociétés privées de nouvelles technologies afin de renforcer les outils internes permettant de partager l'information.
Les ordinateurs pourraient ainsi être programmés pour s'éteindre automatiquement quand de grandes quantités de données sont téléchargées, ou être équipés d'un logiciel permettant d'enregistrer tout ce qui est tapé sur un clavier.
«Je ne pense pas qu'il y aura de retour de balancier», juge Melissa Hathaway, ancienne «Madame cyberespace» du gouvernement qui a rejoint le secteur privé en 2009, interrogée pour savoir si l'affaire Wikileaks risque d'inciter les agences à retourner au cloisonnement.
Mais «je suis sûre que les gens marqueront une pause avant d'appuyer sur la touche 'envoi'. Ils y réfléchiront à deux fois».
Transparance
St-Hubert serait jaloux de la reine de la poitrine
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La femme qui a été dotée de la plus forte poitrine au monde a subi une opération d’urgence pour guérir une infection staphylococcique à ses deux seins.
«Tout s’est bien passé. C’est douloureux. Dans une semaine, nous saurons si je vais pouvoir garder ou non mes implants», a écrit la Brésilienne Sheyla Hershey sur son site web.
Elle a affirmé qu’elle a dû se faire opérer mardi après s’être évanouie en se rendant à son auto.
Son infection, qui a déjà nécessité une intervention plus tôt ce mois-ci, aurait été contractée lors d’une réduction mammaire la faisant passer d’un bonnet M à KKK.
Il s’agit de ses premières complications après 30 opérations au buste.
Sheyla Hershey a subi ses dernières augmentations mammaires au Brésil, selon ABC News, parce que le Texas interdit d’insérer plus d’un gallon de silicone dans le corps humain en raison des risques de toxicité.
«Le parc Fredy-Villanueva»
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MONTRÉAL – À quelques jours d’une marche commémorant la mort du jeune Fredy Villanueva, l’affiche qui en fait l’annonce suscite la controverse dans le quartier Montréal-Nord.
On peut y lire: «Fredy Villanueva, tué par Jean-Loup Lapointe, un agent du SPVM» ainsi que le numéro de matricule de l’agent qui a abattu le jeune homme le 9 août 2008.
Des affiches ont été apposées aux quatre coins du quartier par les proches de la famille.
Le parc Henri-Bourassa, où se sont déroulés les tristes événements, est également rebaptisé «parc Fredy-Villanueva» sur les affiches.
Une citoyenne du quartier, qui a préféré conserver l’anonymat, dénonce la situation.
«La famille a couru après le trouble, s’insurge-t-elle. Ils sont dans le trouble, et là ils nous demandent à nous, les citoyens, de se mettre en arrière d’eux? Non. On n’est pas d’accord. Les commerçants ne sont pas d’accord, les employés ne sont pas d’accord, les citoyens ne sont pas d’accord.»
Le cousin de Fredy Villanueva, Anthony Clavasquin, se défend bien de vouloir semer la controverse avec cette affiche. «C’est pas pour incrimination ou quoi que ce soit, explique-t-il. C’est la vérité, c’est tout.»
Dans la rue, les opinions sont plus partagées. «J’aimerais qu’on soit un plus discret d’ici à ce que l’enquête soit terminée», dit une passante.
Un homme croisé à la sortie d’un commerce croit quant à lui qu’il est important de se remémorer la tragédie. «Il faut qu’on souligne l’anniversaire, parce qu’il est mort innocemment», estime-t-il.
La marche, qui est organisée par la famille Villanueva, se tiendra dimanche après-midi dans les rues de Montréal-Nord.
lundi 26 juillet 2010
La vie sexuelle de prêtres gais
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Un article sur la vie sexuelle de prêtres homosexuels à Rome a entraîné une riposte rapide du diocèse local, qui s'est engagé vendredi à poursuivre «tout comportement indigne de la vie sacerdotale», les associations homosexuelles dénonçant de leur côté «l'hypocrisie» ambiante.
«Qui connaît l'Église de Rome ne se reconnaît pas le moins du monde dans le comportement de ceux qui ont une "double vie", qui n'ont pas compris ce qu'est le "sacerdoce catholique" et ne devaient pas devenir prêtres», affirme le diocèse de Rome dans un communiqué.
«Personne ne les contraint à rester prêtres et à en exploiter seulement les bénéfices. La cohérence voudrait qu'ils se dévoilent. Nous ne leur voulons pas de mal, mais nous ne pouvons pas accepter qu'à cause de leur comportement l'honorabilité de tous les autres soit couverte de boue», estime-t-il.
L'article de Panorama, paru vendredi et intitulé «Les folles nuits des prêtres gais», propose «un voyage (avec une caméra cachée) chez les prêtres qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, dans les bars romains, dans le quartier gai ou chez eux».
L'hebdomadaire, propriété du groupe Mondadori contrôlé par le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, publie la photo des mains croisées d'un prêtre avec un chapelet et les ongles vernis de rose, accompagnée d'une accroche sensationnaliste : «Un journaliste de Panorama a vécu au milieu des homosexuels de Rome, et pendant presque un mois a assisté aux vices et perversions de prêtres insoupçonnables ayant une double vie».
Face à de telles révélations, le diocèse de Rome se dit «déterminé à poursuivre avec rigueur (...) tout comportement indigne de la vie sacerdotale».
Il cite en outre le pape Benoît XVI, qui appelle chacun à «ne pas corrompre la foi et la vie chrétiennes en portant atteinte à l'intégrité de l'Église, en affaiblissant sa capacité de prophétie et de témoignage, et en altérant la beauté de son visage».
Interrogé par l'AFP, le Vatican s'est contenté de renvoyer au communiqué du diocèse de Rome.
De son côté, Aurelio Mancuso, l'ex-président d'Arcigay, principale association italienne de défense des droits des homosexuels, a jugé «ridicule» la réaction du diocèse.
«Si les prêtres homosexuels devaient (...) quitter la prêtrise, d'un seul coup une grande partie de l'administration du diocèse de Rome et des paroisses serait paralysée», a-t-il ironisé.
Un responsable de l'association Certi Diritti, Sergio Ravasio, a estimé quant à lui qu'«il est inacceptable que des prêtres qui de jour s'expriment contre les personnes gaies se livrent de nuit à des pratiques exactement contraires» à leurs déclarations. Il a aussi affirmé qu'il existait «une zone de drague» homosexuelle dans l'enceinte du Vatican.
Cette polémique intervient à un moment où l'homosexualité est un thème brûlant pour l'Église catholique : le mariage homosexuel vient d'être autorisé en Argentine et au Portugal, malgré son opposition virulente.
En outre, le lien établi par le numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, entre l'homosexualité et la pédophilie avait, en avril, provoqué une controverse. La France avait ainsi condamné «un amalgame inacceptable».
Drogue au travail: Un tout nouveau test
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La demande pour les tests salivaires de dépistage de drogues en milieu de travail est si grande actuellement que l'entreprise Alcotest Québec a sauté sur l'occasion pour lancer un tout nouveau dispositif à cet effet. À peine six semaines après sa sortie, le Multi-D a déjà trouvé preneur auprès d'une cinquantaine de compagnies québécoises.
Des employeurs en profitent de plus en plus pour poser comme condition d'embauche la signature d'une autorisation lui accordant le droit de procéder, quand il le désire, à des tests de dépistage de drogues.
Impossible, toutefois, de connaître la liste de ces entreprises. Décriée par certains comme étant une forme de discrimination, la détection de drogue en milieu de travail semble être un sujet encore tabou dans le milieu du Québec inc.
«Aucun patron n'est chaud à l'idée de révéler qu'il pratique ce genre d'examen sur ses employés», admet Stéphan Lepage, porte-parole d'Alcotest Québec, la compagnie qui distribue le Multi-D.
Le «petit joint du midi»
En moins de cinq minutes, ce test salivaire permet à n'importe quel employeur de savoir si un membre de son personnel consomme des amphétamines, des opiacés, de la cocaïne, des méthamphétamines, du TCT ou encore du THC.
«Sachant que leur employeur peut les tester à n'importe quel moment, les employés sont plus productifs au travail. Disons que plusieurs laissent tomber le petit joint du midi», explique M. Lepage, qui affirme que ce produit peut être utilisé dans un contexte «tout à fait légal».
«S'il est inscrit dans le contrat d'embauche que l'employé pourrait être soumis à des tests de dépistage de drogue, c'est légal. Si le résultat du test est négatif, l'employeur donne une petite tape dans le dos de son employé. Si c'est positif, on l'envoie consulter un médecin et on l'aide», résume ce dernier.
Les tests de dépistage de drogue en entreprise font toutefois l'objet d'une réglementation serrée.
«Les tests de dépistage de drogue ne sont permis que dans le contexte où un employé occupe un poste à risque, c'est-à-dire où une défaillance de sa part pourrait engendrer des risques importants pour sa sécurité ou celle de ses collègues. On peut penser aux camionneurs, aux travailleurs de la construction ou encore aux opérateurs de machinerie lourde», illustre Me Daniel Leduc, avocat au Groupe droit du travail et de l'emploi chez Ogilvy Renault.
Une forme de discrimination
Il est également possible d'imposer le test sous certaines conditions, si l'employeur a des motifs de croire que son employé est dépendant aux stupéfiants.
«Généralement, si le résultat est positif, l'employeur ne peut pas congédier son employé puisque la toxicomanie est considérée comme un handicap selon la Charte des droits et libertés. Il pourrait donc être obligé de l'accommoder et de l'aider», poursuit M. Leduc.
Malgré cette formule, la Commission des droits de la personne se dit contre cette pratique qui prend des allures de «discrimination» dans certains cas.
«À l'embauche ou à tout autre moment, les tests de dépistage de drogue sont des actes susceptibles de compromettre à la fois le droit à l'intégrité, le droit à la sauvegarde de la dignité, de l'honneur et de la réputation, ainsi que le droit au respect de la vie privée [...] on peut conclure que les préjudices qu'entraînent ces tests sont également susceptibles d'être qualifiés de discriminatoires», peut-on lire dans un avis officiel publié en 1998.