Rechercher sur ce blogue

dimanche 4 juillet 2021

Harcèlement et intimidation: l’omerta dans le milieu de la santé dénoncée

 

 

 

 

Harcèlement et intimidation: l’omerta dans le milieu de la santé dénoncée

Plusieurs préposés aux bénéficiaires formés l’été dernier dénoncent le manque d’aide face à l’intimidation

Des préposés aux bénéficiaires issus de la formation accélérée pendant la pandémie dénoncent les mauvais traitements qu’ils ont subis, et particulièrement l’omerta qui règne dans le monde de la santé.

• À lire aussi: Hausse de 6% en 3 ans pour près de 60 000 employés

• À lire aussi: En pleine pandémie : Incursion dans le monde des inhalothérapeutes

« Un soir, une préposée m’a frappée dans le dos. J’étais en train de prendre mon uniforme, je ne m’y attendais pas. J’ai crié et je l’entendais rire. Après ce coup, j’ai eu mal toute la soirée à la tête et au dos et, depuis, je ne peux plus travailler », soutient Lucy Carrière, une préposée aux bénéficiaires (PAB) de 58 ans à Gatineau, en Outaouais, qui a suivi la formation accélérée en juin 2020 après avoir laissé sa carrière dans le domaine de la sécurité. 

Elle avait répondu à l’appel du premier ministre François Legault, en mai 2020, qui annonçait la mise en place d’une formation accélérée pour 10 000 préposés en CHSLD.

Une fois sur son lieu de travail les choses se gâtent. Après plusieurs semaines d’intimidation et de harcèlement au travail, le coup reçu dans le dos le 26 octobre a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, soutient-elle.

Arrêt de travail

Deux jours après, un médecin lui signe un arrêt de travail, en raison de la blessure causée par le coup, mais aussi pour l’anxiété liée à un climat de travail toxique. 

Un mois plus tard, elle adresse une plainte à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), dont Le Journal a obtenu copie. Le lendemain, elle affirme avoir reçu une lettre de congédiement. 

« J’avais beau aller voir la gestionnaire, rien ne changeait », déplore Mme Carrière, toujours suivie par un physiothérapeute.

Comme elle, d’autres préposés issus des nouvelles cohortes de la pandémie affirment avoir été la cible de violence physique, de harcèlement ou encore d’insultes d’anciens PAB.

Pour Marie-Neige Létourneau, qui était PAB à Lévis, dans Chaudière-Appalaches, le climat de travail insoutenable dès son premier jour l’a aussi poussée à se mettre en arrêt de travail le 23 septembre dernier.

« Chaque fois que j’allais travailler, je pleurais dans ma voiture pendant la demi-heure de trajet », confie, la gorge nouée, la femme de 36 ans, qui suit une thérapie depuis qu’elle a quitté son emploi.

Refus d’entendre

De son côté, un préposé qui travaillait à l’est de Montréal et qui a demandé à garder l’anonymat dit avoir reçu des commentaires homophobes.

« J’ai fait des plaintes et mon syndicat m’a dit qu’il ne pouvait rien faire. Personne ne veut écouter ce qu’on vit », regrette l’homme de 37 ans, qui a décidé de quitter le domaine de la santé.

Mme Létourneau affirme avoir tenté d’appeler à l’aide de nombreuses fois, tant du côté de l’établissement que du syndicat. Mais elle s’est toujours butée à un mur, lance-t-elle.

« Il y a vraiment une omerta, c’est terrible. Ils ont ouvert une ligne pour dénoncer l’intimidation, mais on m’a répondu deux mois plus tard avec un message automatisé », laisse-t-elle tomber.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux explique ne pas s’ingérer dans les dossiers confidentiels de conflits entre les employés.

La présidente du syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais, Josée McMillan, assure que le cas de Mme Carrière est une exception.

Au syndicat qui représente les PAB de l’est de Montréal, on reconnaît que l’intégration des nouveaux PAB a été difficile.

« C’était comme des corps étrangers qui arrivaient avec la moitié de la formation des temps complets. Ça s’est résorbé rapidement de notre côté, mais des cas malheureux, il y en a tous les jours », soutient le président, Éric Clermont. 


REF.:

jeudi 1 juillet 2021

La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages

 

 La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages:

 

La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages, distinct de la prosopamnésie. C'est une agnosie visuelle spécifique rendant difficile ou impossible l'identification des visages humains. Le prosopagnosique reconnait les personnes en recourant à des subterfuges, comme l'identification visuelle par l'allure générale (démarche, taille, corpulence) ou à des détails (vêtement familier, coiffure, barbe, tache de naissance, lunettes) ou des indices multisensoriels (voix, odeur, poignée de mainetc.)

Le mot est composé du grec πρόσωπον « visage », α (privatif) et γνωσία « reconnaissance ».

Elle se manifeste chez les sujets atteints par une incapacité à reconnaître et différencier les visages familiers tels que ceux de leurs proches, amis et parfois même leur propre visage. Les sujets atteints de cette pathologie sont capables de voir, mais pas de reconnaître. Leur acuité visuelle est normale, ils sont capables de décrire en détail un visage familier, mais n’y associent pas d’identité.

Historique et prévalence

La première description de la prosopagnosie acquise a été rapportée par un neurologue allemand, Joachim Bodamer (de) en 1947. Il publie une description détaillée de deux soldats qui sont incapables de reconnaître des visages familiers après des lésions cérébrales survenues pendant la guerre. Une forme pédiatrique est décrite en 1995 par une neurologue anglaise, Helen McConachie1,2.

Le développement des études scientifiques est facilité par l’essor de techniques d'imagerie.

La proportion de la population mondiale atteinte de cette pathologie n'est pas connue. Le seul chiffre disponible concernant la prévalence de la prosopagnosie est celui d'une étude allemande, qui a estimé sur la base d'un échantillon dans une université allemande que 2,5% de sujets étaient atteints3.

Formes

Il existe principalement deux types de prosopagnosie : la prosopagnosie innée et la prosopagnosie acquise.

  1. La prosopagnosie innée, aussi appelée développementale, correspond vraisemblablement à un défaut de développement du processus de reconnaissance des visages, sans lésions sous-jacentes. Certains auteurs comme Kennerknecht et al. évoquent la possible intervention d’un facteur génétique. Plus précisément, ces individus sont dans l’incapacité d’associer un visage à une personne. Déjà dans la petite enfance, ils ne reconnaissent pas leurs proches, en n’associant pas un visage à un signe distinctif particulier, propre et unique à une personne.
  2. La seconde forme recensée, la prosopagnosie acquise, avec comme principal signe une perte de la faculté de reconnaissance des visages, résulte d'une lésion cérébrale. La cause première d’apparition de ces lésions, comptant pour 40 % des cas, est un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique (déficit d’approvisionnement sanguin en oxygène et sucre, ou ischémie) dans le territoire cérébral alimenté par l’artère cérébrale postérieure. La deuxième cause de lésion, en fréquence, est le traumatisme crânien (environ 20 %). D’autres causes sont moins fréquentes : hématomes cérébraux (AVC hémorragiques, 11 %), causes infectieuses comme les encéphalites virales (9 %), les tumeurs cérébrales (6 %). Les crises épileptiques (5 %) peuvent provoquer des lésions favorisant l’apparition de la pathologie. La maladie peut également être associée à des troubles mentaux, tels que les troubles de l'identité ou le dédoublement de personnalité. La prosopagnosie peut aussi prendre une forme dite progressive, se manifestant par une perte graduelle de la reconnaissance des visages. Elle est souvent associée à un processus neurodégénératif et, pour Gainotti (2007), elle est apparentée à une forme de démence sémantique.

Sous-formes de la prosopagnosie

Si on considère que le traitement précoce des informations permettant l’analyse des visages est préservé chez certains sujets mais pas chez d’autres, on est amené à penser qu’il existe différentes formes de prosopagnosie.

  1. La prosopagnosie aperceptive : elle se caractérise par une défaillance de l’analyse structurale des visages, empêchant l’élaboration d’un percept susceptible d’activer une unité de reconnaissance faciale.
  2. La prosopagnosie associative, dans laquelle l’accès aux processus de reconnaissance dysfonctionne. Dans ce cas, il y aurait vraisemblablement une construction correcte de la représentation structurale, mais celle-ci serait dans l’incapacité d’activer un registre de traitement nécessaire à l’accès aux informations sémantiques.

Cadre théorique

Il existe un cadre théorique permettant l’analyse des différents processus impliqués dans l’identification des visages. Bruce et Young en 1986, ont introduit l’un des modèles théoriques les plus influents, dans lequel ils postulent que le traitement des visages se réalise de manière sérielle, selon trois étapes :

  1. la première étape se caractérise par une analyse structurale de l’ensemble du visage, ce qui conduit à la formation d’un « percept » basé sur les dimensions et les rapports entre les traits faciaux ;
  2. la seconde étape permet un appareillement de ce percept aux unités de reconnaissances faciales ou URF ;
  3. dans un troisième temps, l’individu accède aux informations sémantiques relatives à l’identité de la personne, dans le cas où celle-ci est connue.

On estime que les étapes de traitement des images perçues des visages sont perturbées chez les patients prosopagnosiques. Le dysfonctionnement pourrait résider soit dans l’étape initiale du traitement, dès l’analyse structurale du visage, soit dans l’étape plus tardive, rendant impossible l’accès aux unités de reconnaissance faciale et/ou aux informations sémantiques. Ces hypothèses ont été analysées par des études utilisant des tâches de traitement d’appareillement de visages non familiers et/ou exprimant diverses émotions, présentés sous différents angles et éclairage. Toutefois, à nouveau les résultats divergent, tout comme les avis des chercheurs. Certains établissent que les mécanismes généraux du traitement des visages ne sont pas affectés, puisque les sujets prosopagnosiques de l’étude semblent être capables d’estimer l’âge, de distinguer le sexe du faciès, d’en juger l'expression, et d’appareiller différentes vues d’un même visage. D’autres chercheurs rapportent le contraire, en montrant que certains sujets atteints présentent des déficiences dans le traitement général des visages, ne distinguant ni le sexe ni l’âge ni les émotions.

Localisation cérébrale

Les données développées dans ce paragraphe sont issues de travaux de la littérature scientifique. Les études analytiques de patients atteints de prosopagnosie montrent que plus de la moitié d’entre eux présentent des lésions cérébrales bilatérales (des deux hémisphères cérébraux). Mais les avis divergent : certains auteurs parlent de bilatéralité univoque alors que d’autres estiment qu'une lésion unilatérale suffit pour qu'apparaisse le trouble. Une des raisons pouvant expliquer le débat est la symétrie cérébrale. En effet, la mise en place de cette symétrie ne suit pas de règles précises et dépend généralement de la latéralisation du sujet.

Qu’il s’agisse de lésions unilatérales ou bilatérales, ce sont les lobes temporaux et occipitaux qui sont les plus fréquemment touchés, tandis que les lobes frontaux et pariétaux semblent beaucoup moins touchés. Par ailleurs, il ressort de la littérature que ce sont les lésions droites et plus particulièrement situées dans les lobes temporal et occipital qui provoqueraient l’apparition des troubles. En effet, le lobe pariétal comprend certaines aires corticales composées de neurones liés aux processus mnésiques ainsi que de neurones dédiés à la reconnaissance d’objets associés, tels que les visages. Des lésions des aires visuelles de V4 (selon la topographie de Brodman) semblent provoquer la pathologie. Une étude réalisée en 1991 par J. Sergent a permis de révéler l’intervention de structures cérébrales particulières dans la pathologie. Grâce à la tomographie par émission de positons (TEP), la chercheuse française a découvert que les gyrus fusiforme et lingual droits situés dans le lobe temporal doit, ainsi que la partie antérieure des lobes temporaux sont activés lors de la présentation d’un stimulus facial. D’autres études ont permis de découvrir que le gyrus occipital inférieur serait fréquemment touché en cas de prosopagnosie.

Ces régions cérébrales hébergent notamment certaines zones fonctionnelles primordiales qui interviennent dans la reconnaissance des visages : « fusiforme face area » (FFA, ou aire fusiforme des visages), zone du gyrus fusiforme, « occipital face area » (OFA, ou aire occipitale des visages), zone du gyrus occipital inférieur. Lors d'études par imagerie cérébrale d'activation (IRM fonctionnelle), la reconnaissance d’un visage semble activer préférentiellement la FFA et la OFA de l’hémisphère droit. Il semble logique qu'une lésion d’une de ces deux zones entraîne l’apparition de la prosopagnosie. On retiendra qu’il est plus fréquent d’observer une prosopagnosie associée à une lésion de l’hémisphère droit qu’à une lésion unique de l’hémisphère gauche.

Le , une équipe de chercheurs de l'Université Ben Gourion du Néguev4 a étudié grâce à l'IRM fonctionnelle plusieurs sujets atteints de prosopagnosie congénitale (PC)5 :

  • pour les personnes souffrant de PC, l'activation de la zone centrale - qui contient le thalamus, le pont, le cervelet, la moelle et la formation réticulée - est normale en présence de stimuli visuels ;
  • ces mêmes personnes présentent toutefois une diminution de l'activation de la partie antérieure temporale droite du cortex cérébral, en particulier pour la zone impliquée dans la reconnaissance des visages connus, ainsi qu'une connectivité endommagée entre cette partie antérieure temporale et la zone centrale ;
  • l'activité de l'amygdale, région impliquée dans la reconnaissance et l'évaluation des stimuli émotionnels, et ses relations avec la zone centrale sont intacts6.

Hypothèses explicatives

Il faut identifier les mécanismes cognitifs à l’origine des dysfonctionnements observés chez les patients prosopagnosiques. Plusieurs hypothèses s'opposent, mais l'une d’entre elles est largement répandue, qui suppose que prosopagnosie découlerait d’un déficit de traitement holistique. D’autres hypothèses sont apparues relativement récemment, mettant en cause une possible atteinte de la perception des distances, ou encore une atteinte des traitements visuels. Le courant de pensée « holistique » né à la fin du XIXe siècle considère que la perception sensorielle d’une entité globale est qualitativement différente de la somme des perceptions individuelles de chacune de ses composantes.

Au travers des publications scientifiques, une tendance s’est largement répandue pour expliquer la prosopagnosie en termes de déficit d’intégration de composants locaux en un tout indissocié. En effet, des auteurs tel Galton (1883) considèrent que les traits du visage ne seraient pas représentés et perçus de façon indépendante, mais intégrés dans une représentation perceptive globale. Certaines études en IRMf par présentation de visages inversés montrent la présence « d’inversions » pour les visages au niveau de l'aire fusiforme des visages (et dans une moindre mesure au niveau du lobe occipital). Ceci va dans le sens d’un processus de codage holistique dans cette région7 (Angélique Mazard et al., 2006)[source insuffisante]. Ces preuves sont cependant indirectes, étant donné que l’inversion haut-bas du stimulus visuel affecte non seulement l’intégration des traits faciaux en une représentation holistique, mais également le codage de traits localisés. Les données actuelles de la littérature font évoquer la possibilité d’intervention d’autres facteurs explicatifs.

Tests et prise en charge

Il existe assez peu de tests permettant une évaluation diagnostique de la pathologie qui permettrait de déterminer le type de prosopagnosie ou l'étape défaillante dans le traitement de l’information.

Un des tests généralement utilisé est celui des visages célèbres, dans lequel des visages de personnalités sont présentés aux sujets. Il existe aussi le test de reconnaissance facial de Benton (BFRT), basé sur l’appariement de visages identiques présentés sous différents angles.

Un autre test, développé par des chercheurs américains et anglais, et basé sur une présentation successive de stimuli visuels (objets, visages, animaux…), a montré que les sujets prosopagnosiques étaient incapables de reconnaître les visages qui leur avaient été présentés, alors qu'ils reconnaissaient les objets et animaux de la série.

La prise en charge de la prosopagnosie est souvent longue et semble apporter peu de résultats. L’échec des rééducations est probablement lié pour part à la méconnaissance des mécanismes responsables du déficit.

Quelques cas

Le neurologue Oliver Sacks parle de sa propre prosopagnosie dans son ouvrage L’Œil de l'esprit (2010). Il cite également le cas de la primatologue Jane Goodall, dont le déficit de reconnaissance faciale concerne autant les humains que les primates qu'elle étudie8. Parmi les personnalités contemporaines, les acteurs Thierry Lhermitte9 et Brad Pitt10, l'essayiste Éric Naulleau11, le journaliste Philippe Vandel, la comédienne Aude GG et l'auteur de bande dessinée Boulet12 reconnaissent être atteints de ce handicap. 

 

Prévenir la prosopagnosie

Les mécanismes impliqués dans le développement de la prosopagnosie sont encore mal compris. Aucune mesure de prévention n’a été clairement établie.

Certaines mesures semblent toutefois contribuer à lutter contre les prosopagnosies progressives en préservant les fonctions cognitives et en s’opposant au processus neurodégénératifs. Les recherches ont notamment mis en évidence l’importance de :

  • maintenir une alimentation saine et équilibrée ;
  • pratiquer une activité physique régulière ;
  • faire travailler son cerveau.

 

REF.: Wikipedia

mardi 15 juin 2021

Comment se protéger des faux codes QR qui peuvent mener vers des virus

 

 

 

 

Comment se protéger des faux codes QR qui peuvent mener vers des virus

Êtes-vous sur le point de scanner un code QR qui veut vous rediriger vers une fausse application, un site malveillant ou pire un virus? Retrouvez des trucs pour ne pas tomber dans les pièges que tendent des pirates informatiques.

Les codes QR sont de plus en plus utilisés par des sites, des entreprises et même par les gouvernements.

Que ce soit un billet de spectacle, un portefeuille de cryptomonnaie, un lien vers un site ou bien la fameuse preuve vaccinale du gouvernement du Québec, les codes QR sont utilisés à toutes les sauces.

Bien que pratiques et simples à utiliser, ils peuvent être utilisés à mauvais escient par des pirates informatiques.

Il est extrêmement simple d’en créer, alors que le navigateur Google Chrome par exemple nous permet de le faire en 2 sec à l’aide d’un clic droit sur une page. C’est sans compter tous les sites qui permettent d’en créer en deux temps trois mouvements.

Cette grande simplicité comporte des risques. L’entreprise d’antivirus Kaspersky a publié un billet de blogue sur le sujet et nous partage ses trucs pour ne pas se faire avoir.

Protégez tous vos appareils des virus avec Kaspersky Total Security


Il est extrêmement simple de créer un code QR, même à partir de Chrome par exemple.

Les actions que peuvent faire un code QR et les risques potentiels

Le principal problème d’un code QR est que c’est visuellement flou. Ce n’est pas aussi clair que de voir un hyperlien douteux sur un site. Ça reste un carré s’apparentant à un code-barre. Qui sait où il va nous envoyer ou quelle action il va déclencher.

Car oui, un code QR peut lancer plusieurs actions, tel que:

  • Ouvrir une page web
  • Ajouter un contact
  • Lancer un appel
  • Ouvrir la rédaction d’un courriel
  • Envoyer un message texte
  • Partager notre localisation
  • Télécharger une application
  • Ajouter un événement à notre calendrier
  • Ajouter un réseau WiFi dans nos paramètres

Vous pouvez déjà vous imaginer les dangers potentiels n'est-ce pas?

On peut donc être redirigé vers un site ou une application malveillante, collecter notre localisation, ou encore nous inscrire à un calendrier qui, lui-même, nous bombarde de notifications malicieuses.

Comment se protéger des faux codes QR et ceux malicieux

Heureusement, il existe des petits trucs simples pour éviter de scanner un code QR frauduleux et malicieux.

D’une part, le site, courriel ou autres plateformes qui affichent le code QR sont-ils crédibles? Tout comme les liens d’hameçonnage dans un courriel, texto ou autres, il faut être vigilant sur la provenance du code QR.

Ensuite, la principale chose à regarder est de savoir où le code QR veut nous rediriger. Cette information est affichée par notre application qui lit le fameux code.

Est-ce un hyperlien qui s’aligne avec le sujet que l’on regarde? Un code QR pour le site d’une pizzeria par exemple nous envoie-t-il vraiment sur leur site? Même chose pour une application.

Si l’hyperlien de redirection est raccourci ou ne s’aligne pas avec le sujet où il est affiché, ceci devrait nous mettre la puce à l’oreille que quelque chose cloche.


Il est super important de regarder où le code QR souhaite nous rediriger.

S’il s’agit d’un code QR sur une affiche physique, ça peut sembler stupide, mais assurez-vous que quelqu’un n’a pas apposé un autocollant par-dessus!

Enfin, Kaspersky offre notamment une application gratuite, Kaspersky’s QR Scanner, pour iOS et Android qui peut nous aider à démasquer les codes QR malicieux.

Protégez-vous des arnaques et fraudes sur le web grâce à fraudeweb.com

Les meilleurs antivirus pour téléphone et tablette Android et iOS d'Apple

 

REF.:

Terrorisme: un Anglais de 15 ans condamné à perpétuité

 

 

Terrorisme: un Anglais de 15 ans condamné à perpétuité

Par; Africa Studio
International

Un écolier britannique devra purger une peine de prison pour incitation au massacre à l'endroit de policiers lors d'un défilé organisé dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale, en Australie.

En avril 2015, la police a mis au jour une effrayante correspondance par Internet entre un Anglais de 15 ans et Sevdet Besim, djihadiste australien âgé de 18 ans. Les deux adolescents avaient fait connaissance par l'entremise du recruteur du groupe Etat islamique Khaled al-Kambodi.

Étalée sur quelques 3.000 messages électroniques la correspondance des garçons expose minutieusement le plan détaillé de leur futur acte terroriste, qualifié par la police de "choquant par son envergure et sa cruauté".

L'écolier britannique était le concepteur du crime tandis que le djihadiste australien était censé l'exécuter. Sevdet Besim avait pour mission de commettre une attaque sanglante contre des policiers lors de la parade de Melbourne (sud d'Australie, ndlr) consacrée aux commémorations de la Première Guerre mondiale.

D'après le schéma bien conçu des jeunes comploteurs, au moins un agent des forces de l'ordre devait être renversé par une voiture et décapité à l'aide d'une machette.

L'adolescent anglais avait également incité son ami à "s'entraîner à couper des têtes" en attaquant "des cibles isolées".

La police a précisé que les preuves de ce crime prémédité et déjoué portaient à croire que des membres de l'EI en tiraient les ficelles.

Le Britannique de 15 ans devra purger sa peine en Angleterre!

 

REF.:

Un Empire Montréalais de l'Arnaque en ligne !$!

 

 

Le marketing d’affiliation c’est légal,alors allez s'y ;-)

 

  Matt Keezer a lancé PornHub en 2007 sous Interhub dans lequel Mansef était également partenaire.[23] Mansef était géré comme une entreprise familiale avec plusieurs chefs d'entreprise liés les uns aux autres ; Manos, Youssef et Keezer ont ensuite voulu vendre les entreprises, cherchant à se lancer dans d'autres entreprises.Les jeunes hommes peuvent déjà compter à l’époque sur le succès de leur site XXX Brazzers. Ils multiplient les acquisitions et la création de nouveaux sites ; le groupe prend une expansion rapide à Montréal.

Et la commence le calvaire:

2009

Les services secrets américains saisissent 6,4 millions de dollars US dans les comptes de Mansef aux États-Unis. Les autorités allèguent que 9 millions ont été virés dans des comptes de l’entreprise en provenance d’Israël et d’autres pays qui sont sur une liste noire bancaire. Mansef, qui a toujours nié les malversations, s’est entendue en 2011 pour régler l’affaire contre une somme de 2,2 millions, selon XBIZ.

2010

Fabian Thylmann, un programmeur informatique et homme d’affaires allemand, achète les actifs de Mansef et d’Interhub (un autre groupe XXX montréalais). Il les intègre à sa société, Manwin, déjà propriétaire de sites pornos comme XTube et MyDirtyHobby. Sous la férule de cet Européen, le siège social officiel de Manwin s’installe au Luxembourg. Le groupe multiplie les acquisitions et obtient plusieurs centaines de millions en financement de firmes de Wall Street, à des taux d’intérêt dépassant 14 %. Les effectifs grossissent à Montréal.

2012

Fabian Thylmann est arrêté en décembre à son domicile en Belgique et extradé vers l’Allemagne pour évasion fiscale. Les autorités allemandes l’accusent d’avoir omis de payer des impôts sur les revenus de 100 millions US par année que générait à l’époque Manwin, selon le quotidien The Independent. Il a été formellement inculpé seulement l’an dernier à Cologne, rapportent plusieurs médias allemands.

2013

Plusieurs mois après son arrestation, Fabian Thylmann quitte Manwin et vend l’entreprise, une décision qu’il qualifie de « l’une des plus difficiles à prendre » de sa vie dans une lettre adressée aux employés. Deux membres de son équipe de direction, Feras Antoon et David Tassillo, comptent parmi les nouveaux propriétaires. Peu après cette transaction, Manwin change de nom pour devenir MindGeek. Le site web de l’entreprise ne fait aucune référence à l’industrie pour adultes.

2015

MindGeek se retrouve impliqué dans deux poursuites judiciaires pour violation des droits d’auteur aux États-Unis. L’entreprise est d’une part accusée par Hush Hush Entertainement d’avoir utilisé sans autorisation des vidéos XXX sur son site PornHub. D’autre part, MindGeek accuse WGCZ, propriétaire du site Xvideos.com – le plus populaire au monde, devant PornHub –, d’avoir utilisé illégalement des contenus lui appartenant. Les deux causes auraient été réglées à l’amiable au cours des dernières semaines, selon XBIZ.

2016

Après une longue enquête, l’Autorité des marchés financiers (AMF) dépose des accusations contre David Baazov, président du groupe montréalais Amaya. Deux dirigeants de MindGeek – le copropriétaire Feras Antoon et son frère Mark Antoon, vice-président – se retrouvent du même coup dans la ligne de mire de l’AMF. Dans le cadre de son enquête pour délit d’initiés, l’organisme a bloqué des comptes bancaires et de courtage des frères Antoon. Feras Antoon aurait réalisé des profits de 83 429 $ avec les transactions en cause, selon l’AMF. L’Autorité a depuis partiellement levé l’ordonnance de blocage sur leurs comptes bancaires.

REF.:— Maxime Bergeron, La Presse

Mais derrière tout ça le frère de Matt Keezer,Philip Keezer.fait fortune mystérieusement avec de l'argent dont ne sait ou ? Un Empire Montréalais de l'Arnaque en ligne !$!

 

Une offre trompeuse de concours, de films, de concerts virtuels et d’événements sportifs gratuits... Partout dans le monde, des internautes tombent dans les pièges d’un réseau d'entreprises liées au même homme : le richissime Montréalais Philip Keezer. Les Décrypteurs lèvent le voile sur cet empire qui sévit depuis plus d’une décennie, générant des dizaines de millions de dollars annuellement.

Un grand barbu tout sourire s’adresse à la caméra lors d’une diffusion en direct sur Facebook. Nous sommes en août 2019. Derrière lui, on peut voir les bureaux modernes et épurés d’AdCenter, une entreprise de marketing web ayant pignon sur la rue Peel, à Montréal.

Je sais que nous avons beaucoup d’affiliés en Indonésie, au Bangladesh, partout dans le monde, dit-il. De nous tous ici au bureau, nous vous souhaitons la santé, le succès et de faire des tonnes d’argent avec AdCenter, lance celui qui était à l’époque porte-parole de l’entreprise.

L’accueil est fait, il passe aux choses sérieuses. Il s’assoit dans un fauteuil et commence à lire une liste des films les plus populaires au box-office à l’époque. Il cite Rapides et dangereux présentent : Hobbs et Shaw, Histoires effrayantes à raconter dans le noir et Le roi lion, entre autres.

J’espère que vous pourrez faire des ventes avec ces films!

On pourrait penser qu’il donne à son auditoire, les affiliés d’AdCenter – en quelque sorte des sous-traitants œuvrant pour l’entreprise –, la mission de promouvoir ces films pour que les gens aillent les voir au cinéma. Mais non : il les informe plutôt des tendances de l’heure qu’ils pourront utiliser comme appât pour leurrer des internautes vers des sites web payants... qui n’hébergent pas du tout ces films.

Si vous avez déjà cherché à visionner gratuitement un film en streaming ou encore à regarder un événement sportif ou à lire un livre sans payer, il y a de bonnes chances que vous soyez tombé sur l’un des pièges tendus par les affiliés d’AdCenter. Sous le prétexte d’offrir gratuitement le contenu recherché, ces derniers créent des sites web qui envoient les internautes vers des sites de streaming, ou diffusion en continu, où on leur demandera leurs informations bancaires. Et les affiliés utilisent tous les moyens pour attirer les clics de leurs cibles, notamment en manipulant l’algorithme de Google pour que les sites trompeurs qu’ils mettent en ligne apparaissent dans les résultats de recherche.

Les sites payants ne contiennent pas le contenu promis. En fait, ils n’offrent que des films de série B et d’autres œuvres libres de droits. Mais à l’aide de leurs publicités trompeuses, les affiliés d’AdCenter font croire aux internautes qu’ils peuvent y visionner le nouveau Rapides et dangereux ou Le roi lion en s’inscrivant pour un essai gratuit. Un essai gratuit qui requiert leurs informations de carte de crédit et qui peut rapidement se transformer en abonnement qui coûte plus de 60 $ par mois.

AdCenter est une entreprise de marketing d’affiliation, une pratique légitime et répandue que vous croisez tous les jours sur le web. Le concept est simple : lorsqu’une influenceuse promeut un produit sur Instagram en offrant un code promotionnel pour l’acheter, par exemple, il s’agit d’un contrat d’affiliation. L'influenceuse – une affiliée – reçoit une rémunération sur chaque produit qui se vend grâce à sa promotion.

Les entreprises de marketing d’affiliation centralisent cette pratique : elles signent des contrats avec des annonceurs, puis des internautes qu’elles recrutent – des affiliés – assurent la promotion des produits de leurs clients sur des blogues ou sur les réseaux sociaux, et empochent une commission sur les ventes réalisées. Pour les affiliés les plus performants, le marketing d’affiliation peut même être assez payant pour devenir un emploi à temps plein.

AdCenter n’est toutefois pas une entreprise typique du milieu. Elle a un seul client : une entreprise barbadienne peu connue nommée Hyuna International, qui dispose de plus d’un millier de sites web quasi identiques, offrant pour la plupart un service tout-en-un de streaming de films, de livres, de musique et de jeux vidéo.

Notre enquête révèle qu’AdCenter et Hyuna International sont liées au même homme, qui est pour ainsi dire son propre client : un Montréalais nommé Philip Keezer,relier au Paradise Papers et du blanchiment d'argent a la Barbade !$!

 

Plutôt, ils polluent le web avec toutes sortes de stratagèmes mensongers qui réussissent à convaincre des milliers d’internautes de sortir leur carte de crédit pour s’abonner à des produits qui n’offrent pas la marchandise promise. Si AdCenter condamne officiellement ces comportements, notre enquête démontre qu’elle en est au courant et même qu’elle les encourage implicitement.

Nous avons tenté l’expérience. Pour trois films récents – Borat 2, Soul et Wonder Woman 1984 – nous avons rapidement trouvé des dizaines de publicités trompeuses créées par des affiliés d’AdCenter qui nous promettaient de pouvoir les écouter gratuitement en ligne et qui nous invitaient à nous inscrire à des sites mis en ligne par Hyuna International. Idem pour des événements de sport professionnel comme du hockey de la LNH ou du football de la NFL.

Et ce n’est que la pointe de l’iceberg.Ces leurres sont partout sur le web : sur Facebook, Instagram et YouTube, dans les sections de commentaires de blogues, dans les résultats de recherche Google.Selon notre enquête, Philip Keezer est lié à l’ensemble des compagnies constituant ce réseau, dont Hyuna International, AdCenter, Action Media, AdSurge et PaymentsMB. Nous les avons toutes contactées dans le cadre de notre enquête. La seule compagnie qui nous a répondu est Action Media, alias AdCenter. Un avocat nous a répondu que nos allégations sont fausses, trompeuses et carrément diffamatoires. Action Media n’a toutefois pas commenté les allégations quant à ses activités, mais affirme qu’elle les nie vigoureusement. Philip Keezer n’a pas répondu à nos demandes répétées d’entrevue.

 Au fil des ans, les entreprises de l’empire de Philip Keezer se sont multipliées et certaines ont changé de nom – Big Rebel, Let’s Play Ventures, JoMedia, JoVentures, AdCenter, Action Media, AdSurge, Playster, Hyuna International – mais le stratagème est resté le même, confirment en entrevue une quinzaine de personnes liées aux entreprises de M. Keezer, dont d'anciens employés et des affiliés.Ce n’est pas uniquement avec des films, des romans et du sport que les affiliés d’AdCenter amènent les internautes vers les sites de Hyuna International. Tout événement populaire diffusé en direct, dont des cérémonies comme les Golden Globes et les Oscars, est susceptible d’être un appât de choix.

 Malgré tout, ce que l’on retrouve tôt ou tard en effectuant ce type de recherche, ce sont des pages web créées par des affiliés d’AdCenter qui imitent habilement celles de sites offrant du contenu multimédia, ayant comme unique but de duper les gens et les rediriger vers les sites de Hyuna. Nombre d’entre elles contiennent de faux lecteurs vidéo qui donnent à l’internaute l’impression qu’il a réussi à trouver le contenu qu’il cherche.Une fois toutes ces étapes franchies, l’internaute peut enfin accéder au site web, qui offre bel et bien des films, de la musique et des livres, mais pas le contenu promis. En fait, le site est rempli de films de série B et d'œuvres libres de droits. Et s’il oublie de se désabonner dans les cinq prochains jours, on lui facturera 49,95 $ US par mois. Aucun avis ne lui sera envoyé par courriel.

La recherche de contenu en streaming n’est qu’un des multiples chemins menant vers les sites à abonnement de Hyuna. Sur Facebook, de faux événements (Nouvelle fenêtre) offrant de soi-disant visites virtuelles gratuites de musées ou de sites touristiques – intéressant souvent des dizaines de milliers d’utilisateurs – y mènent aussi.

En janvier, La Presse faisait la lumière (Nouvelle fenêtre) sur de faux concerts d’artistes québécois, promus à même les réseaux sociaux, qui dirigeaient aussi les internautes vers ces mêmes sites. Le phénomène a également été documenté aux États-Unis (Nouvelle fenêtre) et en Norvège (Nouvelle fenêtre), entre autres.

Nos recherches ont pu démontrer que tous ces événements étaient organisés par des affiliés d’AdCenter et menaient à des sites de Hyuna International.

De plus, d’innombrables faux comptes Facebook de personnalités connues de partout dans le monde organisent depuis des mois des concours bidon dirigeant les internautes vers la même page d’inscription sur des sites de la compagnie barbadienne, promettant des prix en échange d'une inscription pour un essai gratuit.

 

Bianca Longpré, Olivier Primeau, Charles Tisseyre, Jean-Luc Mongrain et Éric Duhaime ne sont que quelques-unes des personnalités québécoises ayant vu leurs identités être usurpées pour faire la promotion des sites de Hyuna depuis le début de l’année.

En mars, CBC rapportait que des artistes autochtones habitant en Ontario et au Québec, Tara Kiwenzie et Tammy Beauvais, avaient elles aussi été victimes d’usurpation d’identité (Nouvelle fenêtre) sur les réseaux sociaux.

De faux concours impliquant des célébrités américaines, dont l’animatrice Ellen DeGeneres (Nouvelle fenêtre) et le basketteur vedette LeBron James (Nouvelle fenêtre), ont également été organisés par des affiliés. Bref, plusieurs des arnaques que l’on voit partout sur le web et qui défraient les manchettes depuis quelque temps ont le même point d'origine : AdCenter.

 

Les affiliés, la clé du succès

AdCenter vend une vie de rêve à ses quelque 5000 affiliés.

Sur son site web, elle avance que ces derniers pourraient gagner 10 000 $ par mois – un montant réaliste, selon des affiliés à qui nous avons parlé, preuves à l’appui.

Sur les réseaux sociaux, des affiliés d’AdCenter au Bangladesh, en Indonésie et au Pakistan publient des photos de leur train de vie : motocyclette, ordinateurs haut de gamme, piles d’argent, etc.

 Nos sources indiquent cependant qu’AdCenter n’assure pas une veille active des sites d’affiliés : elle intervient donc seulement après avoir reçu un signalement.

Nous avons trouvé plus de 1100 sites web quasi identiques, tous enregistrés par Hyuna International, à l’aide de l’outil DomainTools. Le trafic qu’ils attirent est énorme.

Ceux que nous avons pu répertorier auraient généré au total une moyenne de 32,4 millions de pages vues par mois en 2020, selon des estimations fournies par la firme d’analyse SimilarWeb. C’est près de 10 % des 331 millions de pages vues générées par la populaire plateforme de vidéo sur demande Disney+ au mois de mars 2021, toujours selon les estimations de SimilarWeb.

 Ces sites web sont liés à 318 sociétés, la plupart enregistrées en Grande-Bretagne et à Chypre. La vaste majorité de ces sociétés déclarent n’avoir aucun employé et avaient une valeur, sur papier, d’entre 1 £ et 100 £ (entre 1,72 $CA et 172 $CA) au moment de leur incorporation.

 Notons qu’une autre compagnie liée à M. Keezer, PaymentsMB, traite l’ensemble des paiements effectués sur les sites de Hyuna International. Ces deux entreprises, ainsi qu’AdCenter, forment donc un véritable écosystème hermétique, qui accompagne les internautes du début à la fin du processus.

Philip Keezer semble cultiver le mystère. Les photos du quadragénaire se font rares sur les réseaux sociaux, et très peu est écrit à son sujet. Son frère aîné, Matt Keezer, lui, est un homme d’affaires relativement connu. Il est l’un des cofondateurs du site Pornhub et de l’entreprise Flighthub.

L’association de Philip Keezer à Hyuna International a seulement été rendue publique en 2016 avec la sortie des Paradise Papers, une fuite de documents provenant de paradis fiscaux obtenue par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung et partagée avec le Consortium international des journalistes d'enquête et Radio-Canada.

Les documents d'incorporation de Hyuna International que nous avons consultés ainsi que des témoignages de membres du personnel confirment ces liens. Selon ces documents, une entreprise nommée JoMedia BBD a été incorporée à la Barbade en avril 2011, et Philip Keezer est devenu son président en novembre de la même année. En septembre 2014, JoMedia BBD a changé de nom pour devenir Hyuna International, et M. Keezer apparaît dans les documents à titre de président de l’entreprise jusqu’en juin 2016.

JoMedia est également le nom d’une entreprise montréalaise fondée et détenue majoritairement par M. Keezer. Celle-ci est toujours désignée comme étant l'actionnaire principal d'AdCenter, selon le Registraire des entreprises du Québec, et les documents d’incorporation de Hyuna International indiquent que JoMedia BBD est la filiale barbadienne de JoMedia.

Un autre Montréalais a agi à titre de PDG de Hyuna de 2016 à 2019, révèlent ces mêmes documents. Toutefois, selon nos informations, l’entreprise est toujours liée à M. Keezer.

 

En 2018, son nom figurait sur la liste des donateurs ayant acheté un billet de 1500 $ à un gala pour le Parti libéral du Canada, un événement fréquenté par des familles extrêmement influentes, comme les Desmarais et les Bronfman.

En 2014, Hyuna International était à l’origine d’un mystérieux don non sollicité de 300 $ (Nouvelle fenêtre) envoyé à l’Équipe Denis Coderre. À l’époque, le parti, qui disait ignorer pourquoi une entreprise barbadienne lui aurait donné de l’argent, avait refusé le don. Questionné par The Gazette (Nouvelle fenêtre), Hyuna n’avait alors pas voulu dévoiler l’identité de son propriétaire.

Selon nos informations, Philip Keezer détient quelques propriétés au Québec. Jusqu’en 2018, il était propriétaire d’une demeure de 4,4 M$ à Westmount. Une fiducie dont il est le représentant s’est récemment départie d’une somptueuse résidence patrimoniale à Senneville, mise en vente pour 9,5 M$, et M. Keezer possède également une imposante maison d’été à Saint-André d’Argenteuil. 

 En 2017, une propriété surnommée « le Downton Abbey de Westmount » (Nouvelle fenêtre) a été achetée pour 13,5 M$ CA par une fiducie privée. Il s’agissait du plus gros montant à avoir été dépensé pour une résidence (Nouvelle fenêtre) au Québec en 2017 et, à l’époque, de la demeure la plus chère (Nouvelle fenêtre) à avoir jamais été vendue à Westmount. L’acte de vente montre que les représentants de cette fiducie sont deux membres de la famille rapprochée de Philip Keezer, et la fiducie partage une adresse et un numéro de téléphone avec les entreprises de ce dernier. Selon DomainTools, le site web de la fiducie – utilisé comme serveur courriel – a été enregistré avec le même numéro de téléphone que celui utilisé pour enregistrer le site d’AdCenter.

 

Le Bureau de la concurrence bien placé pour enquêter, selon des experts

Plusieurs des experts que nous avons contactés estiment qu’étant donné l’ampleur de l’arnaque, le Bureau de la concurrence du Canada serait bien placé pour enquêter sur les pratiques du réseau.Mais évidemment ne fait rien !;-)

Ils évoquent notamment les indications fausses ou trompeuses données aux consommateurs par les affiliés et les sites web de Hyuna, qui pourraient contrevenir à la Loi canadienne sur la concurrence.

Joint par notre équipe, l’organisme indépendant n’a pas voulu spécifiquement commenter le dossier Hyuna International/AdCenter.

Sa porte-parole Marie-Christine Vézina affirme toutefois que les entreprises ayant recours au marketing d’affiliation ne peuvent pas se dédouaner d’avoir donné des indications fausses ou trompeuses pour vendre un produit en jetant le blâme sur leurs affiliés.

Mais le recours à un système d’affiliés(le Bug se situ la !) peut permettre à une entreprise de se dissocier de leur comportement. Elle peut plaider l’ignorance des techniques malhonnêtes de ses affiliés tout en profitant de leur travail.

Au moins trois autres entreprises de marketing d’affiliation ayant pignon sur rue à Montréal se focalisent sur le marché du streaming et pourraient être considérées comme des compétitrices d’AdCenter.

Selon certaines de nos sources, Montréal serait en fait la capitale mondiale de ce type de stratagème.

 Mais, Matt Keezer n'a pas fini avec les déboires de Pornhub: Son Empire va bientôt tomber ?$?

Pornhub n’a pas fini de faire jaser. Après un article dévastateur du quotidien New York Times et une pétition réclamant sa fermeture, 40 femmes en Californie poursuivent la société mère du site pornographique, la Montréalaise MindGeek, pour 40 M$ US au sujet de vidéos diffusées sans leur consentement. 

Ces vidéos sont liées au scandale d’exploitation sexuelle de GirlsDoPorn.

Les femmes allèguent que Pornhub a profité sciemment des vidéos de GirlsDoPorn sur sa plateforme et n’a pas assuré de modération concernant les images circulant de façon importante sur ses différents canaux. Les vidéos sont ainsi demeurées en ligne malgré leurs demandes afin qu’elles soient retirées.

Selon Vice, la poursuite de 40 M$ US (environ 50,9 M$ CAN) vise à dédommager chaque plaignante d’une somme de 1 M$ US (environ 1,27 M$ CAN).

REF.:

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 28 mai 2021

La Psychiatre Dr Chantale Benoît sur la sellette

 

Déja plusieurs plaîntes envers le Dr Chantale Benoît psychiatre du clsc Vaudreuil-Dorion,Adresse : 3031 Boulevard de la Gare, Vaudreuil-Dorion, QC J7V 8P2
(450) 455-6171

 et/ou de l'Hôpitale de Valleyfield,(CISSS Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest Hôpital du Suroît au 150, rue Saint-Thomas, Salaberry-de-Valleyfield QC J6T 6C1 au 450-371-9920 poste 2280) son comportement déplacé,des problêmes d'éthiques ,manque d'empathie,abandon des dossiers après quelque années.Suppression ou diminution des médicaments sans consensus des psychologues du dossier, Diagnostiques controversés entre les psycholoques traitants et sa décision a fermer le dossier du client en détresse.

(On soupçonne le Dr C. B. d'être en contact avec un Médecin qui aurait aussi eut des problêmes avec des clients et le CMQ,.....ça sent la marde,.........vous savez un rat ça se tient avec d'autres rat)!!! On a déja vu des Doc monter d'étage et avec aucun ascenceur pour s'y rendre,sauf par les escaliers,qu'est-ce que tu fait des asthmatiques la Folle et la les retour d'appel j'en passe un papier de toilette lol !

Tout le monde le dit,prend la ta pension ça vaut la peine,c'est Capitale !

 Si t'es dur avec toi-même ,ne le soit pas avec ton prochain!!!

A tendance a enlever la médicamentation hâtivement ,même dans les dossiers a tendance de suicide.Souvant un client avec un stress post-traumatique(dâtant de sa jeunesse) ne devrait pas a avoir du rejet de son thérapeute,manque flagrant de civivisme,l'empathie n'est pas au rendez-vous !

Les évaluations des sites comme Doctr ou même le collège du Médecins du Qc, (CMQ), QcMed.com,rateMds,s'accumule depuis 2012, et même avant ça !

 

Décidément a presque 2 étoiles et demi ,il y a un problême !

Ahhhhh,sur Doctr en 2019,et ça continu!

Des radiations au CMQ,il va y en avoir encore :

 

Pour contacter l'Ombudsman:

À l’HGJuif, et dans les autres établissements du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, toute personne peut loger plainte ou présenter une demande d’aide auprès du Commissaire aux plaintes et à la qualité des services (ombudsman) par courriel ou téléphonant au 514-340-8222, poste 24222.

Si jamais vous rencontrer cette personne faîtes le 9!! , car sa pourrait plus vous nuire et vous comprendrez que ce psy n'est pas fait pour vous et qu'il vous a déja flusher a votre insus ;-) vous savez parler a un mur quand le psy n'est pas la ,a cause de ses problêmes perso ,comme on dit ,ça se passe entre les deux épaules,autant de l'usager que du spéçialiste! Enlève moi ce permis la ,le numéro 00023 s.v.p.  Vous n'avez définitivement pas ma permission de pratiquer sur des humains ,alors il vous reste vos amis ,les singes ! Coudonc,si a pette sa coche,a va tu se transformer en Dr Turcotte,vous savez c pas drôle une séparation,bien sa avait commencé avec sa mouman poutant ;-) Amène moué pas tes Estries de problêmes personnels icitte twé !

Pour moi,je ne suis pas a l'écoute de vos recommandations,.....parle plus fort j'ai une banane dans l'oreille;-)

Nota: Si tu rencontre un loup,fait très très attention, a la Meute ! ,comme disait Confuchiussse.

REF.: Je ne suis pas seul.com


mardi 18 mai 2021

Les Gestionnaires ????? [Encore du HARCÈLEMENT] «Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]?»

 

 

 

A l'émission radio:Tout un matin

 
Les Gestionnaires ?????
[Encore du HARCÈLEMENT] «Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]?»
 
 Gestionnaire ou Torcionnaire ???

Peut-on aider un gestionnaire qui harcèle ses employés?

Publié le 5 mai 2021,un Gestionnaire fru,ça ressemble a ça,..........désolé,mais pas de pitié pour ça !
Marie-Eve Proulx, en conférence de presse à l'usine d'Alstom à La Pocatière.
La députée Marie-Eve Proulx
 PHOTO : Radio-Canada

La députée Marie-Eve Proulx a démissionné du Conseil des ministres après avoir fait l'objet de plaintes pour harcèlement. François Legault affirme pour sa part lui avoir offert, dans les derniers temps, des « services de coach » pour l'aider à s'améliorer. « L'enjeu, c'est la durée. 

Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]? »

 réagit la chroniqueuse Marie Grégoire. En compagnie de la porte-parole de la Jeune chambre de commerce de Montréal, Déborah Cherenfant, on se demande ce que représente cette expulsion sur la tolérance du harcèlement en milieu de travail.

 
 

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx, démissionne du Conseil des ministres. Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, se dit soulagé de son départ comme ministre responsable du Bas-Saint-Laurent. Il admet que leurs relations étaient difficiles. Éric Gagnon le reçoit en entrevue.

Pascal Bérubé avait exprimé le souhait de la voir remplacée par la présidente du Conseil du Trésor, Sonia Lebel, originaire de Matane, mais ce ne sera vraisemblablement pas le cas.

« Pour faire avancer nos dossiers, on a besoin d'un allier au conseil des ministres. On n'avait pas cet allié avec Marie-Eve, c'est la vérité. Ceci étant dit, est-ce qu'on va avoir une personne avec qui la collaboration sera acquise? Avec qui on va travailler dans la bonne humeur? On a eu parfois des désaccords, mais c'est mon souhait. La seule chose qui m'intéresse à partir de maintenant c'est de connaître l'identité du ou de la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent. C'est un titre important. »

—  Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia.

Pascal Bérubé dit, avec son collègue Harold LeBel, avoir fait part au cabinet du premier ministre des difficultés qu'ils avaient à travailler avec la ministre Proulx.

Tout comme le chef de sa formation politique, Paul Saint-Pierre-Plamondon, le député de Matane-Matapédia, veut savoir si la récente entente hors cour conclue entre Marie-Eve Proulx et un ancien employé a été payée par des fonds publics.

Pascal Bérubé demande au premier ministre François Legault de rapidement pourvoir le poste de ministre responsable de la région.

 

-