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mardi 15 juin 2021

Un Empire Montréalais de l'Arnaque en ligne !$!

 

 

Le marketing d’affiliation c’est légal,alors allez s'y ;-)

 

  Matt Keezer a lancé PornHub en 2007 sous Interhub dans lequel Mansef était également partenaire.[23] Mansef était géré comme une entreprise familiale avec plusieurs chefs d'entreprise liés les uns aux autres ; Manos, Youssef et Keezer ont ensuite voulu vendre les entreprises, cherchant à se lancer dans d'autres entreprises.Les jeunes hommes peuvent déjà compter à l’époque sur le succès de leur site XXX Brazzers. Ils multiplient les acquisitions et la création de nouveaux sites ; le groupe prend une expansion rapide à Montréal.

Et la commence le calvaire:

2009

Les services secrets américains saisissent 6,4 millions de dollars US dans les comptes de Mansef aux États-Unis. Les autorités allèguent que 9 millions ont été virés dans des comptes de l’entreprise en provenance d’Israël et d’autres pays qui sont sur une liste noire bancaire. Mansef, qui a toujours nié les malversations, s’est entendue en 2011 pour régler l’affaire contre une somme de 2,2 millions, selon XBIZ.

2010

Fabian Thylmann, un programmeur informatique et homme d’affaires allemand, achète les actifs de Mansef et d’Interhub (un autre groupe XXX montréalais). Il les intègre à sa société, Manwin, déjà propriétaire de sites pornos comme XTube et MyDirtyHobby. Sous la férule de cet Européen, le siège social officiel de Manwin s’installe au Luxembourg. Le groupe multiplie les acquisitions et obtient plusieurs centaines de millions en financement de firmes de Wall Street, à des taux d’intérêt dépassant 14 %. Les effectifs grossissent à Montréal.

2012

Fabian Thylmann est arrêté en décembre à son domicile en Belgique et extradé vers l’Allemagne pour évasion fiscale. Les autorités allemandes l’accusent d’avoir omis de payer des impôts sur les revenus de 100 millions US par année que générait à l’époque Manwin, selon le quotidien The Independent. Il a été formellement inculpé seulement l’an dernier à Cologne, rapportent plusieurs médias allemands.

2013

Plusieurs mois après son arrestation, Fabian Thylmann quitte Manwin et vend l’entreprise, une décision qu’il qualifie de « l’une des plus difficiles à prendre » de sa vie dans une lettre adressée aux employés. Deux membres de son équipe de direction, Feras Antoon et David Tassillo, comptent parmi les nouveaux propriétaires. Peu après cette transaction, Manwin change de nom pour devenir MindGeek. Le site web de l’entreprise ne fait aucune référence à l’industrie pour adultes.

2015

MindGeek se retrouve impliqué dans deux poursuites judiciaires pour violation des droits d’auteur aux États-Unis. L’entreprise est d’une part accusée par Hush Hush Entertainement d’avoir utilisé sans autorisation des vidéos XXX sur son site PornHub. D’autre part, MindGeek accuse WGCZ, propriétaire du site Xvideos.com – le plus populaire au monde, devant PornHub –, d’avoir utilisé illégalement des contenus lui appartenant. Les deux causes auraient été réglées à l’amiable au cours des dernières semaines, selon XBIZ.

2016

Après une longue enquête, l’Autorité des marchés financiers (AMF) dépose des accusations contre David Baazov, président du groupe montréalais Amaya. Deux dirigeants de MindGeek – le copropriétaire Feras Antoon et son frère Mark Antoon, vice-président – se retrouvent du même coup dans la ligne de mire de l’AMF. Dans le cadre de son enquête pour délit d’initiés, l’organisme a bloqué des comptes bancaires et de courtage des frères Antoon. Feras Antoon aurait réalisé des profits de 83 429 $ avec les transactions en cause, selon l’AMF. L’Autorité a depuis partiellement levé l’ordonnance de blocage sur leurs comptes bancaires.

REF.:— Maxime Bergeron, La Presse

Mais derrière tout ça le frère de Matt Keezer,Philip Keezer.fait fortune mystérieusement avec de l'argent dont ne sait ou ? Un Empire Montréalais de l'Arnaque en ligne !$!

 

Une offre trompeuse de concours, de films, de concerts virtuels et d’événements sportifs gratuits... Partout dans le monde, des internautes tombent dans les pièges d’un réseau d'entreprises liées au même homme : le richissime Montréalais Philip Keezer. Les Décrypteurs lèvent le voile sur cet empire qui sévit depuis plus d’une décennie, générant des dizaines de millions de dollars annuellement.

Un grand barbu tout sourire s’adresse à la caméra lors d’une diffusion en direct sur Facebook. Nous sommes en août 2019. Derrière lui, on peut voir les bureaux modernes et épurés d’AdCenter, une entreprise de marketing web ayant pignon sur la rue Peel, à Montréal.

Je sais que nous avons beaucoup d’affiliés en Indonésie, au Bangladesh, partout dans le monde, dit-il. De nous tous ici au bureau, nous vous souhaitons la santé, le succès et de faire des tonnes d’argent avec AdCenter, lance celui qui était à l’époque porte-parole de l’entreprise.

L’accueil est fait, il passe aux choses sérieuses. Il s’assoit dans un fauteuil et commence à lire une liste des films les plus populaires au box-office à l’époque. Il cite Rapides et dangereux présentent : Hobbs et Shaw, Histoires effrayantes à raconter dans le noir et Le roi lion, entre autres.

J’espère que vous pourrez faire des ventes avec ces films!

On pourrait penser qu’il donne à son auditoire, les affiliés d’AdCenter – en quelque sorte des sous-traitants œuvrant pour l’entreprise –, la mission de promouvoir ces films pour que les gens aillent les voir au cinéma. Mais non : il les informe plutôt des tendances de l’heure qu’ils pourront utiliser comme appât pour leurrer des internautes vers des sites web payants... qui n’hébergent pas du tout ces films.

Si vous avez déjà cherché à visionner gratuitement un film en streaming ou encore à regarder un événement sportif ou à lire un livre sans payer, il y a de bonnes chances que vous soyez tombé sur l’un des pièges tendus par les affiliés d’AdCenter. Sous le prétexte d’offrir gratuitement le contenu recherché, ces derniers créent des sites web qui envoient les internautes vers des sites de streaming, ou diffusion en continu, où on leur demandera leurs informations bancaires. Et les affiliés utilisent tous les moyens pour attirer les clics de leurs cibles, notamment en manipulant l’algorithme de Google pour que les sites trompeurs qu’ils mettent en ligne apparaissent dans les résultats de recherche.

Les sites payants ne contiennent pas le contenu promis. En fait, ils n’offrent que des films de série B et d’autres œuvres libres de droits. Mais à l’aide de leurs publicités trompeuses, les affiliés d’AdCenter font croire aux internautes qu’ils peuvent y visionner le nouveau Rapides et dangereux ou Le roi lion en s’inscrivant pour un essai gratuit. Un essai gratuit qui requiert leurs informations de carte de crédit et qui peut rapidement se transformer en abonnement qui coûte plus de 60 $ par mois.

AdCenter est une entreprise de marketing d’affiliation, une pratique légitime et répandue que vous croisez tous les jours sur le web. Le concept est simple : lorsqu’une influenceuse promeut un produit sur Instagram en offrant un code promotionnel pour l’acheter, par exemple, il s’agit d’un contrat d’affiliation. L'influenceuse – une affiliée – reçoit une rémunération sur chaque produit qui se vend grâce à sa promotion.

Les entreprises de marketing d’affiliation centralisent cette pratique : elles signent des contrats avec des annonceurs, puis des internautes qu’elles recrutent – des affiliés – assurent la promotion des produits de leurs clients sur des blogues ou sur les réseaux sociaux, et empochent une commission sur les ventes réalisées. Pour les affiliés les plus performants, le marketing d’affiliation peut même être assez payant pour devenir un emploi à temps plein.

AdCenter n’est toutefois pas une entreprise typique du milieu. Elle a un seul client : une entreprise barbadienne peu connue nommée Hyuna International, qui dispose de plus d’un millier de sites web quasi identiques, offrant pour la plupart un service tout-en-un de streaming de films, de livres, de musique et de jeux vidéo.

Notre enquête révèle qu’AdCenter et Hyuna International sont liées au même homme, qui est pour ainsi dire son propre client : un Montréalais nommé Philip Keezer,relier au Paradise Papers et du blanchiment d'argent a la Barbade !$!

 

Plutôt, ils polluent le web avec toutes sortes de stratagèmes mensongers qui réussissent à convaincre des milliers d’internautes de sortir leur carte de crédit pour s’abonner à des produits qui n’offrent pas la marchandise promise. Si AdCenter condamne officiellement ces comportements, notre enquête démontre qu’elle en est au courant et même qu’elle les encourage implicitement.

Nous avons tenté l’expérience. Pour trois films récents – Borat 2, Soul et Wonder Woman 1984 – nous avons rapidement trouvé des dizaines de publicités trompeuses créées par des affiliés d’AdCenter qui nous promettaient de pouvoir les écouter gratuitement en ligne et qui nous invitaient à nous inscrire à des sites mis en ligne par Hyuna International. Idem pour des événements de sport professionnel comme du hockey de la LNH ou du football de la NFL.

Et ce n’est que la pointe de l’iceberg.Ces leurres sont partout sur le web : sur Facebook, Instagram et YouTube, dans les sections de commentaires de blogues, dans les résultats de recherche Google.Selon notre enquête, Philip Keezer est lié à l’ensemble des compagnies constituant ce réseau, dont Hyuna International, AdCenter, Action Media, AdSurge et PaymentsMB. Nous les avons toutes contactées dans le cadre de notre enquête. La seule compagnie qui nous a répondu est Action Media, alias AdCenter. Un avocat nous a répondu que nos allégations sont fausses, trompeuses et carrément diffamatoires. Action Media n’a toutefois pas commenté les allégations quant à ses activités, mais affirme qu’elle les nie vigoureusement. Philip Keezer n’a pas répondu à nos demandes répétées d’entrevue.

 Au fil des ans, les entreprises de l’empire de Philip Keezer se sont multipliées et certaines ont changé de nom – Big Rebel, Let’s Play Ventures, JoMedia, JoVentures, AdCenter, Action Media, AdSurge, Playster, Hyuna International – mais le stratagème est resté le même, confirment en entrevue une quinzaine de personnes liées aux entreprises de M. Keezer, dont d'anciens employés et des affiliés.Ce n’est pas uniquement avec des films, des romans et du sport que les affiliés d’AdCenter amènent les internautes vers les sites de Hyuna International. Tout événement populaire diffusé en direct, dont des cérémonies comme les Golden Globes et les Oscars, est susceptible d’être un appât de choix.

 Malgré tout, ce que l’on retrouve tôt ou tard en effectuant ce type de recherche, ce sont des pages web créées par des affiliés d’AdCenter qui imitent habilement celles de sites offrant du contenu multimédia, ayant comme unique but de duper les gens et les rediriger vers les sites de Hyuna. Nombre d’entre elles contiennent de faux lecteurs vidéo qui donnent à l’internaute l’impression qu’il a réussi à trouver le contenu qu’il cherche.Une fois toutes ces étapes franchies, l’internaute peut enfin accéder au site web, qui offre bel et bien des films, de la musique et des livres, mais pas le contenu promis. En fait, le site est rempli de films de série B et d'œuvres libres de droits. Et s’il oublie de se désabonner dans les cinq prochains jours, on lui facturera 49,95 $ US par mois. Aucun avis ne lui sera envoyé par courriel.

La recherche de contenu en streaming n’est qu’un des multiples chemins menant vers les sites à abonnement de Hyuna. Sur Facebook, de faux événements (Nouvelle fenêtre) offrant de soi-disant visites virtuelles gratuites de musées ou de sites touristiques – intéressant souvent des dizaines de milliers d’utilisateurs – y mènent aussi.

En janvier, La Presse faisait la lumière (Nouvelle fenêtre) sur de faux concerts d’artistes québécois, promus à même les réseaux sociaux, qui dirigeaient aussi les internautes vers ces mêmes sites. Le phénomène a également été documenté aux États-Unis (Nouvelle fenêtre) et en Norvège (Nouvelle fenêtre), entre autres.

Nos recherches ont pu démontrer que tous ces événements étaient organisés par des affiliés d’AdCenter et menaient à des sites de Hyuna International.

De plus, d’innombrables faux comptes Facebook de personnalités connues de partout dans le monde organisent depuis des mois des concours bidon dirigeant les internautes vers la même page d’inscription sur des sites de la compagnie barbadienne, promettant des prix en échange d'une inscription pour un essai gratuit.

 

Bianca Longpré, Olivier Primeau, Charles Tisseyre, Jean-Luc Mongrain et Éric Duhaime ne sont que quelques-unes des personnalités québécoises ayant vu leurs identités être usurpées pour faire la promotion des sites de Hyuna depuis le début de l’année.

En mars, CBC rapportait que des artistes autochtones habitant en Ontario et au Québec, Tara Kiwenzie et Tammy Beauvais, avaient elles aussi été victimes d’usurpation d’identité (Nouvelle fenêtre) sur les réseaux sociaux.

De faux concours impliquant des célébrités américaines, dont l’animatrice Ellen DeGeneres (Nouvelle fenêtre) et le basketteur vedette LeBron James (Nouvelle fenêtre), ont également été organisés par des affiliés. Bref, plusieurs des arnaques que l’on voit partout sur le web et qui défraient les manchettes depuis quelque temps ont le même point d'origine : AdCenter.

 

Les affiliés, la clé du succès

AdCenter vend une vie de rêve à ses quelque 5000 affiliés.

Sur son site web, elle avance que ces derniers pourraient gagner 10 000 $ par mois – un montant réaliste, selon des affiliés à qui nous avons parlé, preuves à l’appui.

Sur les réseaux sociaux, des affiliés d’AdCenter au Bangladesh, en Indonésie et au Pakistan publient des photos de leur train de vie : motocyclette, ordinateurs haut de gamme, piles d’argent, etc.

 Nos sources indiquent cependant qu’AdCenter n’assure pas une veille active des sites d’affiliés : elle intervient donc seulement après avoir reçu un signalement.

Nous avons trouvé plus de 1100 sites web quasi identiques, tous enregistrés par Hyuna International, à l’aide de l’outil DomainTools. Le trafic qu’ils attirent est énorme.

Ceux que nous avons pu répertorier auraient généré au total une moyenne de 32,4 millions de pages vues par mois en 2020, selon des estimations fournies par la firme d’analyse SimilarWeb. C’est près de 10 % des 331 millions de pages vues générées par la populaire plateforme de vidéo sur demande Disney+ au mois de mars 2021, toujours selon les estimations de SimilarWeb.

 Ces sites web sont liés à 318 sociétés, la plupart enregistrées en Grande-Bretagne et à Chypre. La vaste majorité de ces sociétés déclarent n’avoir aucun employé et avaient une valeur, sur papier, d’entre 1 £ et 100 £ (entre 1,72 $CA et 172 $CA) au moment de leur incorporation.

 Notons qu’une autre compagnie liée à M. Keezer, PaymentsMB, traite l’ensemble des paiements effectués sur les sites de Hyuna International. Ces deux entreprises, ainsi qu’AdCenter, forment donc un véritable écosystème hermétique, qui accompagne les internautes du début à la fin du processus.

Philip Keezer semble cultiver le mystère. Les photos du quadragénaire se font rares sur les réseaux sociaux, et très peu est écrit à son sujet. Son frère aîné, Matt Keezer, lui, est un homme d’affaires relativement connu. Il est l’un des cofondateurs du site Pornhub et de l’entreprise Flighthub.

L’association de Philip Keezer à Hyuna International a seulement été rendue publique en 2016 avec la sortie des Paradise Papers, une fuite de documents provenant de paradis fiscaux obtenue par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung et partagée avec le Consortium international des journalistes d'enquête et Radio-Canada.

Les documents d'incorporation de Hyuna International que nous avons consultés ainsi que des témoignages de membres du personnel confirment ces liens. Selon ces documents, une entreprise nommée JoMedia BBD a été incorporée à la Barbade en avril 2011, et Philip Keezer est devenu son président en novembre de la même année. En septembre 2014, JoMedia BBD a changé de nom pour devenir Hyuna International, et M. Keezer apparaît dans les documents à titre de président de l’entreprise jusqu’en juin 2016.

JoMedia est également le nom d’une entreprise montréalaise fondée et détenue majoritairement par M. Keezer. Celle-ci est toujours désignée comme étant l'actionnaire principal d'AdCenter, selon le Registraire des entreprises du Québec, et les documents d’incorporation de Hyuna International indiquent que JoMedia BBD est la filiale barbadienne de JoMedia.

Un autre Montréalais a agi à titre de PDG de Hyuna de 2016 à 2019, révèlent ces mêmes documents. Toutefois, selon nos informations, l’entreprise est toujours liée à M. Keezer.

 

En 2018, son nom figurait sur la liste des donateurs ayant acheté un billet de 1500 $ à un gala pour le Parti libéral du Canada, un événement fréquenté par des familles extrêmement influentes, comme les Desmarais et les Bronfman.

En 2014, Hyuna International était à l’origine d’un mystérieux don non sollicité de 300 $ (Nouvelle fenêtre) envoyé à l’Équipe Denis Coderre. À l’époque, le parti, qui disait ignorer pourquoi une entreprise barbadienne lui aurait donné de l’argent, avait refusé le don. Questionné par The Gazette (Nouvelle fenêtre), Hyuna n’avait alors pas voulu dévoiler l’identité de son propriétaire.

Selon nos informations, Philip Keezer détient quelques propriétés au Québec. Jusqu’en 2018, il était propriétaire d’une demeure de 4,4 M$ à Westmount. Une fiducie dont il est le représentant s’est récemment départie d’une somptueuse résidence patrimoniale à Senneville, mise en vente pour 9,5 M$, et M. Keezer possède également une imposante maison d’été à Saint-André d’Argenteuil. 

 En 2017, une propriété surnommée « le Downton Abbey de Westmount » (Nouvelle fenêtre) a été achetée pour 13,5 M$ CA par une fiducie privée. Il s’agissait du plus gros montant à avoir été dépensé pour une résidence (Nouvelle fenêtre) au Québec en 2017 et, à l’époque, de la demeure la plus chère (Nouvelle fenêtre) à avoir jamais été vendue à Westmount. L’acte de vente montre que les représentants de cette fiducie sont deux membres de la famille rapprochée de Philip Keezer, et la fiducie partage une adresse et un numéro de téléphone avec les entreprises de ce dernier. Selon DomainTools, le site web de la fiducie – utilisé comme serveur courriel – a été enregistré avec le même numéro de téléphone que celui utilisé pour enregistrer le site d’AdCenter.

 

Le Bureau de la concurrence bien placé pour enquêter, selon des experts

Plusieurs des experts que nous avons contactés estiment qu’étant donné l’ampleur de l’arnaque, le Bureau de la concurrence du Canada serait bien placé pour enquêter sur les pratiques du réseau.Mais évidemment ne fait rien !;-)

Ils évoquent notamment les indications fausses ou trompeuses données aux consommateurs par les affiliés et les sites web de Hyuna, qui pourraient contrevenir à la Loi canadienne sur la concurrence.

Joint par notre équipe, l’organisme indépendant n’a pas voulu spécifiquement commenter le dossier Hyuna International/AdCenter.

Sa porte-parole Marie-Christine Vézina affirme toutefois que les entreprises ayant recours au marketing d’affiliation ne peuvent pas se dédouaner d’avoir donné des indications fausses ou trompeuses pour vendre un produit en jetant le blâme sur leurs affiliés.

Mais le recours à un système d’affiliés(le Bug se situ la !) peut permettre à une entreprise de se dissocier de leur comportement. Elle peut plaider l’ignorance des techniques malhonnêtes de ses affiliés tout en profitant de leur travail.

Au moins trois autres entreprises de marketing d’affiliation ayant pignon sur rue à Montréal se focalisent sur le marché du streaming et pourraient être considérées comme des compétitrices d’AdCenter.

Selon certaines de nos sources, Montréal serait en fait la capitale mondiale de ce type de stratagème.

 Mais, Matt Keezer n'a pas fini avec les déboires de Pornhub: Son Empire va bientôt tomber ?$?

Pornhub n’a pas fini de faire jaser. Après un article dévastateur du quotidien New York Times et une pétition réclamant sa fermeture, 40 femmes en Californie poursuivent la société mère du site pornographique, la Montréalaise MindGeek, pour 40 M$ US au sujet de vidéos diffusées sans leur consentement. 

Ces vidéos sont liées au scandale d’exploitation sexuelle de GirlsDoPorn.

Les femmes allèguent que Pornhub a profité sciemment des vidéos de GirlsDoPorn sur sa plateforme et n’a pas assuré de modération concernant les images circulant de façon importante sur ses différents canaux. Les vidéos sont ainsi demeurées en ligne malgré leurs demandes afin qu’elles soient retirées.

Selon Vice, la poursuite de 40 M$ US (environ 50,9 M$ CAN) vise à dédommager chaque plaignante d’une somme de 1 M$ US (environ 1,27 M$ CAN).

REF.:

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 28 mai 2021

La Psychiatre Dr Chantale Benoît sur la sellette

 

Déja plusieurs plaîntes envers le Dr Chantale Benoît psychiatre du clsc Vaudreuil-Dorion,Adresse : 3031 Boulevard de la Gare, Vaudreuil-Dorion, QC J7V 8P2
(450) 455-6171

 et/ou de l'Hôpitale de Valleyfield,(CISSS Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest Hôpital du Suroît au 150, rue Saint-Thomas, Salaberry-de-Valleyfield QC J6T 6C1 au 450-371-9920 poste 2280) son comportement déplacé,des problêmes d'éthiques ,manque d'empathie,abandon des dossiers après quelque années.Suppression ou diminution des médicaments sans consensus des psychologues du dossier, Diagnostiques controversés entre les psycholoques traitants et sa décision a fermer le dossier du client en détresse.

(On soupçonne le Dr C. B. d'être en contact avec un Médecin qui aurait aussi eut des problêmes avec des clients et le CMQ,.....ça sent la marde,.........vous savez un rat ça se tient avec d'autres rat)!!! On a déja vu des Doc monter d'étage et avec aucun ascenceur pour s'y rendre,sauf par les escaliers,qu'est-ce que tu fait des asthmatiques la Folle et la les retour d'appel j'en passe un papier de toilette lol !

Tout le monde le dit,prend la ta pension ça vaut la peine,c'est Capitale !

 Si t'es dur avec toi-même ,ne le soit pas avec ton prochain!!!

A tendance a enlever la médicamentation hâtivement ,même dans les dossiers a tendance de suicide.Souvant un client avec un stress post-traumatique(dâtant de sa jeunesse) ne devrait pas a avoir du rejet de son thérapeute,manque flagrant de civivisme,l'empathie n'est pas au rendez-vous !

Les évaluations des sites comme Doctr ou même le collège du Médecins du Qc, (CMQ), QcMed.com,rateMds,s'accumule depuis 2012, et même avant ça !

 

Décidément a presque 2 étoiles et demi ,il y a un problême !

Ahhhhh,sur Doctr en 2019,et ça continu!

Des radiations au CMQ,il va y en avoir encore :

 

Pour contacter l'Ombudsman:

À l’HGJuif, et dans les autres établissements du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, toute personne peut loger plainte ou présenter une demande d’aide auprès du Commissaire aux plaintes et à la qualité des services (ombudsman) par courriel ou téléphonant au 514-340-8222, poste 24222.

Si jamais vous rencontrer cette personne faîtes le 9!! , car sa pourrait plus vous nuire et vous comprendrez que ce psy n'est pas fait pour vous et qu'il vous a déja flusher a votre insus ;-) vous savez parler a un mur quand le psy n'est pas la ,a cause de ses problêmes perso ,comme on dit ,ça se passe entre les deux épaules,autant de l'usager que du spéçialiste! Enlève moi ce permis la ,le numéro 00023 s.v.p.  Vous n'avez définitivement pas ma permission de pratiquer sur des humains ,alors il vous reste vos amis ,les singes ! Coudonc,si a pette sa coche,a va tu se transformer en Dr Turcotte,vous savez c pas drôle une séparation,bien sa avait commencé avec sa mouman poutant ;-) Amène moué pas tes Estries de problêmes personnels icitte twé !

Pour moi,je ne suis pas a l'écoute de vos recommandations,.....parle plus fort j'ai une banane dans l'oreille;-)

Nota: Si tu rencontre un loup,fait très très attention, a la Meute ! ,comme disait Confuchiussse.

REF.: Je ne suis pas seul.com


mardi 18 mai 2021

Les Gestionnaires ????? [Encore du HARCÈLEMENT] «Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]?»

 

 

 

A l'émission radio:Tout un matin

 
Les Gestionnaires ?????
[Encore du HARCÈLEMENT] «Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]?»
 
 Gestionnaire ou Torcionnaire ???

Peut-on aider un gestionnaire qui harcèle ses employés?

Publié le 5 mai 2021,un Gestionnaire fru,ça ressemble a ça,..........désolé,mais pas de pitié pour ça !
Marie-Eve Proulx, en conférence de presse à l'usine d'Alstom à La Pocatière.
La députée Marie-Eve Proulx
 PHOTO : Radio-Canada

La députée Marie-Eve Proulx a démissionné du Conseil des ministres après avoir fait l'objet de plaintes pour harcèlement. François Legault affirme pour sa part lui avoir offert, dans les derniers temps, des « services de coach » pour l'aider à s'améliorer. « L'enjeu, c'est la durée. 

Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]? »

 réagit la chroniqueuse Marie Grégoire. En compagnie de la porte-parole de la Jeune chambre de commerce de Montréal, Déborah Cherenfant, on se demande ce que représente cette expulsion sur la tolérance du harcèlement en milieu de travail.

 
 

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx, démissionne du Conseil des ministres. Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, se dit soulagé de son départ comme ministre responsable du Bas-Saint-Laurent. Il admet que leurs relations étaient difficiles. Éric Gagnon le reçoit en entrevue.

Pascal Bérubé avait exprimé le souhait de la voir remplacée par la présidente du Conseil du Trésor, Sonia Lebel, originaire de Matane, mais ce ne sera vraisemblablement pas le cas.

« Pour faire avancer nos dossiers, on a besoin d'un allier au conseil des ministres. On n'avait pas cet allié avec Marie-Eve, c'est la vérité. Ceci étant dit, est-ce qu'on va avoir une personne avec qui la collaboration sera acquise? Avec qui on va travailler dans la bonne humeur? On a eu parfois des désaccords, mais c'est mon souhait. La seule chose qui m'intéresse à partir de maintenant c'est de connaître l'identité du ou de la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent. C'est un titre important. »

—  Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia.

Pascal Bérubé dit, avec son collègue Harold LeBel, avoir fait part au cabinet du premier ministre des difficultés qu'ils avaient à travailler avec la ministre Proulx.

Tout comme le chef de sa formation politique, Paul Saint-Pierre-Plamondon, le député de Matane-Matapédia, veut savoir si la récente entente hors cour conclue entre Marie-Eve Proulx et un ancien employé a été payée par des fonds publics.

Pascal Bérubé demande au premier ministre François Legault de rapidement pourvoir le poste de ministre responsable de la région.

 

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17 signes indiquant que vous êtes la personne toxique dans votre couple

 

 

 

 

17 signes indiquant que vous êtes la personne toxique dans votre couple

Parfois, dans le couple, le problème n’est pas toujours l’autre… et si la personne toxique, c’était vous?

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ISTOCK/ALEXANDRA IAKOVLEVA

Vous faites un méga complexe de supériorité

Les gens méprisants détruisent leur relation simplement à force de voir leur partenaire comme leur étant inférieur. Roulement d’yeux, moue de dégoût, sarcasmes ne sont que quelques-uns des témoignages de mépris dont vous gratifiez votre partenaire. «Le mépris est dégradant, observe Stan Tatkin, un psychologue ayant mis au point une approche psychologique de la thérapie de couple. Ça dit : tu es idiot.» L’université du Michigan a étudié 373 couples nouvellement mariés et découvert que les couples qui s’engueulaient, manifestaient du mépris pour l’un pour l’autre ou s’esquivaient en cas de conflit dès la première année de leur mariage étaient les plus susceptibles de divorcer.

Sachez reconnaître ces 8 signes indiquant que votre mariage va tout droit vers un divorce.

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Shutterstock

Vous êtes maître dans l’art de la manipulation

Nous savons tous que le mensonge est préjudiciable à toute relation, mais mener l’autre en bateau est carrément destructeur. Cette stratégie (aussi connue sous le nom de «gaslighting»), est une forme d’abus mental consistant à accuser votre partenaire d’avoir perdu la tête ou de devenir paranoïaque afin de détourner son attention de vos mensonges flagrants. «C’est une triple menace: vous ne divulguez pas de l’information, vous mentez à ce sujet et vous manipulez ensuite l’autre pour l’amener à croire qu’il ou elle est à l’origine du problème, dit le Dr Tatkin. Cela porte à la relation un tort irréparable.»

Voici les 10 pires mensonges que les hommes disent aux femmes.

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UNIKYLUCKK/Shutterstock

Vous êtes rabat-joie

Les gens qui manquent de confiance en eux ont tendance à saboter une relation parfaitement saine en analysant à l’excès le moindre baiser, le moindre mot, ou en nourrissant une peur maladive d’être abandonné par l’autre. Des études laissent penser que les personnes ayant une mauvaise estime de soi sont plus susceptibles que les autres de craindre le rejet et d’éviter tout comportement qui pourrait le provoquer – comme parler à son partenaire de ce que l’on ressent vraiment. À moins que votre partenaire vous propose de vous aider à travailler sur votre manque de confiance, peut-être vaudrait-il mieux prendre un peu de recul par rapport à votre relation pour travailler sur vous-même. «Ce qui importe vraiment ici, c’est d’être entouré de gens positifs qui vous aiment et vous valorisent, dit Sadie Leder-Elder, qui enseigne la psychologie à l’université High Point de Caroline du Nord. Passez du temps avec des amis et des membres de votre famille plutôt qu’avec de nouvelles relations.» Faites des choses qui vous font vous sentir bien en vous inscrivant par exemple à un nouveau cours de conditionnement physique ou en faisant du bénévolat dans un refuge pour animaux.

Essayez ces 20 gestes pour renforcer la confiance en soi.

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Vous menacez constamment de rompre

Personne n’aime perdre son temps et son énergie à se disputer, mais vous ne pouvez pas sortir la carte de la rupture chaque fois que les choses se corsent. Menacer de prendre une pause ou de rompre ne va rien arranger. «On utilise en général ces menaces pour faire rentrer l’autre dans le rang, note le Dr Tatkin. Mais on ne devrait jamais menacer de mettre fin à une relation à moins d’avoir réellement l’intention de le faire.» Au lieu d’essayer de vous en tirer par la menace, prenez un peu de recul le temps de vous calmer et ainsi éviter de vous laisser déborder par des pensées et des paroles que vous pourriez regretter ensuite.

Attention: ces 25 comportements sont des causes de rupture, selon les femmes.

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Vous avez trop de tempérament

Il ne vous en faut pas beaucoup pour vous faire exploser. Au moindre truc de travers, vous passez en mode attaque et aux remarques désobligeantes – que vous ne pensez pas vraiment. «Vous vivez ces cycles de colère, de remords et de honte sans vraiment comprendre, dit Sari Cooper, travailleuse sociale à New York. Vous devez vous regarder et vous demander: “Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ?”» La Dre Cooper suggère de noter dans un journal chaque fois que vous sentez la colère monter afin d’en établir la cause ou de «prendre la température» en évaluant votre énervement de 1 à 10. Si vous savez que vous perdez les pédales à 9, essayez d’imaginer comment vous vous sentez à 2, puis identifiez ce qui a provoqué cette escalade pour vous amener à retrouver votre calme. Quand vous atteignez 6 ou 7, prenez une pause, le temps de retrouver vos esprits. Si vous ne le faites pas, vous risquez de vous retrouver à ce niveau 9 que vous redoutez.

Essayez dès maintenant ces 6 trucs pour calmer sa colère.

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Vous ne réglez jamais aucun de vos problèmes

Si vous négligez de tuer les problèmes dans l’œuf, ils ne vont faire qu’empirer et finir par vous exploser au visage, ce qui pourrait amener votre partenaire à vous en vouloir. Il existe en effet dans notre cerveau une chose appelée «biais de négativité» qui serait responsable de ce ressentiment. Pourquoi? Parce que notre cerveau est plus susceptible de se souvenir des aspects négatifs des choses, explique le Dr Tatkin. Des études ont même démontré que, lorsqu’ils veulent apprendre, se forger une première opinion de quelqu’un ou donner un sens à leurs expériences, les humains ont davantage tendance à utiliser les stimuli négatifs que les informations positives. Cela s’explique peut-être par le fait que l’amygdale, la zone de notre cerveau qui gère les émotions, serait légèrement plus réceptive aux émotions négatives, celles-ci étant généralement un peu plus intenses que celles qui sont positives. «Si vous ne vous excusez jamais ou n’admettez jamais que vous avez tort afin de rétablir les choses, votre partenaire va accumuler les souvenirs négatifs liés aux comportements d’inégalité et d’injustice, poursuit le Dr Tatkin. Cela peut briser votre couple.»

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Vous êtes accro aux médias sociaux

Nous sommes constamment sur Facebook et Instagram à tirer des égoportraits et à publier des commentaires sans jamais penser aux conséquences. Pourtant, des études ont établi qu’être très porté sur les médias sociaux peut créer certaines ambiguïtés dans une relation, et même causer de la jalousie. Cela peut être parce que vous affichez des selfies osés, parce que vous négligez d’envoyer des nouvelles de votre relation ou parce que vous flirtez avec des ex ou avec des étrangers sur internet. «Vous laisser envahir par ces technologies peut vous transformer bien involontairement en personne toxique dans votre couple, constate la Dre Leder-Elder. Votre désir de reconnaissance des autres peut susciter une jalousie dont n’a sûrement pas besoin votre couple.» Pourquoi ne pas plutôt vous asseoir et voir avec votre partenaire comment vous pourriez faire des médias sociaux un atout dans le succès de votre couple?

Découvrez comment la technologie peut nuire à vos relations et à votre santé.

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Vous vous brouillez rapidement avec vos amis et vos relations

Prenez un peu de recul et regardez qui vous entoure. Y voyez-vous des amis, des membres de votre famille, ou au contraire réalisez-vous que vous avez brûlé les ponts avec beaucoup de gens autour de vous ? Si tel est le cas, le temps est venu de regarder les choses en face et de vous demander si le problème, ce ne serait pas vous.

«Beaucoup de gens qui agissent mal le font sans en être conscients, note Rachel Sussman, travailleuse sociale clinique spécialisée en thérapie conjugale et familiale à New York. Vous ne pouvez pas établir une stratégie pour changer les choses si vous ne comprenez pas ce qui va mal.» Essayez d’appeler un ou une ex ou un ami pour comprendre pourquoi ça s’est mal passé et voir les erreurs que vous avez commises.

Renseignez-vous sur les façons de mettre fin à une amitié toxique.

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Vous ne pensez qu’à vous

Les gens narcissiques sont extrêmement égocentriques et n’éprouvent aucun remords pour le mal qu’ils font aux autres, ce qui les rend difficiles à vivre. «Ils n’ont conscience que de ce que leur partenaire leur fait, mais pas du tout de ce qu’ils ou elles lui font», explique le Dr Tatkin. Le narcissisme est un comportement difficile à vaincre, mais vous pouvez y parvenir en reconnaissant avoir traité les autres injustement et être égocentrique dans votre relation. La première étape lorsqu’on veut changer un comportement, c’est de reconnaître que vous avez un problème et de trouver des moyens d’y remédier.

Apprenez à reconnaitre une personne narcissique.

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Vous manquez de détermination

Rien n’est plus irritant qu’une personne souffrant d’indécision chronique. Tout ce que votre relation a de gratifiant s’envole dès le moment que vous faites preuve d’indécision face à l’être aimé. «Les gens détestent les ruptures, dit la Dre Leder-Elder. Ils n’aiment pas être seuls. Ils veulent vivre en relation avec quelqu’un.»

Cette manière de penser devient problématique lorsque vous donnez à l’autre de faux espoirs alors qu’en réalité vous n’êtes pas prêt à vous investir dans une relation, mais que vous ne voulez simplement pas rester seul ou seule. Vous devez être honnête avec votre partenaire dès le départ concernant vos doutes quant à cette relation et à ce que vous en espérez. De cette manière, l’autre saura dans quoi il s’engage.

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Vos amis et votre famille posent problème

Croyez-le ou non, mais votre réseau rapproché peut fiche en l’air votre relation. «Si vous êtes entouré de gens qui vous soufflent à l’oreille que cette personne n’est pas celle qu’il vous faut, que vous méritez mieux, cela pourrait finir par affecter votre relation, puisque vous êtes en lutte constante avec les êtres qui vous sont chers», dit la Dre Leder-Elder. Pour réduire ces tensions, organisez un événement au cours duquel l’homme ou la femme que vous aimez fera plus ample connaissance avec vos proches.

Si ça ne marche pas, vous risquez de vous retrouver devant cet ultimatum: choisir entre votre famille et votre partenaire. Mais la Dre dit que ça peut être une décision très difficile qui ne vaut la peine d’être envisagée que si vous êtes dans une relation à long terme et dont vous êtes absolument sûr, auquel cas vous pouvez effectivement choisir l’amour plutôt que les liens de sang.

Découvrez ces 7 règles pour faire durer votre relation amoureuse.

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Vous évitez les conflits comme la peste

La vie est pleine de hauts et de bas, tout comme les relations, aussi vous faut-il accepter que tout n’est pas que roses et miel ! «Les gens pensent bien faire en esquivant le conflit, mais c’est en réalité une attitude qui peut se révéler très dangereuse, dit le Dr Tatkin. Cela peut rendre dingue votre partenaire parce qu’il ou elle ne peut parler de rien qui ne soit pas positif.»

La solution, c’est de réussir à surmonter votre malaise face au conflit fin que vous et votre partenaire puissiez aborder le problème tout en montrant que vous êtes là pour apporter votre soutien et pour écouter.

Si vous avez peur de ne pas savoir vous y prendre, suivez ces 14 étapes pour résoudre un conflit relationnel.

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Vous n’assumez jamais vos actes

Si vous blâmez toujours les autres pour vos erreurs, vous conforterez peut-être votre ego… mais nuirez à coup sûr à votre relation. «Nous nous protégeons tous contre la souffrance, dit le Dr Tatkin. Si votre partenaire se plaint de vous, vous risquez de vous sentir mal et de penser qu’il s’en prend à vous pour des motifs inavoués.» Vous vous servez sans doute du reproche comme d’une béquille pour détourner votre souffrance, mais personne ne va vous accompagner très longtemps dans cette voie. Reconnaître ses erreurs est un moyen parmi tant d’autres de faire durer votre relation.

Découvrez 11 règles qu’il est possible de briser dans un couple.

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Vous ne montrez pas vos émotions

Même si vous ne le faites pas intentionnellement, afficher un visage de marbre ou manquer de sensibilité envers l’être aimé peut l’amener à douter de vos véritables sentiments. «Les gens qui ne réagissent pas ou très peu sont toxiques pour leur partenaire, soutient le Dr Tatkin. Cela le plonge dans une profonde insécurité parce qu’il ou elle va interpréter ça comme une menace, même si ce n’en est pas une.» Offrez une écoute active en produisant des sons et des expressions faciales quand votre partenaire vous parle afin de lui faire savoir ce que vous en pensez.

Les relations toxiques concernent également le travail. Détectez ces 5 types de collègues toxiques et sachez comment réagir.

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Vous humiliez votre partenaire

Certaines personnes n’ont pas conscience des effets de leurs critiques blessantes. Elles peuvent sans sourciller humilier quelqu’un à cause de son apparence, de ses désirs sexuels ou de sa carrière. Si on vous a déjà souvent qualifié de petite brute, vous devriez peut-être régler ce problème avant de vous retrouver seul. «Vous devez vous mettre à la place de l’autre et comprendre ce que vous ressentiriez si on vous ridiculisait de cette façon, note Rachel Sussman. Établissez une liste de tactiques pour vous permettre de formuler votre problème envers l’être aimé, mais en y mettant de l’amour.»

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Vous ne soutenez pas votre partenaire

Dans un couple, il est important que chacun protège l’autre. Mais chaque fois que vous permettez à un membre de la famille ou à des amis de dire du mal de votre partenaire, vous violez cette règle. Personne ne va sortir avec vous s’il doute de votre solidarité. «Toute relation repose fondamentalement sur un désir de sécurité, pas sur l’amour, l’attirance ou la romance, dit le Dr Tatkin. Si vous ne comblez pas ce besoin afin que l’autre éprouve ce sentiment de sécurité, vous ébranlez les fondements mêmes de ce désir de partager la vie d’une autre personne.»

Inspirez-vous de ces 11 raisons d’avoir une confiance absolue en votre partenaire.

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Votre partenaire est toujours le dernier à savoir ce qui se passe

Toute relation se situe dans une hiérarchie, et l’être que vous aimez devrait se situer au sommet de cette pyramide, ce qui veut dire qu’il ou elle est la première personne à qui vous vous confiez. Tout manquement à cette règle pourrait être interprété comme une trahison. «Vous ne devriez pas avoir à vous demander ce que vous pouvez dire ou pas à votre partenaire, explique le Dr Tatkin. Vous devez vous assumer et parler en toute liberté.»

Découvrez les témoignages de femmes qui vivent une infidélité.

 

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Le réseau 5G pourrait-il remplacer les batteries des objets connectés un jour ?

 

 

Le réseau 5G pourrait-il remplacer les batteries des objets connectés un jour ?

Et si le réseau 5G pouvait servir de source d’énergie en plus de transmettre des données avec un débit plus élevé que les anciennes générations ? Des chercheurs ont créé une antenne redresseuse imprimée en 3D qui capture l’énergie électromagnétique de la 5G.

Depuis son lancement, le réseau mobile 5G prend de plus en plus d’importance, notamment avec la sortie des smartphones compatibles. D’ailleurs, l’analyste Ming-Chi Kuo a récemment annoncé que l’iPhone 13 pourrait permettre des débits plus rapides en 5G en France. En effet, l’iPhone 12 a une antenne compatible 5G mmWave aux États-Unis, mais en pas en France.


Outre la possibilité de transmettre des données avec un débit bien plus élevé que les générations précédentes de réseaux mobiles, la 5G pourrait avoir une nouvelle utilité dans le futur. Cela ne plaira sûrement pas aux complotistes qui mettaient en rapport la 5G et la pandémie de Covid-19 l’année dernière. Une équipe de chercheurs du Georgia Institute of Technology ont découvert une nouvelle manière d’exploiter la 5G. Il s’agit de transformer le réseau mobile en réseau électrique sans fil afin d’alimenter les objets connectés de l’Internet des objets ou Internet of Things.

Une antenne redresseuse imprimée en 3D pour capturer l’énergie de la 5G mmWave

Les chercheurs ont créé une antenne redresseuse imprimée en 3D qui est capable de capturer l’énergie électromagnétique de la 5G mmWave. Cette antenne a une lentille Rotman dont la particularité est de capter des ondes millimétriques à 28 GHz. La chercheuse Aline Eid a expliqué que cette lentille fonctionne « de la même manière que l’objectif de votre appareil photo collecte toutes les ondes lumineuses de n’importe quelle direction, et les combine en un seul point pour créer une image ».

Par exemple, selon Aline Eid, cette antenne redresseuse placée sur un drone serait capable de capturer l’énergie électromagnétique de toutes les stations de base 5G d’une ville. Bien entendu, ce projet n’en est encore qu’à ses débuts. Les premiers tests en laboratoire ont démontré que l’antenne a réussi à capturer 126 microwatts d’énergie afin d’alimenter de petits objets connectés situés à une distance de 180 mètres maximum.

À terme, le réseau 5G pourrait permettre de limiter notre dépendance aux milliards de batteries qui alimentent les objets connectés du quotidien tout en réduisant fortement leur impact environnemental. Les chercheurs pensent que cette antenne redresseuse qui ne coûte d’ailleurs que quelques centimes pourrait facilement être intégrée à l’intérieur des objets connectés ou même cousue dans des vêtements. Enfin, Jimmy Hester, le directeur technique et cofondateur d’Atheraxon qui est une startup de Georgia Tech spécialisée dans la 5G, a déclaré que : « avec l’avènement des réseaux 5G, cela pourrait réellement fonctionner et nous l’avons démontré. C’est extrêmement excitant et nous pourrions nous débarrasser des batteries ».

Source. : phoneArena

vendredi 14 mai 2021

Y a-t-il un lien établi entre le vaccin ARN messager et certains types de cancer ? COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 Y a-t-il un lien établi entre le vaccin ARN messager et certains types de cancer ? COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 

Oui, le lien est qu'on a commencé à développer des médicaments et vaccins à ARN messager contre le cancer, et qu'on a appliqué ces recherches à la Covid-19.

C'est notamment ce qu'a fait BioNTech

:

La société a mis au point une thérapie humaine à base d'ARNm pour administration intraveineuse afin d'amener l'immunothérapie anticancéreuse individualisée à base d'ARNm à des essais cliniques. Elle a établi son propre processus de fabrication. ( Wikipédia

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plus de détails : COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

Les vaccins à ARN qui semblent porter tous les espoirs d’une potentielle fin de crise sanitaire constituent un saut technologique et médical important, que la communauté scientifique prépare depuis longtemps, notamment contre les cancers.

A-R-N-m : quatre lettres cristallisent depuis quelques semaines les espoirs de millions de personnes à travers le monde. Plusieurs vaccins basés sur l’injection de ces Acides RiboNucléiques Messagers ont en effet été développés et leurs premiers résultats dépassent, pour l’instant, les espoirs que chercheurs et médecins avaient osé formuler. Si ces vaccins à ARNm sont une nouveauté pour le grand public, aucun n’ayant jamais obtenu d’autorisation de mise sur le marché, l’approche est à l’étude depuis plusieurs années dans les laboratoires de recherche. Très concrètement, l’équipe dirigée par Ugur Sahin, cofondateur de l’entreprise allemande BioNTetch qui a mis au point l’un des vaccins candidats, fait partie des pionniers qui travaillent depuis plus de 10 ans sur des stratégies de vaccination par ARN pour lutter contre… les cancers !

De l’ARN à la mobilisation du système immunitaire

Les ARNm sont des molécules qui constituent, pour toutes les cellules, les plans de fabrication des protéines. Le principe d’une vaccination basée sur l’injection d’ARNm est relativement simple : les ARNm injectés sont pris en charge pas les cellules de l’organisme, qui l’utilisent pour produire la ou les protéine(s) correspondante(s). Puis, comme elles le font avec toutes les protéines qu’elles produisent, les cellules en exposent à leur surface des échantillons représentatifs, pour que les cellules immunitaires en maraude puissent les contrôler. Dans le cas de la vaccination contre le SARS-Cov2, les ARNm injectés dans le vaccin codent notamment pour une partie de la protéine S1, présente à la surface de l’enveloppe virale. Ainsi, lorsque le contrôle a lieu, les cellules immunitaires qui reconnaissent les échantillons comme étant issus d’un agent étranger, mettent en place un dispositif de défense complet pour éliminer tout ce qui y ressemble, dans l’instant mais aussi à l’avenir, grâce aux grandes capacités de mémoire de notre système immunitaire. C’est le principe de toute vaccination préventive : exposer à notre système immunitaire un échantillon représentatif de l’agent pathogène pour qu’il développe, par anticipation, tout l’arsenal défensif qui sera un jour mobilisé si le pathogène se présente.

Pour activer le système immunitaire, l’ARNm a un autre avantage : la simple présence de ces molécules dans notre organisme est un signal d’alerte. Lorsque certaines cellules immunitaires captent une présence anormale d’ARN, des mécanismes inflammatoires sont déclenchés. Ils contribuent à établir un contexte favorable à la réponse immunitaire et sont indispensables dans une démarche de vaccination. Dans les vaccins « classiques », ce rôle est joué par les adjuvants, qui sont donc rendus inutiles dans les vaccins à ARNm.

L’approche vaccinale contre les cancers

Quand il s'agit des cancers, l’approche n’est plus préventive ; elle vise à être curative : on ne prépare pas le système immunitaire à être efficace contre de futures et éventuelles cellules cancéreuses, mais on cherche à faire en sorte de rétablir et focaliser son action quand un cancer s’est développé. Au-delà de cette différence temporelle, le principe est le même : faire en sorte d’exposer aux cellules immunitaires des échantillons représentatifs des cellules cancéreuses, dans un contexte inflammatoire adapté. Dès lors, l’une des grandes questions est de savoir quel(s) échantillon(s) présenter. En effet, il faut s’assurer que ce ciblage ne puisse pas monter le système immunitaire contre des cellules saines qui exprimeraient, elles aussi, la protéine codée par les ARNm vaccinaux ! Pour trouver des cibles spécifiques aux cellules cancéreuses, la piste que suivent majoritairement les chercheurs repose sur l’exploration du patrimoine génétique des tumeurs : certaines des mutations génétiques présentes dans les cellules cancéreuses se répercutent directement sur la nature des protéines produites par ces cellules. En désignant ces protéines mutées au système immunitaire, ce que les immunologistes appellent des « néo-antigènes », le ciblage de la tumeur est, théoriquement, assuré.

Aujourd’hui, cette stratégie fait déjà l’objet d’essais cliniques, à des stades encore précoces, notamment dans le cadre de cancers du sein triple négatifs et de mélanomes. Les néo-antigènes ciblés dans chaque cas sont multiples. Les vaccins actuellement testés sont ainsi constitués d’un cocktail d’ARNm, encapsulés dans des vésicules de lipides, destinées à protéger les fragiles ARNm et à faciliter leur intégration dans les cellules.

Enfin, certains travaux visent à optimiser encore la stimulation immunitaire en ciblant spécifiquement l’activation des cellules dendritiques des patients, dont on sait qu’elles jouent un rôle central dans l’orchestration des réponses immunitaires : lorsqu’elles sont « infectées » par l’ARN vaccinal, ciblant les néo-antigènes tumoraux, les cellules dendritiques réagissent comme si elles faisaient face à une infection virale et répondent en conséquence. Les premiers résultats cliniques, très préliminaires, donc, semblent indiquer une bonne efficacité de l’approche.

Face aux cancers, bien d’autres facteurs entrent en ligne de compte pour espérer obtenir une efficacité thérapeutique. En particulier, on sait que les tumeurs opposent de nombreux freins au système immunitaire pour se prémunir de son action. Les immunothérapies basées sur les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (les anti-PD1, anti-PD-L1 et anti CTLA-4) pourraient donc, évidemment, à terme, être associées aux éventuelles stratégies vaccinales. Elles sont d’ailleurs déjà intégrées aux essais de vaccination en cours contre les cancers.

De façon générale, ces approches basées sur l’activation très précise du système immunitaire ouvrent des perspectives inédites en termes de personnalisation des traitements, la synthèse d’ARNm spécifiques en laboratoire étant relativement simple en tant que telle et donc réaliste dans le cadre d’une prise en charge. Evidemment, ces développements doivent être accompagnés d’une grande vigilance quant à la toxicité éventuelle (mais a priori faible) des ARN, des molécules qui n’ont encore jamais été utilisées comme médicament. Les essais cliniques mis en œuvre actuellement, à très grande échelle, devraient apporter certaines réponses précises à ces questions. On peut aussi espérer que ces essais permettront de générer des informations massives sur la nature de la réponse immunitaire induite par ce nouveau type de vaccination. Une connaissance importante pour, peut-être, identifier les limites ou les opportunités de cette approche dans un contexte de vaccination anti-cancéreuse.


 Comme la chercheure:

Marie-Claude Bourgeois-Daigneault(pense appliquer un vaccin a base de virus d'ici 3 a 5 ans, au Québec !)

Titre:Professeure sous octroi adjointe
Adresse:Centre de recherche du CHUM et Institut du cancer de Montréal.

Département de microbiologie, infectiologie et immunologie

 

Sujets de recherche

Notre équipe de recherche étudie l’utilisation des virus oncolytiques comme traitement immunothérapeutique du cancer.

Plus spécifiquement, notre programme de recherche se divise en 3 principales facettes:

  • l’utilisation des virus oncolytiques comme plateformes de vaccination anti-tumorale personnalisée
  • le développement de stratégies de vaccination anti-tumorale hétérologue bactérie oncolytique-virus oncolytique
  • l’étude de l’importance de l’immunoprotéasome pour l’activité immunothérapeutique des virus oncolytiques.
  •   On pense que c'est un aspect important des réponses durables observées chez certains patients et le domaine évolue rapidement vers l'immunothérapie. Comme moyen supplémentaire pour engager le système immunitaire, nous avons conçu un virus, le virus de la stomatite vésiculaire (VSV), pour coder l'interféron-γ cytokine pro-inflammatoire. Nous avons utilisé l'adénocarcinome mammaire 4T1 ainsi que d'autres modèles de tumeurs murines pour caractériser les réponses immunitaires chez les animaux porteurs de tumeurs générées par le traitement avec nos virus. Le virus codant pour l'interféron γ a démontré une plus grande activation des cellules dendritiques et a entraîné une sécrétion plus profonde de cytokines pro-inflammatoires par rapport au virus parental. D'un point de vue thérapeutique, le virus de l'interféron-γ a ralenti la croissance tumorale, minimisé les tumeurs pulmonaires et prolongé la survie dans plusieurs modèles de tumeurs murines. L'efficacité améliorée a été perdue chez les animaux immunodéprimés; par conséquent, le mécanisme semble être médié par les lymphocytes T. Pris ensemble, ces résultats démontrent la capacité des virus oncolytiques à agir en tant que stimulateurs immunitaires pour stimuler l'immunité antitumorale ainsi que leur potentiel pour une thérapie génique ciblée.

R.D.

Sources :
Sahin, U. et al; An RNA vaccine drives immunity in checkpoint-inhibitor-treated melanoma; Nature; 29 juillet 2020
Sahin, U. et al; Personalized RNA mutanome vaccines mobilize poly-specific therapeutic immunity against cancer; Nature; 5 juillet 2017
Kranz, L.M. et al; Systemic RNA delivery to dendritic cells exploits antiviral defence for cancer immunotherapy; Nature; 1er juin 2016
Schmidt, M. et al; T-cell responses induced by an individualized neoantigen specific immune therapy in post (neo)adjuvant patients with triple negative breast cancer; Annals of oncology; supplement de septembre 2020; presentation au congrès de l’ESMO

 

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L’omertà est maintenue dans le système de santé québécois

 L’omertà est maintenue dans le système de santé québécois

 

Un des lanceurs d’alerte qui ont révélé au Devoir des situations préjudiciables aux patients au CHSLD de Saint-Laurent a perdu son emploi. Marie-Anne Labelle a-t-elle été licenciée pour avoir manqué à son devoir de loyauté envers le milieu hospitalier qui l’employait ? Son exemple s’ajoute aux dizaines que Le Devoir a récoltés et à la quarantaine qui est présentement analysée à l’Observatoire infirmier. Pourtant, pour le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, « l’omertà dans le réseau de la santé, c’est terminé ». Pourquoi, alors, continue-t-on à faire taire à force de représailles les infirmières, celles-là mêmes qui sont sur la ligne de front, celles-là mêmes qui voient, qui savent, qui soignent ?

Malgré la grande pénurie de personnel, en pleine troisième vague de COVID-19, des gestionnaires préfèrent suspendre, faire taire ou menacer les employés qui dénoncent des conditions de soins intenables. « Ce n’est pas du tout exagéré de parler d’omertà dans le système de santé québécois. C’est énorme, mais c’est la réalité », explique Amélie Perron, codirectrice avec Marilou Gagnon de l’Observatoire infirmier des Universités d’Ottawa et de Victoria, fondé en 2017. La dénonciation y est le premier sujet d’étude.

Quand la pandémie a frappé, cet Observatoire a noté une hausse accrue du nombre de dénonciations des infirmières. L’urgence, la vitesse de propagation du virus et la gravité des circonstances expliquent cette explosion des alertes lancées sur la place publique, par les médias et médias sociaux. Jusqu’à atteindre en 2020 un niveau jamais vu. L’Observatoire a dû ajouter un volet consacré à la COVID-19 à son étude sur les dénonciations, « qui touchent au manque d’équipements de protection », liste Mme Perron, « aux retours forcés au travail pour des employés ayant reçu un test positif, à des transferts de patients positifs d’une zone chaude à une zone froide », parmi les exemples colligés.

Même quand les dénonciations sont justes, qu’elles révèlent de réels problèmes, parfois dangereux pour les patients, « on voit les organisations non pas chercher à régler la question, mais d’abord déployer des efforts disproportionnés pour faire taire le messager et son message. C’est confirmé par la littérature scientifique des quarante dernières années ».

Six mois avant une réponse,au moins

Ce qui provoque la dénonciation infirmière, c’est l’inefficacité des communications officielles du système de santé, devenu un mastodonte bureaucratique. « Communiquer avec les gestionnaires, remplir les rapports d’incidents et les formulaires de plainte, tout ça prend du temps, détaille Mme Perron. Et il en faut encore plus avant d’avoir un retour, souvent plusieurs mois. On a des infirmières qui ont tenté les voies internes pendant deux ans avant de dénoncer à l’extérieur du système », en se tournant vers les médias ou les médias sociaux.

Ça, c’est en temps normal. En pandémie, personne ne veut se permettre cette attente. « Les travailleurs qui avaient des choses à dire ont réagi au premier obstacle, et se sont tournés beaucoup plus rapidement vers l’extérieur, poursuit Mme Perron. Parce que, pour eux, il faut que la situation se sache le plus vite possible, pour être rectifiée le plus vite possible. Parce que les conséquences sont
graves — pour les patients ou pour le personnel. »

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a vu, elle aussi, la vague de paroles infirmières gonfler avec force. « On a mis en ligne le 29 mars 2020 le site Je dénonce », qui recueille les témoignages sous le sceau de l’anonymat et les rend publics. « On recevait des centaines de messages par semaine de professionnelles qui disaient ne pas avoir d’outils pour donner des soins sécuritaires, ni pour être elles-mêmes en sécurité », explique la présidente, Nancy Bédard. « Elles nous disaient ne pas être entendues de leurs gestionnaires, complètement dépassés ; et quand elles nommaient des correctifs flagrants à apporter, elles ne voyaient jamais de retour. »

À ce jour, la FIQ a reçu plus de 2000 témoignages, provenant aussi de patients et du public. Les volumes les plus importants ont déferlé dans les quatre semaines suivant le lancement de Je dénonce. Aujourd’hui, 1070 témoignages se trouvent sur le site, sans vérifications avant publication ; la FIQ assure ensuite un suivi auprès des équipes locales pour inciter à la prise en charge des dénonciations. En date du 5 mars : « Urgence nord à Joliette : depuis octobre que l’on dénonce le danger avec les absences d’effectifs. Ce week-end : il manque 20 infirmières pour 72 heures », lit-on. Depuis janvier 2021, les histoires s’espacent. Parce que les infirmières sont maintenant trop épuisées même pour ce sursaut d’indignation, croient les observatrices interrogées. Autre exemple : « Il manque très souvent une infirmière auxiliaire de soir, donc l’infirmière distribue la médication de 24 patients. C’est faisable, mais ça ne laisse pas de place pour les imprévus, les évaluations et les instabilités », mentionne un message lancé le 10 mars.

Tant que l’omertà va exister et que mon monde va subir des représailles pour parler, on va être créatives pour qu’elles s’expriment

 

« Ce ne sont pas des cas isolés », prévient Mme Bédard, habituée à cette repartie. « Tant que l’omertà va exister et que mon monde va subir des représailles pour parler, on va être créatives pour qu’elles s’expriment. Force est de constater que, quand elles s’expriment auprès des employeurs, là où elles sont censées le faire, les problèmes ne se corrigent pas. » Celles qui parlent subissent au contraire souvent des représailles. Mme Bédard a même eu vent de certains cas, suivant leurs témoignages anonymes sur Je dénonce, qui ont été identifiés par déduction par leurs gestionnaires.

Convocations de confrontation par les supérieurs, avis disciplinaires, démarches d’intimidation, évaluations de performance plus nombreuses, surveillance accrue, changements de quart ou de rôles vers des heures et des tâches plus ardues, suspension sans paie sont des réponses habituelles aux infirmières qui nomment des problèmes, liste l’Observatoire infirmier. Parfois, cela va jusqu’au licenciement. « Les représailles envers les dénonciateurs sont très faciles à maquiller en processus de ressources humaines conformes, indique Amélie Perron. Pour une infirmière, c’est quasi impossible de prouver que ce sont les conséquences d’une divulgation. »

Soins urgents et réponses bureaucratiques

Le 16 mai 2020, 868 témoignages étaient déjà affichés sur Je dénonce. Danielle McCann, alors ministre de la Santé, en appelle ce jour-là publiquement à la fin de l’omertà. Son arme : l’adresse courriel Onvousecoute. « Il n’y aura pas de représailles, il faut qu’on sache ce qui se passe sur le terrain », avait-elle assuré alors. Pour le ministre Dubé aujourd’hui, cette plateforme est aussi le signe de la libération de la parole infirmière : « Plus de 4600 courriels ont été reçus », indiquait son cabinet le 3 mars. « De ce chiffre, la majorité constitue des préoccupations et des questions, alors que certains représentent des suggestions ou encore des bons coups relevés. Un suivi est effectué en toute confidentialité, et on peut ainsi remédier à des situations jugées inquiétantes par notre propre réseau. » Le 21 février, 4881 courriels avaient été reçus depuis le lancement, selon le MSSS. Une centaine d’interventions ont été faites en retour, « pour vérifier les faits allégués, faire des rappels sur les consignes en vigueur et, le cas échéant, corriger les situations rapportées ».

« Selon moi, c’est une perte de temps complète, écrire à Onvousécoute », tranche Natalie Stake-Doucet, présidente de l’Association québécoise des infirmières et infirmiers, et militante infirmière. « J’ai écrit deux messages à cette adresse. J’ai encouragé mes collègues à le faire. C’est très important d’utiliser les canaux qui nous sont ouverts. Mais on a tous reçu la même réponse : un courriel automatisé qui dit grosso modo de régler les problèmes avec nos employeurs. »

Le Devoir a pu lire une de ces répliques, faite à un courriel qui dénonçait une absence de zone froide dans un CHSLD où 174 résidents sur 185 étaient positifs à la COVID-19. Réponse du ministère de la Santé : « les moyens à mettre en place pour opérationnaliser ces mesures sont de la responsabilité des professionnels et du RSSS [Réseau de la Santé et des Services sociaux], sachant qu’il y a au sein de ces équipes toute l’expertise requise pour en assurer le déploiement et la surveillance. Le MSSS tient à vous assurer que chaque situation est traitée avec tout le sérieux requis pour faire face à ce défi sans précédent » qu’est la pandémie.

Les paroles invisibles

« Tout le monde semble avoir abandonné après le deuxième ou troisième courriel envoyé à Onvousécoute, poursuit Mme Stake-Doucet. On a vu que ça ne donnait rien. » Les correspondances à Onvousécoute suivies par la chercheuse Amélie Perron semblent être elles aussi toutes restées sans suite ou sans effets. « Est-ce parce que ces cas-là ne nécessitaient pas de suivi, ou parce qu’il n’y en a juste pas ? » Impossible de savoir. Car un des nombreux problèmes d’Onvousécoute, c’est que le MSSS n’a pas à dévoiler le contenu des lettres reçues. Ainsi, « le MSSS retire les dénonciations infirmières du regard public et les canalise vers une boîte à laquelle lui seul a accès », analyse la spécialiste. La FIQ avait offert au gouvernement de partager les témoignages reçus sur Je dénonce avec le MSSS. « Il semble qu’aucun suivi n’a été effectué après cette main tendue », rapportent les relations de presse de la FIQ. Pourquoi ? Le MSSS a omis, dans ses réponses au Devoir, celle-là : « Nous sommes soucieux d’offrir à notre personnel, un milieu de travail sain et sécuritaire, dans lequel les employés se sentent libres de dénoncer des situations qu’ils jugent inadéquates. Ses travaux sont également en cours afin d’émettre des principes directeurs pour encourager la liberté d’expression du personnel du réseau de la santé et des services sociaux, et ce, à la grandeur du territoire québécois. »

« Le ministère est souvent en conflit d’intérêts dans les problématiques de santé, analyse Amélie Perron. Quand ils ont lancé Onvousécoute, ils ont mentionné qu’un des buts était d’encadrer ce que les infirmières mettaient sur les médias sociaux. Ça veut dire quoi ? Empêcher ? Nous, on a noté ensuite une baisse des dénonciations dans les médias et les médias sociaux. Est-ce une manière détournée de museler ? » Et de cacher les messages tout en ayant l’air au contraire de libérer la parole ?

« La recherche le démontre : si tu veux éliminer les dénonciations dans ton milieu, ça ne donne rien d’éliminer les dénonciateurs ; élimine ce qui fait les problèmes, et ce qui fait qu’ils restent non résolus », propose Mme Perron. « Sur la plateforme Je dénonce, on voit encore ces jours-ci le même genre de dénonciations qu’il y a un an.  Beaucoup de gestionnaires sont sensibles aux signalements du personnel et font leur possible pour y répondre. D’autres ont une approche plus rigide et persistent dans des mesures non sécuritaires. Mais après un an, les gestionnaires et les hauts décideurs des milieux qui ont vécu de graves problèmes de gestion de pandémie ne sont toujours pas imputables. Personne ne les responsabilise. Eux n’ont pas de représailles, ne reçoivent pas d’avis disciplinaires, ne se font pas démettre de leurs fonctions, ne perdent pas leur emploi, contrairement au personnel qui travaille sur le plancher. C’est sûr que, dans ce contexte, les dénonciations vont continuer. Il faut absolument qu’elles continuent », conclut la chercheuse.

Avec Stéphanie Vallet

Onvousécoute

La boîte courriel gouvernementale Onvousécoute avait reçu le 21 février dernier 4881 courriels depuis son lancement. La grande majorité consiste en « des questions auxquelles nous avons pu répondre directement auprès des demandeurs, et une intervention sur le terrain était donc rarement nécessaire », selon le ministère de la Santé. « Près d’une centaine d’interventions ont été faites auprès des établissements pour vérifier les faits allégués, faire des rappels sur les consignes en vigueur et, le cas échéant, corriger les situations rapportées par des personnes ayant écrit à la boîte Onvousécoute. Les suivis sont
effectués par le bureau de la sous-ministre. »

Les préoccupations se divisent, en pourcentages approximatifs, ainsi :

32 % sur les conditions de travail et la charge
de travail

21 % sur des questions sur l’octroi des primes liées à la COVID-19 et les vacances du personnel

20 % sur les pratiques de gestion

15 % de préoccupations sur les risques de propagation du virus et les mesures de prévention et de contrôle des infections

7 % de questions sur l’approvisionnement et l’utilisation des équipements de protection individuels

Que dénonce Je dénonce?

Une analyse de l’Observatoire infirmier des témoignages sur le site Je dénonce, depuis son lancement jusqu’au 31 mai 2020, permet de comprendre les problèmes vécus sur le terrain par les employés de la santé. Dans les 597 témoignages d’infirmières et d’infirmières auxiliaires, l’Observatoire a compté, parmi les plus grandes catégories :

36 % de cas de manque de ressources « Nous devons créer nous-mêmes des “visières” à partir d’acétate que nous nous partageons et lavons. »

29 % de contraventions aux normes de prévention et de contrôle des infections « Au CHSLD où je travaille, il n’y a aucun cas positif pour l’instant. Cependant, pendant toute la fin de semaine, nous avons eu des employés se promenant d’un centre à l’autre, dont certains ont travaillé dans un centre où il y a une dizaine de cas. »

28 % de mesures de contrôle « Masque mis sous clé par notre gestionnaire, désinfectant pour les mains retiré de nos bureaux et de notre matériel pour les soins à domicile. Lingettes désinfectantes indisponibles ou en faible quantité pour la désinfection de
notre matériel pour les soins à domicile. »

 

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