Des radars nouvelle génération vont très bientôt débarquer dans nos
villes. Ils seront plus petits, plus discrets, et capables de contrôler
bien plus que de simples excès de vitesse ou passages aux feux rouges.
L’innovation vient tout droit du ministère de l’Intérieur. Plus
précisément, des responsables du département du contrôle automatisé.
Dans le cadre du « plan radars 2015 », Le gouvernement a fait mettre au
point un nouveau type de radar, plus petit, qui peut se placer en
hauteur, et qui sera donc plus difficile à détecter. Ce radar, encore
plus perfectionné que les radars « tourelle » pourra contrôler plusieurs
types d’infractions. Après les radars anti-bruit, il semble que la technologie du contrôle routier automatique ait de beaux jours devant elle.
D’après les informations actuelles, ce radar sera bien sûr capable de
traquer les excès de vitesse et les infractions liées aux feux
tricolore, mais pas seulement. D’après certaines indiscrétions,
l’appareil sera en mesure de relever les dépassements de vitesse
dans les deux sens, notamment, mais aussi détecter l’utilisation du
téléphone au volant, et le non-port de la ceinture de sécurité.
Des fonctionnalités jamais vues qui, si elles se révèlent efficaces,
vont compliquer la tâche à ceux qui espèrent encore passer entre les
mailles du filet.
Une phase test sans verbalisation, suivie d’un lancement à plein potentiel
Pour la période de test, cependant, seuls les excès de vitesse et les
feux rouges seront contrôlés. Si les tests s’avèrent satisfaisants, les
autres fonctionnalités seront implémentées à la fin de la période de
test, évaluée à 6 mois. Le gouvernement avait appelé les villes à
candidater pour ce programme, et ce sont finalement Montpellier et
Montbéliard qui ont été retenues pour la phase de test. Phase qui n’a
pas été datée, mais qui devrait commencer « incessamment sous peu »,
d’après Philippe Duvernoy, adjoint à la sécurité et la tranquillité
publique de Montbéliard.
Il est important de noter que la phase test de 6 mois sera réalisée
« à blanc ». En effet, aucune contravention ne sera distribuée durant
cette période, qui est vouée à tester la fiabilité des appareils. Cette
opération entre dans le cadre du plan radars 2015, qui a pris du retard à cause de la crise sanitaire. Le plan a pour objectif de rajouter 500 radars sur les routes en France.
«Le moment est venu de laisser
complètement derrière nous notre passé colonial», a déclaré la
gouverneure générale de la Barbade, Sandra Mason, dans un discours
prononcé au nom de la première ministre du pays, Mia Mottley.
Le Canada, qui est également une ancienne colonie britannique faisant maintenant partie du Commonwealth, fera-t-il de même?
Probablement
pas, selon l’historienne et auteure torontoise Carolyn Harris. Mais il
est possible que la monarchie joue un rôle moins important dans la vie
canadienne à l’avenir.
Tout
d’abord, il y a les considérations pratiques. Un accord unanime parmi
les dix provinces est nécessaire pour modifier la charge de la reine, en
vertu de l’article 41 a) de la Loi constitutionnelle de 1982.
Donc, à moins que le sentiment anti-monarchique ne se généralise dans
tout le pays, a expliqué Harris, il est peu probable que chaque province
souhaite faire du Canada une république.
Le
gouvernement fédéral ne serait probablement pas non plus très
enthousiasmé à l’idée de faire du Canada une république, car cela
impliquerait beaucoup de grands changements de sa part, et peut-être des
concessions majeures aux populations autochtones - ce qu’Ottawa ne
voudra probablement pas faire.
«Les
traités avec les Premières nations du Canada sont conclus avec la
Couronne, de sorte qu’une transition vers une nouvelle forme de
gouvernement pourrait rouvrir ces ententes», a déclaré Harris.
De plus, la reine est une figure populaire au Canada: 81% des Canadiens approuvent la reine Élisabeth, selon un sondage Ipsos réalisé plus tôt cette année.
Elle a effectué sa première visite royale au Canada en 1951, avant de
devenir reine. Depuis, elle a visité le pays plus de 20 fois - plus
récemment, elle s’est rendue à Winnipeg, Toronto, Ottawa et Halifax avec
le prince Philip en 2010.
Comme
le souligne Harris, elle a été bien accueillie lors de la plupart de
ses tournées, malgré des manifestations lors d’une visite au Québec en
1964, alors que le mouvement souverainiste commençait à prendre de
l’ampleur.
Mais il y a
moins d’enthousiasme au Canada pour ses successeurs. Dans ce même
sondage Ipsos, un peu plus de la moitié des Canadiens - 53% - pensent
que le pays devrait mettre fin à ses liens officiels avec la monarchie
britannique à la fin du règne de la reine.
Selon
Harris, cependant, ce chiffre ne devrait pas inquiéter le prince
Charles ou qui que ce soit d’autre dans la famille royale.
«Les
données des sondages concernant la monarchie au Canada varient souvent
en fonction d’un certain nombre de conditions, notamment s’il y a eu une
récente tournée royale ou si les finances royales ont été un sujet
d’actualité important», a-t-elle déclaré.
Mais
il est probable que les tournées royales deviendront moins courantes
dans les années à venir, selon Harris. Comme Harry et Meghan ont choisi
de quitter leurs postes afin de vivre une vie plus privée et que le
prince Andrew a temporairement abandonné ses fonctions en raison de son
lien avec un délinquant sexuel condamné, il y a moins de membres de la
famille royale qui assument des fonctions publiques qu’il y a à peine un
an.
«Il y a moins de
membres actifs de la famille royale que par le passé et il y aura
probablement moins de tournées royales [dans les règnes suivants] que
sous le règne de la reine Élisabeth II», a déclaré Harris.
«Il
pourrait bien y avoir moins de visibilité pour la famille royale et une
plus grande visibilité pour le gouverneur général au Canada.»
La
Barbade et d’autres pays des Caraïbes fonctionnent également
différemment du Canada et ont une relation différente avec la famille
royale que nous, souligne Harris.
La
Barbade envisage de faire la transition depuis des années, et les
discussions se sont vraiment enflammées autour du 50e anniversaire de
l’indépendance du pays en 2016, a-t-elle mentionné.
Plusieurs
autres pays des Caraïbes qui sont d’anciennes colonies britanniques
sont devenus des républiques, notamment la Dominique, la Guyane et
Trinité-et-Tobago.
Et comme
dans ces autres pays, les membres de la famille royale sont toujours
très appréciés par de nombreuses personnes à la Barbade, malgré le
soutien généralisé pour l’idée de devenir un pays sans monarchie. Le
prince Charles et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles, se sont
rendus à la Barbade au printemps dernier.
À
l’avenir, Harris pense qu’il est probable que la monarchie joue un rôle
plus important en s’excusant des injustices de la domination coloniale
britannique. Plus tôt cet été, alors que les manifestations de Black
Lives Matter augmentaient en importance et en portée, le prince Harry et
Meghan Markle ont livré des messages de solidarité, Harry demandant
spécifiquement aux Britanniques de «reconnaître le passé» et de
s’attaquer à leur héritage du colonialisme.
Bien
que la reine et les autres membres de la famille royale en activité ne
soient probablement pas aussi directs, il est probable qu’ils
continueront à exprimer des regrets pour les injustices passées. La
visite de la reine en Irlande en 2011 a été un «moment historique» dans
les relations anglo-irlandaises, a déclaré Harris.
Avec le recul historique, nous pouvons tous voir des choses que nous souhaiterions s'être déroulées différemment.Élisabeth II, lors d'une visite officielle en Irlande, en 2011
Lors
d’un discours partiellement prononcé en irlandais, elle a déclaré:
«Nous ne pouvons jamais oublier ceux qui sont morts ou blessés, ainsi
que leurs familles. À tous ceux qui ont souffert à cause de notre passé
trouble, j’adresse mes sincères pensées et ma profonde sympathie. Avec
le recul historique, nous pouvons tous voir des choses que nous
souhaiterions s’être déroulées différemment.»
Et
en 1997, la reine a commémoré le massacre d’Amritsar de 1919 lors d’une
visite en Inde. Lors de l’attaque près de 80 ans plus tôt, les troupes
britanniques ont tué des centaines de manifestants nationalistes non
armés qui s’étaient rassemblés dans un parc de la ville. Lors de sa
visite en 1997, la reine a déposé une gerbe de fleurs sur le site
commémoratif et a observé un moment de silence.
«Il
est important que nous considérions la monarchie constitutionnelle
comme une institution en évolution plutôt qu’une institution immuable», a
déclaré Harris.
«Le rôle
de la reine Victoria en tant que souveraine de l’Empire britannique
était très différent du rôle actuel de la reine Élisabeth II à la tête
d’un Commonwealth de nations égales.»
REF.: Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.
Des chercheurs de Stanford ont pris des photos de 3 200 mégapixels,
les plus grandes jamais prises, en utilisant des capteurs qui feront
partie du plus grand appareil photo numérique au monde.
Les chercheurs de Menlo Park ont testé avec succès leur appareil
photo numérique capable de prendre des photos gigantesques de 3200
mégapixels.
Les prises de vue sont rendues possibles grâce à 189 capteurs individuels
répartis sur un plan focal large de 60 centimètres qui éclipse les
capteurs habituels de 1,4 pouce de large d’une caméra standard. Chacun des capteurs peut prendre des images de 16 mégapixels.
L’appareil photo sera installé à l’observatoire Vera Rubin au Chili. Cet appareil de 3,2 gigapixels
va peut-être permettre de percer certains mystères de l’univers dans le
domaine de l’astronomie. Pour se rendre compte de la taille d’une telle
image, il faudrait 378 téléviseurs 4K pour en afficher une à la bonne échelle, selon le SLAC (Stanford Linear Accelerator Center).
Une fois que l’observatoire Vera Rubin sera opérationnel, l’appareil
photo numérique de 3 200 mégapixels capturera une succession d’images
panoramiques de tout le ciel austral, ce qu’il fera une fois tous les quelques jours pendant 10 ans.
Ce projet, connu sous le nom de Legacy Survey of Space and Time (LSST),
permettra de suivre les mouvements de milliards d’étoiles et de
galaxies, tout en créant le plus grand film d’astronomie au monde. Cet
observatoire nouvelle génération est prêt à s’attaquer à des questions
concernant la formation de l’univers, la matière noire et l’énergie
noire. Les chercheurs ont dévoilé la première image et ont expliqué
comment ils ont réalisé cet exploit dans une vidéo.
Les comptes de 14 541 contribuables Canadiens touchés par des cyberattaques
L’accès à tous les comptes touchés a été suspendu pour protéger les renseignements des contribuables canadiens.
MONTRÉAL — L’Agence du
Revenu du Canada (ARC) et les services en ligne du gouvernement fédéral
qui utilisent CléGC pour y accéder ont été la cible de cyberattaques
touchant 14 541 comptes, a annoncé le Secrétariat du Conseil du Trésor
du Canada dans un communiqué samedi.
Utilisée par près de 30 ministères fédéraux, la CléGC permet aux
Canadiens d’accéder à des services comme Mon dossier ou à leur compte
d’Immigration. Les mots de passe et les noms d’usager de 9041 Canadiens
ont été acquis de manière frauduleuse et utilisés pour tenter d’accéder à
des services gouvernementaux.
«Tous les comptes CléGC touchés ont
été annulés dès que la menace a été découverte», selon le gouvernement
fédéral qui assure que les ministères concernés vont communiquer avec
les Canadiens touchés par cette cyberattaque.
Environ 5500 comptes
de l’ARC ont aussi été la cible d’une autre cyberattaque de type
«bourrage de justificatifs». Ce type de cyberattaque utilise les noms et
mots de passe des utilisateurs recueillis lors de précédents piratages
de comptes, profitant du fait que beaucoup d’internautes utilisent les
mêmes mots de passe pour plusieurs de leurs comptes.
L’accès
à tous les comptes touchés a été suspendu pour protéger les
renseignements des contribuables canadiens. Le service en ligne Mon
dossier de l’Agence du Revenu du Canada n’était pas disponible dimanche
matin.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Commissariat à
la protection de la vie privée du Canada ont été informés de ces
cyberattaques visant les renseignements personnels des Canadiens.
Le
gouvernement fédéral rappelle qu’il est fortement recommandé d’utiliser
des mots de passe différents pour chacun de vos comptes en ligne afin
de réduire les risques d’être la cible d’une cyberattaque.
Certains
médias ont récemment fait état de cas de fraude contre des Canadiens à
qui des pirates ont volé des données pour obtenir notamment des
versements de la Prestation canadienne d’urgence.
Selon le Centre
antifraude du Canada, plus de 13 000 Canada ont été victimes de fraude
au cours des six premiers mois de l’année. Le total des sommes soutirés
s’élève à 51 millions $). Entre le 6 mars et le 31 juillet, 2770 fraudes
liées à la COVID-19 ont été signalés aux autorités. Les pertes
financières atteignent 5,55 millions $.
À VOIR AUSSI: L’Australie, cible d’une cyberattaque de grande ampleur
CHSLD: Legault promet une enquête, mais ce n'est pas pour demain
François Legault est demeuré évasif sur les échéances et les modalités de l'enquête.
QUÉBEC
— Le gouvernement Legault va instituer une enquête «détaillée» sur
l’hécatombe survenue au printemps dans les CHSLD, mais on ne sait
toujours pas quand elle aura lieu, ni quelle forme elle prendra.
En mêlée de presse, mardi à Mascouche, le premier ministre François
Legault a confirmé la tenue d’une telle enquête, qui était envisagée
depuis des mois. Mais il est demeuré évasif sur les échéances et les
modalités.
Le gouvernement pourrait attendre la fin d’une
éventuelle deuxième vague d’éclosion du virus de la COVID-19, prévue à
l’automne, avant de procéder, a-t-il indiqué.
Il faudra donc se
montrer patients, également sur les modalités. M. Legault n’a pas dit si
l’enquête serait publique et s’il fallait s’attendre à une vaste
commission, du type de la Commission Charbonneau sur la corruption dans
l’industrie de la construction, qui pourrait s’étirer sur quelques
années, ou plutôt s’il allait privilégier la formule de la commission
scientifique et technique, plus ciblée et plus courte, comme ce fut le
cas à la suite de la crise du verglas, en 1998.
«On est en train de regarder quel format l’enquête va prendre», a-t-il dit, cinq mois après le début de la pandémie en mars.
EN VIDÉO: le point de presse de François Legault
Depuis,
plus de 5000 personnes âgées sont mortes de la COVID-19 souvent dans
des circonstances tragiques dans les résidences pour aînés,
particulièrement dans la région de Montréal. Dans certains cas, des
aînés ont été laissés à eux-mêmes, privés des soins de base.
Les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ont été les plus touchés.
François Legault a indiqué que son gouvernement est en train de se pencher sur la forme que cette enquête prendra.REF.:
Le nouveau gérant ,s'appelant Claude est plus
serviable,et c'est toute une nouvelle équipe maintenant a sa nouvelle
adresse du 17600 transcanada highway , le ménage a été fait ,comme qu'on
dirait,...........LOL ;-)
Jean Charest poursuit le gouvernement du Québec, Ha ha ha !
L’ancien premier ministre Jean Charest poursuit le gouvernement du
Québec pour violation de sa vie privée dans la foulée des fuites
entourant l’enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) sur le
financement du Parti libéral. Il réclame un million de dollars.
REF.: Vincent Larouche La Presse
« C’est
à contrecœur que je dépose aujourd’hui une poursuite contre le
gouvernement du Québec pour violation de ma vie privée », écrit
M. Charest dans un communiqué.
La Presse a obtenu copie de la poursuite, dont l’existence avait d’abord été révélée par Cogeco Nouvelles.
La
poursuite concerne précisément les documents d’enquête interne de
l’UPAC obtenus par le groupe Québecor et publiés à partir d’avril 2017.
On y retrouvait notamment des informations sur les voyages de M. Charest
et un organigramme où apparaissait la photo de l’ancien premier
ministre. Les informations provenaient du projet Mâchurer, une enquête
qui est toujours ouverte sur le financement du PLQ, mais qui n’a mené à
aucune accusation à ce jour.
« Au
cours des dernières années, des informations confidentielles sur ma
privée ainsi que sur ma famille ont fait l’objet de plusieurs fuites
médiatiques. Ces fuites sont illégales et constituent de surcroît une
entrave à la justice », plaide Jean Charest dans son communiqué.
La
poursuite fait état de la « frustration » et de « l’embarras »
ressentis par l’ancien politicien et sa famille. Le texte s’attaque même
au nom de code choisi pour l’enquête.
« L’UPAC,
qui mène l’enquête “Mâchurer”, et le gouvernement dont elle relève sont
responsables de cette violation de ma vie privée », ajoute-t-il. Dans
sa poursuite, l’ancien premier ministre indique qu’il a offert au
gouvernement de participer à un processus de médiation pour régler
l’affaire le 15 septembre dernier, sans succès. Il dit qu’il était prêt à
renoncer à sa poursuite en échange d’excuses publiques du gouvernement,
mais que son offre a été refusée.
M. Charest
souligne que la date de prescription pour déposer une poursuite dans
cette affaire était fixée au 10 octobre 2020 et qu’il devait donc aller
de l’avant dès maintenant.
Une enquête
L’UPAC a interrogé de nombreux témoins dans le cadre du projet Mâchurer. En 2017, plusieurs des personnes interrogées avaient raconté à La Presse que
les enquêteurs s’intéressaient au train de vie de M. Charest et
posaient des questions sur la possibilité que des entreprises lui aient
consenti un « pont d’or » pour qu’il prenne la tête du Parti libéral en
1998. À ce jour, rien de concret n’est ressorti de ces rencontres de
témoins.
Les
fuites de documents du projet Mâchurer ont mené à bien des problèmes
pour l’UPAC. Le corps policier a d’abord arrêté le député Guy Ouellette,
qu’elle disait lié à ces fuites, avant de libérer sans accusations et
de voir ses mandats de perquisition invalidés. Plusieurs dirigeants de
l’UPAC ont ensuite quitté l’organisation.
Récemment,
les fuites de matériel d’enquête ont aussi mené à l’arrêt des
procédures criminelles intentées contre l’ancienne vice-première
ministre Nathalie Normandeau et l’ancien ministre Marc-Yvan Côté.