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vendredi 27 novembre 2020

Des radars automatiques discrets vont inonder nos villes

 

 

Des radars automatiques discrets vont inonder nos villes

Des radars nouvelle génération vont très bientôt débarquer dans nos villes. Ils seront plus petits, plus discrets, et capables de contrôler bien plus que de simples excès de vitesse ou passages aux feux rouges.

L’innovation vient tout droit du ministère de l’Intérieur. Plus précisément, des responsables du département du contrôle automatisé. Dans le cadre du « plan radars 2015 », Le gouvernement a fait mettre au point un nouveau type de radar, plus petit, qui peut se placer en hauteur, et qui sera donc plus difficile à détecter. Ce radar, encore plus perfectionné que les radars « tourelle » pourra contrôler plusieurs types d’infractions. Après les radars anti-bruit, il semble que la technologie du contrôle routier automatique ait de beaux jours devant elle.


D’après les informations actuelles, ce radar sera bien sûr capable de traquer les excès de vitesse et les infractions liées aux feux tricolore, mais pas seulement. D’après certaines indiscrétions, l’appareil sera en mesure de relever les dépassements de vitesse dans les deux sens, notamment, mais aussi détecter l’utilisation du téléphone au volant, et le non-port de la ceinture de sécurité. Des fonctionnalités jamais vues qui, si elles se révèlent efficaces, vont compliquer la tâche à ceux qui espèrent encore passer entre les mailles du filet.

Une phase test sans verbalisation, suivie d’un lancement à plein potentiel

Pour la période de test, cependant, seuls les excès de vitesse et les feux rouges seront contrôlés. Si les tests s’avèrent satisfaisants, les autres fonctionnalités seront implémentées à la fin de la période de test, évaluée à 6 mois. Le gouvernement avait appelé les villes à candidater pour ce programme, et ce sont finalement Montpellier et Montbéliard qui ont été retenues pour la phase de test. Phase qui n’a pas été datée, mais qui devrait commencer « incessamment sous peu », d’après Philippe Duvernoy, adjoint à la sécurité et la tranquillité publique de Montbéliard.

Il est important de noter que la phase test de 6 mois sera réalisée « à blanc ». En effet, aucune contravention ne sera distribuée durant cette période, qui est vouée à tester la fiabilité des appareils. Cette opération entre dans le cadre du plan radars 2015, qui a pris du retard à cause de la crise sanitaire. Le plan a pour objectif de rajouter 500 radars sur les routes en France.

[Test] Avertisseurs de radars et de zones dangereuses : quelle est la meilleure application ?

Source : Turbo

Bienvenue La République ,adieu la colonie ?

 

 Bienvenue La République ,adieu la colonie ?

La Barbade se débarrasse de la monarchie. Le Canada pourrait-il faire pareil?

De quoi intéresser les Québécois qui sont tannés d'Élisabeth II.

La Barbade ne veut plus de la reine Élisabeth à la tête de l’État, a annoncé l’ancienne colonie britannique.

«Le moment est venu de laisser complètement derrière nous notre passé colonial», a déclaré la gouverneure générale de la Barbade, Sandra Mason, dans un discours prononcé au nom de la première ministre du pays, Mia Mottley.

Le Canada, qui est également une ancienne colonie britannique faisant maintenant partie du Commonwealth, fera-t-il de même?

Probablement pas, selon l’historienne et auteure torontoise Carolyn Harris. Mais il est possible que la monarchie joue un rôle moins important dans la vie canadienne à l’avenir.

Tout d’abord, il y a les considérations pratiques. Un accord unanime parmi les dix provinces est nécessaire pour modifier la charge de la reine, en vertu de l’article 41 a) de la Loi constitutionnelle de 1982. Donc, à moins que le sentiment anti-monarchique ne se généralise dans tout le pays, a expliqué Harris, il est peu probable que chaque province souhaite faire du Canada une république.

Le gouvernement fédéral ne serait probablement pas non plus très enthousiasmé à l’idée de faire du Canada une république, car cela impliquerait beaucoup de grands changements de sa part, et peut-être des concessions majeures aux populations autochtones - ce qu’Ottawa ne voudra probablement pas faire.

«Les traités avec les Premières nations du Canada sont conclus avec la Couronne, de sorte qu’une transition vers une nouvelle forme de gouvernement pourrait rouvrir ces ententes», a déclaré Harris.


De plus, la reine est une figure populaire au Canada: 81% des Canadiens approuvent la reine Élisabeth, selon un sondage Ipsos réalisé plus tôt cette année. Elle a effectué sa première visite royale au Canada en 1951, avant de devenir reine. Depuis, elle a visité le pays plus de 20 fois - plus récemment, elle s’est rendue à Winnipeg, Toronto, Ottawa et Halifax avec le prince Philip en 2010.

Comme le souligne Harris, elle a été bien accueillie lors de la plupart de ses tournées, malgré des manifestations lors d’une visite au Québec en 1964, alors que le mouvement souverainiste commençait à prendre de l’ampleur.

Mais il y a moins d’enthousiasme au Canada pour ses successeurs. Dans ce même sondage Ipsos, un peu plus de la moitié des Canadiens - 53% - pensent que le pays devrait mettre fin à ses liens officiels avec la monarchie britannique à la fin du règne de la reine.

Selon Harris, cependant, ce chiffre ne devrait pas inquiéter le prince Charles ou qui que ce soit d’autre dans la famille royale.


«Les données des sondages concernant la monarchie au Canada varient souvent en fonction d’un certain nombre de conditions, notamment s’il y a eu une récente tournée royale ou si les finances royales ont été un sujet d’actualité important», a-t-elle déclaré.

Mais il est probable que les tournées royales deviendront moins courantes dans les années à venir, selon Harris. Comme Harry et Meghan ont choisi de quitter leurs postes afin de vivre une vie plus privée et que le prince Andrew a temporairement abandonné ses fonctions en raison de son lien avec un délinquant sexuel condamné, il y a moins de membres de la famille royale qui assument des fonctions publiques qu’il y a à peine un an.

«Il y a moins de membres actifs de la famille royale que par le passé et il y aura probablement moins de tournées royales [dans les règnes suivants] que sous le règne de la reine Élisabeth II», a déclaré Harris.

«Il pourrait bien y avoir moins de visibilité pour la famille royale et une plus grande visibilité pour le gouverneur général au Canada.»


La Barbade et d’autres pays des Caraïbes fonctionnent également différemment du Canada et ont une relation différente avec la famille royale que nous, souligne Harris. 

La Barbade envisage de faire la transition depuis des années, et les discussions se sont vraiment enflammées autour du 50e anniversaire de l’indépendance du pays en 2016, a-t-elle mentionné.

Plusieurs autres pays des Caraïbes qui sont d’anciennes colonies britanniques sont devenus des républiques, notamment la Dominique, la Guyane et Trinité-et-Tobago.

Et comme dans ces autres pays, les membres de la famille royale sont toujours très appréciés par de nombreuses personnes à la Barbade, malgré le soutien généralisé pour l’idée de devenir un pays sans monarchie. Le prince Charles et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles, se sont rendus à la Barbade au printemps dernier.

À l’avenir, Harris pense qu’il est probable que la monarchie joue un rôle plus important en s’excusant des injustices de la domination coloniale britannique. Plus tôt cet été, alors que les manifestations de Black Lives Matter augmentaient en importance et en portée, le prince Harry et Meghan Markle ont livré des messages de solidarité, Harry demandant spécifiquement aux Britanniques de «reconnaître le passé» et de s’attaquer à leur héritage du colonialisme.

Bien que la reine et les autres membres de la famille royale en activité ne soient probablement pas aussi directs, il est probable qu’ils continueront à exprimer des regrets pour les injustices passées. La visite de la reine en Irlande en 2011 a été un «moment historique» dans les relations anglo-irlandaises, a déclaré Harris.

Avec le recul historique, nous pouvons tous voir des choses que nous souhaiterions s'être déroulées différemment.Élisabeth II, lors d'une visite officielle en Irlande, en 2011

Lors d’un discours partiellement prononcé en irlandais, elle a déclaré: «Nous ne pouvons jamais oublier ceux qui sont morts ou blessés, ainsi que leurs familles. À tous ceux qui ont souffert à cause de notre passé trouble, j’adresse mes sincères pensées et ma profonde sympathie. Avec le recul historique, nous pouvons tous voir des choses que nous souhaiterions s’être déroulées différemment.»

Et en 1997, la reine a commémoré le massacre d’Amritsar de 1919 lors d’une visite en Inde. Lors de l’attaque près de 80 ans plus tôt, les troupes britanniques ont tué des centaines de manifestants nationalistes non armés qui s’étaient rassemblés dans un parc de la ville. Lors de sa visite en 1997, la reine a déposé une gerbe de fleurs sur le site commémoratif et a observé un moment de silence.


«Il est important que nous considérions la monarchie constitutionnelle comme une institution en évolution plutôt qu’une institution immuable», a déclaré Harris.

«Le rôle de la reine Victoria en tant que souveraine de l’Empire britannique était très différent du rôle actuel de la reine Élisabeth II à la tête d’un Commonwealth de nations égales.»

REF.: Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

jeudi 19 novembre 2020

Des chercheurs prennent la première photo numérique de 3200 mégapixels au monde

 

 

Des chercheurs prennent la première photo numérique de 3200 mégapixels au monde

Des chercheurs de Stanford ont pris des photos de 3 200 mégapixels, les plus grandes jamais prises, en utilisant des capteurs qui feront partie du plus grand appareil photo numérique au monde.

Les chercheurs de Menlo Park ont testé avec succès leur appareil photo numérique capable de prendre des photos gigantesques de 3200 mégapixels.


Les prises de vue sont rendues possibles grâce à 189 capteurs individuels répartis sur un plan focal large de 60 centimètres qui éclipse les capteurs habituels de 1,4 pouce de large d’une caméra standard. Chacun des capteurs peut prendre des images de 16 mégapixels.

L’appareil photo sera installé à l’observatoire Vera Rubin au Chili. Cet appareil de 3,2 gigapixels va peut-être permettre de percer certains mystères de l’univers dans le domaine de l’astronomie. Pour se rendre compte de la taille d’une telle image, il faudrait 378 téléviseurs 4K pour en afficher une à la bonne échelle, selon le SLAC (Stanford Linear Accelerator Center).

Avec ses 3200 mégapixels, il pourrait repérer une balle de golf à une distance de 24 km. Son champ de vision est suffisamment large pour capturer 40 lunes à la fois. Il sera capable de repérer des objets 100 millions de fois plus petits que ceux visibles à l’œil nu. La NASA publie régulièrement de magnifiques images de galaxies, d’étoiles ou de supernovae. Elle avait récemment dévoilé une image d’un « papillon cosmique » à des milliers d’années-lumière. Elle a aussi publié quelques images de Mars, capturées par le Mars Reconnaissance Orbiter (MRO).

Quel sera le rôle de ce capteur gigantesque ?

Une fois que l’observatoire Vera Rubin sera opérationnel, l’appareil photo numérique de 3 200 mégapixels capturera une succession d’images panoramiques de tout le ciel austral, ce qu’il fera une fois tous les quelques jours pendant 10 ans.

Ce projet, connu sous le nom de Legacy Survey of Space and Time (LSST), permettra de suivre les mouvements de milliards d’étoiles et de galaxies, tout en créant le plus grand film d’astronomie au monde. Cet observatoire nouvelle génération est prêt à s’attaquer à des questions concernant la formation de l’univers, la matière noire et l’énergie noire. Les chercheurs ont dévoilé la première image et ont expliqué comment ils ont réalisé cet exploit dans une vidéo.

 Source. : SLAC

mercredi 18 novembre 2020

Les comptes de 14 541 contribuables Canadiens touchés par des cyberattaques

 

Les comptes de 14 541 contribuables Canadiens touchés par des cyberattaques

L’accès à tous les comptes touchés a été suspendu pour protéger les renseignements des contribuables canadiens.

 

 

MONTRÉAL — L’Agence du Revenu du Canada (ARC) et les services en ligne du gouvernement fédéral qui utilisent CléGC pour y accéder ont été la cible de cyberattaques touchant 14 541 comptes, a annoncé le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada dans un communiqué samedi.

Utilisée par près de 30 ministères fédéraux, la CléGC permet aux Canadiens d’accéder à des services comme Mon dossier ou à leur compte d’Immigration. Les mots de passe et les noms d’usager de 9041 Canadiens ont été acquis de manière frauduleuse et utilisés pour tenter d’accéder à des services gouvernementaux.

«Tous les comptes CléGC touchés ont été annulés dès que la menace a été découverte», selon le gouvernement fédéral qui assure que les ministères concernés vont communiquer avec les Canadiens touchés par cette cyberattaque.

Environ 5500 comptes de l’ARC ont aussi été la cible d’une autre cyberattaque de type «bourrage de justificatifs». Ce type de cyberattaque utilise les noms et mots de passe des utilisateurs recueillis lors de précédents piratages de comptes, profitant du fait que beaucoup d’internautes utilisent les mêmes mots de passe pour plusieurs de leurs comptes.

L’accès à tous les comptes touchés a été suspendu pour protéger les renseignements des contribuables canadiens. Le service en ligne Mon dossier de l’Agence du Revenu du Canada n’était pas disponible dimanche matin.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada ont été informés de ces cyberattaques visant les renseignements personnels des Canadiens.

Le gouvernement fédéral rappelle qu’il est fortement recommandé d’utiliser des mots de passe différents pour chacun de vos comptes en ligne afin de réduire les risques d’être la cible d’une cyberattaque.

Certains médias ont récemment fait état de cas de fraude contre des Canadiens à qui des pirates ont volé des données pour obtenir notamment des versements de la Prestation canadienne d’urgence.

Selon le Centre antifraude du Canada, plus de 13 000 Canada ont été victimes de fraude au cours des six premiers mois de l’année. Le total des sommes soutirés s’élève à 51 millions $). Entre le 6 mars et le 31 juillet, 2770 fraudes liées à la COVID-19 ont été signalés aux autorités. Les pertes financières atteignent 5,55 millions $.

À VOIR AUSSI: L’Australie, cible d’une cyberattaque de grande ampleur

 

REF.:

CHSLD: Legault promet une enquête, mais ce n'est pas pour demain

 

 

CHSLD: Legault promet une enquête, mais ce n'est pas pour demain

François Legault est demeuré évasif sur les échéances et les modalités de l'enquête.

 

QUÉBEC — Le gouvernement Legault va instituer une enquête «détaillée» sur l’hécatombe survenue au printemps dans les CHSLD, mais on ne sait toujours pas quand elle aura lieu, ni quelle forme elle prendra.

En mêlée de presse, mardi à Mascouche, le premier ministre François Legault a confirmé la tenue d’une telle enquête, qui était envisagée depuis des mois. Mais il est demeuré évasif sur les échéances et les modalités.

Le gouvernement pourrait attendre la fin d’une éventuelle deuxième vague d’éclosion du virus de la COVID-19, prévue à l’automne, avant de procéder, a-t-il indiqué.

Il faudra donc se montrer patients, également sur les modalités. M. Legault n’a pas dit si l’enquête serait publique et s’il fallait s’attendre à une vaste commission, du type de la Commission Charbonneau sur la corruption dans l’industrie de la construction, qui pourrait s’étirer sur quelques années, ou plutôt s’il allait privilégier la formule de la commission scientifique et technique, plus ciblée et plus courte, comme ce fut le cas à la suite de la crise du verglas, en 1998.

«On est en train de regarder quel format l’enquête va prendre», a-t-il dit, cinq mois après le début de la pandémie en mars.

EN VIDÉO: le point de presse de François Legault


Depuis, plus de 5000 personnes âgées sont mortes de la COVID-19 souvent dans des circonstances tragiques dans les résidences pour aînés, particulièrement dans la région de Montréal. Dans certains cas, des aînés ont été laissés à eux-mêmes, privés des soins de base.

Les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ont été les plus touchés.

François Legault a indiqué que son gouvernement est en train de se pencher sur la forme que cette enquête prendra.
REF.:

vendredi 13 novembre 2020

Brault et Martineau Kirkland,définitivement fermé !

 Brault et Martineau Kirkland,définitivement fermé !

 Depuis la semaine du 8 novembre 2020, le Brault et Martineau Kirkland du 16975 route transcanadienne est fermé définitivement ! 

 Probablement a cause de problêmes de service après vente et de qualité de la livraison ,LOL !

Voir ce que les gens en disaient,depuis longtemps !

https://lemondealenversnwd.blogspot.com/2019/10/le-pire-service-de-livraison-est-brault.html

 

LOL,.....toute l'entrepôt a été vidée.

Le nouveau gérant ,s'appelant Claude est plus serviable,et c'est toute une nouvelle équipe maintenant a sa nouvelle adresse du 17600 transcanada highway , le ménage a été fait ,comme qu'on dirait,...........LOL ;-)

Grace a vous tous !


REF.:

lundi 12 octobre 2020

Jean Charest poursuit le gouvernement du Québec , Ha ha ha !

 

Jean Charest poursuit le gouvernement du Québec, Ha ha ha ! 

 

 L’ancien premier ministre Jean Charest poursuit le gouvernement du Québec pour violation de sa vie privée dans la foulée des fuites entourant l’enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) sur le financement du Parti libéral. Il réclame un million de dollars.

 

REF.: Vincent Larouche
La Presse

« C’est à contrecœur que je dépose aujourd’hui une poursuite contre le gouvernement du Québec pour violation de ma vie privée », écrit M. Charest dans un communiqué.

La Presse a obtenu copie de la poursuite, dont l’existence avait d’abord été révélée par Cogeco Nouvelles.

La poursuite concerne précisément les documents d’enquête interne de l’UPAC obtenus par le groupe Québecor et publiés à partir d’avril 2017. On y retrouvait notamment des informations sur les voyages de M. Charest et un organigramme où apparaissait la photo de l’ancien premier ministre. Les informations provenaient du projet Mâchurer, une enquête qui est toujours ouverte sur le financement du PLQ, mais qui n’a mené à aucune accusation à ce jour.

« Au cours des dernières années, des informations confidentielles sur ma privée ainsi que sur ma famille ont fait l’objet de plusieurs fuites médiatiques. Ces fuites sont illégales et constituent de surcroît une entrave à la justice », plaide Jean Charest dans son communiqué.

La poursuite fait état de la « frustration » et de « l’embarras » ressentis par l’ancien politicien et sa famille. Le texte s’attaque même au nom de code choisi pour l’enquête.

« L’UPAC, qui mène l’enquête “Mâchurer”, et le gouvernement dont elle relève sont responsables de cette violation de ma vie privée », ajoute-t-il. Dans sa poursuite, l’ancien premier ministre indique qu’il a offert au gouvernement de participer à un processus de médiation pour régler l’affaire le 15 septembre dernier, sans succès. Il dit qu’il était prêt à renoncer à sa poursuite en échange d’excuses publiques du gouvernement, mais que son offre a été refusée.

M. Charest souligne que la date de prescription pour déposer une poursuite dans cette affaire était fixée au 10 octobre 2020 et qu’il devait donc aller de l’avant dès maintenant.

Une enquête

L’UPAC a interrogé de nombreux témoins dans le cadre du projet Mâchurer. En 2017, plusieurs des personnes interrogées avaient raconté à La Presse que les enquêteurs s’intéressaient au train de vie de M. Charest et posaient des questions sur la possibilité que des entreprises lui aient consenti un « pont d’or » pour qu’il prenne la tête du Parti libéral en 1998. À ce jour, rien de concret n’est ressorti de ces rencontres de témoins.

Les fuites de documents du projet Mâchurer ont mené à bien des problèmes pour l’UPAC. Le corps policier a d’abord arrêté le député Guy Ouellette, qu’elle disait lié à ces fuites, avant de libérer sans accusations et de voir ses mandats de perquisition invalidés. Plusieurs dirigeants de l’UPAC ont ensuite quitté l’organisation.

Récemment, les fuites de matériel d’enquête ont aussi mené à l’arrêt des procédures criminelles intentées contre l’ancienne vice-première ministre Nathalie Normandeau et l’ancien ministre Marc-Yvan Côté.

 

REF.: