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mardi 9 juillet 2013

Vos gadgets vous épient sans cesse

Vie privée - Attention! Vos gadgets vous épient sans cesse
 
Photo ktsdesign / Fotolia

Depuis les révélations au sujet de PRISM, ce vaste projet de cybersurveillance des internautes par le gouvernement américain, les gens se sentent soudainement épiés, croient leur vie privée violée par de l'écoute électronique ou l'interception de messages textes.

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Or, les appareils et logiciels que l'on utilise au quotidien dévoilent tout autant d'information à votre sujet aux fabricants (dans le meilleur cas) ou à des bidouilleurs ayant réussi à exploiter une faille de sécurité (dans le pire cas).
Les téléphones et tablettes sont équipés d'un module GPS et d'une antenne Wi-Fi, qui peuvent servir à connaître votre emplacement en tout temps. On se souviendra du casApple, où le stockage des données de localisation s'effectuait dans un fichier facilement accessible et non chiffré avait soulevé bien des questions, en 2011.
Les téléviseurs intelligents et récepteurs numériques personnels aussi peuvent servir à connaître beaucoup de choses à votre sujet: les sites visités et services utilisés dans un cas, les émissions que vous écoutez dans l'autre.
De plus, des téléviseurs vulnérables permettraient à des gens malveillants non seulement de s'introduire dans le système et accéder aux informations qui y sont stockées, mais aussi de propager des virus ou espiogiciels par l'entremise des ports USB dont ces appareils sont équipés.
Les consoles de jeu n'y échappent pas. On pense immédiatement au module Kinect de Microsoft, que l'on soupçonne de rester en veille pour épier nos moindres faits et gestes. La nouvelle version, intégrée à même la nouvelle Xbox One dont la sortie est prévue à l'automne 2013, est même fortement soupçonnée d'être un espion à la solde de la NSA et de PRISM, selon Inquisitr (en anglais).
Enfin, le logiciel de téléphonie IP Skype ferait, lui aussi, partie intégrante du réseau d'espionnage gouvernemental avec son «Project Chess», mis sur pied il y a déjà 5 ans de cela et exploité par la NSA et le FBI depuis février 2011, alors que Skype appartenait encore à eBay.

Pas que les États-Unis...

On apprenait aussi récemment que les services de renseignement français, la DGSE, possède aussi un système permettant de collecter les «signaux électroniques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l'étranger».

Bref, que «l'ensemble des courriels, des messages textes, des relevés d'appels téléphoniques, des accès à Facebook, Twitter et autres réseaux sont ensuite stockés pendant des années», selon le quotidien Le Monde.
On note toutefois que la surveillance cible surtout «qui parle à qui», plutôt que le contenu des conversations en soi - probablement la deuxième étape, une fois une conversation ciblée.

Étiqueté «terroriste potentiel»

Une fois les informations recueillies, il ne reste plus qu'à les jumeler aux données publiques (caméras dans les transports ou lieux publics) et surveiller les comportements jugés suspects, comme l'a appris à ses dépens David Mery, en 2005, alors que la police de Londres était sur les dents, peu de temps après un attentat dans le métro.

Le problème, c'est qu'une fois une personne étiquetée « terroriste potentiel », on interprète tout geste, tout acte comme étant suspect. Une fois la personne arrêtée, même si une erreur est admise par la suite, son nom demeure dans les registres pendant un bon bout de temps (9 à 10 ans, dans ce cas-ci), l'empêchant de voyager ou, simplement, de vivre une vie normale.

Si vous n'avez rien à cacher...


Le fameux prétexte voulant que « si vous ne faites rien de mal, vous n'avez alors rien à cacher » est plutôt douteux, à la lumière de l'histoire de David Mery (et probablement de plusieurs autres).
Que dire alors, si l'on suit cette logique, de ceux qui décident de ne pas avoir de compte Facebook? Ceux qui ne publient jamais de photo d'eux ou ne font jamais de «check-in» sur les réseaux sociaux? Est-ce que désirer conserver un peu de vie privée serait devenu un comportement suspect?

On est en droit de se demander où la logique Big Brother va nous mener...


REF.:

mardi 2 juillet 2013

Encore une Préposée Africaine vole les résidents d'un Centre de personnes âgées

Une ex-employée du CLSC

CLSC de Dorion

Adresse

490 boulevard Harwood
Dorion (Québec)
J7V 7H4
Téléphone : 450 455-6171
Télécopieur : 450 455-2356

Site Web :



Et travaillant au centre de personnes âgées du 3XX Chemin de l'Anse, Vaudreuil-Dorion, Vaudreuil-Soulanges, QC J7V 8P3.
Le propriétaire M. Sylvio a surpris en Juin 2013,son employée nommé Wasbras, une Africaine(mettez un peu de couleur dans votre vie) ,................voler de la nourriture,..........un gros jambon,.........du papier de toilette (et taaaaaaaa???)et beaucoup de viande.
Sylvio a fait affaire avec une cie de sécurité pour filmer sur pellicule l'employé fautive.
C'est plutôt rare que cette employée ne s'entendait pas avec les Québécoises de l'établissement !
D'habitude c'est l'inverse et on nous traite de raciste !
Dommage que le CLSC ne l'a pas rapportée a la corporation des infirmières et préposées aux malades !


REF.: Anonymous,Hackfest,

Espionnage: La règle de la NSA, tu m'espionne sur mon territoire et je fait de même,si tu m'échange les donnés récoltés !

Tout le monde connaît cette règle,sauf les journalistes !
Toutes les ambassades possède des radômes a l'intérieur.

La France a été la cible d’une cybersurveillance massive par la NSA


Les agents américains récoltent des millions de données de connexion téléphonique par jour sur les citoyens français. Des ambassades et missions diplomatiques françaises et européennes ont également été espionnées.

On..................... s’en doutait un peu, mais c’est désormais confirmé : la France a été, à son tour, la cible de la stratégie mondiale de surveillance téléphonique et informatique des agents de la NSA (National Security Agency).........Bla-Bla,bla,bla,blaaaaaaaa. 







Une surveillance......................... qui, apprend-on dans des documents révélés par le fugitif Edward Snowden, ne se limite pas seulement à la lutte contre le terrorisme, mais se met également au service d’un espionnage purement politique.
Ainsi, selon le quotidien britannique The Guardian, la France figure dans une liste de 38 ambassades et missions diplomatiques qui étaient la cible d’une surveillance électronique de la part du redoutable service secret américain. La liste en question date de 2010. La surveillance qu’elle révèle s’appuyait à la fois sur des méthodes classiques (micros dans les locaux) et sur des interceptions informatiques. Les agents de la NSA font aussi preuve d’une certaine imagination : l’opération de surveillance de la représentation française à l’ONU a été baptisée « Blackfoot » et celle visant l’ambassade de France à Washington « Wabash ». Le premier terme désigne une tribu indienne, le second une rivière dans l’état de l’Ohio.

Des pics de 7 millions de données le 24 décembre et le 7 janvier

En parallèle de cette surveillance ultraciblée, la NSA ne s’interdisait pas de réaliser des opérations de surveillance de masse sur le territoire français. Selon le magazine allemand Der Spiegel, le service secret américain a intercepté, en décembre 2012 et début janvier 2013, chaque jour en moyenne deux millions de données de connexion relatives à des communications téléphoniques. Certains jours, le zèle des agents secrets est même monté jusqu’à 7 millions de données de connexion interceptées. Ce fut le cas pour le 24 décembre 2012 et le 7 janvier 2013. Ces écoutes se sont fait dans le cadre d’un programme baptisé « Boundless Informant ».
Mais les Français peuvent se réjouir un peu: ils ne figurent pas parmi les citoyens européens les plus surveillés. En Allemagne, la NSA a capté, sur la même période, entre 10 et 20 millions de données de connexion téléphonique par jour, avec un pic de 49 millions le 7 janvier, qui était visiblement une journée particulièrement active. L’agence a, par ailleurs, récolté entre 5 et 15 millions de données de connexion Internet par jour. L’Allemagne est, selon le Spiegel, le pays le plus surveillé en Europe par les Américains.

Des micros pour écouter l'Europe

Les institutions européennes ont également été dans la ligne de mire de la NSA. Selon un document datant de 2010 et révélé par le Spiegel, des micros ont été posés dans des missions diplomatiques de l’Union européenne à Washington et à New York. Leurs réseaux informatiques auraient également été piratés, pour lire les courriers électroniques et les documents internes. Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. L'Union européenne a indiqué dimanche qu'elle avait interrogé les autorités américaines sur les allégations d'espionnage des institutions européennes, et qu'elle attendait leur réponse. « Nous sommes au courant des informations de presse. Nous avons immédiatement pris contact avec les autorités américaines à Washington et à Bruxelles et les avons mis face aux informations de presse », a indiqué la Commission européenne dans un communiqué. « Elles nous ont dit qu'elles vérifiaient l'exactitude des informations publiées hier et qu'elles reviendraient vers nous », a ajouté la Commission, précisant qu'elle ne ferait « pas plus de commentaires à ce stade ».
Dès samedi, le président du Parlement européen, Martin Schulz, s'était dit « profondément inquiet et choqué par les allégations d'espionnage des autorités américaines dans les bureaux de l'UE »« Si ces allégations sont avérées, ce serait un problème extrêmement grave qui nuirait considérablement aux relations entre l'UE et les Etats-Unis », avait-il ajouté en réclamant « une pleine clarification et des informations complémentaires rapides » de la part des autorités américaines.

Laurent Fabius demande des explications...

Le gouvernement français a embrayé le pas. « La France a demandé aujourd'hui des explications aux autorités américaines au sujet des informations dévoilées par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel selon lesquelles La National Security Agency (NSA) aurait espionné les institutions de l'Union européenne », a indiqué M. Fabius dans un communiqué. « Ces faits, s'ils étaient confirmés, seraient tout à fait inacceptables », a-t-il ajouté. « Nous attendons des autorités américaines qu'elles lèvent dans les plus brefs délais les inquiétudes légitimes suscitées par les révélations de la presse », poursuit le ministre.
Cette demande de Paris a été transmise par l'ambassade de France à Washington à la Maison-Blanche et au Département d'Etat, a-t-on précisé de source diplomatique française. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a pour sa part estimé sur la chaîne de télévision BFMTV que les allégations d'espionnage des institutions européennes par Washington seraient « un acte d'hostilité inqualifiable » si elles étaient avérées.

...alors que Fleur Pellerin relativise

De son côté, la ministre française de l'Economie numérique Fleur Pellerin a relativisé l'importance de l'affaire d'espionnage par la NSA de « cibles » institutionnelles, dont ferait partie l'Union européenne, estimant néanmoins « très choquante » la surveillance de millions de particuliers dans le monde. « Il faut distinguer deux choses: il y a l'affaire d'espionnage de l'Union européenne et des postes diplomatiques et ça, ce n'est pas vraiment la première fois que ça arrive dans l'Histoire », a commenté Mme Pellerin lundi sur BFMTV, évoquant « ce même type d'événement pendant la guerre en Irak »« Même si ce n'est pas vraiment un acte amical de la part d'une puissance amie, ce n'est pas une nouveauté », a-t-elle fait valoir.
Il faut souligner que les réactions politiques en France se limitent à la surveillance des institutions européennes. Aucun politique français n’a abordé, pour l’instant, la surveillance américaine effectuée sur les ambassades et la population françaises.


REF.:

jeudi 20 juin 2013

Paradis fiscaux: La création de registres publics, ouverts à tous, refusé par Washington, Ottawa et Berlin ? bienvenu OffshoreLEAK ?

Sommet du G8 - Divisé sur la Syrie, le G8 s'unit contre les paradis fiscaux
Divisés sur la Syrie, les dirigeants des grandes puissances du G8 ont affiché mardi en Irlande du Nord un front uni pour «combattre le fléau de l'évasion fiscale». 
Photo Ben Stanstall / AFP

Sommet du G8

Divisé sur la Syrie, le G8 s'unit contre les paradis fiscaux

ENNISKILLEN - Après deux jours de dures tractations, le sommet du G8 a accouché mardi d'un minime accord sur la Syrie, appelant à l'organisation «dès que possible» d'une conférence de paix, mais laissant en suspens toutes les questions clés pour le règlement du conflit.
Avec ses formulations floues ou ambigües, la déclaration finale du G8 sur la Syrie reflète les profondes divergences entre Moscou, soutien indéfectible du régime de Damas, et les Occidentaux, qui appuient l'opposition syrienne.

Divison

Au sommet de Lough Erne, en Irlande du Nord, les Occidentaux d'un côté et le président russe Vladimir Poutine de l'autre se sont écharpés sur la Syrie, multipliant critiques et piques réciproques.
«Parvenir à un accord n'a pas été facile», a reconnu le Premier ministre britannique David Cameron, hôte du sommet, évoquant des discussions "franches" entre les dirigeants.
A peine le sommet terminé, Vladimir Poutine a d'ailleurs de nouveau évoqué la possibilité pour son pays de livrer de nouvelles armes au régime syrien, donnant un premier coup de boutoir au consensus de façade obtenu au G8.

Avenir incertain

«Nous restons engagés à trouver une solution politique à la crise», indique le G8 dans sa déclaration, affirmant sa détermination à l'organisation «dès que possible» de la conférence dite de Genève 2, dans les limbes depuis son annonce début mai par Moscou et Washington.
«Cette conférence, censée rassembler autour d'une même table des représentants des belligérants syriens, devra permettre la mise en place d'"un gouvernement transitoire formé par consentement mutuel et ayant les pleins pouvoirs exécutifs», souligne le texte.
Cette formule avait déjà été discutée il y a un an au cours d'une première réunion à Genève, mais n'a jamais été mise en oeuvre car elle ne précise pas le sort du président syrien Bachar al-Assad, dont le départ est réclamé par l'opposition.
Si la déclaration du G8 laisse la porte ouverte à un avenir pour les forces de sécurité, notamment militaires, du régime, qui «doivent être préservées ou rétablies», il est «impensable qu'Assad joue un quelconque rôle dans l'avenir de son pays», a martelé M. Cameron.
Or, les Russes ont répété à Lough Erne que «seuls les Syriens» pouvaient décider de l'avenir de leur pays.
Et dans un entretien mardi avec le Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), Bachar al-Assad a affirmé que quitter le pouvoir dans le contexte actuel serait une «trahison nationale».

Menace terroriste et armes chimiques

Le G8 a par ailleurs pris acte du poids des jihadistes dans la rébellion, s'inquiétant de «la menace grandissante du terrorisme et de l'extrémisme en Syrie et de la nature de plus en plus intercommunautaire du conflit». Une formule sur laquelle pourra s'appuyer le régime syrien, qui n'a de cesse de répéter qu'il lutte contre des «terroristes».
Enfin, les dirigeants du G8 ont condamné «tout usage d'armes chimiques en Syrie» et demandé l'accès de la mission d'enquête de l'ONU au territoire syrien, que Damas a jusqu'à présent refusé.
La question des armes chimiques est revenue sous les projecteurs ces deux dernières semaines, Paris, Londres puis Washington ayant accusé le régime d'avoir utilisé du sarin (un liquide volatil neurotoxique). Moscou n'a pas jugé ces preuves convaincantes, mais a finalement souscrit à la condamnation générale contenue dans la déclaration.
Par ailleurs, la France, jusque là hostile à la participation de l'Iran à la conférence de Genève 2, a assoupli sa position. François Hollande a indiqué que son homologue iranien élu Hassan Rohani serait «le bienvenu» autour de la table «s'il peut être utile».
Sur le terrain, la guerre se poursuivait, notamment dans la zone de Damas, où les troupes loyales au régime tentaient mardi d'écraser les bastions rebelles autour de la capitale, d'après une ONG syrienne.
En outre, deux roquettes tirées de Syrie sont tombées mardi sur la Bekaa, une région de l'est du Liban dont la population est majoritairement chiite et qui est le bastion du Hezbollah, soutien du régime de Damas, selon une source sécuritaire.
Le conflit en Syrie a fait 93 000 morts depuis mars 2011, selon l'ONU, et il y a désormais plus d'1,6 million de réfugiés.

Entente sur les paradis fiscaux

Bien que divisés sur la Syrie, les dirigeants des grandes puissances du G8 ont affiché mardi en Irlande du Nord un front uni pour «combattre le fléau de l'évasion fiscale».
La «déclaration de Lough Erne», du nom du site reculé où ils étaient réunis depuis lundi, doit faire en sorte que «ceux qui veulent échapper à l'impôt n'aient nulle part où aller», a lancé le premier ministre britannique David Cameron au terme du sommet.
Le Royaume-Uni, qui en avait fait sa priorité, voulait donner une nouvelle «impulsion» après les avancées spectaculaires des derniers mois.
Au moment où les pays riches tentent désespérément de réduire leurs déficits budgétaires, l'évasion fiscale fait perdre chaque année 1 000 milliards d'euros à l'Europe et jusqu'à 30 000 milliards de dollars à l'ensemble de la planète.
David Cameron n'a pas accueilli ses hôtes les mains vides. Il peut se targuer d'avoir obtenu des dix territoires d'outre-mer britanniques et dépendances de la Couronne, des paradis fiscaux notoires comme les Bermudes ou les îles Caïmans, qu'ils rejoignent la convention multilatérale sur l'échange d'informations fiscales.
«Maintenant il faut que les autres pays du G8 mettent aussi de l'ordre chez eux», estime Elisa Bacciotti, de l'organisation non gouvernementale Oxfam. Elle souligne que le G8, «ce sont plus de 15 paradis fiscaux autour de la table», avec les territoires britanniques, mais aussi Monaco et Andorre pour la France ou l'État américain du Delaware.
Au terme du sommet, les pays du G8 s'engagent à faire de l'échange automatique d'informations, considéré comme l'arme fatale contre les paradis fiscaux, le «nouveau standard mondial» pour «combattre» ce «fléau».

Pas d'avancée sur les registres publics

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) leur a présenté une feuille de route en quatre étapes vers «un système vraiment multilatéral» d'échange automatique, avec des avancées décisives possibles d'ici mi-2014.
Le communiqué final du G8 prévoit aussi la publication par chaque État membre de «plans d'actions nationaux» pour que «l'information sur qui détient et profite réellement des sociétés et des trusts soit accessible» pour les administrations fiscales. «Personne ne doit échapper à l'impôt en utilisant des structures compliquées ou des coquilles vides», a insisté David Cameron.
Jusqu'au bout, il n'était pas certain que le G8 s'attaque aux trusts, cette entité juridique anglo-saxonne qui permet de dissimuler les bénéficiaires d'un placement rendant inefficace tout effort de lutte contre les paradis fiscaux.
En revanche, les ONG n'ont pas obtenu gain de cause sur leur revendication principale: la création de registres publics, ouverts à tous, sur les bénéficiaires des sociétés. Washington, Ottawa et Berlin ont bloqué cette avancée, selon des sources proches des négociations. Aura-tons besoin d'un OffshoreLEAK ?
«C'est une occasion manquée» et «un répit précieux que les paradis fiscaux ne manqueront pas d'utiliser», déplore pour sa part Oxfam. Pour l'ONG ONE, «la transparence est réduite à la portion congrue».

Du pain sur la planche

«Nous aurions voulu aller encore plus loin et notamment pour tout ce qui concernait les multinationales et les registres qui pouvaient être publiés», a reconnu le président français François Hollande, tout en saluant «un grand pas» qui met les paradis fiscaux «en mauvaise posture».
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont publié, dans la foulée du G8, leur «plan d'action». Washington évoque un «registre central» au niveau de chaque État, avec des informations «disponibles sur la base d'une requête appropriée». Londres annonce une consultation pour établir si son registre central doit être public.

Enfin, le G8 a promis de nouvelles normes pour éviter que les multinationales comme Google, Apple, Starbucks ou Amazon échappent à l'impôt par le biais de mécanismes sophistiqués d'optimisation fiscale.


vendredi 7 juin 2013

La caisse secrète de la SQ , le 4242 ?

Vol, fraude et abus de confiance à la SQ - Un ex-haut gradé de la SQ accusé et libéré
 
Photo Agence QMI / Archives

Vol, fraude et abus de confiance à la SQ

Un ex-haut gradé de la SQ accusé et libéré

MONTRÉAL – Denis Despelteau, un ex-haut gradé de la Sûreté du Québec accusé d'avoir touché frauduleusement des centaines de milliers de dollars provenant du Fonds de dépenses secrètes de la police provinciale, a pu recouvrer sa liberté provisoire à la suite de sa comparution, mardi, au palais de justice de Montréal.
Arrêté lundi, l'ancien inspecteur chef est inculpé de vol aux dépens du gouvernement et de la SQ, de fraude, d'abus de confiance et de fabrication de faux document.
Selon nos informations, d'autres développements seraient d'ailleurs à prévoir bientôt dans l'enquête ministérielle menée depuis plus de quatre mois dans cette affaire.
Devenu consultant en relations de travail pour la SQ après sa retraite, ses services auraient été rémunérés en cachette avec l'argent du Fonds de dépenses secrètes de la SQ, qui est strictement réservé aux enquêtes, entre 2011 et 2012.
Le résident de Sainte-Julie a notamment touché 200 000 $ comme négociateur patronal au renouvellement de la convention collective de la SQ, en 2011. Toutefois, sa faillite en 2007, alors qu'il devait plus de 200 000 $ en impôt au fisc, et ses démêlés actuels avec Revenu Québec - qui lui réclame plus de 160 000 $ - ne lui permettaient pas d'obtenir de contrat public avec la SQ.

Privé de son passeport

Visiblement mal à l'aise dans la boîte des accusés, l'ancien policier a été invité à se tenir debout à deux reprises par la juge Nathalie Fafard avant de s'exécuter.
L'homme de 61 ans s'est vu imposer une série de conditions à respecter par la juge, après que la Couronne a accepté qu'il soit remis en liberté jusqu'à l'issue des procédures judiciaires.
Il a notamment dû remettre son passeport et s'engager à ne pas quitter le pays jusqu'à nouvel ordre.
De plus, il lui sera interdit d'entrer en contact avec l'ex-directeur général de la SQ, Richard Deschesnes, de même qu'avec trois anciens adjoints de ce dernier, soit Steven Chabot, Jean Audette et Régis Falardeau.
M. Deschesnes - qui a été remplacé en octobre, avant la fin de son contrat, par Mario Laprise à la tête de la police provinciale - a été suspendu par la SQ en décembre, tout comme M. Audette, lorsque le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a ordonné la tenue d'une enquête criminelle dans cette affaire.
Steven Chabot, qui fut le grand patron des enquêtes à la SQ avant de prendre sa retraite, est aussi visé par l'enquête, relativement à une prime de départ qu'on le soupçonne provenir de ce fonds.




Cette caisse secrète de la SQ — communément appelée le «4242» en raison du numéro du formulaire utilisé par les enquêteurs qui font la demande à leurs supérieurs pour autoriser ces dépenses — sert exclusivement à financer des enquêtes policières, notamment sur le crime organisé, et à payer des délateurs, agents d'infiltration et indicateurs de police.


Policier blanchi: abus de pouvoir,force excessive,fellation,agression sexuelle,suspendu,réembauché ?

Justice - Policier accusé d'agression sexuelle acquitté
Le policier était soupçonné d'avoir agressé une jeune femme en 2010 
Photo Fotolia

Justice

Policier accusé d'agression sexuelle acquitté

Accusé d'agression sexuelle sur une jeune femme de 20 ans, l'agent Jeffrey Greetham, du Service de police de Gatineau, a été acquitté mardi après-midi, presque deux ans jour pour jour après le début des procédures judiciaires.

Le policier de 45 ans était soupçonné d'avoir agressé sexuellement une jeune femme au printemps 2010, mais n'était pas en uniforme au moment des faits allégués.
Il avait d'abord été suspendu sans solde l'automne suivant, puis congédié quelques mois plus tard et ce, même si aucune accusation criminelle n'avait encore été déposée contre lui.
Puis, coup de théâtre en janvier dernier : la Cour supérieure du Québec a ordonné à la Ville de Gatineau de réembaucher immédiatement Jeffrey Greetham, licencié 23 mois plus tôt.

La direction réagit

C'est par le biais d'un communiqué laconique que la direction du Service de police de Gatineau a réagi, mardi après-midi, à l'acquittement de Jeffrey Greetham.
«Bien que cet acquittement mette officiellement fin aux procédures judiciaires en droit criminel, M. Greetham devra demeurer en retrait administratif tant que les démarches disciplinaires ne seront pas terminées. La Ville de Gatineau est en demande de révision judiciaire de la décision du tribunal administratif du Québec qui obligeait la Ville à réintégrer M. Greetham au travail jusqu'à ce que son procès criminel soit terminé. La révision sera entendue le 5 février 2014 devant la cour du Québec», peut-on lire dans le communiqué.
Puisque le processus de révision judiciaire est toujours en cours, la direction du corps policier gatinois s'est refusé à tout commentaire concernant ce dossier.

Passé trouble

Les récents démêlés judiciaires de l'agent Greetham embarrassent inévitablement le Service de police de Gatineau. D'autant plus que Jeffrey Greetham n'en est pas à ses premières frasques depuis qu'il a joint les rangs de ce corps policier.
En 1999, le comité de déontologie policière du Québec avait recommandé sa destitution pureet simple, après qu'il eut été surpris, en uniforme, durant ses heures de travail, se faisant faire une fellation par deux femmes dans un bar du secteur de Buckingham.
En appel, la cour du Québec avait toutefois changé la sentence de destitution pour une suspension de 40 jours, et la police de Gatineau avait dû réembaucher Greetham.
Quelques années plus tard, en 2003, le comité de déontologie policière avait reproché à l'agent Greetham d'avoir «manqué de jugement et fait preuve d'une ignorance inacceptable» pour avoir abusé de son pouvoir en arrêtant un jeune homme avec une force excessive sans motif raisonnable.





Il avait alors été suspendu sans solde pour une période de 23 jours.


Impôt Québec: Une très faible portion des 246 millions $ sera récupéré par Revenu Qc


Impôts - L'État souffre d'un manque à gagner de 266 M$
Le Vérificateur général du Québec, Michel Samson. 
Photo Archives / Agence QMI

QUÉBEC - Les contribuables qui ne produisent pas de déclarations de revenus au fisc doivent 266 millions $ à l'État québécois, estime Revenu Québec.
En février 2013, Revenu Québec avait repéré 122 039 sociétés et 101 615 particuliers qui n'avaient pas produit de déclaration de revenus ou de taxes pour l'année 2010, selon le Vérificateur général du Québec, Michel Samson, qui a déposé son rapport annuel mardi matin à l'Assemblée nationale.
Constats du vérificateur général - reportage
Impôts: L'État souffre d'un manque à gagner de 266 M$


M. Samson a toutefois relativisé ces informations, en signalant que les sommes dues à l'État, notamment par les entreprises étaient probablement surestimées par Revenu Québec.
Dans les avis de cotisation que l'agence envoie aux entreprises prises en défaut, Revenu Québec demande 8000 $ par entreprise «sans que cette somme soit justifiée», a-t-il indiqué. Et en date du 28 février, 31 605 sociétés qui ont reçu un avis de cotisation ont déclaré devoir 14 millions $ à Revenu Québec, contrairement aux 408 millions $ estimés par l'agence.
Par ailleurs, 21 314 autres sociétés n'avaient toujours pas produit de déclaration, deux ans après la «date statutaire de production».

Plusieurs lacunes

«Il est raisonnable de croire qu'une très faible portion des 246 millions $ liés à ces avis de cotisation sera récupérée», a conclu le Vérificateur général.
«Le traitement des dossiers de non-production effectué par Revenu Québec comporte plusieurs lacunes et il n'y a pas d'harmonisation entre les (trois) directions générales ni d'intégration des processus», a constaté Michel Samson. Bien que l'État connaisse les montants impayés pour les contribuables délinquants identifiés, la somme due est réputée nulle pour ceux qui s'ajoutent à la liste des mauvais payeurs.
«Il n'y a pas d'historique et le processus fait en sorte que la somme due est nulle, par conséquent le dossier ne fait l'objet d'aucun suivi», écrit le Vérificateur. Mais des correctifs sont en cours, a-t-il ajouté, puisqu'une analyse de 2884 dossiers présumés à «somme zéro» a permis de repérer 702 cas ayant une cotisation moyenne de 948 $ par dossier.

De plus, Revenu Québec estime pouvoir récupérer 14,5 millions $ par année auprès des particuliers, dont 6,6 millions liés à la non-production de revenus, grâce à un nouveau système de repérage informatique dont le coût est estimé à 5,5 millions $.