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jeudi 31 mai 2012

Déontologie policière Des agents ont masqué leurs matricules lors d'une manifestation

Déontologie policière - Des agents ont masqué leur matricule lors d'une manifestation
Pour un agent, ne pas s’identifier à l’aide de son numéro de matricule constitue une dérogation à l’article 5 du Code de déontologie policière. 
Photo Agence QMI / Archives

MONTRÉAL – Une «enquête locale» a été ouverte afin de déterminer pourquoi certains policiers du SPVM affectés à la manifestation de samedi soir ont été pris en photos et filmés arborant des rubans adhésifs de couleurs sur leur casque anti-émeute, cachant leur numéro de matricule.
Pour un agent, ne pas s'identifier à l'aide de son numéro de matricule constitue une dérogation à l'article 5 du Code de déontologie policière qui stipule que «le policier ne doit pas omettre de porter une marque d'identification prescrite dans ses rapports directs avec une personne du public».
«On l'a su et, effectivement, les policiers ont été informés», a affirmé dimanche Daniel Lacoursière, le porte-parole du Service de police de la ville de Montréal. Il s'est contenté de préciser que «cette enquête» était gérée «localement» par les postes de quartier concernés.
M. Lacoursière a affirmé ne pas savoir combien de policiers étaient concernés, à quels postes de quartier ils étaient rattachés et quelles mesures seront prises.
Des centaines d'internautes ont fait circuler dès samedi soir, sur les réseaux sociaux, un extrait vidéo ainsi qu'une photo montrant certains policiers dont le casque anti-émeute présentait, à l'avant et à l'arrière, des bandes de rubans adhésifs de couleur.


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Un site pour les chomeurs pas contant ?

Services offerts par le fédéral - Un site internet ouvert aux citoyens insatisfaits
Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale suppléante de l’AFPC-Québec. 
Photo Archives / Agence QMI
Services offerts par le fédéral

Un site internet ouvert aux citoyens insatisfaits

QUÉBEC – L'Alliance de la Fonction publique du Canada de la région de Québec (AFPC) a créé un site internet où les citoyens sont invités à dénoncer le manque de services offerts par le gouvernement du Canada.
«Dans le dernier budget, le ministre Flaherty a annoncé une coupure de 19 200 postes dans la fonction publique fédérale et il tente de faire croire que ça n'aura aucun impact sur les services aux citoyens, a relevé Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale suppléante de l'AFPC-Québec en conférence de presse, mardi matin. La campagne a pour but de dénoncer cette fausse croyance.»
Des 19 200, le syndicat estime à un millier le nombre de postes qui seront retranchés à Québec. Déjà, cinq postes ont été abolis au bureau d'immigration Canada et 140 employés de Pêches et Océans ont reçu une lettre pour leur signifier que leur poste était en jeu.
Déjà en chute libre
Mais avant même ces coupes, la qualité des services offerts aux citoyens était en chute libre, selon une employée de Service Canada.
«Depuis 2007, la situation n'a cessé de s'aggraver. À cette époque, on respectait le délai de 28 jours pour répondre aux demandes de l'assurance-emploi, a fait valoir Francine Vézina. Il y a des clients qui n'ont pas leur chèque qui sont agressifs. Il y a un désarroi chez les employés. Les gens arrivent en pleurs parce qu'ils n'ont plus d'argent.»
Michel Fecteau, attaché politique de la députée de Charlesbourg-Haute-Saint-Charles, Anne-Marie Day, présent à la conférence, a mentionné que de plus en plus de gens défilent à son bureau pour dénoncer la lenteur des services fédéraux. «Une dame habituée à un salaire de 65 000 $, qui a travaillé 27 ans avec le même employeur malheureusement au bord de la faillite, avec peu d'épargnes en raison d'un divorce il y a un an, deux enfants à sa charge, était toujours sans nouvelle de sa demande d'assurance-emploi après 12 semaines.», a-t-il cité en exemple.
En plus du site internet LaissesPourCompte.ca où les gens pourront rédiger leur témoignage, l'AFPC distribuera des cartes postales. Sur chacune, l'histoire d'immigrants et de chômeurs qui ont eu de la difficulté à recevoir l'aide du gouvernement fédéral y est racontée.


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Jean Charest dans l'ombre de George Bush Père ?



 Tout le gratin Canadien et plus au domaine Sagard  ;-),................la Famille Desmarais !

Regarder la video d'Anonymous !

Charest chez les Desmarais - Anonymous rend publique une vidéo
Cette vidéo a été tournée à l'occasion de l'anniversaire de la femme de Paul Desmarais, au domaine Sagard. 
Photo Capture d'écran / Agence QMI

QUÉBEC – Une vidéo, prise de l'intérieur du domaine des Desmarais, à Sagard, vient de faire surface sur YouTube, gracieuseté des pirates informatiques d'Anonymous.
Durant plus de deux heures, on découvre le cadre d'un luxe inouï du domaine de la famille Desmarais à Sagard, dans Charlevoix. Des invités de marque, dont le premier ministre Jean Charest et son épouse Michèle Dionne, y fêtent avec grand faste l'anniversaire de Jacqueline Desmarais, épouse de Paul Desmarais.
Parmi les invités connus, on voit Jean Chrétien, Lucien Bouchard, l'ancien président américain George Bush (père), Brian Mulroney, et l'ancienne gouverneure générale Adrienne Clarkson.
Selon le quotidien Le Devoir , cette vidéo aurait été tournée le 30 août 2011 pour le 80e anniversaire de Jacqueline «Jacky» Desmarais, l'épouse de Paul Desmarais.
L'Orchestre métropolitain, sous la direction de Yanick Nézet-Séguin, assure l'ambiance musicale de cette réception d'un faste rarement vu au Québec. Des chanteurs comme Marc Hervieux et Robert Charlebois y donnent aussi des prestations. Un immense chapiteau temporaire avait été dressé pour la célébration. Dans la vidéo, on constate que les invités portent des tenues de soirée très formelles (smokings, robes longues et décorations).
Pour l'occasion, l'auteur-compositeur Luc Plamondon a créé spécialement une scène de comédie musicale. Le journal satirique Le Couac , qui avait déjà écrit un texte sur l'événement, soutient que la fête aurait coûté de 12 à 14 millions $.
Sur YouTube, une autre courte vidéo anonyme et non datée annonce d'ores et déjà que «ceci n'est qu'un bref aperçu de ce qui sera bientôt montré aux yeux du peuple».
Dans la présentation accompagnant cet intrigant enregistrement, on peut lire ceci : «À la fin de cette vidéo, vous prendrez connaissance de deux heures, neuf minutes et quarante-sept secondes de film ou vous pourrez reconnaître toute l'élite de votre gouvernement, faisant la fête avec des personnes représentant le Canada, en l'honneur de l'anniversaire de la femme de M. Sagard. Vous pourrez reconnaître des personnes qui sont, officiellement, ennemis politiques, mais qui, finalement, sont alliées et unies pour aboutir à cette dictature sous-marine actuelle.»
La vidéo est disponible à ici: EN VIDÉO:
Youtube


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mardi 29 mai 2012

Carré Rouge: L'agent 728 "La Vache" asperge au poivre de Cayenne


La constable 728 a eut 6 jrs en pénitence pour avoir donné 2 shuts de poivre de cayenne !Stéfanie Trudeau, rendue célèbre bien malgré elle après avoir aspergé de poivre de cayenne des manifestants injurieux à son endroit.Dans une vidéo amateur diffusé au lendemain de la manifestation nocturne du 20 mai dernier à Montréal, on peut voir la policière asperger de poivre de cayenne des manifestants qui cherchaient à la provoquer. La vidéo souligne toutefois que les manifestants n'auraient pas tenté d'attaquer la policière et ne semblaient pas représenter une menace pour elle.


Soir après soir, les policiers de l’escouade antiémeute de la police de Montréal ont beau être traités de « robots » par les manifestants, ils sont des humains qui ont aussi leurs peurs, leurs sentiments et leurs opinions sur le conflit étudiant qui perdure depuis trois mois. Le Journal s’est entretenu avec l’un d’eux et vous résume l’entrevue sous forme de questions-réponses.
Comment pouvez-vous rester de glace devant les manifestants qui vous insultent et lancent des objets ?
« Nous sommes formés pour ça. On se retient en se disant que nos boss nous donneront bientôt le go pour foncer. C’est notre bonbon. Ce qui nous fait le plus c…, c’est quand on reçoit des objets et que nos officiers ne nous donnent pas l’ordre de foncer ».
Hésitez-vous à donner des coups de matraque et avez-vous peur de blesser quelqu’un ?
« Non, nous n’avons aucune hésitation. Par contre, nous sommes formés pour frapper de façon à ne pas blesser. On vise le ventre, le devant des cuisses et les bras par exemple ». « Quand une manifestation est déclarée illégale, les gens n’ont plus d’affaire là. Ils ont beau lever les mains en l’air et faire des signes de peace and love, ils seront ramassés pareil ». « Les gars appellent ça National Geographic parce que quand on fonce, les jeunes partent comme des gazelles ! Les jeunes nous trouvent athlétiques malgré les 65 lbs qu’on a sur le dos ».
À combien évaluez-vous les manifestants qui veulent en venir à un affrontement avec vous ?
« Environ 20 % des manifestants veulent la confrontation. Ce sont des jeunes qui veulent tout virer à l’envers et je trouve cela aberrant ».
Que pensez-vous de la façon dont la direction de la police gère le conflit depuis le début ?
« Ce n’est pas parfait, il y a un peu de frustration sur la ligne, mais il y a davantage de satisfaction. Le directeur Parent vient nous voir presque chaque soir pour nous appuyer et on s’améliore tout le temps ».
Que pensez-vous des actes de brutalité policière que l’on voit constamment en boucle sur Internet et dans les médias ?
« J’aimerais que les journalistes soient plus critiques envers ceux qui se plaignent de brutalité. Nous ne sommes pas parfaits, mais je trouve que les gars travaillent bien et que des écarts de conduite, il n’y en a pas eu beaucoup en trois mois ». «Il y a eu l’affaire de la policière 728. Sur la vidéo, le vidéaste dit qu’elle donne une mauvaise image à notre service et c’est un peu vrai. Je trouve ça plate ». « Par contre, beaucoup se plaignent pour rien. Les 500 arrêtés l’autre soir se plaignaient de ne pouvoir aller pisser lorsqu’ils étaient entassés dans des autobus. On n’était pas pour les amener au Hilton ».
Croyez-vous qu’il aurait fallu que la Ville et le gouvernement soient plus sévères ?
« Oui, il aurait fallu faire des arrestations de masse et donner des amendes salées dès le début. Mais maintenant, ce n’est plus arrêtable. Je ne crois pas aux négociations qui doivent débuter lundi ».
Croyez-vous que le gouvernement doit mettre de l’eau dans son vin ?
« Les deux parties devraient mettre de l’eau dans leur vin, mais le gouvernement ne doit pas reculer avec la hausse des droits de scolarité, sinon je vais être frustré. Et je ne suis pas un libéral, je déteste Jean Charest et je ne voterai jamais pour lui ».
Que pensez-vous de l’origine de ce conflit ?
« La hausse des frais de scolarité est justifiable. Au Québec, on est dans la m... Est-ce qu’on peut avoir l’éducation gratuite en plus du système de santé universel, des garderies à 7 $, etc. Ce sont des enfants-rois qui veulent tout avoir et ne rien payer ».


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lundi 28 mai 2012

Scandale au Vatican: Le majordome du pape arrêté par la gendarmerie

Scandale au Vatican - Le majordome du pape arrêté par la gendarmerie
Le livre choc, Sua Santita reproduit des dizaines de fax ultra-secrets. 
© Andreas Solaro / AFP

CITE DU VATICAN - Le Vatican a officiellement confirmé samedi l'arrestation, ainsi que l'identité, du majordome du pape Benoît XVI, l'un des auteurs présumés de fuites de documents confidentiels, précisant qu'il est toujours incarcéré. «Je confirme que la personne, arrêtée mercredi pour possession illégale de documents confidentiels retrouvés à son domicile situé sur le territoire du Vatican, est M. Paolo Gabriele, qui reste incarcéré», indique un communiqué du directeur de la salle de presse du Vatican, le père Federico Lombardi.
Dès vendredi, les médias italiens avaient identifié en la personne du majordome du pape l'auteur des fuites qui ont empoisonné ces derniers mois la vie du Vatican et de la hiérarchie catholique.
«L'accusé a nommé deux avocats de son choix (...) et il a eu l'occasion de les rencontrer. Ceux-ci pourront le rencontrer dans les prochaines phases de la procédure», poursuit le communiqué assurant que M. Gabriele bénéficie de «toutes les garanties juridiques prévues par le code pénal et de procédure en vigueur dans l'État de la Cité du Vatican».
«La phase d'instruction se poursuivra tant que la situation au coeur de l'enquête ne sera pas claire, après quoi le juge d'instruction décidera de l'acquittement ou du renvoi en justice», précise père Lombardi.
«Tout le monde le connaît au Vatican, il y a un sentiment de suprise et de douleur ainsi que de grande amitié envers sa famille, qui est aimée. Nous souhaitons que sa famille puisse surmonter cette épreuve», a ajouté plus tard le père Lombardi en s'adressant à des journalistes.
M. Gabriele «aime tellement le pape qu'il ne le trahirait jamais», a affirmé pour sa part, sous couvert de l'anonymat, un prélat auprès duquel le majordome du pape se confessait dans le passé, cité par le quotidien La Stampa.
«Je connais Paolo depuis des années et si les accusations étaient fondées, alors ce ne serait plus possible de croire en qui que ce soit. Je l'ai suivi spirituellement et je peux témoigner que j'ai trouvé en lui une personne aimant l'Église et très dévouée aux papes, d'abord Jean Paul II et maintenant Benoît XVI», a ajouté le religieux.
«Ce qui se passe est incompréhensible pour moi parce que tout le monde au Vatican avait de l'estime pour Paolo, je n'ai jamais entendu dire du mal de lui ou des ragots sur son compte et vous pouvez me croire que c'est plutôt rare car malheureusement dans notre environnement il arrive souvent d'entendre des médisances», a dit l'homme, qualifié de «Monseigneur» par le journal.
La gendarmerie vaticane avait arrêté M. Gabriele mercredi, un mois environ après la création d'une commission d'enquête au Vatican, composée de trois cardinaux et chargée d'élucider l'affaire des fuites qui secouent le petit État depuis le mois de janvier.
Samedi dernier était sorti en Italie un livre choc, Sua Santita (Sa Sainteté), reproduisant des dizaines de fax ultra-secrets dont le pape était le destinataire ou avait eu connaissance et que des «gorges profondes» ont ensuite livrés à l'auteur, le journaliste Gianluigi Nuzzi.
Ces documents illustrent de nombreux débats internes, par exemple sur la situation fiscale de l'Église, les finances des instituts catholiques, les scandales sexuels chez les Légionnaires du Christ ou encore les négociations avec les intégristes.


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Anonymous: Vos Prêts et Bourses en recouvrement ?


Ça arrivera un jour ou l'autre,car une dette de 30,000.00$ c'est facile avec les intérêts qui va avec !
Et un travailleur en temps partiel avec l'obligation d'accepter un salaire a 70% de son salaire,s'il devient chomeur et retourne sur le marché de l'emploi;c'est pas plus drôle avec le nouveau plan Fédéral de l'assurance emploi qui devrait être appeler L'assurance Chomage avec tous les travailleurs saisonniers que l'on connaît ,des McJob,........................ y en a encore !
Alors mieux vaut faire une faillite!
Faut attendre 10 ans et probablement mettre vos impôts de ces année ,non payés aussi dans votre faillite.
Pour une première faillite c'est 9 mois de paiement,et si vos revenus sont trop bas ,chez un bon Syndic de faillite(faut magasiner)il vous en coutera 100$/mois pour avoir la paie.

Alors mettez cette dâte (10 ans,a partir de la fin des études)dans votre cellulaire et ça va sonner ,car a ct'heure les agenda de portable sont bien fait pour ça !

Vous perdrez vos TPS au Syndic et TVQ(ou Solidarité) pour le ministère de l'Éducation,mais après 7 ans de la date de fin d'étude le Ministère de l'Éducation (comme créancier)n'y aura pas le droit,n'y même vos remboursements impôt Provincial post-faillite.Faut vraiment vérifier ,car le Ministère de l'Éducation est vraiment malhonnête la dessus et vous l'enlèvera quand même,...............alors voyez s'y ! Y disent que c'est l'informatique ;-)

Au ministère de l'Éducation c'est Mme Julie Plourde au numéro de téléophone suivant ,qui s'occupe de ça ;-)

1-866-615-5100 extention 6339 !$!

vous pouvez aussi commander de la pizzza a Mame  Jojohanne Laliberté au service de recouvrement,
au 1-866-615-5100, au poste 6282 (gratiche câliche),ou par coucouiriellle a
johanne.laliberte@mels.gouv.qc.ca !

REF.:,G00gle, La CLASSE,Carré ROUGE,

dimanche 27 mai 2012

Fraude au SPVM: Un ex-enquêteur reconnu coupable

Fraude au SPVM - Un ex-enquêteur reconnu coupable
Mario Lambert a été fortement ébranlé au prononcé de la décision du juge Jean-Pierre Dumais de la Cour du Québec. 
© Joel Lemay / Agence QMI

MONTRÉAL - La déclaration de culpabilité de l'enquêteur Mario Lambert sème la consternation à la police de Montréal et dans le milieu judiciaire. La destitution attend maintenant l'enquêteur qui a été reconnu coupable d'avoir utilisé frauduleusement un ordinateur de la police. « J'en reviens pas, j'en reviens pas », a répété continuellement le policier, en s'épongeant le front, après avoir entendu le juge Jean-Pierre Dumais de la Cour du Québec prononcer le mot coupable.
Dans l'assistance, composée de nombreux parents, amis et collègues venus l'appuyer, c'était la consternation alors que l'on pouvait entendre en sourdine, une proche de l'accusée en pleurs, dans le corridor.
« Fais de l'air », a dit un proche de l'accusé à un enquêteur des Affaires internes affecté au dossier et visiblement partagé dans ses sentiments.
Cette affaire divise assurément les policiers de Montréal.
Mario Lambert avait une réputation irréprochable avant d'être arrêté à l'été 2009. Une membre immédiate de sa famille est d'ailleurs toujours policière au SPVM.
Enquêteur aux Crimes majeurs, Mario Lambert a témoigné des dizaines de fois dans des causes de meurtre et autres et était très apprécié des procureurs. « C'est vraiment triste », nous a dit l'un d'eux dans les corridors.
C'est d'ailleurs en raison de la sensibilité de l'affaire que c'est un juge de Québec qui l'a présidée.
Mario Lambert était probablement l'un des enquêteurs les plus branchés auprès des sources. Il pouvait pratiquement prévoir qui serait la prochaine victime de meurtre dans la métropole. Cette promiscuité avec ses sources, c'est probablement ce qui constitue le noeud du problème.
Plaques « plantées »
Toute cette affaire a débuté en avril 2009, lorsqu'un collègue de Mario Lambert a appris de l'une de ses sources qu'une personne liée au crime organisé était capable d'obtenir des informations de la Centrale de renseignement policier du Québec (CRPQ) par le biais d'un enquêteur de la police de Montréal. Les enquêteurs des Affaires internes ont alors entrepris une enquête qui leur a permis de cibler Mario Lambert. Par le biais de sources, ils ont amené ce dernier à vérifier des informations sur les plaques d'immatriculation de trois véhicules. En réalité, deux de ces plaques étaient factices et l'autre appartenait à un véhicule hors service de la ville.
Des caméras installées et pointées vers les ordinateurs ont également capté Mario Lambert en pleine consultation du CRPQ (Centre de renseignement des policiers du Québec).
Il a été arrêté et accusé de trois chefs d'utilisation frauduleuse d'un ordinateur de la police.
Il n'a pas nié les faits, mais s'est défendu en disant notamment que les vérifications étaient liées à des enquêtes qu'il menait et qu'une source lui avait indiqué qu'un membre du crime organisé conduisait un véhicule portant l'une des plaques.
Invraisemblable
Le juge Dumais a conclu que l'accusé n'a reçu aucune compensation financière en échange des renseignements. Par contre, il a taillé en pièces la version de l'accusé, la qualifiant d'invraisemblable et l'a déclaré coupable sur tous les chefs.
« L'accusé savait, malgré les mises en garde, qu'il ne devait pas utiliser les informations du CRPQ à des fins personnelles. C'est plutôt le contraire qu'il a fait. C'est en pleine connaissance de cause qu'il a violé les conditions d'utilisation du CRPQ soit en révélant des informations confidentielles à des tiers non autorisés », écrit le juge dans sa décision.
En appel
La Loi de police prévoit qu'un policier est destitué automatiquement aussitôt qu'il est reconnu coupable d'une accusation criminelle. L'avocat de Mario Lambert, Me Richard Perras, a déjà laissé entendre qu'il en appellera du jugement.
Mario Lambert est suspendu sans solde depuis 2009. Sa défense lui aurait déjà coûté plus de 100 000$, nous a-t-on dit.
La peine maximale pour une telle accusation est de 10 ans, mais toutes les personnes consultées s'entendent pour dire qu'il serait surprenant que l'enquêteur soit incarcéré.
« On ne met pas un policier comme ça en prison. Sa sentence, il l'a déjà eue », nous a-t-on confié dans le corridor. Il est blanchi,mais pas sur papier ,autrement dit !


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