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lundi 2 avril 2012

Des pensions cinq étoiles pour nos députés(es)


 

Il y a un grand oublié dans le budget fédéral : la réforme des pensions cinq étoiles des députés.
Pendant que les conservateurs demandent au peuple de travailler deux ans de plus avant de toucher leur retraite, ils protègent leur propre régime de pachas. Rappelons que pour chaque dollar qu’un député fédéral contribue à son fonds de retraite, les contribuables canadiens en fournissent… 23!
Un député gagne un salaire d’environ 157 000 $ par année, mais les contribuables canadiens versent presque le double, annuellement, dans son fonds de pension.
Que la bourse chute, qu’on replonge en crise économique ou qu’un gouvernement Khadir-Ferrandez prenne le pouvoir, peu importe. Nos humbles serviteurs ont décidé que leur régime de retraite allait générer, chaque année, un rendement de 10,4 %. Garanti par vous, contribuables.
Pour les députés fédéraux, le rêve Liberté 55 vit toujours : ils peuvent toucher leur pension à 55 ans, après seulement 6 ans de travail.
Du bout des lèvres
Suite à la publication de ces chiffres par la Fédération canadienne des contribuables il y a quelques semaines, les conservateurs avaient promis de revoir cette aberration. Mais tout ce qu’on trouve dans le budget de jeudi dernier à ce sujet, c’est ce passage :
« [...] les cotisations des fonctionnaires en viendront au fil du temps à être égales à celles de l’employeur (50/50). Des changements comparables seront aussi apportés aux taux de cotisation aux régimes de retraite des Forces canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et des parlementaires. »
Rien sur un éventuel report de l’âge de la retraite des députés, ou sur le nombre d’années de travail minimal pour accéder au régime.
Et surtout : on promet d’apporter ces ajustements pour les parlementaires… après la prochaine élection, en 2015!
D’ici là, bon steak haché à tous nos électeurs.
Donner l’exemple
L’équipe de Stephen Harper avait une belle occasion de donner l’exemple. De montrer que ce n’est pas seulement aux fonctionnaires et aux futurs retraités de se serrer la ceinture. Un engagement plus ferme aurait suffi. Oui, les pensions des députés sont une goutte d’eau dans l’océan des dépenses d’Ottawa. Mais la symbolique serait énorme, pour un peuple chaque jour plus cynique — et avec raison.
On préfère attendre avant de fournir les détails, semble-t-il. On verra dans trois ans. Et si à ce moment un autre parti prend le pouvoir, il aura l’odieux de renier ou non cette « promesse ».
Une belle occasion ratée.


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dimanche 1 avril 2012

2,50 $ pour un plein

Bornes publiques de recharge - L'hydroélectricité au lieu de l'essence
Le ministre Clément Gignac, rêve de voir le Québec réduire sa dépendance au pétrole importé. 
© Didier Debusschere / Agence QMI

Bornes publiques de recharge

L'hydroélectricité au lieu de l'essence

QUÉBEC - Hydro-Québec commence à déployer son réseau de bornes publiques de recharge pour véhicules électriques. La société d'État vient d'ouvrir ses 34 premières bornes situées dans les régions de Québec et de Montréal. Le ministre des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), Clément Gignac, rêvait hier à voix haute de voir le Québec réduire sa dépendance au pétrole importé.
« Les deux tiers de notre déficit commercial sont dus à l'achat de pétrole qui nous coûte 11 milliards de dollars par année. Faire le plein d'énergie sur un véhicule électrique coûte beaucoup moins cher (2,50 $ pour un plein) et l'argent reste au Québec », a dit M. Gignac.
Aux 34 bornes à 240 volts inaugurées hier dans des terrains de stationnement de chaînes commerciales RONA, Rôtisseries Saint-Hubert et Metro, « au moins » 86 autres viendront s'ajouter l'été prochain, toujours en périphérie de Montréal et de Québec.
Il s'agit du premier réseau de bornes de recharge électriques au Canada, ont fait valoir le ministre Gignac et Hydro-Québec. Le rythme de déploiement du réseau s'ajustera par la suite à l'arrivée de véhicules électriques sur le réseau routier.
Inconvénients
Il faudra encore du temps avant que l'automobile électrique ne supplante le véhicule aux hydrocarbures.
Il existe encore d'importants inconvénients à l'utilisation d'un véhicule électrique. Recharger au complet une batterie peut prendre entre six et huit heures et l'autonomie de ces véhicules varie entre 50 et 150 kilomètres, selon la température, la saison et le type de conduite (« sportive » ou modérée), selon ce qu'on a pu entendre hier.
Le grand froid hivernal réduit l'autonomie des véhicules électriques, a convenu Pierre-Luc Desgagnés, directeur de la planification stratégique à Hydro-Québec.
« Les véhicules tout électriques répondent aux besoins urbains et péri-urbains. Pour les plus longues distances, on suggère les véhicules hybrides rechargeables (plus chers à l'achat) », a dit M. Desgagnés.
Quant à la recharge, celle-ci se fait principalement à domicile, plaide Pierre-Luc Desgagné. En quittant le domicile, le matin, le véhicule est rempli. Les bornes publiques servent de recharge d'appoint, ajoute-t-il.
Hydro-Québec prévoit installer, dès l'an prochain, des bornes publiques de recharge rapide à 400 volts. Le temps de recharge pourra alors être réduit à une trentaine de minutes. De telles bornes pourront être installées en bordure des autoroutes, entrevoit Hydro-Québec.


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Essence: un cent à chaque 1er avril jusqu'en 2013 pour financer le développement du transport en commun et l'amélioration des routes ?

Taxe sur les carburants - Le prix de l'essence augmente encore d'un cent
 
© Agence QMI / Archives
Taxe sur les carburants

Le prix de l'essence augmente encore d'un cent

MONTRÉAL – La taxe sur les carburants a augmenté d'un cent ce dimanche pour la troisième année de suite, tel que prévu dans le budget 2010-2011 du ministre des Finances, Raymond Bachand.
Le gouvernement de Jean Charest avait en effet décidé de hausser le prix de l'essence de 4 cents en quatre ans, à raison d'un cent dès le 1er avril 2010, puis d'un cent à chaque 1er avril jusqu'en 2013 pour financer le développement du transport en commun et l'amélioration des routes.
À l'époque, l'association canadienne des automobilistes (CAA-Québec) avait réagi en prévenant que cette augmentation de la taxe sur l'essence d'un cent par année, échelonnée sur quatre ans, et soumise à la hausse de la taxe de vente du Québec, aurait un impact au bout du compte d'environ 6,5 cents le litre de carburant.
Une taxe urbaine additionnelle de 3 cents le litre s'applique par ailleurs sur l'essence vendue à la grande région de Montréal et les municipalités avoisinantes, situées sur le territoire couvert par l'Agence métropolitaine de transport.
Le gaz naturel et le gaz propane, les solvants dérivés du pétrole, l'essence destinée à des usages chimiques, et le mazout coloré acquis afin d'alimenter un moteur non propulsif ou certains moteurs propulsifs ne sont pas assujettis à la taxe sur les carburants.


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Cagnote record à 640 millions de dollars

États-Unis - Cagnote record à 640 millions de dollars
Le record précédent, à 390 millions, datait de mars 2007.  
© Reuters

NEW YORK - Les Américains attendaient fiévreusement vendredi le tirage du loto, dont le gros lot atteignait la somme record de 640 millions de dollars, le montant le plus élevé de l'histoire de l'humanité, à en croire les organisateurs. La frénésie était surtout palpable chez les vendeurs de tickets qui, depuis l'aube, ont vu les files d'attente grossir sur le pas de leur porte, de Los Angeles à New York.
«Il y a dix fois plus de parieurs que d'habitude», s'extasiait Raj, patron d'une échoppe située dans une station de métro de New York.
Aucun joueur n'a trouvé les cinq bons numéros ni le numéro complémentaire depuis le 24 janvier, soit 18 tirages sans gagnant, ce qui explique ce montant record, selon le site officiel de Mega Millions, qui souligne que les chances de gagner la super cagnotte sont d'une sur 176 millions. Soit nettement moins que le risque de mourir frappé par la foudre...
Le ticket de loterie, vendu un dollar, assure en tout cas qu'il s'agit du «plus gros pactole du monde».
Le record précédent, à 390 millions, datait de mars 2007.
L'heureux gagnant de ce tirage, qui aura lieu vendredi à 23h, devra choisir s'il veut empocher immédiatement ses gains, auquel cas il recevra "seulement" 462 millions de dollars, ou s'il choisit les 640 millions à encaisser en 26 tranches annuelles.
Les étrangers peuvent jouer aussi, mais à condition de vivre aux États-Unis. Et les gains sont soumis aux impôts.
«Qui sait? Si je gagne, je retourne dans mon pays pour y vivre comme un prince!», expliquait à l'AFP Rafael Estrada, un Dominicain de 43 ans, après avoir acheté cinq tickets à New York.
D'autres, comme Cosmin Barbos, se voyaient en généreux donateurs.
«Je donnerais 90% (du gain) à des oeuvres caritatives destinées à l'éducation des enfants et aux personnes âgées», disait M. Barbos, qui dans sa Roumanie natale était professeur d'histoire et est désormais agent d'entretien.
«Et avec le reste? J'irais vivre en Nouvelle-Zélande, il y a plus de moutons que d'humains. Ici, à New York, il y a trop de monde», ajoute-t-il.
Et les médias américains attisaient l'imagination des joueurs.
À l'image du Kansas City Star, qui expliquait qu'un demi-milliard de dollars permet d'acheter un Boeing 787 Dreamliner et une île en Thaïlande.
De son côté, le Los Angeles Times donnait l'adresse d'un détaillant dont les clients ont eu la main particulièrement heureuse dans le passé. La chaîne de télévision CBS soulignait, elle, combien il était nécessaire d'avoir recours à un conseiller financier une fois les gains empochés.
Raisonnable, le tabloïde New York Post rappelait que l'argent ne fait pas le bonheur, avec à l'appui l'exemple d'un certain Jack Whittaker, qui avait récolté 315 millions de dollars en 2002 mais a fini par tout se faire dérober, alors que sa femme et sa fille sont mortes de surdoses de drogue...
Les organisateurs de la loterie s'employaient aussi à calmer les esprits.
«Bien qu'une majorité de personnes puisse jouer à Mega Millions ou d'autres jeux sans ressentir d'effets secondaires, certaines sont dépendantes au jeu. À l'instar d'autres addictions, celle-ci est une maladie qui se soigne», soulignent-ils sur le site internet de Mega Millions.
Keith Whyte, directeur du National Council on Problem Gambling, une association qui lutte contre les jeux d'argent, a rappelé que le jeu entraînait un coût social de 7 milliards de dollars par an.


Trois personnes ont remporté la cagnotte record de 640 millions de dollars du loto aux États-Unis, ont annoncé samedi les responsables de la loterie sur leur site internet.
«Trois tickets comportaient les six bons numéros du tirage du vendredi 30 mars», indique un communiqué publié sur le site megamillions.com, qui ajoute que les vainqueurs «se partageront la somme record extraordinaire de 640 millions de dollars».
Les tickets gagnants «ont été achetés dans l'Illinois, au Kansas et dans le Maryland», précise le communiqué.
Les bons numéros étaient: 2, 4, 23, 38, 46 et le numéro complémentaire 23.
La cagnotte de samedi est le montant le plus élevé jamais mis en jeu dans une loterie dans le monde.


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Jambes bioniques ?

Amputé des deux jambes,Oscar Pistorius !

 
280811 - Amputé des deux jambes,Oscar Pistorius... par fred-lille59

 

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