QUÉBEC – Les «minounes» sont dans la mire du gouvernement: Québec veut obliger les propriétaires de véhicules de huit ans et plus à passer au garage.
Le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, doit déposer ce mercredi un projet de loi à l'Assemblée nationale qui lui donnera tous les pouvoirs en matière de réglementation de la pollution de l'air. Cette modification lui permettra de rendre obligatoire l'inspection environnementale des véhicules automobiles.
Le gouvernement Charest espère réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les contaminants atmosphériques dans l’air.
Le ministre Arcand veut introduire un programme d’inspection obligatoire qui vise les véhicules de 4500 kg et moins, soit les camionnettes, les automobiles et les motocyclettes de huit ans d’usure et plus.
La première étape de ce programme concernerait environ 375 000 véhicules à passer par une inspection de leur système antipollution au moment de la revente afin que soient respectées des normes environnementales calquées sur celles de l’Ontario ou la Colombie-Britannique. Les coûts d’une telle inspection, entre 85 $ et 100 $, seront à la charge du revendeur.
Formation
Mais le gouvernement veut aller encore plus loin, en soumettant tous les véhicules légers de huit ans et plus à une inspection annuelle obligatoire. L’idée de former les mécaniciens en ce sens est aussi en gestation.
Le programme d’inspection que s’apprête à instaurer le gouvernement Charest s’inscrit dans le plan de réduction des GES du Québec, qui s’est fixé comme objectif de réduire de 20 % — par rapport au niveau de 1990 — ses émissions d’ici à 2020.
Le transport routier génère 43 % des émissions de GES au Québec. On estime entre 10 % et 15 % la réduction des émissions si ce programme voit le jour.
Chaque année au Québec, l’Institut national de santé publique estime que près de 2000 décès prématurés et d’innombrables malaises cardiorespiratoires sont attribuables à la piètre qualité de l’air.
Toujours selon l’Institut, les contaminants atmosphériques ont un impact sur la santé publique, notamment sur les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Lors des épisodes de smog ou de mauvaise qualité de l’air, les visites à l’urgence sont plus fréquentes.
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L’entreprise québécoise Recyc-Auto a décidé
d’offrir, à compter du 1er février 2012, des pièces de remplacement
gratuites à tous ses clients.En tout temps, du lundi au vendredi
entre 8 h et 17 h,composez le (514) 973-AUTO(2886) ou le 1 855 421-AUTO(2886).
À l’heure où les propriétaires de voitures usagées s’inquiètent du projet de loi 48 sur l’inspection des véhicules de plus de huit ans, Recyc-Auto émettra à ses clients des cartes de membre permettant de se procurer des pièces de remplacement gratuites à travers son réseau.
Pour les automobilistes qui n’en font pas partie, les pièces se détailleront au coût de 15 $ l’unité.
Actuellement, une vingtaine de recycleurs participent au Programme d’échange de pièces usagées partout au Québec.
« D’expérience, on sait qu’une personne qui envoie sa voiture au recyclage rachète souvent une autre auto usagée », a affirmé Éric Gariépy, président de Recyc-Auto et propriétaire d’une entreprise de recyclage à Napierville. « Puisque les bris sont courants, la possibilité d’obtenir des pièces gratuites devient comme une assurance pour le client qui pourra réparer sa voiture à moindres frais », a-t-il expliqué.
Il a également rappelé qu’au Québec, on recycle environ 225 000 voitures de sept ans et plus, mais seulement une centaine de milliers le sont en tenant compte des normes environnementales.
Déposé mercredi, le projet de loi 48 vise à réduire la quantité de gaz à effet de serre en inspectant notamment l’efficacité du système antipollution au moment de revendre une automobile. La mesure devrait toucher environ 400 000 véhicules.
REF.:
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