Selon le recensement effectué par notre bureau d’enquête, ils posséderaient une soixantaine d’immeubles, la plupart étant des édifices à revenus d’une valeur foncière un peu inférieure à 25 M$. Ils ne sont pas millionnaires pour autant, car leur portefeuille immobilier semble considérablement hypothéqué selon les registres publics.
Lorsque nous avons contacté Félix Bellevue afin de louer un de ses appartements, il a répondu à son cellulaire, le vendredi 18 mars, peu avant 10 h. Vérifications faites avec le SPVM, celui-ci se trouvait au travail à cette heure précise.
«Tout est légal»
Mustaky est commandant au centre d’enquête Sud alors que le sergent-détective Bellevue est affecté à section des affaires spéciales du SPVM«Ce sont tous des biens que l’on a acquis en achetant et en vendant [des propriétés]», a déclaré Jean Mustaky, lors d’un entretien téléphonique.
«Tout est légal, tout est bien et ça n’a aucune incidence sur notre travail, il y a du monde qui gère ça pour nous», a-t-il poursuivi.
Quant à Félix Bellevue, il a coupé court à la conversation lorsque nous avons commencé à le questionner sur ses biens immobiliers. «Je n’ai rien absolument rien à vous dire», a-t-il dit a-t-il avant de raccrocher.
Des collègues des deux policiers à qui nous avons parlé sur le couvert de l’anonymat se questionnent.
«Comment peuvent-ils être policiers et en même temps des big shots de l’immobilier? se demande l’un d’eux. Selon moi, tu ne peux pas faire les deux [être policier et gestionnaire immobilier]», ajoute-t-il.
Avec le Fonds de retraite
Pour financer l’expansion de leurs investissements en immobilier, les deux policiers ont fait des emprunts à différents prêteurs, dont leur propre fonds de pension.Ils ont emprunté pour plus de 5 M$ à l’Association de bienfaisance et de retraite des policiers de Montréal, selon les documents hypothécaires que nous avons consultés, mais seulement 1,7 M$ d’hypothèques sont encore actifs.
Le vice-président de cette association, Joël Savard, affirme que toutes les règles internes ont été respectées. «Toutes les règles d’investissement... sont respectées, dit-il. Il faut bien comprendre que les documents du registre foncier du Québec [...] ne donnent pas nécessairement une idée juste des montants réellement prêtés.»
Le SPVM dit être au courant
«On était déjà au fait de cette situation. On faisait déjà des vérifications sur ces allégations. C'est tout ce qu'on peut dire pour le moment. Certaines informations sont préservées pour ne pas nuire à l'enquête», a indiqué Ian Lafrenière, porte-parole du SPVM.Source.:
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !