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dimanche 21 octobre 2012

Maires et Politiciens non-coupables ? tout viens des firmes d'ingénieurs et d'attachés politiques ?

«Tout le monde en parle» - Lino Zambito: «80 % des politiciens sont honnêtes»
Lino Zambito 
Photo archives / Agence QMI

Lino Zambito: «80 % des politiciens sont honnêtes»

MONTRÉAL - Quatre-vingts pour cent des politiciens sont «honnêtes», «de bonne foi» et ils ne sont pas au courant des malversations parce que volontairement tenus dans l'ignorance par leur entourage, estime Lino Zambito, témoin vedette de la commission Charbonneau.
C'est ce qu'il a avancé lors de son passage à l'émission «Tout le monde en parle», diffusée dimanche soir à la télévision de Radio-Canada.
«Quatre-vingts pour cent des politiciens ne savent pas ce qui se passe, a dit l'ex-entrepreneur en construction devenu restaurateur. Je mets beaucoup en doute sur (sic) l'entourage des politiciens et c'est voulu de ne pas les mettre dans le coup. C'est vraiment les organisations [qui sont problématiques].»
Quant aux accusations de Tony Accurso, publiées dans un quotidien montréalais la semaine dernière, et selon lesquelles le témoignage de M. Zambito constituait un «[...] paquet de diarrhée verbale», il a répété : «moi, je mets au défi ces gens-là, qui nient les affirmations, d'aller à la commission et d'aller les nier sous serment, au risque de faire 15 ans de prison».
M. Zambito a assuré que ses affirmations allaient de toute manière être corroborées par d'autres témoins tout au long de la commission, qui siégera pendant plus d'un an.
«Je suis heureux d'être sorti de ce domaine-là (la construction)», a-t-il confié, ajoutant qu'il aura contribué à assainir les mœurs dans cette industrie. Il a d'ailleurs martelé l'importance de démasquer les fautifs.

«Il faut resserrer les lois»

«Il faut resserrer les lois. Les licences de construction, ce n'est pas un droit, c'est un privilège. Les gens qui ont fait de la fraude et de la collusion devraient être sortis du marché [...] il y a un ménage qui doit se faire et ça prend la volonté politique de mettre les lois en place.»
Lino Zambito a profité de son passage à l'émission pour écorcher le maire de Montréal, Gérald Tremblay, et le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, évoquant les nombreux scandales survenus ces dernières années à la Ville de Montréal, et se moquant du fait que M. Vaillancourt ait disparu des écrans radars depuis la perquisition de l'escouade Marteau à Laval.
M. Zambito a par ailleurs parlé de ses trois jeunes enfants, disant ne pas craindre pour leur vie. Il a aussi partagé les commentaires qu'il reçoit des autres parents lorsqu'il les reconduit à l'école.
«Il y a des parents qui me félicitent et il y en a d'autres qui me traitent de bandit.»
L'homme a avoué avoir beaucoup perdu sur le plan social à la suite de ses déboires judiciaires. «Quand mes problèmes ont commencé, j'ai su qui étaient mes vrais amis et j'ai assez d'une main pour les compter», a-t-il confié.
Le témoignage de Lino Zambito à la commission Charbonneau a pris fin mercredi après, notamment, les contre-interrogatoires des avocats de la Ville de Montréal et du Parti Québécois.
Contre toutes attentes, l'avocat du Parti libéral du Québec a renoncé à son droit de le contre-interroger.

«Faire face à la justice»

L'ex-entrepreneur déchu doit désormais «faire face à la justice», comme il le dit.
«Je dois passer à travers mon procès et assumer mes responsabilités», a-t-il affirmé, se disant confiant pour l'issue du procès et ajoutant qu'il a «hâte au procès pour que la vérité sorte».
Il a nié avoir négocié toute forme d'entente avec la Couronne pour une réduction de peine.
M. Zambito a été arrêté en février 2011 pour sa participation dans le scandale de la construction de l'usine d'épuration des eaux usées, à Boisbriand, après que son entreprise, Infrabec, ait été perquisitionnée par l'escouade Marteau. La cause est toujours pendante.







L'ancien chef de l'Unité anti-corruption (UPAC) Jacques Duchesneau persiste et signe. Il a affirmé mardi qu'il avait personnellement informé l'ex-maire de Montréal, Gérald Tremblay, en 2009, qu'il y avait dans son entourage des individus qui avaient des agissements douteux.Donc le Maire Tremblay savait !
«Cette rencontre du 2 juillet (2009) a eu lieu à la demande du maire Tremblay, a dit M. Duchesneau. C'est lui qui m'a appelé le 30 juin parce qu'il avait des difficultés dans les médias. J'ai accepté de le rencontrer (...) Les noms, il les a eus à la suite des questions qu'il m'a posées», a expliqué le député caquiste de Saint-Jérôme et ex-directeur de la police de la Communauté urbaine de Montréal.
Jacques Duchesneau répondait ainsi à une affirmation de Gérald Tremblay qui soutenait lundi, au moment où il annonçait sa démission de la mairie de Montréal, qu'il n'avait jamais été informé de la présence de quatre personnes aux comportements répréhensibles dans son entourage à l'hôtel de ville. Le maire démissionnaire a de plus reproché à l'ancien chef de police d'avoir un «agenda caché».


REF.:

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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !