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vendredi 4 mai 2012

Scanneur de cul antivol ?


Japon - L'authentification biométrique en plein essor
 
© Shutterstock

Une banque japonaise va équiper ses distributeurs de machines capables de reconnaître la paume de la main de ses clients, adoptant ainsi la tendance à l'authentification biométrique, de plus en plus prégnante au Japon.

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Une dizaine d'automates de la banque Ogaki Kyoritsu (préfecture de Gifu) seront équipés de ces lecteurs biométriques au mois de septembre, un système qui sera par la suite généralisé. Cette banque est la première du Japon à installer ce système, mis au point par Fujitsu. Au niveau international, seule l'institution financière turque Ziraat Bank s'en est dotée jusqu'ici.
Au Japon, cependant, les systèmes d'identification sous forme de scans biométriques sont de plus en plus répandus.
La biométrie à l'aéroport
Pour l'instant, les autorités japonaises identifient les voyageurs grâce à la photo imprimée sur leur passeport. Mais au mois de mars, un panel d'experts a recommandé au Ministère japonais de la justice de tester des scanners capables d'identifier le visage, les yeux et la paume d'une personne, de façon à simplifier et à rendre plus rapides les formalités aéroportuaires d'immigration.
Un système capable d'identifier l'empreinte digitale des voyageurs a été installé dans quatre aéroports japonais, mais il nécessite l'enregistrement préalable de ces empreintes dans une base de données.
Le gouvernement étudie actuellement le coût de nouveaux systèmes biométriques et pourrait les déployer d'ici à 2014 s'ils s'avèrent efficaces.
L'International Air Transport Association (IATA) se penche également sur le dossier de la reconnaissance biométrique. Au mois de novembre, l'institution a présenté le «portique de sécurité du futur» à l'occasion du 67e World Air Transport Summit de Singapour.
Au point de contrôle, les passagers seront dirigés vers l'un des trois corridors de détection: celui des «voyageurs fréquents», le couloir «normal» ou bien celui de «sécurité renforcée».
L'attribution d'un corridor se fera en fonction des données biométriques recueilles par scanner, des documents de réservation et des billets.
Les voyageurs réguliers, enregistrés auprès des autorités gouvernementales, auront plus rapidement accès à la salle d'embarquement. Par la file dite «normale», passera la majorité des voyageurs. Enfin, pour certains passagers, les contrôles seront renforcés: ceux qui fournissent le moins d'informations, quelques personnes sélectionnées au hasard ou bien ceux qui seront jugés susceptibles de représenter une menace.
L'empreinte de l'assise du conducteur comme anti-vol
Les scientifiques japonais travaillent également à la mise au point d'un appareil de reconnaissance biométrique anti-vol capable d'identifier la forme et les points de pression du «derrière» du conducteur.
L'Advanced Institute of Industrial Technology a débuté ses recherches en 2010 et pense pouvoir généraliser ces sièges conducteurs spéciaux dès 2014.
Le siège dispose de 360 capteurs capables de détecter la pression de l'assise sur une échelle de zéro à 256. L'information est communiquée à un ordinateur pour créer une véritable «carte» de l'assise du conducteur.
Ces capteurs offrent une précision de 98 %, selon les chercheurs. Selon ces derniers, le système est plus précis que ceux qui s'appuient sur les empreintes digitales et les yeux, qui dépendent de la luminosité et de la netteté du capteur.


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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !