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50 000 aînés de plus en bénéficieront d'ici cinq ans
QUÉBEC – Le gouvernement Charest a dévoilé jeudi la première politique québécoise sur le vieillissement. Au coeur de cette politique qui s'étendra sur cinq ans : maintenir les aînés actifs dans leur communauté en améliorant les soins à domicile pour 50 000 d'entre eux et en soutenant les aidants naturels.La politique Vieillir et vivre ensemble, qui totalisera des investissements additionnels de près de 2,7 milliards $, a mobilisé 18 ministères et organismes gouvernementaux autour d'une même ligne : améliorer le sort des aînés au Québec depuis la prévention jusqu'à l'hébergement en passant par le maintien à domicile.
Devant un parterre conquis, les ministres Marguerite Blais, Dominique Vien et Yves Bolduc ont parlé d'une politique incontournable et urgente préconisant une approche globale pour améliorer le logement social, la santé, le transport adapté et les soins à domicile aux aînés.
Vieillissement accéléré
«On est la deuxième société au monde à vieillir le plus rapidement et il y avait cette volonté commune, au gouvernement, de changer notre paradigme et de faire en sorte de mettre massivement des sommes d'argent pour le maintien à domicile et la prévention», a dit la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais.
Mais le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, reconnaît qu'il faudra un an avant de former le personnel nécessaire.
La politique prévoit aussi l'ouverture de 800 nouvelles places en CHSLD, ainsi que des crédits d'impôt aux aidants naturels.
Notant que 93 % des 2,7 milliards $ de dépenses prévues sur cinq ans ne seront dépensés qu'après la première année, l'Association des retraités du secteur public voit dans l'annonce du gouvernement une promesse électorale, ce dont se défend le ministre Bolduc.
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !