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mardi 22 novembre 2011

Le monde a l'endroit c'est le Pardon !

Ancien motard - Une pétition pour le retour de « Pépé »
 
© Agence QMI / Archives

MONTRÉAL – La récente démission de l’ancien président des Rockers Pierre « Pépé » Provencher, qui travaillait dans une résidence de personnes âgées, n’a pas laissé son entourage indifférent. Plusieurs employés et résidants de l’établissement Marie-Clotilde de Joliette réclament son retour. M. Provencher a démission juste avant la diffusion du reportage de J.E. vendredi dernier, qui révélait que l’ex-motard travaillait comme préposé à l’entretien à cette résidence.


EN VIDÉO:
Des pétitions pour le retour de l'ex-motard
« Des gens sont allés à la résidence où sont leurs parents quand ils ont su que j'avais donné ma démission. Ils ont donné un mot à ma conjointe [qui travaille au même endroit]. Ils voulaient m'offrir une job, ils ont confiance en moi », a expliqué Pierre Provencher à l’émission Le Vrai Négociateur à LCN, mardi. L'ancien motard criminel, aujourd'hui âgé de 62 ans, qui entretenait des liens directs avec Maurice « Mom » Boucher semble touché du soutien que lui portent les gens depuis sa démission. « Les résidants eux-mêmes ont fait une pétition. Ils sont 90 % qui veulent que je retourne travailler là, et 77 employés sur 92 ont signé en ma faveur. Je les remercie. »
« Pépé » a été épinglé lors de l'opération Printemps 2001. Faisant face à 13 accusations de meurtre prémédité, il a plaidé coupable à des accusations réduites. Il a été condamné à purger dix ans de prison pour trafic de drogue, complot pour meurtre et gangstérisme.

Préposé à l'entretien
Dans l'exercice de ses fonctions à la résidence Marie-Clothilde, le préposé à l’entretien n'avait pas de contact avec les résidants dans leur chambre. « Je faisais tout l'entretien des lieux publics et si une toilette brisait où quelque chose d'autre dans les chambres, je demandais à être accompagné. Vous ne vous attaquez pas à la bonne personne, je l'avais dit à la journaliste de J.E. [Annie Gagnon]. » D'après ce qu'il a raconté à Claude Poirier, « Pépé » aurait aimé retourner travailler à sa ferme où il possède une érablière commerciale lors de sa libération il y a un an et demi, mais le Service correctionnel du Canada a exigé qu'il se trouve un emploi à l'extérieur de son entreprise.
« Ça faisait partie de mes conditions de libération. [...] Si l'ancienne directrice de la résidence m'avait demandé à propos du trou dans mon c.v. de 2001 à 2010, j'aurais été obligé de lui dire. Elle n'a pas posé la question, probablement parce qu'elle connaissait ma conjointe. Et on ne peut pas marquer nos antécédents judiciaires sur un c.v. »
Pierre Provencher a même été président du syndicat des employés affilé à la FTQ de la résidence où il travaillait. « J'ai hésité à devenir président, car je savais que j'étais une personne vulnérable, fait savoir ce dernier. Si quelqu'un voulait se venger, c'est sûr et certain que c'était moi qui allais manger le coup, et c'est ce qui est arrivé. »
Le repris de justice a fait l'éloge en ondes des personnes du troisième âge. «Ces gens-là ont travaillé toute leur vie. C'est leur dernière résidence. Ils méritent du respect, de la dignité. Si j'avais vu quelqu'un fouiller dans une sacoche, probablement que je lui aurais tordu les doigts », a lancé Pierre Provencher.

REF.:

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