Radio-Canada 1 Vs La Police 1 ? ;-)
L'enquête policière de la SQ déboulonne aussi toute la version d'un soi-disant témoin-clé de l'affaire Dupont, qui avait été présenté dans un reportage de l'émission Enquête, de Radio-Canada, en février dernier.
Il appert que le reporter a été manipulé par ce témoin à qui on a
accordé du temps d'antenne, et qui a ensuite admis aux détectives avoir
dit des faussetés à la télévision.
Cet homme, Jean-Pierre Corbin, un ancien tenancier de bar de la région indiquait avoir reçu les confidences d'un ami. Ce dernier affirmait avoir entraîné M. Dupont dans un piège, l'avoir séquestré pendant quelques jours dans un chalet de la municipalité de Champlain, avant qu'il ne soit tué lors d'une escarmouche.
Une autre réalité
Le journaliste Pierre Marceau et la caméra d'Enquête avaient même accompagné M. Corbin sur les lieux de ce chalet qui, depuis, avait été emporté par les eaux de la rivière, disait-il.
Mais l'enquête policière montre une tout autre réalité.
Sa version «ne tient pas la route du tout», a indiqué hier le lieutenant Michel Brunet, de la SQ. Celui-ci qualifie même de «loufoques» les prétentions de M. Corbin.
L'enquête de la police a en effet permis de démontrer que le propriétaire du chalet avait lui-même démoli la maison en 1960 ou 1961... soit au moins huit ans avant la mort de M. Dupont.
Confronté à ces faits accablants, M. Corbin a admis avoir dit des choses fausses, à l'émission Enquête, question de se rendre plus intéressant.
Selon le policier Brunet, la SQ a «eu une certaine facilité» à rejoindre la famille des anciens propriétaires du chalet. Selon lui, il aurait été «souhaitable» que le travail du reporter de l'émission Enquête ait été fait de façon plus impeccable.
Normes respectées
Mise devant ces faits, Radio-Canada a maintenu, hier, que leur travail avait été bien fait.
«L'objectif du reportage était de soulever des questions légitimes et toutes les vérifications nécessaires ont été faites», a dit le porte-parole de la SRC Marc Pichette.
«Le reportage a été réalisé dans le respect des normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada.»
Joint hier par le Journal, Jean-Pierre Corbin nie avoir dit des faussetés à la SQ et prétend que la police se trompe de chalet.
Malgré qu'une quatrième étude prouve que Louis-Georges Dupont s'est enlevé la vie le 5 novembre 1969, un de ses fils, Robert, ne démord pas: son père a été victime d'un assassinat.
Contacté par le Journal quelques heures après qu'il eut été mis au courant des résultats de l'enquête, Robert Dupont ne cache pas sa frustration.
«Des incohérences dans ce dossier, il y en a à la tonne depuis le début», clame-t-il.
Selon M. Dupont, la SQ ne fait qu'endosser «ces faussetés» dans son rapport.
Photo falsifiée
Robert Dupont fulmine depuis qu'il a appris que la police pense que la photo montrant le passage d'un second projectile a été altérée.
M. Dupont se défend bien d'en être responsable.
«S'ils pensent que j'ai fabriqué des fausses preuves pour faire rouvrir l'enquête, qu'ils me poursuivent, lance-t-il. Ça va me faire plaisir d'aller défendre ça devant la justice», s'exclame-t-il.
Malgré que la SQ stipule qu'aucun trou n'est visible sur le manteau de Louis-Georges Dupont, son fils prétend avec conviction le contraire.
«Je l'ai vu le trou. Son manteau était installé sur un cintre à la maison et j'ai constaté qu'il y avait un trou. En tout, on est six à l'avoir vu», martèle-t-il.
Justice
Après une saga de 42 ans, Robert Dupont refuse une fois de plus de se plier à cette nouvelle conclusion du suicide.
«Je n'accepte pas de vivre dans l'injustice et le mensonge. Ça ne fonctionne pas», lance-t-il.
«S'il n'y avait qu'une ou deux affaires qui ne fonctionnaient pas dans ce dossier, je n'en ferais pas un cas. Mais depuis le début, il y a une multitude d'éléments pertinents qui n'ont pas été pris en considération. C'est déplorable», ajoute-t-il.
Si au début de leur croisade les Dupont souhaitaient toucher une pension de la ville pour leur mère, Robert Dupont assure aujourd'hui que c'est uniquement pour que justice soit enfin rendue que lui et son frère mènent cette bataille depuis tant d'années.
REF.:
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L'enquête policière de la SQ déboulonne aussi toute la version d'un soi-disant témoin-clé de l'affaire Dupont, qui avait été présenté dans un reportage de l'émission Enquête, de Radio-Canada, en février dernier.
À lire également: La mort était un suicide |
Cet homme, Jean-Pierre Corbin, un ancien tenancier de bar de la région indiquait avoir reçu les confidences d'un ami. Ce dernier affirmait avoir entraîné M. Dupont dans un piège, l'avoir séquestré pendant quelques jours dans un chalet de la municipalité de Champlain, avant qu'il ne soit tué lors d'une escarmouche.
Une autre réalité
Le journaliste Pierre Marceau et la caméra d'Enquête avaient même accompagné M. Corbin sur les lieux de ce chalet qui, depuis, avait été emporté par les eaux de la rivière, disait-il.
Mais l'enquête policière montre une tout autre réalité.
Sa version «ne tient pas la route du tout», a indiqué hier le lieutenant Michel Brunet, de la SQ. Celui-ci qualifie même de «loufoques» les prétentions de M. Corbin.
L'enquête de la police a en effet permis de démontrer que le propriétaire du chalet avait lui-même démoli la maison en 1960 ou 1961... soit au moins huit ans avant la mort de M. Dupont.
Confronté à ces faits accablants, M. Corbin a admis avoir dit des choses fausses, à l'émission Enquête, question de se rendre plus intéressant.
Selon le policier Brunet, la SQ a «eu une certaine facilité» à rejoindre la famille des anciens propriétaires du chalet. Selon lui, il aurait été «souhaitable» que le travail du reporter de l'émission Enquête ait été fait de façon plus impeccable.
Normes respectées
Mise devant ces faits, Radio-Canada a maintenu, hier, que leur travail avait été bien fait.
«L'objectif du reportage était de soulever des questions légitimes et toutes les vérifications nécessaires ont été faites», a dit le porte-parole de la SRC Marc Pichette.
«Le reportage a été réalisé dans le respect des normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada.»
Joint hier par le Journal, Jean-Pierre Corbin nie avoir dit des faussetés à la SQ et prétend que la police se trompe de chalet.
Des faussetés à la tonne
«La SQ camoufle les erreurs du passé. La police qui défend la police, on peut difficilement parler d'intégrité.»Malgré qu'une quatrième étude prouve que Louis-Georges Dupont s'est enlevé la vie le 5 novembre 1969, un de ses fils, Robert, ne démord pas: son père a été victime d'un assassinat.
Contacté par le Journal quelques heures après qu'il eut été mis au courant des résultats de l'enquête, Robert Dupont ne cache pas sa frustration.
«Des incohérences dans ce dossier, il y en a à la tonne depuis le début», clame-t-il.
Selon M. Dupont, la SQ ne fait qu'endosser «ces faussetés» dans son rapport.
Photo falsifiée
Robert Dupont fulmine depuis qu'il a appris que la police pense que la photo montrant le passage d'un second projectile a été altérée.
M. Dupont se défend bien d'en être responsable.
«S'ils pensent que j'ai fabriqué des fausses preuves pour faire rouvrir l'enquête, qu'ils me poursuivent, lance-t-il. Ça va me faire plaisir d'aller défendre ça devant la justice», s'exclame-t-il.
Malgré que la SQ stipule qu'aucun trou n'est visible sur le manteau de Louis-Georges Dupont, son fils prétend avec conviction le contraire.
«Je l'ai vu le trou. Son manteau était installé sur un cintre à la maison et j'ai constaté qu'il y avait un trou. En tout, on est six à l'avoir vu», martèle-t-il.
Justice
Après une saga de 42 ans, Robert Dupont refuse une fois de plus de se plier à cette nouvelle conclusion du suicide.
«Je n'accepte pas de vivre dans l'injustice et le mensonge. Ça ne fonctionne pas», lance-t-il.
«S'il n'y avait qu'une ou deux affaires qui ne fonctionnaient pas dans ce dossier, je n'en ferais pas un cas. Mais depuis le début, il y a une multitude d'éléments pertinents qui n'ont pas été pris en considération. C'est déplorable», ajoute-t-il.
Si au début de leur croisade les Dupont souhaitaient toucher une pension de la ville pour leur mère, Robert Dupont assure aujourd'hui que c'est uniquement pour que justice soit enfin rendue que lui et son frère mènent cette bataille depuis tant d'années.
REF.:
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !