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vendredi 29 juillet 2011

Les voitures neuves devront consommer 4,3 l/100 en 2025


États-Unis - Les voitures neuves devront consommer 4,3 l/100 en 2025
 
© Agence QMI / Archives
Une Jetta fesait ça dans les années 1984 !$!

WASHINGTON - Les voitures particulières neuves vendues aux États-Unis en 2025 devront consommer en moyenne 4,3 litres d'essence aux 100 kilomètres, deux fois moins qu'aujourd'hui, a annoncé vendredi le président Barack Obama en dévoilant un nouvel accord conclu avec les constructeurs.
«Cet accord sur les normes de consommation représente la mesure la plus importante jamais prise par notre pays pour réduire notre dépendance au pétrole en provenance de l'étranger», a assuré le président, flanqué notamment des dirigeants des «trois grands» constructeurs américains: Ford, General Motors (GM) et Chrysler, mais aussi de firmes étrangères comme les Japonais Toyota et Honda.
«Nous avons fixé un objectif ambitieux, et les entreprises ici ont répondu présent. D'ici à 2025, la consommation moyenne de leurs voitures sera quasiment divisée par deux et atteindra 55 miles par gallon», soit 4,3 litres aux 100 km, a précisé M. Obama lors de ce discours au palais des Congrès de Washington, où les constructeurs avaient exposé des modèles économiques.
Cette annonce s'inscrit dans la continuité de celle faite par M. Obama en mai 2009, quand avait été divulguée la mise en place de normes pour la première fois communes à tous les États-Unis, qui s'avéraient plus strictes en matière d'émissions de gaz carbonique par les automobiles et de consommation de carburant.
D'ici à 2016, la consommation moyenne de ce parc automobile devra passer à 35,5 miles parcourus avec un gallon d'essence, soit 6,63 litres aux 100 km, contre 9,41 litres aux 100 en 2009.
L'annonce de M. Obama intervient alors que le prix de l'essence à la pompe aux États-Unis flirte avec des sommets historiques depuis le début de l'année, en raison de la nervosité des marchés face aux révoltes et violences qui ont touché plusieurs pays du Moyen-Orient, dont la Libye, riche en pétrole.
L'essence chère, a reconnu M. Obama, «c'est encore une dépense supplémentaire au moment où l'argent manque déjà».
«Il n'y a pas de solution rapide à ce problème», a reconnu M. Obama, dont la cote de popularité pâtit du mécontentement des Américains face à la difficile reprise de l'économie et du marché de l'emploi après la récession de 2007-2009.
Les normes annoncées vendredi vont inciter les entreprises américaines à innover, a par ailleurs assuré M. Obama: «cela veut dire de nouveaux emplois dans des entreprises de pointe à travers tous les États-Unis».
Le président a aussi rendu hommage aux «trois grands», dont deux, GM et Chrysler, ont été sauvés de la disparition grâce au soutien de l'État fédéral en 2009.
«Après une période de restructuration douloureuse (...) nous assistons à une croissance et une augmentation des ventes, tirées par des voitures utilisant des technologies nouvelles et plus efficaces», a-t-il noté.
«Cela veut dire que ces normes vont être une bonne chose pour les consommateurs, pour ces entreprises, pour notre économie, pour notre sécurité et notre planète», a assuré le président.





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