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Attaqué dans son lit(les problêmes commence,y reste juste des plaîntes et des accusés a venir !!!)
Battu et abandonné dans son sang, vendredi, sur son lit d'une résidence de Lachine spécialisée dans les lourds cas de démence et de troubles de comportement, un homme de 83 ans est resté, depuis, dans un état de confusion avancée.
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Wilfrid Cyr, un citoyen de Lachine, a dû être «placé», il y a six mois. Atteint de la maladie d'Alzheimer, il errait et chutait partout.
Après six mois au pavillon Camille Lefebvre (Centre hospitalier de Lachine), il a été transféré, en mars, à l'ex-Hôpital général de Lachine, transformé en résidence temporaire pour personnes en perte d'autonomie, après qu'on ait jugé qu'il devenait trop agressif.
Comme il chute aussi de son lit durant son sommeil, M. Cyr y dort sous contention.
Il était ainsi attaché, incapable de bouger de son lit, vendredi, lorsque, selon ses filles Martine et Marielle, il a été sauvagement attaqué.
Du sang partout
«Il aurait été battu vers 6h30 le matin, mais on ne m'a prévenue que vers 8h30, relate Martine. Quand je suis arrivée à la résidence, les ambulanciers étaient autour de lui. Il avait le visage plein de sang et deux dents cassées.»
«J'ai sauté, c'est sûr ! J'ai alors appris qu'un patient, arrivé la veille, serait sorti de la chambre de mon père juste avant qu'on le trouve en sang. Cet homme a été isolé, depuis. Il est très agressif. Il déchire tout son linge et il faut trois préposés pour le déplacer.»
Martine Cyr est très amère à l'égard du coordonnateur du centre, Yves Lavoie, qui, lui, refuse de répondre aux questions du Journal.
«Tout ce qu'il m'a dit, c'est que »ce sont des choses qui arrivent« et que je devais me calmer, ajoute-t-elle. On a dû appeler nous-mêmes la police, parce que M. Lavoie ne le faisait pas. Une policière, qui a vu mon père, a pourtant dit que c'est plus qu'une simple voie de fait : c'est une agression avec lésions graves.»
«À l'hôpital, vendredi, on a fait deux points de suture à notre père, près de l'oeil. Mais pas de scan, ni même de radiographies», s'étonnent les filles de la victime.
Complètement hagard
Wilfrid Cyr a été ramené à la résidence où il a été attaqué et y séjournait depuis samedi soir, complètement hagard et incapable de répondre aux questions, dans un fauteuil roulant où on le gardait attaché.
Lors de la visite du Journal, hier, le personnel du centre arrivait tout juste à le tenir éveillé, quelques secondes, pour tenter, en vain, de communiquer adéquatement avec lui, avant de quitter la chambre.
En fin d'après-midi, la famille a finalement exigé que Wilfrid Cyr soit retourné à l'urgence d'un hôpital. Il n'avait pas mangé depuis au moins deux jours.
Murielle Cyr a repris contact avec Le Journal pour dire que la direction de l'ex-Hôpital général de Lachine s'y est d'abord opposée, alléguant que les signes vitaux de M. Cyr étaient normaux, dit-elle.
Les ambulanciers, en revanche, lui auraient confié, chemin faisant vers l'hôpital, que sa pression et son pouls étaient très bas...
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !