Une rencontre fatale de 90 secondes,entre Wilson et Brown !
Il y a tu du racisme la dedans ?
La Police est telle bien encadré ?
Un citoyen drogué,déficient ou itinérant ,est-t'il différent des autres citoyens ?  Doit-on les
exterminer ,Non, et on ne doit pas retourner au temps des Nazis ?
L’
affaire Michael Brown concerne les événements entourant la mort de Michael Brown, un 
Afro-Américain âgé de 18 ans, non-armé au moment des faits, abattu le 9 août 2014 par six coups de feu tirés par Darren Wilson, 
policier à Ferguson, 
Missouri1,2.
 Les faits n'ont pas été filmés et les versions qu'en donnent 
respectivement la police et les témoins divergent. Selon la police, 
Wilson a agi en état de légitime défense. Selon les témoins, Brown est 
abattu alors qu'il avait les mains en l'air. Brown n'avait aucun casier 
judiciaire et les états de service de Wilson étaient vierges au moment 
des faits.
L'affaire entraine des émeutes dans une région avec des tensions 
raciales et une discrimination parmi les plus fortes des États-Unis
3. L'événement obtient une couverture médiatique internationale, étant comparé par certains commentateurs à l'
affaire Trayvon Martin4,5. Il mène à plusieurs jours de manifestations et d'émeutes à 
Ferguson dans le 
Missouri à partir du 10 août.
Le 11 août, le 
Federal Bureau of Investigation (FBI) ouvre une enquête sur la fusillade. Le jour suivant, le 
président des États-Unis Barack Obama
 fait une déclaration, exprimant ses condoléances à la famille Brown et 
affirmant que des ressources fédérales seront consacrées à l'enquête. Le
 16 août, à la suite de l'augmentation des pillages et de la violence, 
le 
gouverneur du Missouri Jay Nixon déclare l'
état d'urgence, impose un 
couvre-feu et demande l'aide de la 
Garde nationale6. Deux jours plus tard, le couvre-feu n'ayant pas réussi à contrôler la violence, Nixon lève ce dernier
7
L'officier de police auteur des coups de feu se nomme Darren Wilson. Il 
est âgé de 28 ans au moment des faits. Son nom est révélé par la police 
de Ferguson une semaine après l'incident
11. En février 2014, Wilson reçoit une citation pour 
« effort extraordinaire dans l'exercice du devoir » pour avoir capturé un conducteur vendant de larges quantités de marijuana
12. Wilson est mis en congé payé administratif à la suite de la fusillade.
 Le samedi 9 août, aux environs de 
14 h (
heure locale), Michael Brown et Dorian Johnson se dirigent vers la maison de la grand-mère de Brown
2,14.
 À ce moment, un officier de police dirige son véhicule vers eux. La 
suite des événements est décrite de manière différente selon les 
témoins.
Version de la police
Selon Joe Belmar, chef de la 
police du comté de Saint Louis (en),
 Michael Brown a été blessé mortellement après avoir agressé un policier
 de Ferguson et tenté de lui dérober son arme. Selon cette version, un 
premier coup de feu a été tiré de la voiture du policier, puis le 
policier est sorti du véhicule et a tiré à plusieurs reprises en 
direction du jeune homme. Celui-ci s'est affaissé à une dizaine de 
mètres de la voiture de police, vers 
14 h 1510.
 Selon l'officier de police Wilson, Brown aurait baissé les bras après 
les avoir levé et se serait dirigé vers lui de façon menaçante, le 
poussant à recourir au tir pour tuer (
deadly force)
15.
Le chef de la police de Ferguson, Thomas Jackson, déclare depuis que 
l'officier qui a tiré sur Brown a été blessé dans l'incident
16. Wilson aurait été sévèrement battu, et souffrirait d'une fracture du 
plancher orbital. Il serait en outre traumatisé, craignant pour sa vie et celle de ses proches et redoutant de servir d'exemple
17.
Version de Dorian Johnson
Dorian Johnson soutient qu'il marchait aux côtés de Michael Brown 
quand un policier leur a dit de marcher sur le trottoir plutôt que dans 
la rue. Michael Brown et lui n'en ont pas tenu compte, dit-il, de sorte 
que le policier est revenu à la charge, d'abord dans sa voiture, puis à 
l'extérieur, où il a tiré un coup de feu. Effrayés, les deux jeunes 
hommes ont pris la fuite
18.
Dorian Johnson déclare que le policier « a tiré de nouveau, et 
lorsque mon ami a senti ce coup, il s'est retourné, a mis les mains dans
 les airs et a commencé à se baisser. Mais le policier a continué 
d'approcher avec son fusil en joue et a tiré plusieurs autres coups »
18
Piaget Crenshaw
Témoin de la fusillade, Piaget Crenshaw dit qu'il lui a semblé voir 
une lutte entre le policier et Brown, avant que le policier ne tire sur 
Brown depuis l'intérieur de son véhicule. Brown aurait alors pris la 
fuite, le policier le poursuivant sur une distance de 6 mètres avant de 
tirer de nouveau. Lorsque Brown se serait arrêté les mains en l'air, le 
policier aurait tiré de nouveau à deux reprises
19,20.
Après la publication du compte-rendu de l'autopsie préliminaire, 
Crenshaw estime que les tirs du policier alors que Brown fuyait en lui 
tournant le dos n'ont pas atteint la victime (tirs d'avertissement). Les
 tirs mortels auraient été effectués après qu'il se soit arrêté et 
retourné vers le policier
21.
 Le 11 août, le FBI ouvre une enquête
26. Le 
procureur général Eric Holder ordonne au personnel du département de la justice de suivre les éventuels développements
27. Selon une porte-parole du FBI, les manifestations et émeutes n'ont joué aucun rôle quant à la décision d'ouvrir une enquête
28.
À la demande de la famille, une autopsie préliminaire a été menée le 
17 août par le docteur Michael Baden, ancien examinateur médical en chef
 de la ville de New York. Selon le rapport d'
autopsie du 
médecin légiste, révélé le 18 août, 
Michael Brown a été touché par six balles. Les quatre premières ont atteint l'adolescent au bras droit, les deux dernières à la tête. Toujours d'après le médecin, seule une de ces blessures, infligée par une balle reçue au sommet du 
crâne,
 était mortelle. 
L'autopsie ne relève « aucune trace de lutte », 
attribuant les quelques abrasions présentes sur le corps de la victime à
 la chute sur la route. Une donnée qui contredit et discrédite la 
version de la police, selon qui Michael Brown a été tué après une 
altercation avec un agent auquel il avait essayé de voler son arme. 
Selon le médecin légiste, 
aucun résidu de poudre n'a été relevé sur la 
peau de Michael Brown ce qui signifie que l'arme se trouvait « au moins à
 plus de 30 à 60 centimètres »
29.
Mary Case, examinateur médical du comté de Saint-Louis déclare que 
Brown avait subit des tirs de face et a refusé de donner davantage 
d'informations du fait de l'enquête en cours
30,15.
Le procureur général 
Eric Holder ordonne une 
troisième autopsie du corps de Michael Brown
31,32.
 Au terme de trois mois d'enquête le procureur du comté de St Louis 
annonce que le grand jury - composé de neuf personnes ayant le teint 
blanc et de trois personnes ayant le teint noir - 
a décidé de ne pas 
inculper le policier qui a tué Michaël Brown. Selon le procureur le 
grand jury a entendu pas moins de soixante-dix témoins et trois médecins
 légistes. Le ministre de la justice Eric Holder précise toutefois 
qu'une enquête fédérale indépendante de l'enquête locale a toujours 
cours et qu'elle se poursuivra
33. La chaîne d'informations américaine MSNBC affirme que la procureure Kathy Alizadeh
34
 a donné à lire aux membres du grand jury, juste avant le témoignage du 
gardien de la paix Wilson, un extrait d'une loi qui autorise 
prétendument les officiers de police à tirer sur un suspect en fuite, 
mais déclarée inconstitutionnelle en 1985, influençant ainsi la décision
 des jurés.
Le 12 août, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à 
Clayton, le siège du comté d'une action pénale de l'agent impliqué dans 
la fusillade. Les manifestants portaient des pancartes à Ferguson et 
beaucoup ont levé les mains en l'air en criant 
« Don't shoot » (
« Ne tirez pas »).
 Selon la police, certains manifestants ont lancé des bouteilles sur les
 policiers, ce qui les a obligé à utiliser à nouveau des gaz 
lacrymogènes pour disperser la foule. Le lendemain, une unité 
spécialisée lourdement armée, le 
SWAT, dépêche une équipe d'environ 70 officiers exigeant que les manifestants se dispersent
41. Dans la nuit du 13 août, certaines personnes ont jeté des 
cocktails Molotov
 et d'autres objets sur les policiers qui ont riposté avec des bombes 
fumigènes, des grenades flash, des balles en caoutchouc et des 
gaz lacrymogènes
 pour disperser la foule. Des séquences vidéo des événements enregistrés
 par KARG Argus Radio montrent la police tirant des gaz lacrymogènes 
dans un quartier résidentiel et ordonnant aux journalistes de cesser 
l'enregistrement.
Le weekend du 10 au 13 octobre, baptisé 
Ferguson October,
 a été marqué par une série de manifestations calmes à St. Louis et à 
Ferguson, une dizaine de personnes ont été arrêtées par la police suite à
 de nombreux affrontements à Ferguson et St Louis
4 Le 24 novembre 2014 la décision du grand jury de ne pas poursuivre le 
policier auteur des tirs relance les émeutes à Ferguson malgré les 
appels au calme lancés par le président Barack Obama et la famille du 
jeune Michael Brown et contraint le gouverneur de l'état du Missouri, 
Jay Nixon,
 à déclarer l'état d'urgence faire appel à la garde nationale pour 
maintenir l'ordre. La police de Ferguson a été la cible de nombreux tirs
 et une douzaine d'immeubles ont été incendiés. 29 manifestants ont été 
arrêtés. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des 
Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco. Selon le site 
américain Buzzfeed, qui relaye les propos du chef de la police du compté
 de Ferguson, ce dernier a personnellement entendu plus de 150 coups de 
feu tiré contre les forces de l'ordre. Mais la police n'a pas riposté. 
D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, 
notamment à New-York et à San Francisco
43,33
Auteur des tirs
Le 29 novembre 2014 le journal St. Louis Post-Dispatch annonce que 
Darren Wilson, l'auteur des tirs mortels, aurait quitté la police en 
invoquant notamment le fait que s'il restait en fonction il ferait 
« courir des risques aux habitants et aux officiers de police de 
Ferguson »
44.
 Le jeudi 4 septembre 2014, l’avocat général du département de justice des États-Unis, 
Eric Holder, a annoncé qu’une nouvelle enquête sera ouverte afin d’étudier les pratiques à long terme de la police de 
Ferguson48.
M. Wilson et la petite banlieue de Saint Louis ont rompu leurs 
liens, a précisé James Knowles lors d'un point de presse au lendemain de
 la démission du policier, qui est entrée en vigueur immédiatement. Il 
ne recevra donc plus de salaire ni d'avantages sociaux de la part du 
service de police de la ville.
    
    
        Le maire a d'ailleurs assuré que lui-même ne démissionnerait 
pas, même si la gestion de la crise par son administration a été maintes
 fois critiquée.
    
    
        Darren Wilson, un policier blanc âgé de 28 ans, a tué Michael 
Brown, 18 ans, qui n'était pas armé, le 9 août. Un grand jury 
a statué il y a près d'une semaine que des accusations ne pouvaient pas être portées contre M. Wilson, ce qui a provoqué des manifestations parfois violentes dans plusieurs villes des États-Unis.
    
    
        
Protéger ses collègues
    
    
        Dans sa lettre de démission, le policier a expliqué que sa 
présence risquait de mettre en danger les résidents et les autres 
policiers de Ferguson. Son avocat a dit à l'Associated Press qu'il avait
 décidé de quitter son poste lorsqu'on l'avait informé de menaces à 
l'égard de ses collègues.
    
    
        M. Wilson, qui travaillait depuis moins de trois ans pour la 
police de Ferguson, envisageait de partir depuis quelque temps, jugeant 
qu'il serait impossible pour lui de poursuivre son travail à 
cet endroit.
    
    
        Un des avocats de la famille Brown estime que la démission du policier n'a rien de surprenant.
    
  
Me Crump a ajouté que les parents de Michael Brown réfléchissaient toujours à la possibilité de poursuivre le policier au civil.
    
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