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lundi 17 octobre 2011

La patente a gosses a Charest !


Construction - Le PQ prédit une «patente à gosses»
Le député péquiste Stéphane Bergeron. 
©Agence QMI
Construction

Le PQ prédit une «patente à gosses».........Charest pas couilles !

Le Parti québécois prévient que les Québécois veulent une véritable commission d'enquête publique sur la construction et ne se laisseront pas berner par une «quelconque patente à gosses» que pourrait présenter le gouvernement Charest.
«Le gouvernement va nous présenter une patente à gosses qui vise à éviter de faire ce que toute la population du Québec lui demande de faire depuis des mois»: une commission d'enquête publique, a tonné le député péquiste Stéphane Bergeron lundi.
Les rumeurs persistantes de l'annonce imminente d'une commission d'enquête sur l'industrie de la construction ont convaincu le représentant du comté de Verchères de s'adresser aux médias.
La convocation exceptionnelle d'un caucus des députés libéraux mardi matin a ouvert la porte aux spéculations sur le scénario que priorisera le gouvernement Charest pour répondre notamment au rapport du patron de l'Unité anticollusion (UAC), Jacques Duchesneau.
Depuis trois semaines, le gouvernement libéral jongle avec diverses options, certains ministres n’excluant plus la possibilité d’une commission d’enquête publique.
«Tous les scénarios sont sur la table», a laissé tomber le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil.
Il nourrissait tout de même des craintes sur les effets néfastes que pourrait avoir un tel exercice sur les enquêtes policières en cours. «On essaie de trouver une solution qui ne permettrait pas aux gens qui ont commis des infractions de s'en tirer. Au niveau de la créativité (on tente) de faire de nouvelles choses», avait-il expliqué.
L’Assemblée nationale est sur le qui-vive depuis que Jean Charest est de retour d’Europe. Il doit présenter une proposition mais le PQ reste perplexe.


dimanche 16 octobre 2011

Le gouvernement vous vend ses autos polluantes,pas ses encans annuelles

Alors pourquoi le gouvernement veut implanter les voitures électriques et taxes l'essence ,comme si de rien n'était ?...................D’ici la fin 2011, Québec construira un réseau de bornes publiques pour recharger les véhicules électriques, à temps pour l’arrivée des premières voitures totalement électriques sur le marché.
La vente des biens saisis et des véhicules dont il doit disposer a permis au gouvernement du Québec d'engranger des revenus de 6,3 millions, en 2009-2010, en hausse de 20 pour cent sur l'année précédente.

 Photo : Reuters
Bon an, mal an, l'État québécois tient cinq encans publics pour vendre au plus offrant des lots de biens saisis par les forces de l'ordre ainsi que de nombreux véhicules ne convenant plus à ses besoins, une pratique encore méconnue de la population.
"En moyenne, nous arrivons à vendre pour cinq millions de biens à disposer, essentiellement des véhicules et des véhicules- outils, comme des souffleuses ou des pelles hydrauliques, en plus des véhicules saisis par la police et d'autres biens liés à la criminalité, vendus à la suite d'un jugement de la Cour", a expliqué le porte-parole du Centre de services partagés (CSPQ), Clément Falardeau.
Les objets dont le gouvernement souhaite se débarrasser sont affichés sur le site Internet du CSPQ, avec les modalités et conditions de vente.
Même des ambulances
Un bref examen des résultats de l'encan tenu le 16 avril, à Montréal, permet difficilement de déterminer si ce type de vente représente une véritable occasion d'aubaines pour ceux qui y participent.
La plupart des véhicules appartenant au gouvernement sont des camionnettes et des fourgonnettes plutôt récentes mais au kilométrage très avancé. Par exemple, des camionnettes Ford F150 2007 et 2008, affichant toutes plus de 300 000 km à l'odomètre, ont été liquidées pour des sommes variant de 2 500 à 5 000 $.
Une douzaine d'ambulances datant de 2006, affichant chacune plus de 230 000 km ont été vendues 3 900 $, alors qu'une vingtaine de modèles Ford Crown Victoria 2005 à 2008, appartenant à la police, ont été laissés en retour de la modique somme moyenne de 1 500 $.Toutefois, en raison des saisies, certains lots plus alléchants se glissent dans la liste des objets faisant l'objet des ventes aux enchères, comme une moto Harley-Davidson 2007 indiquant seulement 269 km au compteur, vendue pour 13 700 $.
Rémy Nadeau
Agence QMI

Que faire avec 2,2 milliards ?


david.descoteaux - 3 octobre 2011
Un cadeau du ciel vient de tomber dans les bras du ministre des Finances Raymond Bachand : 2,2 milliards $ du fédéral, en vertu de l’entente sur l’harmonisation des taxes (TVQ et TPS). Comment va-t-il le dépenser?
Le premier chèque arrivera en 2013. L’argent servira entièrement à réduire le déficit et atteindre l’équilibre budgétaire, assure Jean Charest. Pas question de le dépenser à gauche et à droite. Toutefois, le premier ministre n’entend pas verser pas un sou dans le Fonds des générations, qui sert à rembourser la dette.
Alors, on va faire quoi exactement avec l’argent? Au ministère des Finances, on me dit qu’il faudra attendre la mise à jour budgétaire de cet automne pour connaître les détails. Mais une partie servira à pallier les réductions de dépenses ou les nouvelles sources de revenus qui restaient à identifier dans le cadre du plan de retour à l’équilibre budgétaire. Autrement dit, cet argent va permettre au gouvernement d’éviter de faire des choix difficiles tant au niveau des réductions de dépenses que des revenus.
Tant mieux pour lui, mais ce serait plus sage d’utiliser cet argent pour rembourser directement une partie de la dette. Sinon, on enlève une pression — nécessaire — sur un gouvernement déjà indiscipliné, qui échoue année après année à respecter ses cibles de dépenses.
Générations à risque
D’ailleurs, vous vous rappelez le Fonds des générations? Cette idée de Jean Charest pour amoindrir le poids de la dette sur les générations futures? Jusqu’ici, ce fonds fait le contraire : il endette les générations futures!
L’idée derrière ce fonds était simple : accumuler des revenus qu’on investit (via la Caisse de dépôt) pour générer un rendement supérieur au coût d’emprunt du gouvernement. En d’autres mots, on essaie de faire un bon rendement sur les marchés (disons 8 %), au lieu de rembourser directement des dettes qui « coûtent » un taux d’intérêt de 4 ou 5 %. Avec la différence, on espère faire fondre la dette totale plus rapidement.
Sauf que les marchés sont imprévisibles. On l’a vu avec la déconfiture de 2008, où la Caisse de dépôt a perdu 40 milliards. En fait, le Fonds génère un rendement moyen d’à peine 1,7 % depuis ses débuts en 2007, selon les chiffres du gouvernement. Pendant ce temps, le taux d’intérêt moyen que le gouvernement paye sur ses emprunts tourne autour de 4,5 %. Ça veut dire que jusqu’ici, il aurait été plus sage — et plus payant! — de rembourser directement la dette.
Bien sûr, le Fonds des générations est une stratégie de long terme. Ce serait prématuré de le juger après seulement quatre années d’existence. Sauf que l’année en cours risque aussi de finir dans le rouge pour la Caisse de dépôt. Les principaux indices boursiers mondiaux ont perdu plus de 12 % en moyenne durant les neuf premiers mois de 2011. Et comme l’économie mondiale souffre d’un problème d’endettement qui pourrait perdurer des années, les mauvaises années comme celles-ci risquent d’être plus fréquentes.
La stratégie est aussi risquée parce que les taux d’intérêt que le gouvernement paye sur ses emprunts sont très bas en ce moment, mais peuvent grimper à tout moment.
Selon un dicton bien connu : le meilleur placement qu’on peut faire, c’est de payer nos dettes. C’est aussi vrai pour le gouvernement.


Un «patenteux» défie Hydro-Québec

« On l’appelle le « conscientisateur ». Car cela permet de conscientiser les consommateurs », a affirmé tout de go Dave Boissonneault, un inventeur qui a créé un anneau permettant de consulter sa consommation d’électricité en temps direct.
« Dans cet anneau, que l’on insère autour d’un compteur d’Hydro-Québec, il y a des détecteurs optiques et un système WIFI qui permettent d’envoyer des données à un ordinateur de type tablette accroché à un mur. De cette façon, le consommateur peut toujours connaître sa dépense d’énergie », a expliqué M. Boissonneault.
« Il est important que le client connaisse sa consommation. Un outil comme la tablette peut faire activer un voyant lumineux qui l’avertit s’il dépense trop d’énergie et en connaître les raisons », a-t-il poursuivi.
À ses côtés se tient Gilles Cusson, son partenaire en affaires. Les deux hommes sont de véritables « patenteux ».
L’idée est d’ailleurs venue soudainement.
« Je travaillais dans une usine et je me suis rendu compte qu’à chaque morceau qui passait devant un capteur, il y avait un compteur qui s’activait. Nous avons pensé exactement de la même façon », a affirmé Dave Boissonneault.
Les hommes d’affaires ont fondé Idem Énergie, une PME de six employés qui a de grandes ambitions. Déjà, ils ont fait des contacts dans la région de Victoriaville et la mairie est enthousiasmée.
« On a travaillé afin de savoir comment les aider dans ce projet-là et si c’était viable. Je vous dirais, s’ils peuvent obtenir toutes les autorisations, nous allons embarquer », croit le jeune maire Alain Rayes.
On parle déjà de l’installation de 2000 systèmes à Victoriaville même si rien n’est encore confirmé par la mairie.
Hydro-Québec a son propre projet
Le hic pour les deux inventeurs, c’est qu’Hydro-Québec s’apprête à changer ses compteurs pour les remplacer par une nouvelle technologie qui permettra également à l’utilisateur de voir sa consommation en temps réel.
Mais l’homme d’affaires jure que les Québécois gagneraient au change avec leur technologie plus simple.
« Monsieur et madame Tout-le-Monde peuvent mettre en place l’anneau. Pas besoin d’un technicien avec des diplômes », a affirmé M. Boissonneault.
L’inventeur affirme surtout que le coût serait beaucoup plus bas, environ 60 $ par compteur, ce qui donne un montant total de 222 millions $ pour les 3,7 millions de machines que la société d’État s’apprête à changer pour 1 milliard $.
« De toute façon, notre technologie deviendra une tendance lourde. Nous allons obtenir notre brevet et nous pourrons commercialiser l’anneau un peu partout dans le monde », croit-il.



REF.: 24hrs,

Pourquoi oublier un Héro ?


La mort dans l'oubli - La triste fin d’Édouard Carpentier
Édouard Carpentier
© Archives/Agence QMI

QUÉBEC - Les Québécois ont été indignés par le sort réservé à l’ex-lutteur Édouard Carpentier,tout comme le fut  "Le Grand Antonio"(ami de Carpentier)!
Carpentier qui est décédé dans la solitude en octobre 2010. N’eût été l’intervention in extremis d’une amie, son corps aurait été transporté à la morgue de Montréal avec l’étiquette « non réclamé » pendante au bout des pieds.
Si le nom d’Édouard Carpentier rappelle de bons souvenirs, celui d’Eddy Wieczorkwicz, en revanche, ne dit pas grand-chose au commun des mortels. À son arrivée au Québec dans les années 50, l’ex-lutteur a opté pour un nom plus simple à dire.
La confusion autour de son identité a d’ailleurs bien failli lui valoir un séjour à la morgue et, qui sait, un repos éternel dans une fosse commune. Malade depuis plusieurs années, il a succombé à une attaque cardiaque à son domicile, en octobre 2010, à l’âge de 84 ans, en attendant l’arrivée des ambulanciers.
À la suite à son premier combat en 1956 au Forum de Montréal, l’ex-lutteur a fait la pluie et le beau temps dans le ring avec un style unique en son genre. Natif de Roanne, en France, d’un père russe et d’une mère polonaise, il a adopté le Québec et vice-versa.
Prisonnier des Allemands
L’agente Tony Langelier, présidente de Media Plan, l’a recruté au début des années 2000 pour une campagne de promotion des produits Vie de velours. Par la force des choses, elle est devenue sa confidente. À l’époque, il était peu en demande et il menait une vie de reclus.
« Il parlait peu de sa vie privée, sauf de son enfance. Il racontait comment il avait échappé aux Allemands pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il se sentait très seul », s’est rappelée Mme Langelier.
Lorsque sa santé a commencé à se détériorer, cette dernière a été obligée de rompre ses engagements professionnels avec lui. Elle a toutefois maintenu des liens d’amitié, le visitant régulièrement à l’hôpital pendant ses nombreux séjours.
« Je n’avais pas envie de le laisser tout seul parce qu’on avait fini de travailler avec lui. J’ai agi par altruisme. Je n’avais aucune autre raison de le faire. »
« C’est pour ça que l’hôpital avait mon numéro de téléphone dans le dossier. J’ai probablement été la dernière personne active autour de lui. »
L’ex-lutteur avait une telle confiance en l’agente qu’il lui a même signé une procuration. Veuf et en brouille avec son fils unique, Michel, vivant en France, M. Carpentier souffrait d’ennui. Ne voulant pas s’immiscer dans un possible conflit familial, Mme Langelier a tranquillement pris ses distances à partir de 2009.
Un hommage manqué
Il a fallu 36 heures avant que l’Hôpital général juif de Montréal rejoigne un proche d’Eddy Wieczorkwicz pour communiquer le décès.
Mme Tony Langelier était en route pour le bureau lorsque le téléphone a sonné.
« L’infirmière m’a dit : “C’est le seul numéro que nous ayons et je ne connais pas ce monsieur. Je vais appeler la police et on va l’envoyer à la morgue” », s’est-elle remémorée.
Ces paroles sont gravées dans sa mémoire. Sur le coup, Mme Langelier, qui a employé Édouard Carpentier, est restée surprise, mais rapidement, elle a mobilisé son réseau de contacts pour s’occuper des funérailles.
Tout était en place pour lui rendre un dernier hommage.
« On voulait faire quelque chose de grand. Tout le monde appelait. Les gens de la lutte, les vedettes, ça ne lâchait pas », a-t-elle raconté.
Alors qu’on s’apprêtait à célébrer les funérailles, Mme Langelier a reçu un appel d’une infirmière du CLSC, cinq jours après le décès. Sur un ton sec, celle-ci a reproché à Mme Langelier de ne pas respecter les volontés du défunt.
Goût amer
Deux semaines plus tôt, M. Carpentier, qui souffrait de démence en plus de ses nombreux problèmes de santé, avait rédigé son testament. Apparemment, l’ex-lutteur voulait des funérailles... discrètes!
« J’étais abasourdie ! Je ne pouvais pas connaître cela! Édouard avait choisi une autre maison funéraire. Il a fallu tout annuler. Le salon que j’avais choisi est allé reporter le corps. »
Nonobstant les souvenirs impérissables qu’elle conserve de son vieil ami, Mme Langelier garde un goût amer de cette aventure. Pourquoi l’a-t-on contactée, elle, si les plans étaient déjà établis? La réponse reste un mystère. Quoi qu’il en soit, avec le recul, elle demeure convaincue d’avoir bien agi dans les circonstances.
Le corps de son ami a finalement été incinéré et les cendres ont été inhumées auprès de celles de son épouse au cimetière Notre-Dame-des-Neiges. L’hommage que voulaient lui rendre ses amis n’a donc jamais eu lieu.

Le sideline des pays pauvres c'est : ......?,,,, le rêve !



Cocaïne - «Toute l'Amérique centrale contaminée»
Un soldat colombien devant un laboratoire illégal de cocaïne. 
©GUILLERMO LEGARIA / AFP


PARIS - «Toute l'Amérique centrale est contaminée» par les cartels mexicains de la cocaïne, qui déstabilisent États et économies de la région, augmentent leur production et ont le monopole sur l'exportation vers l'Europe et les États-Unis, selon un expert français qui prédit un avenir «sombre».
Les cartels de la drogue, «organisations extraordinairement puissantes» contrôlent parfois le pouvoir politique local, souvent corrompu, et «la situation est hors de contrôle», juge Michel Gandilhon, chercheur à l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT).
Depuis la chute des cartels colombiens de Medellin et Cali dans les années 1990, sept cartels mexicains contrôlent l'exportation vers les États-Unis et l'Europe, les principaux marchés. Selon M. Gandilhon, «la situation est dramatique» au Mexique, où la narcoguerre a fait 50 000 morts et 10 000 disparus depuis 2006, et 8 000 morts en 2011.
«Des pans de l'armée et de la police basculent dans le camp des narcos», s'alarme le chercheur. Et la cocaïne génère tellement d'argent qu'elle déstabilise profondément les pays producteurs et de transit. «L'avenir est plutôt sombre», pronostique M. Gandilhon, et «la gangrène se répand».
Les trois principaux producteurs de cocaïne restent la Colombie, le Pérou et la Bolivie, mais la culture se répand dans les pays voisins, épargnés jusqu'à récemment: Equateur, Chili, Venezuela, Salvador, Guatemala...
Une des conséquences de cette évolution, c'est la hausse «énorme» de la consommation de cocaïne en Europe, et «il n'y a aucune raison que ça s'arrête», prévient-il. D'autant que «les trafiquants ont cassé les prix» pour conquérir le marché européen, l'américain étant saturé, «60 à 70 euros le gramme aujourd'hui, contre environ 160 euros il y a 10 ans».
En France, qui se situe dans la moyenne européenne, la part des 18-64 ans ayant expérimenté la cocaïne (usage régulier ou non) a été multipliée par presque cinq depuis 1992 (de 0,8% à 3,8% en 2010). «L'Espagne est la porte d'entrée principale de la cocaïne en Europe», mais cette drogue arrive aussi par «la Hollande et la Belgique, caché dans des containers» qui sont pour les douanes «extraordinairement difficiles» à repérer, ajoute-t-il.

La Pauvreté: Pour survivre on vend dla chair


Après ,les ventes d'organes,les chinois vendu a une cent,les adoptions illégales,.......on vend des bébés.
Nigeria - Raid de la police contre «une usine à bébés» présumée
La police a mené un raid contre un «orphelinat» du sud du Nigeria où la propriétaire est soupçonnée d'y faire naître des bébés destinés à la vente. 
©MARTIN ZOUTANE DABA / UNICEF / AFP


LAGOS - La police a mené un raid contre un «orphelinat» du sud du Nigeria où ont été découvertes 17 adolescentes enceintes, et arrêté la propriétaire soupçonnée d'y faire naître des bébés destinés à la vente, a-t-on appris samedi de source policière.
Les 17 jeunes femmes, la propriétaire, ainsi qu'un jeune homme «soupçonné d'avoir été embauché pour féconder les filles», ont été arrêtés et une enquête est en cours, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la police de l'État d'Anambra.
«Nous soupçonnons que les jeunes femmes sont encouragées à tomber enceintes pour qu'après la naissance, leur bébé soit revendu à des personnes intéressées, peut-être des couples sans enfants», a expliqué Emeka Chukwuemeka. La police avait été alertée par un Nigérian craignant que des «activités suspectes» se déroulaient dans le foyer prétendant être un orphelinat, dans la ville d'Ihiala, a indiqué le porte-parole.
La police tentait samedi de contacter les parents des adolescentes. Ça n'est pas la première fois que les autorités nigérianes démantèlent ce que les médias locaux appellent des «usines à bébés». En mai, la police avait libéré 32 adolescentes enceintes, retenues dans les locaux d'une fondation accusée de forcer des jeunes femmes à mettre au monde des enfants destinés à la vente, dans l'État d'Abia (sud).
Certaines avaient indiqué qu'on leur avait proposé d'acheter leur bébé 25 000 ou 30 000 nairas (110 ou 130 euros). Les enfants étaient revendus 300 000 à un million de nairas, selon l'Agence nationale de lutte contre le trafic d'être humains (NAPTIP). Des cas de trafic humain sont régulièrement rapportés en Afrique de l'Ouest où des enfants sont achetés auprès de leurs familles pour aller travailler dans les champs, les mines, les usines ou en tant que domestiques.
D'autres sont vendus dans le cadre de réseaux de prostitution et, dans des cas plus rares, ils sont torturés ou sacrifiés lors de rituels de magie noire. La NAPTIP relève aussi des cas d'adoptions illégales. Le trafic d'êtres humains est le troisième crime le plus fréquent au Nigeria, après les fraudes économiques et le trafic de drogue, selon l'Unesco.