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vendredi 10 mars 2017

Outils de piratage de la CIA révélées par WikiLeaks

 Surveillance et renseignement:
  • Vault7: plus de 8 000 documents détaillants les outils de hacking de la CIA sont révélés par Wikileaks. Le .torrent est ici; la phrase de passe pour la décompression est ici. de 912 Mo.



Communiqué de presseAujourd'hui, mardi 7 mars 2017, WikiLeaks commence sa nouvelle série de fuites sur la Central Intelligence Agency des États-Unis. Code-nommé "Vault 7" par WikiLeaks, c'est la plus grande publication de documents confidentiels sur l'agence.La première partie intégrale de la série, «Year Zero», comprend 8 761 documents et fichiers d'un réseau isolé de haute sécurité situé à l'intérieur du Centre Cyber ​​Intelligence de la CIA à Langley, Virgina. Il s'ensuit une divulgation introductive le mois dernier de la CIA ciblant les partis politiques et les candidats français avant la tenue de l'élection présidentielle de 2012.Récemment, la CIA a perdu le contrôle de la majorité de son arsenal de piratage, y compris les logiciels malveillants, les virus, les chevaux de Troie, les exploits «zéro jour» armés, les systèmes de contrôle à distance des logiciels malveillants et la documentation associée. Cette collection extraordinaire, qui s'élève à plus de plusieurs centaines de millions de lignes de code, donne à son possesseur toute la capacité de piratage de la CIA. Les archives semblent avoir été diffusées entre les anciens pirates et entrepreneurs du gouvernement des États-Unis d'une manière non autorisée, l'un d'entre eux ayant fourni à WikiLeaks des portions de l'archive."Year Zero" présente l'étendue et la direction du programme de hacking global de la CIA, de son arsenal de logiciels malveillants et de dizaines d'exploits "zéro jour" contre une large gamme de produits américains et européens. Même les téléviseurs Samsung, qui sont transformés en microphones dissimulés.Depuis 2001, la CIA a gagné une prééminence politique et budgétaire par rapport à l'Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA). La CIA s'est trouvée construire non seulement sa flotte de drones maintenant infâme, mais un type très différent de la force secrète, globe-couvrant - sa propre flotte importante de pirates. La division de piratage de l'agence l'a libérée d'avoir à divulguer ses opérations souvent controversées à la NSA (son principal rival bureaucratique) afin de tirer parti des capacités de piratage de la NSA.À la fin de 2016, la division de piratage informatique de la CIA, formellement rattachée au Centre pour le cyberespace (CCI) de l'agence, comptait plus de 5000 utilisateurs enregistrés et avait produit plus de mille systèmes de piratage informatique, chevaux de Troie, virus et autres logiciels malveillants . Telle est l'ampleur de l'engagement de la CIA que d'ici 2016, ses pirates avaient utilisé plus de code que celui utilisé pour exécuter Facebook. La CIA avait en fait créé sa propre «NSA» avec encore moins de responsabilité et sans répondre publiquement à la question de savoir si une telle dépense budgétaire massive pour dupliquer les capacités d'une agence concurrente pourrait être justifiée.Dans une déclaration à WikiLeaks, la source précise les questions de politique qui, selon eux, doivent être débattues en public, y compris si les capacités de piratage de la CIA dépassent ses pouvoirs autorisés et le problème de la surveillance publique de l'agence. La source souhaite initier un débat public sur la sécurité, la création, l'utilisation, la prolifération et le contrôle démocratique des cyber-armes.Une fois qu'une seule «arme» cybertique est «lâche», elle peut se répandre dans le monde en quelques secondes, pour être utilisée par les États rivaux, la mafia cybernétique et les hackers adolescents.Julian Assange, éditeur de WikiLeaks, a déclaré: «Il existe un risque extrême de prolifération dans le développement des« armes »cybernétiques. On peut établir des comparaisons entre la prolifération incontrôlée de ces« armes »qui résulte de l'incapacité de les contenir, La valeur et le commerce mondial des armes, mais l'importance de «l'année zéro» va bien au-delà du choix entre la cyberguerre et la cyberpeace.Wikileaks a soigneusement examiné la divulgation «Année Zéro» et a publié des documents importants de la CIA tout en évitant la distribution de cyber-armes armées jusqu'à ce qu'un consensus se dégage de la nature technique et politique du programme de la CIA et comment ces armes devraient être analysées, désarmées et publiées .Wikileaks a également décidé de rédiger et d'anonymiser certaines informations d'identification dans «Year Zero» pour une analyse approfondie. Ces redactions comprennent dix milliers de cibles CIA et des machines d'attaque en Amérique latine, en Europe et aux États-Unis. Bien que nous soyons conscients des résultats imparfaits de toute approche choisie, nous restons attachés à notre modèle d'édition et notez que la quantité de pages publiées dans "Vault 7" première partie ("Year Zero") éclipse déjà le nombre total de pages publiées Les trois premières années des fuites de la NSA d'Edward Snowden. 
Une analyse:
 Les logiciels malveillants de la CIA visent l'iPhone, Android, les téléviseurs intelligentsLes logiciels malveillants et les outils de piratage informatique de la CIA sont construits par EDG (Engineering Development Group), un groupe de développement de logiciels au sein du CCI (Centre pour la cyberinformation), un département appartenant à la DDI de la CIA. Le DDI est l'une des cinq directions principales de la CIA (voir cet organigramme de la CIA pour plus de détails).Le GED est responsable du développement, de l'essai et du soutien opérationnel de tous les backdoors, exploits, charges utiles malveillantes, chevaux de Troie, virus et tout autre type de malware utilisé par la CIA dans ses opérations secrètes dans le monde entier.La sophistication croissante des techniques de surveillance a établi des comparaisons avec George Orwell 1984, mais «Weeping Angel», développé par la Direction des appareils embarqués (EDB) de la CIA, qui infeste les téléviseurs intelligents et les transforme en microphones cachés, est sans doute la réalisation la plus emblématique.L'attaque contre les téléviseurs intelligents Samsung a été développée en coopération avec le Royaume-Uni MI5 / BTSS. Après l'infestation, Weeping Angel place le téléviseur cible dans un mode «Fake-Off», de sorte que le propriétaire croit faussement que le téléviseur est éteint lorsqu'il est allumé. En mode "Fake-Off", le téléviseur fonctionne comme un bogue, enregistre les conversations dans la salle et les envoie par Internet à un serveur CIA secrète.En octobre 2014, la CIA envisageait également d'infecter les systèmes de contrôle des véhicules utilisés par les voitures et les camions modernes. Le but de ce contrôle n'est pas précisé, mais il permettrait à la CIA de s'engager dans des assassinats presque indétectables.La Direction des appareils mobiles de la CIA (MDB) a développé de nombreuses attaques pour pirater et contrôler à distance les smartphones populaires. Les téléphones infectés peuvent être chargés d'envoyer à la CIA la géolocalisation de l'utilisateur, les communications audio et textuelles, ainsi que d'activer secrètement la caméra et le microphone du téléphone.Malgré la part minoritaire de iPhone (14,5%) du marché mondial des téléphones intelligents en 2016, une unité spécialisée de la Direction du développement mobile de la CIA produit des logiciels malveillants pour infester, contrôler et exfiltrer les données d'iPhones et d'autres produits Apple iOS. L'arsenal de la CIA comprend de nombreux «jours zéro» locaux et éloignés développés par la CIA ou obtenus auprès du GCHQ, de la NSA ou du FBI ou achetés auprès d'entrepreneurs en cybercommerce tels que Baitshop. L'accent disproportionné sur iOS peut s'expliquer par la popularité de l'iPhone parmi les élites sociales, politiques, diplomatiques et commerciales.Une unité similaire cible Android de Google qui est utilisé pour exécuter la majorité des téléphones intelligents du monde (~ 85%), y compris Samsung, HTC et Sony. 1,15 milliard de téléphones Android ont été vendus l'année dernière. "Year Zero" montre qu'à partir de 2016, la CIA avait 24 "armes" Android "zéro jours" qu'il a développé lui-même et obtenu auprès de GCHQ, NSA et les armements de cyber armes.Ces techniques permettent à la CIA de contourner le cryptage de WhatsApp, Signal, Telegram, Wiebo, Confide et Cloackman en piratant les téléphones "intelligents" sur lesquels ils fonctionnent et en collectant le trafic audio et de message avant que le cryptage ne soit appliqué.

 
CIA malware cible Windows, OSx, Linux, routeurs

 La CIA exécute également un effort très important pour infecter et contrôler les utilisateurs de Microsoft Windows avec ses logiciels malveillants. Cela comprend de nombreux virus à sauts d'air, tels que "Hammer Drill", qui infecte les logiciels distribués sur CD / DVD, les infectors pour les médias amovibles tels que les USB, les systèmes pour cacher les données dans les images ou dans les zones de disque cachées («Branle Kangaroo») et de maintenir ses infestations de logiciels malveillants.Beaucoup de ces efforts d'infection sont rassemblés par la Direction de l'implantation automatisée de la CIA (AIB), qui a développé plusieurs systèmes d'attaque pour l'infestation automatisée et le contrôle des logiciels malveillants de la CIA, tels que «Assassin» et «Medusa».Les attaques contre l'infrastructure Internet et les serveurs Web sont développées par la Direction des périphériques réseau (NDB) de la CIA.La CIA a mis au point des systèmes automatisés d'attaque et de contrôle des programmes malveillants multiplateformes couvrant les domaines Windows, Mac OS X, Solaris, Linux et autres, comme EDE «HIVE» et les outils «Cutthroat» et «Swindle» qui sont décrits dans les exemples Dessous.

 
Vulnérabilités de la CIA («zéro jour»)Dans le sillage des fuites d'Edward Snowden au sujet de la NSA, l'industrie de la technologie américaine a obtenu un engagement de l'administration Obama que l'exécutif révélerait sur une base continue - plutôt que de stocker - de graves vulnérabilités, exploits, Google, Microsoft et autres fabricants basés aux États-Unis.De graves vulnérabilités ne sont pas divulguées aux fabricants place énormes portions de la population et des infrastructures critiques à risque pour les renseignements étrangers ou les cybercriminels qui découvrent indépendamment ou entendre des rumeurs de la vulnérabilité. Si la CIA peut découvrir de telles vulnérabilités, les autres peuvent en faire autant.L'engagement du gouvernement des États-Unis à l'égard du Processus d'équité en matière de vulnérabilité est venu après un lobbying important de la part des entreprises technologiques américaines qui risquent de perdre leur part du marché mondial par rapport aux vulnérabilités cachées réelles et perçues. Le gouvernement a déclaré qu'il divulguerait toutes les vulnérabilités omniprésentes découvertes après 2010 de façon continue.Les documents «Year Zero» montrent que la CIA a violé les engagements de l'administration Obama. Bon nombre des vulnérabilités utilisées dans l'arsenal cybernétique de la CIA sont omniprésentes et certaines peuvent déjà avoir été trouvées par des agences de renseignement rivales ou des cybercriminels.À titre d'exemple, les logiciels malveillants CIA spécifiques révélés dans «Year Zero» est capable de pénétrer, d'infester et de contrôler à la fois le téléphone Android et iPhone logiciel qui fonctionne ou a couru présidentielle comptes Twitter. La CIA attaque ce logiciel en utilisant des vulnérabilités de sécurité non divulguées («zéro jour») possédées par la CIA, mais si la CIA peut pirater ces téléphones, alors tout le monde peut avoir obtenu ou découvert la vulnérabilité. Tant que la CIA maintient ces vulnérabilités cachées à Apple et Google (qui font les téléphones), ils ne seront pas fixés, et les téléphones resteront hackable.Les mêmes vulnérabilités existent pour la population dans son ensemble, y compris le Cabinet des États-Unis, le Congrès, les principaux PDG, les administrateurs système, les agents de sécurité et les ingénieurs. En cachant ces défauts de sécurité de fabricants comme Apple et Google la CIA s'assure qu'il peut couper tout le monde & mdsh; Au détriment de laisser tout le monde hackable.

 
Les programmes de cyberguerre constituent un grave risque de prolifération

 Les «armes» cyberes ne peuvent pas rester sous contrôle effectif.Alors que la prolifération nucléaire a été freinée par les coûts énormes et l'infrastructure visible nécessaire pour assembler suffisamment de matières fissiles pour produire une masse nucléaire critique, les «armes» cybernétiques, une fois développées, sont très difficiles à retenir.Cyber ​​«armes» sont en fait des programmes informatiques qui peuvent être piratés comme tout autre. Comme ils sont entièrement composés d'informations, ils peuvent être copiés rapidement sans coût marginal.La sécurisation de ces «armes» est particulièrement difficile puisque les mêmes personnes qui les développent et les utilisent ont les compétences nécessaires pour exfiltrer des copies sans laisser de traces - parfois en utilisant les mêmes «armes» contre les organisations qui les contiennent. Il existe des incitations substantielles aux prix pour les pirates du gouvernement et les consultants pour obtenir des copies, car il existe un «marché de la vulnérabilité» mondial qui paiera des centaines de milliers à des millions de dollars pour des copies de ces «armes». De même, les entrepreneurs et les entreprises qui obtiennent de telles «armes» les utilisent parfois à leurs propres fins, obtenant un avantage sur leurs concurrents en vendant des services de «piratage».Au cours des trois dernières années, le secteur du renseignement américain, composé d'agences gouvernementales telles que la CIA et la NSA et leurs entrepreneurs, comme Booz Allan Hamilton, a fait l'objet d'une série sans précédent d'exfiltrations de données par ses propres travailleurs.Un certain nombre de membres de la communauté de renseignement qui n'ont pas encore été nommés publiquement ont été arrêtés ou soumis à des enquêtes criminelles fédérales dans des incidents distincts.Plus visiblement, le 8 février 2017, un grand jury fédéral américain a accusé Harold T. Martin III de 20 chefs d'accusation de mauvaise manipulation d'informations classifiées. Le ministère de la Justice a allégué qu'il avait saisi quelque 50 000 gigaoctets de renseignements provenant de Harold T. Martin III qu'il avait obtenus de programmes classifiés à la NSA et à la CIA, y compris le code source de nombreux outils de piratage informatique.Une fois que le cyber «arme» est «lâche», il peut se répandre dans le monde en quelques secondes, pour être utilisé par les États pairs, la cybermafie et les hackers adolescents.

 
Le consulat des États-Unis à Francfort est une base secrète de pirates informatiques de la CIAEn plus de ses opérations à Langley, en Virginie, la CIA utilise également le consulat des États-Unis à Francfort comme une base secrète pour ses pirates couvrant l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.Les pirates de la CIA opérant à partir du consulat de Francfort («Centre pour l'Europe du Cyber ​​Intelligence» ou CCIE) reçoivent des passeports diplomatiques («noirs») et une couverture du Département d'Etat. Les instructions pour les pirates entrants de la CIA font que les efforts de contre-espionnage de l'Allemagne semblent sans conséquence: "Brise à travers les douanes allemandes parce que tu as votre histoire de couverture pour action, et tout ce qu'ils ont fait, c'est marquer ton passeport"Votre histoire de couverture (pour ce voyage)Q: Pourquoi êtes-vous ici?R: Appuyer les consultations techniques au Consulat.Deux publications antérieures de WikiLeaks donnent plus de détails sur les approches de la CIA en matière de douanes et de procédures de dépistage secondaires.Une fois à Francfort, les hackers de la CIA peuvent voyager sans contrôle supplémentaire aux 25 pays européens qui font partie de la zone frontalière ouverte de Shengen - y compris la France, l'Italie et la Suisse.Un certain nombre de méthodes d'attaque électronique de la CIA sont conçues pour la proximité physique. Ces méthodes d'attaque sont capables de pénétrer les réseaux de haute sécurité qui sont déconnectés de l'Internet, comme la base de données de dossiers de police. Dans ces cas, un agent de la CIA, un agent ou un officier du renseignement allié agissant en vertu d'instructions, infiltre physiquement le lieu de travail ciblé. L'attaquant est fourni avec un USB contenant des logiciels malveillants développés pour la CIA à cet effet, qui est inséré dans l'ordinateur ciblé. L'attaquant infecte et exfiltre ensuite les données sur des supports amovibles. Par exemple, le système d'attaque CIA Fine Dining, fournit 24 applications de leurres pour les espions de la CIA à utiliser. Pour les témoins, l'espion semble exécuter un programme montrant des vidéos (par exemple VLC), présenter des diapositives (Prezi), jouer à un jeu d'ordinateur (Breakout2, 2048) ou même exécuter un faux antivirus (Kaspersky, McAfee, Sophos). Mais alors que l'application de leurre est sur l'écran, le système de sous-couche est automatiquement infecté et saccagé.

 
Comment la CIA a considérablement augmenté les risques de prolifération

Dans ce qui est sûrement l'un des objectifs les plus étonnants de la mémoire, la CIA a structuré son système de classification de sorte que pour la partie la plus précieuse du marché de «Vault 7» - les logiciels malveillants de la CIA (implants + zéro jour) LP) et les systèmes de commandement et de contrôle (C2) - l'agence a peu de recours juridique.La CIA a rendu ces systèmes non classés.Pourquoi la CIA a choisi de faire de son cyberarsenal non classé révèle comment les concepts développés pour l'usage militaire ne se croisent pas facilement au «champ de bataille» de la «guerre» cybernétique.Pour attaquer ses cibles, la CIA exige généralement que ses implants communiquent avec leurs programmes de contrôle sur Internet. Si les implants CIA, Command & Control et le logiciel Listening Post ont été classés, les agents de la CIA pourraient être poursuivis ou rejetés pour violation des règles qui interdisent de placer des informations classifiées sur Internet. Par conséquent, la CIA a secrètement fait la plupart de son cyber espionnage / code de guerre non classés. Le gouvernement des États-Unis n'est pas en mesure d'affirmer le droit d'auteur non plus, en raison des restrictions de la Constitution des États-Unis. Cela signifie que les fabricants de «bras» et les pirates informatiques peuvent «pirater» librement ces «armes» s'ils sont obtenus. La CIA a d'abord dû se fier à l'obfuscation pour protéger ses secrets de logiciels malveillants.Des armes classiques telles que des missiles peuvent être tirées sur l'ennemi (c'est-à-dire dans une zone non sécurisée). La proximité ou l'impact avec la cible fait exploser l'artillerie, y compris ses parties classées. Par conséquent, le personnel militaire ne viole pas les règles de classification en tirant des munitions avec des pièces classées. Ordnance va probablement exploser. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas l'intention de l'exploitant.Au cours de la dernière décennie, les opérations de piratage des États-Unis ont été de plus en plus habillées dans le jargon militaire pour exploiter les flux de financement du ministère de la Défense. Par exemple, les tentatives d '«injection de logiciels malveillants» (jargon commercial) ou de «gouttes d'implant» (jargon de la NSA) sont appelées «feux» comme si une arme était tirée. Cependant l'analogie est discutable.Contrairement aux balles, aux bombes ou aux missiles, la plupart des logiciels malveillants de la CIA sont conçus pour vivre pendant des jours voire des années après avoir atteint sa «cible». Les logiciels malveillants de la CIA ne «explosent pas à l'impact» mais infestent en permanence leur cible. Afin d'infecter le périphérique de la cible, des copies du malware doivent être placées sur les dispositifs de la cible, en donnant la possession physique du malware à la cible. Pour exfiltrer les données à la CIA ou attendre d'autres instructions, le logiciel malveillant doit communiquer avec les systèmes CIA Command & Control (C2) placés sur des serveurs connectés à Internet. Mais ces serveurs ne sont généralement pas autorisés à détenir des informations classifiées, de sorte que les systèmes de commandement et de contrôle de l'ICA ne sont pas classifiés.Une «attaque» réussie sur le système informatique d'une cible ressemble davantage à une série de manœuvres de stock complexes dans une offre hostile de prise de contrôle ou à la mise en place soigneuse de rumeurs afin de prendre le contrôle du leadership d'une organisation plutôt que le tir d'un système d'armes. S'il y a une analogie militaire à faire, l'infestation d'une cible est peut-être semblable à l'exécution d'une série de manœuvres militaires contre le territoire de la cible, y compris l'observation, l'infiltration, l'occupation et l'exploitation.

 
Évasion forensique et anti-virusUne série de normes exposent les modèles d'infestation de logiciels malveillants de la CIA qui sont susceptibles d'aider les enquêteurs judiciaires du crime ainsi que Apple, Microsoft, Google, Samsung, Nokia, Blackberry, Siemens et les entreprises anti-virus attribue et défendre contre les attaques.«Les DO et les DON'T de Tradecraft» contiennent des règles de la CIA sur la façon dont les logiciels malveillants devraient être écrits afin d'éviter les empreintes digitales impliquant la «CIA, le gouvernement américain ou ses partenaires partenaires» dans «l'examen médico-légal». Des normes secrètes semblables couvrent l'utilisation du cryptage pour masquer les pirates informatiques et les communications malveillantes de la CIA (pdf), décrivant les cibles et les données exfiltrées (pdf) ainsi que l'exécution des charges utiles (pdf) et la persistance (pdf) des machines de la cible au fil du temps.Les pirates de la CIA ont développé des attaques réussies contre les programmes anti-virus les plus connus. Ceux-ci sont documentés dans les défaites AV, les produits de sécurité personnelle, la détection et la défaite des PSP et PSP / Debugger / RE Avoidance. Par exemple, Comodo a été vaincu par les logiciels malveillants de la CIA se plaçant dans la «Corbeille» de la fenêtre. Alors que Comodo 6.x a un "trou de Gaping de DOOM".Les pirates informatiques de la CIA ont discuté de ce que les pirates de la NSA «Equation Group» ont fait de mal et comment les fabricants de logiciels malveillants de la CIA pouvaient éviter une exposition similaire.

 
Exemples

 Le système de gestion du Groupe de développement de l'ingénierie (GED) de la CIA contient environ 500 projets différents (dont certains sont documentés par «Année Zéro»), chacun avec ses propres sous-projets, les logiciels malveillants et les outils pirates.La majorité de ces projets concernent des outils utilisés pour la pénétration, l'infestation («implantation»), le contrôle et l'exfiltration.Une autre branche du développement se concentre sur le développement et le fonctionnement des systèmes d'écoute (LP) et de commande et de contrôle (C2) utilisés pour communiquer avec et contrôler les implants CIA; Des projets spéciaux sont utilisés pour cibler le matériel spécifique des routeurs aux téléviseurs intelligents.Quelques exemples de projets sont décrits ci-dessous, mais voir la table des matières pour la liste complète des projets décrits par WikiLeaks «Year Zero».

 
OMBRAGELes techniques de piratage à la main de la CIA posent un problème à l'agence. Chaque technique qu'il a créée forme une «empreinte digitale» qui peut être utilisée par les enquêteurs légistes pour attribuer plusieurs attaques différentes à la même entité.Ceci est analogue à la découverte de la même blessure de couteau distinctif sur plusieurs victimes de meurtre distinctes. Le style blessing unique suscite la suspicion qu'un seul meurtrier est responsable. Dès qu'un assassinat dans l'ensemble est résolu alors les autres meurtres trouvent également l'attribution probable.Le groupe UMBRAGE de la Direction des appareils à distance de la CIA recueille et gère une importante bibliothèque de techniques d'attaque «volées» contre les logiciels malveillants produits dans d'autres États, dont la Fédération de Russie.Avec l'UMBRAGE et les projets connexes, la CIA peut non seulement augmenter son nombre total de types d'attaque, mais aussi distraire l'attribution en laissant derrière elle les «empreintes digitales» des groupes dont les techniques d'attaque ont été volées.Les composants UMBRAGE couvrent les keyloggers, la collecte de mots de passe, la capture de webcam, la destruction des données, la persistance, l'escalade des privilèges, l'évitement de la furtivité, l'anti-virus (PSP) et les techniques d'enquête.

 
RestaurationFine Dining est livré avec un questionnaire standardisé, c'est-à-dire le menu que les agents de la CIA remplir. Le questionnaire est utilisé par le Bureau de soutien opérationnel (OSB) de l'agence pour transformer les demandes des agents de cas en exigences techniques pour les attaques de piratage (généralement «exfiltrer» des informations provenant de systèmes informatiques) pour des opérations spécifiques. Le questionnaire permet au BSF d'identifier comment adapter les outils existants pour l'opération et de les communiquer au personnel de configuration des programmes malveillants de la CIA. Le BSF sert d'interface entre le personnel opérationnel de l'ICA et le personnel de soutien technique pertinent.Parmi la liste des cibles possibles de la collection figurent «Actif», «Actif de liaison», «Administrateur de système», «Opérations d'information étrangère», «Agences de renseignement étrangères» et «Entités gouvernementales étrangères». Il est notamment absent de mentionner les extrémistes ou les criminels transnationaux. L'agent de cas est également invité à spécifier l'environnement de la cible comme le type d'ordinateur, le système d'exploitation utilisé, la connectivité Internet et les utilitaires antivirus installés (PSP), ainsi qu'une liste de types de fichiers à exfiltrer comme des documents Office , Audio, vidéo, images ou types de fichiers personnalisés. Le «menu» demande également des informations si un accès récurrent à la cible est possible et combien de temps l'accès non observé à l'ordinateur peut être maintenu. Ces informations sont utilisées par le logiciel 'JQJIMPROVISE' de la CIA (voir ci-dessous) pour configurer un ensemble de logiciels malveillants CIA adaptés aux besoins spécifiques d'une opération.

 
Improviser (JQJIMPROVISE)

 'Improvise' est un ensemble d'outils pour la configuration, le post-traitement, la configuration de la charge utile et la sélection des vecteurs d'exécution pour les outils d'enquête et d'exfiltration supportant tous les principaux systèmes d'exploitation comme Windows (Bartender), MacOS (JukeBox) et Linux (DanceFloor). Ses utilitaires de configuration tels que Margarita permettent au NOC (Network Operation Center) de personnaliser les outils en fonction des exigences des questions «Fine Dining».

 
RUCHEHIVE est une suite malware multi-plate-forme de la CIA et son logiciel de contrôle associé. Le projet fournit des implants personnalisables pour Windows, Solaris, MikroTik (utilisé dans les routeurs Internet) et les plates-formes Linux et une infrastructure Listening Post (LP) / Command and Control (C2) pour communiquer avec ces implants.Les implants sont configurés pour communiquer via HTTPS avec le serveur web d'un domaine de couverture; Chaque opération utilisant ces implants a un domaine de couverture séparé et l'infrastructure peut gérer n'importe quel nombre de domaines de couverture.Chaque domaine de couverture se résout à une adresse IP qui se trouve à un fournisseur commercial VPS (Virtual Private Server). Le serveur public redirige tout le trafic entrant via un VPN vers un serveur Blot qui gère les demandes de connexion réelles des clients. Il est configuré pour l'authentification facultative client SSL: si un client envoie un certificat client valide (seuls les implants peuvent le faire), la connexion est transmise au serveur d'outils 'Honeycomb' qui communique avec l'implant; Si un certificat valide est manquant (ce qui est le cas si quelqu'un essaie d'ouvrir le site Web de domaine de couverture par accident), le trafic est transmis à un serveur de couverture qui fournit un site Web sans prétention.Le serveur d'outils Honeycomb reçoit des informations exfiltrées de l'implant; Un opérateur peut également charger l'implant d'exécuter des tâches sur l'ordinateur cible, de sorte que le serveur d'outils agit en tant que serveur C2 (commande et contrôle) pour l'implant.Une fonctionnalité similaire (bien que limitée à Windows) est fournie par le projet RickBobby.Consultez les guides d'utilisateur et de développeur classifiés pour HIVE.

 
Questions fréquemment posées

 
Pourquoi maintenant?WikiLeaks a publié dès que sa vérification et analyse étaient prêtes.En février, l'administration Trump a émis un décret ordonnant la préparation d'un examen «Cyberwar» dans les 30 jours.Bien que l'examen augmente l'actualité et la pertinence de la publication, il n'a pas joué un rôle dans la fixation de la date de publication.

 
RedactionsLes noms, adresses de courrier électronique et adresses IP externes ont été effacés dans les pages publiées (70,875 redactions au total) jusqu'à ce que l'analyse soit terminée.

    
Sur-rédaction: Certains éléments peuvent avoir été expurgés qui ne sont pas des employés, des entrepreneurs, des cibles ou autrement liés à l'agence, mais sont par exemple des auteurs de documents pour des projets autrement publics utilisés par l'agence.
    
Identité vs personne: les noms redigés sont remplacés par des ID utilisateur (numéros) pour permettre aux lecteurs d'attribuer plusieurs pages à un seul auteur. Étant donné le processus de rédaction utilisé, une seule personne peut être représentée par plus d'un identificateur affecté, mais aucun identifiant ne fait référence à plus d'une personne réelle.
    
Les pièces jointes archivées (zip, tar.gz, ...) sont remplacées par une liste PDF répertoriant tous les noms de fichier dans l'archive. À mesure que le contenu de l'archive est évalué, il peut être mis à disposition; Jusqu'à ce que l'archive soit expurgée.
    
Les pièces jointes avec d'autres contenus binaires sont remplacées par un vidage hexadécimal du contenu pour empêcher l'invocation accidentelle de fichiers binaires susceptibles d'avoir été infectés par des logiciels malveillants CIA. Comme le contenu est évalué, il peut être mis à disposition; Jusqu'à ce que le contenu soit expurgé.
    
Les dizaines de milliers de références d'adresses IP routables (dont plus de 22 000 aux États-Unis) qui correspondent à des cibles possibles, des serveurs d'écoute secrètes de l'ICA, des systèmes intermédiaires et des systèmes de test, sont expurgées pour une enquête exclusive supplémentaire.
    
Les fichiers binaires d'origine non publique sont uniquement disponibles en tant que décharges pour empêcher l'invocation accidentelle des binaires infectés par les logiciels malveillants de la CIA.

 
Organigramme

 L'organigramme correspond au matériel publié par WikiLeaks à ce jour.Étant donné que la structure organisationnelle de la CIA au-dessous du niveau des directions n'est pas publique, le placement de l'EDG et de ses branches dans l'organigramme de l'agence est reconstruit à partir des informations contenues dans les documents publiés jusqu'à présent. Il est destiné à être utilisé comme un schéma approximatif de l'organisation interne; Veuillez noter que l'organigramme reconstitué est incomplet et que des réorganisations internes sont fréquentes.

 
Pages Wiki«Year Zero» contient 7818 pages Web avec 943 pièces jointes du groupware de développement interne. Le logiciel utilisé à cet effet est appelé Confluence, un logiciel propriétaire d'Atlassian. Pages Web dans ce système (comme dans Wikipedia) ont un historique de version qui peut fournir des aperçus intéressants sur la façon dont un document a évolué au fil du temps; Les 7818 documents incluent ces historiques de page pour 1136 dernières versions.L'ordre des pages nommées à l'intérieur de chaque niveau est déterminé par la date (la plus ancienne en premier). Le contenu de la page n'est pas présent s'il a été initialement créé dynamiquement par le logiciel Confluence (comme indiqué sur la page reconstruit).

 
Quelle période est couverte?Les années 2013 à 2016. L'ordre de tri des pages au sein de chaque niveau est déterminé par la date (la plus ancienne en premier).WikiLeaks a obtenu la date de création / dernière modification de la CIA pour chaque page, mais celles-ci n'apparaissent pas encore pour des raisons techniques. Habituellement, la date peut être discernée ou approchée du contenu et de l'ordre des pages. S'il est essentiel de connaître l'heure exacte, contactez WikiLeaks.

 
Qu'est-ce que "Vault 7"«Vault 7» est une importante collection de documents sur les activités de la CIA obtenues par WikiLeaks.

 
Quand a-t-on obtenu chaque partie de la «Voûte 7»?La première partie a été obtenue récemment et couvre jusqu'en 2016. Des détails sur les autres parties seront disponibles au moment de la publication.

 
Est-ce que chaque partie de "Vault 7" provient d'une source différente?Les détails sur les autres parties seront disponibles au moment de la publication.

 
Quelle est la taille totale de "Vault 7"?La série est la plus grande publication de renseignement de l'histoire.

 
Comment WikiLeaks at-il obtenu chaque partie de "Vault 7"?Les sources font en sorte que WikiLeaks ne révèle pas d'informations susceptibles de les identifier.


 WikiLeaks n'est-il pas inquiet que la CIA agisse contre son personnel pour arrêter la série?

Non. Ce serait certainement contre-productif.


WikiLeaks a-t-il déjà «extrait» toutes les meilleures histoires?

Non. WikiLeaks a intentionnellement pas écrit des centaines d'histoires d'impact pour encourager les autres à les trouver et ainsi créer une expertise dans la région pour les parties suivantes de la série. Ils sont là. Regardez. Ceux qui démontrent l'excellence journalistique peuvent être considérés pour l'accès précoce aux parties futures.


Les autres journalistes ne trouveront-ils pas toutes les meilleures histoires devant moi?

Improbable. Il y a beaucoup plus d'histoires que de journalistes ou d'universitaires qui sont en mesure de les écrire.

 Nota : peut contenir un virus !

Et les pages web qui relient a ce backdoor:

C:\Users\CIA-Vault7---year0\vault7\cms\page_13762803.html    exp.cve.20152548.1 
C:\Users\CIA-Vault7---year0\vault7\cms\page_13762807.html    exp.cve.20152548.1
C:\Users\CIA-Vault7---year0\vault7\cms\page_13762809.html    exp.cve.20152548.1  
C:\Users\CIA-Vault7---year0\vault7\cms\page_13762811.html    exp.cve.20152548.1 
C:\Users\CIA-Vault7---year0\vault7\cms\page_13762814.html    exp.cve.20152548.1  
C:\Users\CIA-Vault7---year0\vault7\cms\page_13762818.html    exp.cve.20152548.1




Voici les notes de Marc Maiffret:

Je voulais noter quelques éléments afin que les chercheurs en logiciels malveillants puissent suivre. N'hésitez pas à m'envoyer des corrections et des ajouts à Marc au nom de ce site. Les mises à jour de Twitter se produisent ici: https://twitter.com/marcmaiffretHttps://wikileaks.org/ciav7p1/cms/page_41123853.htmlWikileaks a décidé de refaire tous les fichiers binaires qui faisaient partie de la fuite de la CIA. Il semble qu'il y ait deux binaires cependant qu'ils ont décidé de ne pas refaire ou simplement commettre une erreur.Le premier est win32-srv8.zabbix-tech.com.exe qui a tout simplement été laissé pour téléchargement. Https://wikileaks.org/ciav7p1/cms/page_34308128.html Cela a été référencé dans quelques endroits en ligne et je suis analysé par quelqu'un quelque part.Celui dont je voulais faire une remarque rapide concernait JQJSNICKER (https://wikileaks.org/ciav7p1/cms/page_41123853.html). Wikileaks a redaculé tous les binaires sur cette page en les remplaçant par un PDF qui mentionne que les fichiers sont encore en cours d'examen.Ils ont néanmoins autorisé le téléchargement du fichier installateur.reg. Il s'agit d'un fichier clé du Registre Windows qui, lorsqu'il est importé sur un système, créera une tâche planifiée dans Windows. Après avoir nettoyé le fichier .reg en remplaçant # caractères par rien, vous aurez une valeur de clé. La variable de données et à l'intérieur d'elle est un exécutable DLL encodé base64.Cela décode un dll nommé installer.dll. Il s'agit d'une application .NET que vous pouvez décompiler dans n'importe quel décompilateur .NET tel que Jetbrains dotPeek. Les auteurs ont essayé pour une nuisance légère de code de .NET en utilisant le SmartAssembly d'obfuscator .NET de Redgate.Le fichier Installer.dll possède des fonctionnalités intéressantes, y compris le lancement d'une commande PowerShell avec executionPolicy sans restriction.Ce qui est plus intéressant, c'est une autre DLL .NET codée dans la section ressources de Installer.dll. Ceci est également codé en Base64 et décode sur un fichier Core.dll.Core.dll semble être une commande et un contrôle, ou plus, un programme de commande et d'exécution. Il convient de noter qu'il existe des caractéristiques de ce programme qui correspondent aux recommandations de conception d'implant documentées dans les fuites Vault7.Un aspect remarquable de Core.dll est une URL référencée sur le site notepad.cc.Notepad.cc était un site Web public comme pastebin où les gens pouvaient publier anonymement du contenu pour ensuite être référencé via des URL statiques. Je publie ce rapide, il faut plus de temps pour enquêter exactement sur la façon dont ces URL sont exploitées. Il convient de noter que le développeur de Notepad.cc a fermé le site Web en décembre 2015.Un autre aspect du mécanisme de rappel est qu'il semble avoir une erreur de frappe dans l'en-tête de l'agent utilisateur qui pourrait être utilisé dans la perspective de signature.La variable UserAgent manque la fermeture). Il est également intéressant de noter qu'ils ont utilisé une chaîne d'agent utilisateur de périphérique tactile comme indiqué par Touch à la fin. Il est possible qu'ils copient et collent de l'écran tactile des ordinateurs portables Dell dans leurs laboratoires? : -oIl y a plus dans ces binaires, mais je voulais obtenir quelque chose rapidement, de sorte que les ingénieurs inversés en cas de malveillance à temps plein beaucoup mieux peuvent regarder.Enfin, il convient de noter que lorsque j'ai téléchargé ces deux binaires sur Virus Total, la détection était 2/59 pour Installer.dll et 1/60 pour Core.dll.Ce qui est intéressant, c'est que Kaspersky était l'un des seuls lecteurs à détecter jusqu'ici. Cela est logique, car je crois comprendre que Kaspersky possède un rapport interne sur ce logiciel malveillant dans lequel ils signalent cette erreur binaire Wikileaks possible que je documentais ici. Je ne suis pas certain qu'ils ont rendu ce public mais n'ont rien vu sur leur blog au moment de l'écriture. Notez la raison pour laquelle ZoneAlarm détecte que c'est aussi parce qu'ils autorisent le moteur de Kaspersky. Il est également intéressant de noter que Kaspersky, au moment de l'écriture, ne détectait pas Core.dll (intégré dans Installer.dll). Je ne sais pas si c'est parce qu'ils n'ont pas vu que dans leur analyse ou les mises à jour de signature n'avaient tout simplement pas frappé Virus Total pour l'instant.

Le code comporte des mécanismes pour se nettoyer à partir d'un système. Il existe cependant des artefacts qui pourraient être laissés en cas d'accident et / ou sur un système qui n'a jamais été nettoyé. L'un de ces exemples est une clé de registre qui semble unique à ce logiciel malveillant:

    
SOFTWARE \ Microsoft \ DRM \ {cd704ff3-cd05-479e-acf7-6474908031dd}





Source.:

dimanche 5 mars 2017

Êtes-vous tanner de manger dla marde ?



Les solutions aux allergies:


The Allergy solution par le Docteur Leo Galland M.D.

1 Billion(1 Milliard)de personnes ont des allergies,il y a 100 ans c'était très rare.Il y a 50 ans, 1 personne sur 30 avait des allergies et en 2016 c'est 1 personne sur 3 qui ont des allergies.Le microbiote et le système immunitaire sont les solutions a ce problême.

Les allergies sont causées par un système immunitaire débalancé.La solution aux allergies ,est de restaurer le système immunitaire a son état naturel. Les allergies résulte de l'interaction entre ce que vous ingérer et l'environnement dans lequel vie votre corps.

Il y a 3 niveaux d'environnement que cela importe:
-environnement extérieur que tous partageons
-environnement intérieur que nous utilisons 90% du temps.
-environnement interne au sein de notre tube digestif.

Le pollen:
Le Rag weed(herbe a poux), c'est le genre de pollen que nous avons 5 fois plus en ville quand campagne.Il contient un enzyme toxique pour la surface des poumons,le nez et affecte directement votre cerveau.Et chaque personne peuvent avoir différente allergies.

Les questions importantes a se poser :
Quand est-ce la dernière fois vous avez été bien ?
Qu'est-ce que vous aimiez avant de tomber malade ?
 Comment votre environnement participe a votre maladie ?
Comment avez-vous changé au fil du temps ?
Comment vous avez été affecté par le traitement que vous avez finalement reçu ?

Ce sont les questions que les spéçialistes vous pose pour établir un diagnostique.

Il y a 4 vérités cachées a propos des allergies:

1- (immune balance diet)L'équilibre alimentaire,le fast-food cause des allergies ,seulement 3 repas/sem. contribut significativement aux allergies. selon les études ISAAC= international study for allergy and astma for children.

2-(Power wash)Le grand nettoyage : Les allergies comme déguisement,............si vous êtes allergique ,vous avez peut-être un problême de poid et surtout a cause que les cellules sont plus grosses.

Qu'est-ce qu'une diet balancé: Pour votre système immunitaire ,il faut des fruits,des légumes colorés,des épices piquantes,et des petites collations croquantes (comme des noix).
Fruits: fraises,bleuts,mangues,papaye sont très bons.
Légumes colorés: épinards,avocats,patates sucrées,carottes,brocolis,arugula et la Kale.
Herbes épicées: le persil,oignons vets,ail,gingembre,curcuma.
Collations croquantes: Amandes,noix,noix du Brézil,graines de tournesol,graines de citrouille.

Les aliments sont notre médecine !
Il faut faire un power wash,c'est comme un reset de votre computer.3 Jours de power wash= soupe + smoothie + thé avec des végétaux fruits et graines. C,est ce qui va recharger vos cellules de nutriments qui satisfait votre faim. Après vous recommancez a manger normalement un élément a la fois pour trouver a quel aliment vous êtes allergique .
Un allergie a un aliment courant empêche la perte de poids.
Un bon smoothie: mélanger dans le blender,un avocat,arugula,des baies(petits fruits comme bluets),graines,thé vert !
Une bonne soupe: mélanger: des carottes,brocolis,persil,kale,oignons verts,épices pour faire une bonne soupe !

 Les allergies opèrent sous différentes alias:
Comme,le blé ou anciennement la farine,ou l'amidon,les féculents.
Le soya: ou anciennement la lécithine,ou protéine végétale texturée.
Le Maïs : ou bien le maltadextrin ou le dextrose.
La levure : ou bien l'extrait de levure.
Le lait: ou anciennement le le petit lait ou la caséine.

3- La troisième vérité cachée : Mission détoxication !
Les déclancheurs d'allergie se cache souvent a nos yeux.Comme la moisissure des conduits d'aération  !
Pauvres travailleurs de bureau des grandes édifice a air recyclable !
Mission Détoxication !!!
Pour éliminer la moisissure et les champignons ,faites ces 6 actions :
Regarder si la couleur change sur les murs ou le plafond,investiguer les endroits humides (sous-sol,cuisine),et les fuites des conduits.Ne pas recouvrir d'un tapis les endroits humide comme la salle de bain.
Enlever la nourriture pourrie , le vieux bois,l'ameublement qui a été endomagé par l'eau.
Nettoyer la cabine de douche et les rideaux avec du peroxyde d'hydrogène  dans de l'eau.
Garder l'humidité en bas de 50% dans toute vos pièces.
Car vous aurez des acariens par lesquels leurs déjections contiennent de puissants allergènes et leurs salive contiennent des enzymes toxiques et qui fond de petits trous minuscules dans vos poumons quand vous l'inspirez.Ce qui endommage les voix respiratoires et aurez cette allergène qui inflammera davantage vos voix respiratoire.

3- étapes pour éliminer les acariens:
Laver la literie 1 fois par semaine en eau chaude.
Utiliser des enveloppes antiacariens pour vos matelas et oreillers. Utiliser un aspirateur avec un filtre HEPA, Il faut savoir que HEPA signifie Hight Efficiency Particulate Air. Ce qui signifie en français haute efficacité pour les particules de l'air.

Nous vivons depuis toujours avec les acariens ,nous avons normalement une résistance innée aux acariens . Mais les toxines chimiques trouvé dans votre maison,bloque votre résisitance naturel et permettent aux acariens de faire leurs domages.Les toxines font interférence pour les allergènes. Les toxines conduisent les épidémies d'allergie. Toute les 2,6 secondes apparait un nouveau produit chimique sur le marché. 
Les canettes de sent-bon ne font qu'introduire d'autres produits chimiques dans votre environnement,n'est-ce pas !!! Des scientifiques de l'Université de Californie disent que les air  freshener(désodorisant )augmente le risque d'allergie et d'asthme , a cause des nombreuses fragrances qu'ils contiennent.

En utilisant un nettoyant en spray 1 fois par semaine vous augmenter votre risque d'asthme de 30 a 50% . Vaut mieux vaporiser sur la surface a nettoyer que dans l'air.
Utiliser les produits nettoyants suivants:
savon,eau,soda a pâtre(petite vache)vinaigre et de l'huile de bras !



Ventiler votre maison en ouvrant une fenêtre avec de l'air frais .
Éliminer le formaldéhyde sous toute ses formes , il est partout ,vêtement,peinture ,tapis ,playwood  etc... Car ça fait augmenter l'asthme directement.

Les étapes pour éliminer le formaldéhyde:
-Premièrement la ventilation
-Bien aérer les nouveaux tapis et manteaux ,ils en contiennent beaucoup .
-Laisser tremper les nouveaux vêtements la nuit et les laver avant usage.
-Les surfaces non scellées des armoires ,exposant la colle a bois, devront être très bien scellées.
-Quand vous acheter des nouveaux meubles ou plancher ,regarder si c'est fait sans formaldéhyde.
-Regarder s'il n'y a pas moisissure dans votre maison.


Il faut faire attention a l'usage des désinfectants puissants ,car ils tuent toute les bactéries ,même les bonnes et rend plus dangereuses ceux qui sont nocives.
Ex.: Le Triclosan contenu dans le savon antibactérien pour les mains , est absorbé par votre peau et circule dans tout votre corps. Selon l'Université du Michigan ,le Triclosan est relier aux infections des sinus. 50% des personnes testées ont des sécrétions contenant du Triclosan . Cela augmenterait la présence d'infection sérieuse avec le Staphilocoque bactéria et augmente le risque d'allergie.
Les scientifiques de l'Université du Marylan ont trouvés un lien entre la présence de Triclosan des enfants et la probable présence d'allergie. Le Triclosan détruit notre écosystème ,le Triclosan est donc toxique pour l'humain.Le vrai nettoyage ne vient pas d'une can en spray. L'air frais ne vient pas d'une can d'air de fraicheur.La peau fraiche ne vient pas d'un savon antibactérien.

Les actions pour une maison propre et sans allergie:
-Enlever vos souliers.
-Enlever tout ce qui attire la poussière.
-Nettoyer les surfaces sur lesquels repose des vêtements humides.
-Faîtes de votre maison une zone sans cigarette.
-Éteindre le feu , car le bois brûlé contient du formaldéhyde et augmente le risque d'asthme.
-Stationner votre auto a l'extérieure.

4- La quatrième Vérité cachée :(Les Allergies commence dans vos intestins)
Donc, ce qui passe dans votre système digestif affectera votre corps au complet.Les scientifiques appel cette communauté de bactérie dans votre intestin ,le Microbiome.C'est la ou prend vie le microbiote , anciennement la microflore.Ces bactéries sont unique a vous et vous suivent la ou vous allez ,comme vos empreintes digitales.Les bactéries du microbiome sont essentielles a une bonne santé. Ils contrôlent votre système immunitaire et votre métabolisme,ils influencent votre cerveau,ils vous protège des bactéries nocives.
Le microbiome peut être en danger de destruction ,par différents facteurs ,comme nos repas modernes fait avec du sucre,du mauvais gras,avec peu de fibre,constamment exposé aux antibiotiques et pesticides,qui impreigne notre approvisonnement alimentaire ainsi que l'utilisation des savons et produits antibactériens ,tous ces facteurs perturbe la relation que nous avons développé pour vivre avec nos vieux amis les bactéries.Notre microbiome est assiégé , et les épidémies d'allergie font parti du prix.

Un mal de tête après un repas est souvent relier a votre intestin.Votre intolérance a certains aliments sous forme d'allergie est souvent relier a la santé de votre intestin.

Les 2/3 de votre système immunitaire est logé dans votre intestin.Ces cellules immunitaires sont contrôlées par votre microbiome.Votre système immunitaire a besoin de plusieurs sortes de bactéries pour faire un bon travail.Peu de diversité de bactérie des intestins cause des allergies.En 10 jours de manger du fast food,nous perderez la moitié des bactéries de votre microbiome,selon Tim Spector ,scientifique du King's College de Londre.

Maintenant suivez la recette:
Pour la santé de votre intestin,manger une variété de légumes et fruits colorés ,fort en fibre.
Car les fibres sont une nourriture pour les bonnes bactéries probiotiques.Les nutriments colorés sont des flavonoides.Et les flavonoides encourage la croissance de diverses bactéries. Manger des aliments de fermentation comme la choucroute,Kimchi(coréen),Yogourt,les aliments crus.
Manger des amidons résistants comme les patates sucrées ,bananes plantains,fèves et bananes.Manger organique ,ne contient aucun antibiotique ,tandis que toutes les viandes,oeufs que nous consommons sur le marché,et les insecticides, pesticides que contiennent les aliments de nos marchés ,tuent nos bonnes bactéries et encourage la croissance des bactéries nocives.

Éviter les savons et shampoings antibactériens.
La dramatique augmentation mondiale des allergies crée une épidémie d'asthme,d'eczéma,de rhinites,sinusites,et de mystérieux maux qui ont l'allergie comme cause.Les épidémies d'allergie est le résultat de l'interaction entre la nourriture que nous mangeons et notre environnement en changement.
L'environnement a 3 niveau :
-Extérieure
-Intérieure
-Interne

Une bonne alimentation peut aider a tout les niveaux.
La pollution de l'air,les épidémies d'allergie.
Le broccoli vous aidera a résister aux allergies de la pollution du niveau extérieur.
Il y a plus de 100,000 produits chimiques dans nos maisons et la plupart ne sont d'aucune utilités.
Il faut absolument réduire nos produits nettoyants dans nos maisons et retourner aux produits de base.
Les flavonoides aident a résister aux effets négatifs des polluants (niveau intérieur) ,comme avec les fruits et légumes colorés ,les épices,les graines et noix.
Plus de consommation de flavonoides pour diminuer les risques d'allergies.
Manger des fruits organiques ,et légumes ,pour maintenir en santé vos bactéries (niveau interne).
Nous vivons avec cette planète et ce que nous lui faisons à elle, nous nous le faisons à nous-mêmes !







Et un jour vous allez voir un allergologue,il vous prescrira des injections a 65$ la fiole, pendant 5 ans, c'est pas drôle du tout,sans compter que le problême reviendra !

Nota: Vous comprendrez que Leo Galland ,n'est pas le bienvenu a la TV,car il est contre les cie en alimentation,et comme c'est eux les commanditaires qui payent les annonces de Pub ,il n'est pas le bienvenu a cause de ce Lobby des Cie de consommation alimentaire , de produits nettoyants;alors il est passé a PBS , la TV communautaire du Vermont !
 C'est la même chose au Québec, l'émission du Pharmachien (poste TV : ICI Explora)qui est un Pharmacien qui oeuvre et protège ce marché de la pilule chimique ,ne remplacera jamais un résonnement intelligent et partial du Docteur Leo Galland M.D. qui sait lui que nous devons éviter le risque d'un épidémie d'Allergie que nous vivons actuellement ,par ce que nous mangons et consommons !
C'est d'ailleurs prouvé que la génération X vivra moins longtemps que les Baby Boomers,car ils s'alimente mal !
L'inflammation est le premier pas vers le cancer,les allergies et la destruction de votre ADN poubelle !
Manger de la marde en pilule ça existe ;-)

 


Source.: Leo Galland M.D.

mardi 21 février 2017

Le SPVM fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés !

Enquête publique au SPVM: Une Pétition pour une enquête sur le SPVM.

À la suite des révélations faites par «J.E.», le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Philippe Pichet demande à la Sûreté du Québec (SQ) de revoir des enquêtes menées par les Affaires internes du SPVM.
M. Pichet s’est dit «très préoccupé» par les allégations formulées par des anciens employés du corps de police montréalais selon lesquelles le SPVM fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés.


«Il y a certains faits troublants aussi quand on regarde l’émission, toutes sortes de rencontres, a-t-il déclaré. Je vous dirais que tout de suite après l’émission, j’ai parlé à M. Martin Prud’homme, directeur général de la SQ, et question de transparence, je lui ai demandé de revoir toutes les enquêtes. Au moins les trois, celles de monsieur Di Feo, celles de M. Cacchione et celles de M. Roger Larivière, parce que les autres sont devant les tribunaux présentement. Je lui ai demandé de revoir toutes les enquêtes et aussi d’y inclure les faits nouveaux qu’on pourrait rapporter.»
Par le fait même, le directeur du SPVM invite les intervenants qui ont participé au reportage de «J.E.» et qui souhaitent transmettre des informations à contacter la SQ «à partir de maintenant».

Pétition pour une enquête sur le SPVM

De leur côté, les policiers du SPVM réclament une enquête publique sur leur propre corps de police. Une pétition «réaffirmant que les policiers ont les mêmes droits fondamentaux» que les citoyens circule d’ailleurs dans bon nombre de postes de quartier.
Selon une source, «c’est l’émission «J.E.» dans laquelle plusieurs témoignages démontraient la façon de faire des Affaires internes du SPVM lors d’enquête sur les policiers qui a déclenché le mouvement».
Le document déjà signé par plusieurs policiers dans une dizaine de commissariats et dans trois centres d’enquête de la police de Montréal fait état d’une «inquiétude grandissante» au sein des 4600 policiers du SPVM.

Intervention demandée

«Nous demandons au ministre Martin Coiteux et au gouvernement du Québec d'intervenir en déclenchant une enquête publique visant le SPVM et ses dirigeants, particulièrement les affaires internes ainsi que les enquêtes spéciales...» peut-on y lire.
Les signataires de la pétition dénoncent:
- les multiples fouilles intrusives dans la vie privée des policiers
- l’utilisation du Code criminel pour enquêter sur le disciplinaire
- la manipulation des faits dans les affidavits
- les enquêtes internes instiguées par esprit de vengeance
- la chasse aux sorcières pour trouver les sources journalistiques
- l’ingérence malsaine de l'administration municipale

Accusations graves

Lors de l’émission «J.E.», notre Bureau d’enquête a recueilli, pour une première fois, le témoignage à visage découvert de trois ex-employés de la police de Montréal.
Ceux-ci affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Le directeur de la police montréalaise a nié avec force ces allégations.
Les instigateurs du mouvement allèguent qu’«à la lumière des nombreuses sorties médiatiques récentes à ce sujet, il est légitime de douter de l'impartialité avec laquelle nos membres sont enquêtés et accusés par le personnel des enquêtes spéciales"
Ils enjoignent le ministre de la Sécurité publique à «réviser les dossiers d’accusations contre nos (les) policiers au cours des dernières années» et «à trouver les responsables de toute irrégularité et prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir la justice.»

Paul Arcand du 98,5FM a dit que des Policiers du Poste 22 s'organisaient et créaient des billets d'infractions et que les 2 pommes pourrites de ce stratège avait été dernièrement ,relocalisées ensemble au même endroit !

 Source.:

SPVM: Le détective Normand Borduas sait ce qui justifie le déclenchement du Projet Escouade

Les Enquêtes bizarres du SPVM ;-)


Une enquête qui dure sept mois et qui vise des policiers de Montréal : cinq policiers sont arrêtés. Du lot, deux policiers sont accusés, notamment de parjure et d'abus de confiance. C'est une bombe qui éclate en juillet 2016. C'est le Projet Escouade.
Les deux policiers sont des enquêteurs, Fayçal Djelidi et David Chartrand, qui traquent les gangs de rue dans la région Ouest de l'île. C'est dans le cadre de cette enquête que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) obtient le droit - inusité, controversé - de m'espionner.
Le Projet Escouade naît donc à la fin de 2015 et est mené par les Enquêtes spéciales du SPVM, puisqu'il vise des policiers. Tout commence quand un informateur fait l'objet d'une vérification aléatoire par le Module de contrôle des informateurs (MCI).
Cet informateur donne au MCI des renseignements troublants : un policier du nom de «Fayçal» mettrait de la drogue dans les poches de suspects pour les forcer à collaborer avec lui.
Une information explosive.
Mais...
***
Avant d'aller plus loin, clarifions les termes.
«Informateurs» : la police de Montréal a des milliers d'informateurs. Ils sont fichés. Certains sont payés pour informer la police. Cela peut mener à des arrestations de personnes, à des saisies de drogue. Exemple : 1000 $ pour une info menant à la capture d'un fugitif recherché.
Plus les renseignements d'un informateur portent leurs fruits, plus ses indices mènent à des succès policiers - arrestations, saisies -, mieux il est payé.
L'inverse est vrai : un informateur qui fournit des renseignements peu utiles est peu payé. Ou pas payé du tout.
Le MCI, lui, gère les procédures selon lesquelles les policiers de Montréal interagissent avec leurs sources.
Le MCI peut faire des contrôles aléatoires de sources. Au hasard, donc, il communique avec la source A pour vérifier si le policier B lui a bel et bien remis une somme de X, à la date Y. Et pour vérifier si la source A a bel et bien refilé au policier B les informations W et Z contenues dans le rapport dudit policier.
Sans ces informateurs, sans ces dollars refilés aux informateurs, le travail de la police de Montréal serait beaucoup plus difficile.
***
L'information sur ce «Fayçal», sur Djelidi, était explosive, disais-je plus haut.
Pensez : un policier «planterait» de la drogue dans les poches de suspects pour les forcer à collaborer. Si c'est vrai, c'est un crime; un piratage de justice.
J'ai aussi dit ceci : «mais...»
Mais permettez que je cite le document soumis à la cour par le détective Normand Borduas au sujet de cette source présumée fiable qui n'est pas nommée :
«L'informateur n'a jamais été rémunéré [...] l'informateur a "des épisodes paranoïaques en lien avec sa sécurité, présentement il se sent suivi par des policiers"...»
Bref, ce qui lance une enquête de sept mois, ce sont les allégations d'une source paranoïaque dont les informations n'ont jamais été assez bonnes pour lui valoir un sou du SPVM.
Bizarre...
Je cite un ancien enquêteur du SPVM à propos de la «qualité» de la source qui lance le Projet Escouade, il a lu la description faite de la source : «C'est de la merde. Une bonne source est une source rémunérée [...] C'est pas assez pour partir une enquête.»
Bizarrerie no 2 : à la fin de 2015, une plainte a été portée à l'interne contre un policier du MCI pour une insulte lancée à propos de Djelidi. Peu après cet incident, boum, le MCI fait ce contrôle aléatoire d'un informateur... Qui incrimine ce «Fayçal».
Bizarrerie no 3 : pourquoi perdre du temps à contrôler une source qui n'a jamais donné de renseignements assez fiables pour lui valoir une récompense?
Bizarrerie no 4 : parmi les cinq policiers arrêtés se trouve un policier, Denis B. : celui-ci a écrit une lettre pour se plaindre de l'ingérence d'un membre haut placé du SPVM, quelqu'un de la garde rapprochée du chef Philippe Pichet, dans une enquête criminelle, fin 2015. Un hasard, sûrement : peu après cette plainte de Denis B., l'enquête Projet Escouade est lancée, dans laquelle il sera arrêté (mais la Couronne refusera de l'accuser).
On décrypte trois choses des cinq premiers mois du Projet Escouade en lisant les déclarations sous serment soumises par l'enquêteur Borduas à des juges :
1) Djelidi fréquente des salons de massage érotique (une infraction pénale, et non pas criminelle) ;
2) Djelidi a des contacts téléphoniques avec un journaliste de La Presse : moi ;
3) Il est aussi question de matériel informatique utilisé de façon non réglementaire par Djelidi.
Selon plusieurs policiers à qui j'ai parlé depuis l'été dernier, pour cinq mois d'une enquête impliquant de l'écoute électronique, de la filature, de l'interception de métadonnées et du monitorage par GPS : c'est mince, comme bilan du Projet Escouade, au printemps 2016.
Ce qui nous amène à la bizarrerie no 5 : l'histoire de la drogue supposément plantée par Djelidi ne revient jamais dans les déclarations sous serment signées par l'enquêteur Borduas, au fil de son enquête.
C'est pourtant ce qui justifie le déclenchement du Projet Escouade. Qu'a-t-on fait pour établir la véracité de cette information qui constitue la genèse du Projet Escouade?
Seul l'enquêteur Borduas le sait.
Et il n'a pas répondu à ma demande d'entrevue, hier.
***
Après cinq mois d'enquête aux maigres résultats, on finit par envoyer un agent double de la GRC dans les pattes du groupe d'enquêteurs, pour les appâter : l'agent double affirme qu'il sait où la police peut trouver une importante cargaison de drogue. C'est Denis B. qui est ciblé par la manoeuvre.
L'agent double de la GRC donne des détails sur la drogue aux policiers du groupe de Djelidi et Chartrand. Disons les détails A, B et C : où, quand, comment trouver la dope.
Les accusations de parjure et d'abus de confiance déposées contre Djelidi et Chartrand tiennent à ceci : ils sont soupçonnés d'avoir pesé fort sur le crayon en demandant leur mandat de perquisition... D'avoir ajouté, disons, un D aux A, B, et C de l'agent double de la GRC.
Est-ce vrai?
On verra si ça tient en cour.
Mais on est loin, très, très, très loin de l'information initiale qui voulait qu'un «Fayçal» plantait de la drogue dans les poches de suspects, tel que l'affirmait un informateur anonyme qui a des «épisodes paranoïaques», dont la qualité des infos ne lui a jamais valu un dollar du SPVM et qui a été contrôlé par le MCI, dont un des policiers est visé pour des insultes à l'endroit de Fayçal Djelidi.
Bizarre, encore.
***
Finalement, cinq policiers ont été arrêtés dans le Projet Escouade. Mais la Couronne n'a accepté de déposer des accusations que pour deux d'entre eux, Djelidi et Chartrand.
C'est à l'image du bilan de plusieurs dossiers majeurs lancés par les Enquêtes spéciales et les Enquêtes internes - toutes deux dirigées jusqu'à récemment par le commandant Costa Labos -, quand elles ont ciblé des policiers du SPVM, ces dernières années.
Ces policiers visés par des enquêtes d'envergure ont ceci en commun, qu'ils soient cadres ou syndiqués : ils n'ont jamais été reconnus coupables.
Je répète : jamais.
Ils s'appellent Philippe Paul, Mario Lambert, Joe Di Feo, Jimmy Cacchione, Tony Bianco, André Thibodeau, Annie Lavoie, Roger Larivière. Et trois policiers de la section des agents d'infiltration.
Autant d'enquêtes en forme de montagnes qui ont accouché de souris en forme de suspension ou de départ à la retraite ou d'acquittements en cour.
Ce soir à l'émission J.E., le journaliste Félix Séguin présente un reportage sur les Enquêtes spéciales du SPVM. Selon ce que j'en sais, le matériel colligé par Félix Séguin est explosif. Si j'étais le ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux, je programmerais mon enregistreur numérique pour 19h30, à TVA.
La police de Montréal est le plus important corps de police au Québec, et ses enquêtes ont des ramifications provinciales. Ces dernières années, le SPVM a été secoué par des scandales terribles, je pense notamment aux taupes Ian Davidson et Benoit Roberge, deux policiers qui ont trahi la police au profit du crime organisé.
Mais les enquêtes remplies de bizarreries - et d'échecs - menées par les Enquêtes spéciales du SPVM constituent un autre de ces scandales qui minent le SPVM, un scandale dont on commence à deviner les contours.
Ces scandales regorgent de questions...
Les Enquêtes spéciales constituent-elles le bras armé de la direction du SPVM pour régler des problèmes politiques qui pourraient l'éclabousser?
Pendant le Projet Escouade, des policiers qui n'avaient rien à se reprocher ont vu leurs conversations interceptées quand ils parlaient avec les cibles de l'enquête. Les paroles de certains de ces policiers ont été utilisées dans un cadre disciplinaire parce qu'ils ont critiqué le SPVM dans des conversations (qu'ils croyaient) privées. Pourquoi?
Plusieurs des policiers arrêtés au fil des années par les Enquêtes spéciales étaient réputés avoir de très bonnes sources dans le crime organisé. Ils ont tous été embêtés par leur propre service de police. Je ne pose pas de question, ici. Je note.
Les policiers des Enquêtes spéciales enquêtent sur les policiers du SPVM : qui enquête sur les policiers des Enquêtes spéciales?
Tant de questions...(NDLR: quand on a trop de question on est porté a penser a un État Politisé,la GRC et la Mafia)

Source.:

Des Policiers déchus du SPVM parlent: Les cadres du SPVM corrumpus



D'anciens policiers accusent le SPVM de fabriquer de la preuve

D’ex-policiers montréalais affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Au banc des accusés: la section des Affaires internes du SPVM.
Pour la première fois depuis leur fin de carrière abrupte, le 17 juin 2013, les hauts gradés Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo brisent le silence dans une entrevue qui sera diffusée à l’émission J.E. ce soir, à l’antenne de TVA.
Au début de l’année 2012, l’inspecteur Cacchione, affecté à l’aéroport de Montréal, et l’inspecteur-chef Di Feo, responsable des services à la communauté, allèguent avoir trouvé des cas de corruption au sein des forces de l’ordre.
«Nous étions pour préparer une lettre au ministère de la Sécurité publique ainsi qu’aux médias, afin de dévoiler des cas de corruption à l’intérieur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)», affirme Jimmy Cacchione dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête.



D’ex-policiers accusent le SPVM de fabriquer de la preuve

D'ex-policiers montréalais affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Au banc des accusés : la section des Affaires internes du SPVM.
Pour la première fois depuis leur fin de carrière abrupte, le 17 juin 2013, les hauts gradés Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo brisent le silence dans une entrevue qui sera diffusée dans l’émission «J.E.» ce soir à l’antenne de TVA.
Au début de l’année 2012, l’inspecteur Cacchione, affecté à l’aéroport de Montréal, et l’inspecteur-chef Di Feo, responsable des services à la communauté, allèguent avoir trouvé des cas de corruption au sein des forces de l’ordre.
«Nous étions pour préparer une lettre au ministère de la Sécurité publique ainsi qu’aux médias, afin de dévoiler des cas de corruption à l’intérieur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)», affirme Jimmy Cacchione dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête.

Écoute électronique

Ce que les deux collègues ne savaient pas, c’est qu’alors qu’ils discutaient de l’inaction de leur employeur dans cette affaire, ils faisaient l’objet d’écoute électronique de la Gendarmerie Royale du Canada.
La direction du SPVM les soupçonnait d’entretenir des fréquentations douteuses, entre autres avec le controversé Luigi Coretti, de l’agence de sécurité BCIA. Coretti a été accusé de fraude dans cette affaire, puis les procédures contre lui ont été abandonnées.
À ce jour, les deux ex-policiers, qui cumulent 58 ans d’ancienneté dans la force constabulaire, n’ont toujours pas reçu la preuve qui leur a valu un congédiement (annulé par la suite par une entente confidentielle).
Le duo de policiers qui se décrit comme «des lanceurs d’alerte» croit toutefois après avoir consulté certains documents que la section des affaires internes du SPVM a fabriqué de la preuve afin de les faire taire.

Fabrication

«Aujourd’hui il y a de la fabrication d’allégations et à partir de ça on initie des enquêtes afin de museler les gens qui ont des choses à dire», raconte M. Cacchione.
À titre d’exemple, selon les documents consultés par notre Bureau d’enquête, le SPVM allègue que Giovanni Di Feo est le parrain du fils de Luigi Coretti. Or, lorsque joint au téléphone, ce dernier nous a affirmé ne pas avoir d’enfant.
«Les directeurs adjoints qui sont en place connaissent cette façon de faire», estime Di Feo.
Dans le cadre du reportage diffusé à 19h30 ce soir à TVA, trois autres cas similaires sont abordés.
Le directeur du SPVM, Philippe Pichet, nous a accordé une entrevue afin de justifier les pratiques controversées des Affaires internes du SPVM.
«Nos policiers ne fabriquent pas de preuve, pas à ma connaissance» a-t-il affirmé. «Si j’en avais la preuve, je référerais tout de suite le dossier à un autre corps de police pour qu’il y ait enquête là-dessus», a assuré le chef de police.(Allo GRC ?)
 

 

Source.:

 

dimanche 19 février 2017

Le Juge qui autorisa l'écoute d'un journaliste au Québec



Il s’agit du juge Marc Bisson,.....le juge "la 64FFE" nommé en 2003 par le ministre de la Justice Marc Bellemare.L'ex-ministre de la Justice Marc Bellemarre, a allégué que les juges étaient nommés de façon partisane.Marc Bellemare affirme ignorer les détails bureaucratiques entourant la nomination du juge Marc Bisson. Il soutient simplement que Jean Charest lui a dit de le nommer parce que Franco Fava l'encourageait à le faire.D'ailleurs, les événements entourant la nomination de Marc Bisson ne sont pas nécessairement favorables à la version de Marc Bellemare, car l'ancien ministre de la Justice prétend que le choix de Marc Bisson a été confirmé le 2 septembre 2003 lors d'une rencontre avec le premier ministre Jean Charest.Et la commission Bastarache devrait expliquer pourquoi elle n'a pas jugé utile, dans l'intérêt de la vérité et de la bonne conduite de son mandat, d'interroger Michel Gagnon sur les circonstances de la nomination du juge Marc Bisson.Et dans le cas des juges de paix : ils ont signé 98,6 % des mandats demandés par le SPVM depuis trois ans,assez facile a convaincre.Le SPVM a ainsi cherché à identifier les interlocuteurs au sein même de ses forces parlant au journaliste indépendant Fabrice de Pierrebourg, anciennement à La Presse, à Félix Séguin, du Bureau d'enquête du Journal de Montréal et à Monic Néron, du 98,5 FM.Or, dans le cas présent, ce sont plutôt les registres téléphoniques des employés du SPVM qui ont été épluchés, afin de savoir si certains avaient contacté ces trois journalistes. Le tout dans un contexte de chasse aux sources au SPVM. En effet, la section des Enquêtes spéciales de la police, chargée de réprimer le crime au sein même des forces de l'ordre, cherche à savoir qui, à l'interne, parle aux journalistes.Au moins 24 mandats de surveillance concernant le téléphone ont été accordés,et c'est la juge de paix Josée de Carufel, de Montréal, qui a autorisé la majorité des mandats de surveillance.M. Lagacé juge que les raisons invoquées par le SPVM, à savoir faire avancer une enquête interne, ne sont pas crédibles. «Il y a un contexte de chasse aux sorcières à la police de Montréal, où elle cherche à savoir qui parle à des journalistes, estime-t-il. Je crois que dans une des enquêtes criminelles sur un policier, on a soupçonné que ce policier parlait à un journaliste, et que le SPVM a vu là un prétexte fantastique pour espionner un journaliste. Et ils ont trouvé une juge qui a été assez stupide pour émettre un mandat et leur permettre de faire ça.»M. Lagacé rappelle qu'il n'est pas un journaliste d'enquête: il écrit des chroniques et critique des institutions. «S'ils ont fait ça à un journaliste qui ne fait pas d'enquête, imaginez ce qu'ils font à des vrais journalistes d'enquête», Alain Gravel(rendu depuis ce tamps a la radio de RC "Gravel le matin") et Marie-Maude Denis ,Isabelle Richer d'Enquête,,a-t-il dit.Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) m'avait donc déjà espionné en décembre 2014, dans une affaire distincte de celle de 2016, révélée la semaine dernière par La Presse. Et cette fois, l'histoire implique Denis Coderre arrêté avec son auto avec des plaques non payées et que Pat Lagacé demanda si le ticket de 444$ avait été payé.Le bureau du maire Coderre, irrité,car supposément deux policiers soupçonnés d'avoir remis une copie du constat d'infraction à M. Lagacé ont vu leurs déplacements à l'intérieur des locaux de police vérifiés grâce aux registres d'utilisation des cartes magnétiques., et Coderre a appelé le chef de police. À l'époque, Marc Parent chef du SPVM. L'actuel chef, Philippe Pichet, était son chef de cabinet. Costa Labos était chef des Affaires internes. Et quelqu'un a décidé que c'était bien correct d'espionner un journaliste, en tout cas plus facile!On va le dire et on va le répéter : en démocratie, ces intrusions de l'État dans les données téléphoniques des journalistes sont rarissimes et universellement condamnées. Aux États-Unis, quand le Department of Justice a fait le coup à 20 journalistes de l'Associated Press, l'affaire a fait scandale, en 2013. Il s'agissait, au moins, de reportages liés à une opération antiterroriste. Pas à une question sur le ticket d'un politicien.
Bien sûr, si on prend la voie criminelle, on a un prétexte extraordinaire pour aller espionner en douce les données téléphoniques d'un journaliste...
Bien sûr, si on prend la voie criminelle, on envoie aussi un signal bien clair aux troupes : parlez, et vous allez souffrir.
La beauté de l'affaire, ici, c'est que les policiers qui ont fait l'objet d'une enquête criminelle n'ont jamais été accusés. Je dis « la beauté de l'affaire » parce que jamais l'enquêteur Borduas ou son boss Labos n'auront à se justifier en cour : les policiers n'ont jamais été accusés ! Partie de pêche gratuite.Il y a trop de proximité entre le maire Coderre et « sa » police. Le bien public commande d'ériger un mur plus haut entre le SPVM et le bureau de notre maire hyperactif et contrôlant.«Patrick Lagacé a simplement fait son travail de journaliste : poser des questions sur un sujet d'intérêt public.»Mais ça prouve que tous les autres autour de ce dossier sont des pourris.
juge Marc Bisson

Quand le sergent-détective Normand Borduas et son partenaire Iad Hanna ont décidé qu’ils avaient besoin d’une autorisation judiciaire pour obtenir le droit d’intercepter mes conversations téléphoniques si nécessaire, ils sont allés voir un juge.
Ils avaient déjà en main mes relevés téléphoniques d’une bonne partie de l’année 2015 et les métadonnées de mon téléphone cellulaire. Les métadonnées, ce sont les numéros de téléphone, sans le contenu : quel numéro m’appelle, à quel numéro j’envoie un texto, par exemple.
Les policiers Borduas et Hanna voulaient savoir si un certain policier me refilait des informations.
La police est donc allée voir le juge Marc Bisson, à Longueuil (pourquoi Longueuil, au fait, Montréal manque de juges prêts à autoriser des mandats ?), pour le convaincre d’aller un peu plus loin dans la surveillance de ma personne et de mon travail en autorisant ce mandat d’interception de mes conversations.
Pour le convaincre, Normand Borduas a signé une déclaration sous serment. Il a expliqué au juge un tas de choses que je ne peux pas vous dire, parce que ces déclarations sous serment sont l’objet d’un interdit de publication jusqu’au 4 janvier prochain, au moins.
Mais je les ai lus, les soupçons du sergent-détective Borduas. Je brûle de vous dire les liens présentés par l’enquêteur au juge, à partir d’échanges entre appareils téléphoniques…
Mais je ne peux pas. Pas avant le 4 janvier, au moins.
Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai super hâte qu’arrive janvier. J’ai super hâte de l’écrire, cette chronique.
Parce que d’un bord, il y a ce que le sergent-détective Borduas a raconté au juge à propos de la signification de mes interactions avec certaines personnes. Et de l’autre bord, il y a la réalité.
Je veux dire que là où – lisant savamment dans une masse de numéros de téléphone – la police a vu un Yéti, il peut y avoir quelque chose de bien moins effrayant… Une oie, disons.
Ça ne ressemble pas au Yéti, une oie. Ça fait moins peur, mettons. Je vous dirai pourquoi je parle d’une oie quelque part en janvier.
Et cette oie qui ressemble à un Yéti quand on la dessine avec des métadonnées, elle s’est retrouvée dans le 98,6 % des mandats présentés par le SPVM et qui ont été approuvés par des juges qui devraient googler la traduction française de « rubber stamping »…
Où m’en vais-je avec mes skis, mon oie et mon Yéti ?
Dans les pages d’un rapport de la Commission de la sécurité publique de la Ville de Montréal sur l’espionnage de mon travail et de ma personne par le SPVM.
La Commission d’Anie Samson a mené ses travaux à huis clos. Seuls les boss du SPVM ont témoigné. Aucun expert n’a été sollicité pour contextualiser, nuancer ou contredire les dires des boss de la police aux élus chargés d’encadrer le SPVM.
La vue de ces gradés impeccables dans leurs costumes d’apparat a dû beaucoup impressionner les élus de l’Équipe Coderre, parce qu’ils ont accouché d’un rapport d’une complaisance totale. Projet Montréal a offert une saine et lucide dissidence.
On a demandé aux élus de se pencher sur le cas du SPVM et c’est ce qu’ils ont fait, se pencher… servilement.
Je cite le rapport de la Commission : « Les commissaires constatent ainsi que la très grande majorité des mandats et ordonnances demandés ont été acceptés, ce qui témoigne à première vue de la reconnaissance par le juge de la rigueur avec laquelle les enquêtes sont menées et de la pertinence des mandats réquisitionnés… »
Ma réponse à ça, c’est que j’ai bien hâte au mois de janvier, quand l’interdit de publication sera levé.
J’ai bien hâte de parler de la « rigueur » de l’enquête qui a été menée et qui est venue fouiller dans mes bobettes, dans cette partie de pêche inusitée qui a fini par mener, quand on a su que d’autres journalistes avaient aussi été espionnés, à une commission d’enquête publique ordonnée par Québec.
J’ai bien hâte de parler de la « pertinence » de ce que les fins limiers du SPVM ont présenté au juge Bisson, au début de 2016, pour justifier mon espionnage.


Le sergent-détective Normand Borduas est ce policier qui enquête sur ses collègues du SPVM. C'est lui qui, en 2014, en 2015 et en 2016, dans deux affaires différentes, a obtenu le droit inusité dans ce pays d'espionner un journaliste... Moi.
C'est un drôle de sentiment de lire la prose de M. Borduas me concernant, dans ces « affidavits » qu'il a soumis à des juges pour justifier mon espionnage - ou celui d'autres personnes - en traquant le policier Fayçal Djelidi.
Tout ce qu'il voit, c'est que j'ai reçu un appel ici, que j'ai envoyé un texto là. L'enquêteur ignore le contenu de ces communications. C'est ce qu'on appelle des métadonnées : le contenant, pas le contenu des communications.
Alors Normand Borduas fait des liens avec tous ces numéros de téléphone. Le 20 décembre, j'y allais d'une image, dans « Journal d'un espionné (1) » : avec ces métadonnées, l'enquêteur a dessiné pour les juges un yéti, quelque chose d'effrayant...
Tenez, M. Borduas écrit dans un affidavit que le 26 décembre 2015, à 11 h 25, « un message texte est reçu sur le (514) 239-XXXX, de Fayçal Djelidi, en provenance du numéro de cellulaire appartenant au journaliste Patrick Lagacé... »
Suit une note : « L'affiant rappelle au juge autorisateur que l'interrogatoire mené par Fayçal Djelidi avec le suspect [du vol de données confidentielles dans l'auto d'un commandant de la police] a eu lieu le 24 décembre 2015... »
Voyez ? M. Borduas donne un sens sinistre à ce texto, un peu comme une diseuse de bonne aventure qui voit une ligne de vie trop courte dans votre main : si Djelidi a interrogé un suspect le 24 et que j'envoie un texto à Djelidi le 26, il y a forcément un lien avec l'article qui parle de ce vol, le 7 janvier suivant...
Même si cet article est sorti dans le Journal de Montréal, et pas dans La Presse... où j'écris depuis 2006.
***
Parlant de scoop, j'en ai un, pour l'enquêteur Borduas : je l'ai, le texto, du 26 décembre.
Et voici ce que je disais à Fayçal Djelidi, le 26 décembre 2015 à 11 h 25 : Hey ! Joyeux Noël en retard ! T'as été malade en même temps que moi, selon mes sources.
Voyez ?
C'est vertigineux, les métadonnées. On ne voit pas le contenu. Alors on peut dessiner ce qu'on veut avec cet amas de chiffres, avec les contenants... Y compris un yéti, qui est une bête bien effrayante, Votre Honneur...
Dans sa trame narrative des Fêtes de 2015 soumise à la juge, le sergent-détective Borduas introduit soudainement le journaliste Fabrice de Pierrebourg.
Pourquoi ?
Sais pas !
Fabrice n'est pourtant l'auteur d'aucun scoop cité par l'enquêteur pour justifier mon espionnage ou celui d'autres personnes. Le sergent-détective signale seulement à la juge que le 27 décembre, « Il y a eu cinq appels téléphoniques » entre mon téléphone et celui de Fabrice, qu'il décrit (faussement) comme un « journaliste à La Presse » (il a quitté le journal en 2014).
Mais c'est vrai, Fabrice et moi avons dû échanger quelques appels, le 27 décembre 2015 : ce soir-là, Fabrice organisait son souper annuel des Fêtes, chez lui, avec des amis. Je ne le nie pas.
J'ai dû l'appeler pour lui demander l'heure des agapes.
Il a dû me rappeler pour me demander quel cadeau acheter pour mon fils.
J'imagine que je l'ai appelé, la dernière fois, pour lui demander le numéro de buzzer de son condo : j'oublie tout le temps...
Ce soir-là, on a mangé du foie gras confectionné par Fabrice lui-même. En voici une photo exclusive, que j'ai envoyée à Vincent Larouche (absent pour cause de souper dans sa belle-famille) pour lui montrer ce qu'il manquait (pardonnez le T*****K, j'ignorais devoir un jour publier ce message).
Comme je vous disais, dans « Journal d'un espionné (1) », il y a quelques semaines : là où l'inspecteur Borduas a dessiné un yéti aux juges, il y avait souvent quelque chose de bien moins effrayant, comme une oie.
Ou son foie.
Qu'on a mangé, chez Fabrice, le 27 décembre 2015, jour où je l'ai appelé cinq fois.
***
Je lis les parties des affidavits me concernant et je comprends un peu mieux la game, remarquez : il faut impressionner les juges, leur faire comprendre l'urgence de signer les mandats.
Et le juge signe, presque toujours.
Dans le cas des juges de paix : ils ont signé 98,6 % des mandats demandés par le SPVM depuis trois ans, alors on voit bien qu'ils ne sont pas difficiles à impressionner. On se dit que c'est pas la peine de leur présenter un yéti, une oie ferait l'affaire...
Reste que c'est quelque chose de solennel, un affidavit soumis à un juge. Un policier ne peut pas mentir, dans un affidavit. C'est flirter avec le parjure, affirmer quelque chose de faux, dans un affidavit.
Parjure, c'est une des accusations qui pèse sur les deux policiers arrêtés par M. Borduas dans le projet Escouade, d'ailleurs...
***
Dans la trame narrative qu'il soumet à la juge pour prouver que quand A parle à B qui parle à C, un article sur le SPVM apparaît dans les médias, Normand Borduas lui signale que j'ai appelé Vincent Larouche le 5 janvier 2016, un appel de 35 secondes.
Il note ceci : « les deux n'avaient pas communiqué à l'aide de ces appareils depuis le 13 décembre 2015 ».
Sauf que c'est faux.
Le lecteur attentif aura noté que j'ai envoyé un texto à Larouche le 27 décembre 2015. J'ai vérifié : nous avons aussi échangé d'autres textos les 19 et 28 décembre.
C'est quand même formidable : le sergent-détective Borduas, qui a demandé la permission inusitée d'obtenir toutes mes communications, n'est même pas foutu de les présenter correctement à la juge !
Omission volontaire ou oubli ?
Je l'ignore : M. Borduas a décliné ma demande d'entrevue, hier. Le SPVM ne veut pas commenter cette information fausse soumise à une juge par son enquêteur.
Dans les deux cas de figure, le résultat est le même : on a présenté une fausseté à une juge, en appui à des faits gonflés à l'hélium, pour les faire entrer dans une théorie du complot sur les fuites médiatiques.
Au final, M. Borduas a échoué dans ce pan de son enquête : Djelidi n'a pas été accusé d'avoir transmis de l'information aux médias. Le mal est ailleurs : le SPVM, dans ces deux enquêtes signées M. Borduas en 2014, 2015 et 2016, a pu espionner toutes mes communications pendant plus d'un an.
Dans une prochaine chronique, j'aborderai d'autres déductions saugrenues de Normand Borduas à l'appui de ses fabulations sous serment touchant les médias, dans ses enquêtes.
Dans l'intérêt de la justice, j'espère que le reste de son enquête du projet Escouade est plus solide que les parties touchant ma personne et mon travail.
Source.: La Presse,

samedi 18 février 2017

Réseau de pièces d'auto, une mine d'or !



MONTRÉAL – Un réseau d’exportation de véhicules volés a été démantelé mercredi matin à Montréal.
Des policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de la Sûreté du Québec (SQ) et du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont mené un important ratissage.
Deux perquisitions ont été effectuées à Montréal et six individus ont été arrêtés dans la région de Montréal et en Montérégie.
Au cours de l’enquête, 23 véhicules volés ont pu être récupérés, dont plusieurs voitures de luxe, des motos-marines, une remorque et des machineries lourdes, d’une valeur totale de plus de 1 million $.
Selon les données de l’enquête, les véhicules volés étaient envoyés à partir du Port de Montréal, à destination des Émirats Arabes Unis et du Congo.

L'Émission infiltration a Z-Télé,nous mentionne que des réseaux de voleurs d'auto serait en contact avec les cours a scrap,encan d'auto et revendeurs par l'entremise de personne mal intentionnées de nationalité surtout Russe et Libanaise au Québec,et peut-être même sans papier !

 Plusieurs scrappeurs (cour a scrap)vous offre jusqu'a 1,000$ pour une vieille auto cavalier 2002 ou Sunfire 2001 pour 1.000$ cash,c'est vous dire que les pièces sont en demande et que le taux d'auto scrap est bas cette année la !
D'autres disent que le bouchon d'huile a transmission a déja été dévissé pour créer une auto scrap , a votre insus !!!

Des jeunes en gagne de rue ,du secteur nord de Laval eux coupe votre cataliseur des année 2000 qui contiendrait de l'or $$$ ,...........souvant la liste des auto a faire est donné a ces gars la par l'entremise,de certains garage douteux qui vous font une facture pour avoir votre adresse et la repasse a leur réseau de trouveur de pièces rare et en demande !La Cie Metonor (Mettons qu'sait de l'or/Méton'Or )1250 av Godin, a Laval ,Qc va vous donner une fortune pour un catalyseur en or ,Oui car un réseau de ramasseux de Catalyseur en profite depuis toujours !Les forces de l'ordre,ont bien de la misère a les mettre a l'ordre !

Des usines clandestines de pièces usagers font des pièces  reconditionnées pour la revente a des garages véreux,qui vous font un bon prix sans taxe !!!

REF.: