DEF CON 23: Attention, les robots-hackers vont débarquer
Ce genre de supercaculateur sera utilisé pour le Cyber Grand
Challenge. -
Ce genre de
supercaculateur sera utilisé pour le Cyber Grand Challenge.
La
Darpa organise un concours de hacking hors du commun dans lequel ne
s’opposeront que des supercalculateurs. L’agence américaine vient de
présenter les sept équipes finalistes qui s’affronteront dans exactement
un an.
Dans quelques années, les pirates auront peut-être la vie plus
dure, car ils auront de plus en plus en mal à trouver des
vulnérabilités dans les logiciels. Pourquoi? Parce que les systèmes
auront peut-être la capacité de trouver eux-même leurs failles et,
surtout, de les corriger. Comme le ferait n’importe quel « hacker
whitehat ». C’est en tous les cas ce que souhaite la Darpa, la célèbre
agence de recherche et développement de l’armée américaine. Et pour y
arriver, elle investit plusieurs millions de dollars dans un concours
baptisé « Cyber Grand Challenge » (CGC) qui vise à récompenser le
meilleur « robot-hacker ».
Plus d’une centaine d’équipes de chercheurs réparties dans le monde
entier se sont mises sur les rangs pour créer une telle machine, lorsque
le programme CGC a été lancé en juin 2014. A l’occasion de la
conférence DEF CON 23, qui vient de se dérouler à Las Vegas, la Darpa a
présenté les sept équipes finalistes de cet évènement hors du commun. On
notera au passage qu’elles sont toutes américaines. Dans exactement un
an, chacune reviendra à Las Vegas pour la prochaine DEF CON, installera
son supercalculateur et le lancera contre les machines des six autres
compétiteur dans le cadre d’un « Capture The Flag » (CTF), c’est-à-dire
un combat de hacking.
Les finalistes du Cyber Grand Challenge, à DEF CON.
- Les finalistes du Cyber Grand Challenge, à DEF CON.
Les CTF existent depuis longtemps et sont organisés à
l’occasion de chaque manifestation de hackers. Mais jamais un tel jeu
n’a été organisé avec des machines comme participants. Et pour cause:
hacker des programmes est une tâche extrêmement complexe. Il y a
quelques années, personne n’aurait seulement imaginé qu’une machine
pourrait la réaliser.
Mais Michael Walker, ancien hacker et
responsable du programme CGC au sein de la Darpa, y croit dur comme fer.
Lors de sa présentation à DEF CON 23, il n’hésite pas à faire
l’analogie avec d’autres jeux où, contre toute attente, les ordinateurs
sont passés maîtres: les échecs, le go, le poker, le jeopardy… Mais
comparé à une partie d’échecs, un CTF est beaucoup plus complexe.
L’espace de jeu n’est pas limité à 64 cases, il est quasiment infini.
Les joueurs sont confrontés à de multiples stratégies adverses, à des
situations inédites, à des logiciels qu’ils doivent décortiquer par
rétro-ingénierie alors qu’ils ne les ont jamais vus avant. C’est là que
réside la principale difficulté pour les chercheurs: il faut réussir à
saisir la logique de ce travail d’orfèvre et la synthétiser dans un
programme. Une quête un peu folle que la Darpa revendique haut et fort. « Notre
but est d’inventer une technologie du futur, une technologie qui soit
réellement capable de réagir à des nouvelles menaces informatiques en
temps réel », souligne Michael Walker.
Michael Walker
- Michael Walker
La tâche est énorme, mais ne semble d’ores-et-déjà pas
impossible. Pour se qualifier, les sept équipes de chercheurs ont toutes
dû présenter un prototype logiciel capable de détecter des failles dans
un certains nombre de binaires et de les corriger. A l’occasion de DEF
CON, Michael Walker a fait une démonstration : au travers d’un logiciel
de visualisation, il a montré le déroulement d’un programme bogué, puis
du même programme après avoir été automatiquement patché.
En violet, le processus bogué. En jaune, le
processus corrigé. On voit clairement le patch qui a été mis en place à
la fin du cheminement.
- En violet, le processus bogué. En jaune, le
processus corrigé. On voit clairement le patch qui a été mis en place à
la fin du cheminement.
Le Cyber Grand Challenge marque-t-il la fin des hackers et le
début d’une ère sans failles logicielles? Giovanni Vigna réfute cette
affirmation. Professeur d’informatique à l’université de Santa Barbara
et habitué des CTF de DEF CON, il dirige l’une des sept équipes
finalistes (Shellphish) du CGC « On ne pourra jamais créer un logiciel capable d’analyser n’importe quel logiciel. Cela découle du problème de l'arrêt,
qui a été mathématiquement prouvé. L’idée, avec le CGC, c’est de créer
des algorithmes capables de réaliser dans un certain contexte des
analyses de code statiques et dynamiques, de détecter les éventuelles
erreurs d’exécution, de les reproduire et de les patcher. C’est déjà un
bon début », explique-t-il.
Giovanni Vigna
- Giovanni Vigna
L’homme se montre satisfait et il a de quoi l'être. En se
qualifiant pour la phase finale, son équipe a empoché une première
récompense de 750.000 dollars. Dans un an, si leur robot-hacker gagne la
compétition, elle repartira avec 2 millions de dollars, ce qui lui
permettra de continuer les recherches dans ce domaine. Lire aussi:
Notre dossier Black Hat et DEF CON Las Vegas
Fini le gaspillage : la viande invendue est donnée à Moisson Montréal
Le
programme de Moisson Montréal pour récupérer la viande invendue de
Metro et Loblaw est un bel exemple d’une initiative qui permet de
réduire le gaspillage de nourriture et qui profite à la fois aux gens
démunis et aux épiciers.
Implanté depuis octobre 2013, le Programme de récupération
alimentaire en supermarchés a permis à la banque alimentaire
d’économiser 2,7 millions de dollars et de récupérer plus de 180 000
kilogrammes de viande. Auparavant, cette viande était soit transformée
en farine animale, soit jetée à la poubelle.
« Cette viande permet à 40 à 60 organisations de ne plus être
obligées d’acheter pour nourrir des gens dans le besoin dans la région
de Montréal », souligne Dany Michaud, directeur général de Moisson
Montréal.
La viande invendue est bien entendu toujours bonne à la consommation.
Il s’agit en fait de la viande que les épiciers retirent des tablettes
après trois jours.
Moisson Montréal récupère la viande avec des camions réfrigérés, qu’elle affrète à ses frais.
La viande est ensuite congelée et livrée à des organismes tels que
l’Accueil Bonneau. Elle est toujours cuisinée sur place ; personne ne
peut en rapporter à sa résidence pour l’apprêter par la suite.
Salubrité assurée
Aujourd’hui, Metro et Loblaw collaborent avec Moisson Montréal dans
ce projet de récupération de viande invendue. Mais il a toutefois fallu
leur apporter de bons arguments pour les convaincre, au premier chef en
ce qui a trait au respect de la chaîne de froid pour maintenir la
salubrité de la viande, confie Dany Michaud. « Il y avait beaucoup de
questions, notamment à propos de l’hygiène et sur le fait qu’il ne
devait pas y avoir de revente de viande. »
Le pire cauchemar des épiciers ? Que des gens tombent malades après
avoir consommé de la viande qu’ils auraient donnée à Moisson Montréal.
Pour les rassurer, la banque alimentaire a fait faire des tests en
laboratoire pour s’assurer que la viande congelée à la troisième journée
soit toujours comestible, une fois dégelée et cuite sur-le-champ.
De plus, Moisson Montréal a créé un système de traçabilité de toutes
les pièces de viande récupérées dans les épiceries, sans parler de
données que la banque alimentaire partage régulièrement avec Metro et
Loblaw. Toutes ces mesures ont finalement convaincu les deux chaînes
d’alimentation de s’engager dans ce projet innovateur.
Réduction de coûts
« Nous avons 23 magasins où la viande est récupérée par Moisson
Montréal, et nous en compterons 65 dans les prochains mois, à Montréal
et sur la Rive-Sud », affirme Marie-Claude Bacon, directrice principale,
services des affaires corporatives chez Metro.
Pour sa part, Loblaw a 45 magasins qui participent au projet de
Moisson Montréal (Loblaws, Maxi, Provigo) à Montréal et sur la Rive-Sud.
« Ce projet avec Moisson Montréal est gagnant-gagnant », affirme
Johanne Héroux, directrice, affaires corporatives et communications pour
Loblaw.
Ainsi, non seulement le programme permet-il de nourrir des gens
démunis à moindre coût, mais il donne aussi à Loblaw la possibilité de
réduire ses coûts de transport exigés par les firmes d’équarrissage et
de renforcer l’image de marque de l’entreprise en matière de
responsabilité sociale.
« Le rendement demeure un indicateur clé, voire le nerf de la guerre
pour une entreprise comme la nôtre, où les marges sont minces, souligne
Johanne Héroux. Un tel programme n’aurait pas pu voir le jour s’il
s’était soldé par des coûts opérationnels supérieurs à ceux associés à
la cueillette de la viande par les firmes d’équarrissage. »
À vrai dire, les épiciers diminuent leurs coûts d’exploitation en
donnant la viande invendue, mais en même temps ils se privent de
revenus, car la viande invendue en magasin est souvent achetée par des
fabricants de farine animale. Le bilan du programme est donc neutre pour
Loblaw.
Même chose chez Metro, explique Marie-Claude Bacon. « Nous n’y
faisons pas de gains, du point de vue tant de la productivité [les
employés ont des manipulations à faire dans les deux cas] que des
dollars [les dépenses allouées aux sites d’élimination le sont
maintenant au programme de récupération]. »
Les deux chaînes d’épicerie font toutefois remarquer que le gain est avant tout social.
Dans d’autres régions ?
Le projet de récupération de viande de Moisson Montréal est à ce
point populaire qu’il pourrait être étendu dans d’autres régions du
Québec, selon Dany Michaud.
D’octobre 2013 à juin 2015, la viande a représenté 36 % du poids de
toutes les denrées récupérées par Moisson Montréal. En valeur, cela
correspond à environ 68 % de la valeur des denrées amassées, laquelle
s’élève à plus 4 M$.
Moisson Montréal est aussi en discussion avec Sobeys et IGA, et la
banque alimentaire souhaiterait convaincre un jour Costco et Walmart de
participer à ce projet.
En 2013, la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et
l’agriculture, publiait une étude révélant que la planète gaspille 1,3
milliard de tonnes de nourriture par année.
« Chaque année, la nourriture produite sans être consommée engloutit
un volume d’eau équivalant au débit annuel du fleuve Volga en Russie et
est responsable du rejet dans l’atmosphère de 3,3 gigatonnes de gaz à
effet de serre », écrit la FAO.
Enfin, il y a aussi des conséquences économiques directes pour les
producteurs, qui paient des coûts de production sur cette nourriture
invendue. Dans le monde, la FAO estime ces pertes à 750 milliards de
dollars américains par année, soit deux fois le PIB du Québec (363 G$).
Depuis le début du Programme de récupération alimentaire en supermarchés en octobre 2013…
> Total des denrées récupérées : près de 500 000 kilogrammes > Valeur totale des denrées : plus de 4 M$
> Total de la viande récupérée : plus de 180 000 kg > Valeur totale de la viande : 2,7 M$
> Boulangerie : près de 130 000 kg > Valeur totale : près de 575 000 $
> Fruits et légumes : près de 50 000 kg > Valeur totale : près de 145 000 $
> Produits congelés : près de 60 000 kg > Valeur totale : plus de 260 000 $
> Produits variés : plus de 75 000 kg > Valeur totale : près de 335 000 $
L'affichage laser, c'est bien ; tactile c'est encore mieux
Business : La réalité augmentée
pourrait utiliser des lasers tactiles pour interagir avec l'utilisateur.
Nous ne sommes pas dans la science fiction, mais dans le laboratoire
d'Aerial Burton, une entreprise japonaise.
Les lunettes de réalité augmenté HoloLens ne sont pas encore commercialisées
que déjà ses hologrammes, aussi performant soient ils, paraissent bien
fade au regard de ce qui nous arrive du Japon. Dans quelques temps nous
pourrions manipuler des hologrammes haptiques, qui réagissent au
toucher.
Il y a quelques mois, la société nipponne Aerial Burton
avait dévoilé un système d'affichage capable de projeter des images 3D
dans les airs. Et l’innovation réside dans l’inutilité d’un écran pour
réaliser cette petite prouesse. L’ingénieux procédé utilise des lasers
qui ionisent quelques molécules dans l'air. Avec pour conséquence de les
illuminer. Et bien Aerial Burton vient de passer à l’étape suivante :
ces images sont désormais…tactiles.
Vidéo de présentation de la technologie de laser tactile. (Source : Aerial Burton)
Oui,
le sabre laser de Star Wars n’est plus vraiment loin. Mais
contrairement à l’arme favorite des Jedi, ces images tactiles ne doivent
pas blesser les utilisateurs. Aerial Burton a donc augmenté la vitesse
d’impulsion des lasers, passant de la nanoseconde à la femtoseconde,
soit 1/1 000 000 000 000 000 de seconde pour vous donner une idée (ou
pas). En multipliant par un million la fréquence de pulsation du laser,
les salves de plasma contiennent moins d’énergie, et peuvent donc être
manipulées sans risque de brulure.
Toucher des lasers, sans risque
Et
comme les salves de plasma deviennent plus brillantes quand elles
entrent en contact avec un doigt, cela sert d’indicateur à Aerial Burton
pour programmer le système afin d’envoyer une nouvelle image quand le
laser percute un élément physique. Au contact du laser, un journaliste de Digital Trends précise que l’utilisateur sent les ondes de choc minuscules générés par les salves de plasma, comme une impulsion électrique. Schema
de fonctionnement de la technologie d'Aerial Burton. Un scanner 3D
diffuse le laser, et une caméra permet l'interaction avec l'utilisateur.
(Source : Aerial Burton)
Aerial Burton a commencé à
développer sa recherche sur les projections laser pour afficher des
messages dans les airs en cas d’urgence, comme un Tsunami. En devenant
tactile, les lasers pourraient aller bien au delà et entrer dans le
champs de l’affichage interactif. La société présente une vidéo où sont
présenté des cas de case à cocher ‘aérienne’, ou encore d’écriture dans
les airs.
L’émission "Indicatif présent" de Radio Canada a réalisé en novembre 2004 une interview avec Jean-Claude St-Onge,auteur du livre L'envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique, paru en 2004 aux éditions Ecosociété.Le lien vers l’interview est à la fin de cette page.
Et voici une présentation du livre, avec des exemples de disease mongering.
Ce procédé très lucratif consiste à inventer des maladies, par exemple
en médicalisant des aspects physiologiques tels la ménopause. Ou en
présentant des traits de personnalité tels la timidité comme des
pathologies handicapantes. Quel parent résistera à une publicité disant
que la timidité - érigée en "phobie sociale" ou "anxiété sociale" -
risque de gâcher la vie de son enfant, alors que "des solutions
existent" ?
Jean-Claude Saint-Onge professeur de philosophie au collège Lionel-Groulx est l'auteur de L'envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique.
La
part du budget de la santé consacré aux médicaments augmente de façon
incroyable. Elle représente le double de l'ensemble des dépenses de
santé.
«Les compagnies pharmaceutiques font beaucoup de
publicité pour vendre le plus de médicaments possible. Elles
médicalisent les évènements normaux de la vie d'un individu», explique
le professeur. «Par exemple, on a redéfini la timidité comme phobie
sociale, et on soigne maintenant la timidité chez les jeunes avec des
antidépresseurs. De sorte qu'au Canada, la consommation
d'antidépresseurs chez les 6 à 12 ans a augmenté de 142 % en 4 ans.»
L'industrie
pharmaceutique est fleurissante depuis les années 1990. «Il y a
énormément de concurrence à l'intérieur de l'industrie pharmaceutique.
On essaie donc de maximiser les profits en mettant constamment en
marché de nouveaux médicaments pour chaque petits nouveaux malaises»,
résume Jean-Claude Saint-Onge.
Les succès de l’industrie pharmaceutique ne
doivent pas nous fermer les yeux sur des pratiques devenues
injustifiables. Que faut-il penser quand nous apprenons qu’un fabricant:
supprime volontairement les données sur les effets indésirables de son produit ou embellit les résultats d’une étude;
- continue de commercialiser un produit qu’il sait à l’origine de nombreux décès;
tente de bâillonner des chercheurs dont les découvertes mettent en question l’efficacité et la sécurité de son médicament;
- verse le prix fort à des médecins et des pharmaciens pour faire la promotion d’un produit;
et engrange, bien sûr, chaque année des milliards de profits sans payer sa juste part d’impôts?
La situation est d’autant plus inquiétante que le retrait
de produits potentiellement dangereux est en hausse depuis les années
1980 et 1990 et que la part des budgets consacrée au remboursement de
médicaments est en train d’entamer sérieusement la portion qui reste
pour payer médecins et infirmières. À petites doses, on finit par
digérer ces faits. Mais, mis bout à bout, la pilule devient difficile à
avaler.
Dans L’envers de la pilule, nouvelle édition revue et augmentée,
J.-Claude St-Onge dresse un portrait aussi clair qu’inquiétant de
l’industrie pharmaceutique et de notre rapport au médicament.
De sa plume cynique et alerte, il présente des analyses plus affolantes
les unes que les autres: de l’invention de pathologies aux essais
cliniques en passant par les vitamines, le Vioxx, le Prozac et autres...
Il nous guide au sein de l’empire du médicament et de ses fabricants où
la surconsommation et la rentabilité sont reines.
À l’heure où le Québec laisse de plus en plus de place au privé dans
notre système de santé, J.-Claude St-Onge montre avec éloquence que les
moyens financiers pour soigner la population ne sont pas entre les
bonnes mains...
«Une recherche très fouillée qui aide à comprendre comment des cas comme
celui du Vioxx peuvent encore se produire au XXIe siècle.»
- Julie Gobeil, Bulletin de Santé publique
«La plume de Jean-Claude St-Onge est lapidaire. L’essayiste jette […] les bases d’une réflexion urgente et nécessaire»
- Ulysse Bergeron, Le Devoir
Voici la vraie cause du cancer et pourquoi elle a été gardée secrète !
Le lauréat du prix Nobel, le Dr Otto Warburg H.,
a consacré sa vie à l’étude et à la cause du cancer. Dr Warburg était
directeur de l’Institut Kaiser Wilhelm (aujourd’hui Institut Max Planck)
pour la physiologie cellulaire à Berlin.
Otto Heinrich Warburg, né le 8 Octobre 1883 à Fribourg-en-Brisgau (Bade-Wurtemberg), mort à Berlin, était un médecin, physiologiste et biochimiste allemand. Docteur en chimie et docteur en médecine, il fut lauréat du Prix Nobelphysiologie etmédecine pour sa découverte de processus-clés de la respiration cellulaire et de différents systèmes enzymatiques. Ayant démontré que les cellules cancéreuses changent leur métabolisme pour passer à un métabolisme anaérobie Il a formulé l’hypothèse, non confirmée, quele cancer ne peut pas se développer dans un milieu riche en oxygène.Parmi ses étudiants, le plus illustre est Hans Adolf Krebs, prix Nobel lui aussi en 1953.
Le Dr Warburg a été l’un des éminents physiologistes du 20ème siècle, et il a découvert que la cause du cancer est une acidité trop importante dans le corps,
signifiant que le pH dans le corps est en dessous du niveau normal de
7,365, qui constitue un état « acide ». Warburg a étudié le métabolisme
des tumeurs et la respiration des cellules et a découvert que les
cellules cancéreuses persistent et prospèrent dans un pH plus faible, à
6,0, à cause de la production d’acide lactique et d’une concentration
élevée en CO2. Il croyait fermement qu’il y avait une relation directe
entre le pH et l’oxygène. Un pH plus élevé, qui est alcalin, signifie
qu’il y a une concentration plus élevée en molécules d’oxygène, tandis
qu’un pH plus faible, qui est acide, signifie qu’il y a une
concentration plus faible d’oxygène… c’est cette même oxygène qui est
nécessaire pour garder des cellules saines.
En 1931, il a été lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine pour cette importante découverte sur la cause du cancer.
Il a déclaré : « les tissus cancéreux sont acides, alors que les tissus
sains sont alcalins. L’eau se divise en ions H+ et OH-, s’il y a un
excès d’H+, c’est acide ; s’il y a un excès d’OH-, alors c’est
alcalin. »
Dans son ouvrage Le métabolisme
des tumeurs, il a prouvé que « toutes les formes de cancer sont
caractérisées par deux conditions de base : l’acidose et l’hypoxie. Le
manque d’oxygène et l’acidose sont les deux faces d’une même pièce: si
vous en avez une, vous avez l’autre. » « Toutes les cellules
normales ont un besoin absolu d’oxygène, mais les cellules cancéreuses
peuvent vivre sans oxygène , c’est une règle sans exception. Privez une
cellule de 35 % de son oxygène pendant 48 heures, elle pourra devenir
cancéreuse. »
Le Dr Warburg a clairement démontré que la première cause du cancer est un manque d’oxygène,
ce qui crée un état acide dans le corps humain. Le Dr Warburg a
découvert que les cellules cancéreuses sont anaérobies et ne peuvent pas
survivre en présence de niveaux élevés d’oxygène, que l’on trouve dans
un état alcalin .
Comprendre le pH , la cause du cancer et pourquoi on a le cancer ou d’autres maladies.
D’après les recherches du Dr. Enderlein, une guérison totale de maladies chroniques, ne peut arriver que lorsque le sang est ramené à un pH normal, légèrement alcalin.
Cause du cancer : pourquoi le pH devrait-il nous concerner ?
Etant donné que nous sommes faits à
60-70% d’eau, le niveau du pH a des effets très profonds sur la chimie
du corps, la santé et les maladies. Tous les mécanismes régulateurs
(respiration, circulation, digestion, production hormonale) ont pour but
d’équilibrer le pH, en débarrassant le corps et les tissus des résidus
acides sans endommager les cellules vivantes.Si le pH dévie, trop acide ou trop alcalin, les cellules s’empoisonnent avec leurs propres déchets toxiques et meurent.
Comme les pluies acides sur une forêt et des déchets alcalins dans un
lac, un pH déséquilibré corrode les tissus humains, consumant les
milliers de kilomètres de veines et d’artères, comme les produits
corrosifs s’attaquent au marbre. S’il n’est pas régulé, un pH
déséquilibré peut interrompre les activités et fonctionnements
cellulaires, comme les battements de cœur et les étincelles entre les
neurones du cerveau.
La cause du cancer est liée à 2 facteurs qui sont toujours présents lors d’un cancer, le pH acide et le manque d’oxygène.
En apprenant à manipuler ces deux
facteurs qui seraient la cause du cancer , on peut réduire ou inverser
le processus du cancer. Rappelons-nous que le pH est un nombre
exponentiel de 10 ; donc une petite différence dans le pH se traduit en
grosse différence dans le nombre d’ions OH-. En d’autres mots, un sang
avec un pH de 7.45 contient 64.9% plus d’oxygène qu’un sang donc le pH
est 7.3. Le cancer a besoin d’un environnement acide/pauvre en oxygène pour survivre et se développer.
Les patients en phase terminale d’un cancer sont environ 1000 fois plus
acides qu’ils ne devraient l’être. Cela veut dire un niveau d’oxygène
dangereusement critique au niveau cellulaire. En l’absence d’oxygène, le glucose fermente et devient acide lactique.
Cela baisse le pH des cellules. Le pH des urines et de la salive des
patients en phase terminale de cancer se situe très souvent entre 4.0 et
5.5. Quand le cancer se transforme en métastases, le pH chute
d’avantage. Nos corps ne peuvent pas lutter contre la maladie si le pH
n’est pas proprement équilibré.En d’autres termes,c’est « alcalinise ou
meurt ».
Auteur : Claire C.
Diplômée d’une licence en langues étrangères, j’ai rejoint http://www.espritsciencemetaphysiques.com/ en 2014.
Plus le temps passe et plus ce qui se passe sur notre planète
m’interpelle, j’ai donc voulu apporter ma contribution pour essayer de
faire changer les choses. Depuis que je travaille pour Esprit Science
Métaphysiques , j’ai eu de grands changements dans ma vie et j’espère
pouvoir faire évoluer la conscience des autres.
L’Islande, l’une des nations les plus
touchées par la crise bancaire, semble avoir complètement surmonté ses
problèmes, et cette année, elle devrait être le premier pays du monde
frappé par la crise de 2008 à dépasser le PIB le plus élevé qu’il avait atteint avant cette crise, rapporte ZeroHedge.
Le pays est parvenu à ce résultat sans sacrifier son système social et
les dépenses du gouvernement. Il y a encore quelques années, l’Islande
est arrivée au bord de la faillite lorsque ses banques, qui au fil des
ans s’étaient montrées bien trop audacieuses, se sont trouvées en
situation de quasi-effondrement.
Selon le Fonds monétaire international
(FMI) l’Islande a réussi à se remettre totalement de la crise, sans
avoir compromis son modèle social qui prévoit la gratuité des frais de
santé et d’éducation. Le pays, qui ne fait pas partie de l’Union
Européenne, n’a pu compter que sur lui-même pour se relever, et pour se
faire, il a opté pour une approche très originale mais efficace.
A la différence des autres pays heurtés
par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne
préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui
avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu
lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de
l’Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas
concevable qu’elles puissent faire faillite.
Le pays a également imposé des contrôles
de capitaux. Par conséquent, les Islandais ne pouvaient plus investir
ou placer librement leur argent à l’étranger, ce qui était, selon de
nombreux économistes, contraire aux règles du marché libre. De plus, le
pays n’est pas intervenu pour empêcher la dévaluation de la couronne
islandaise, et il a toléré l’inflation. Celle-ci a provoqué une hausse
des prix domestiques, mais elle a aussi eu pour effet de stimuler les
exportations. Les pays de la zone euro ne pourraient tolérer une telle
dévaluation ; celle-ci renchérirait les dettes nationales des différents
Etats-membres.
Mais le plan semble avoir fonctionné. La
dette nationale de l’année dernière ne représentait que 82% du PIB du
pays, comparativement à 95% il y a quatre ans. À la fin de cette
décennie, la dette devrait même continuer à baisser pour atteindre 54%
du PIB. Le chômage a également baissé de façon spectaculaire, et
actuellement, le taux de chômage s’établit à 4%, contre près de 8% en
2009.
De tels résultats soulèvent la question
de la pertinence des politiques économiques qui ont été menées dans le
reste de l’Europe ou aux États-Unis en réponse à la crise. Les banques
n’auraient-elles pas dû supporter elles-mêmes les conséquences de la
crise qu’elles avaient causée? D’après Zéro Hedge cette réussite
contredit de nombreux économistes, notamment keynésiens, qui affirmaient
que le soutien de l’économie était nécessaire pour sortir de la crise.
Pourquoi devrions-nous tolérer qu’une
partie de notre société ne soit pas soumise à la règle de droit ou
qu’elle puisse échapper à ses responsabilités? Il serait dangereux de
laisser quelqu’un devenir trop gros pour devenir l’objet d’une enquête.
Cela laisserait l’impression qu’il existe un refuge sûr ».