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mardi 12 mars 2013


Vol dans les parcomètres

Deux employés municipaux auraient dérobé l’argent des contribuables







Ce serait la première fois, à Montréal, que des employés sont accusés d’avoir volé les recettes des parcomètres. «Nos systèmes sont très sécurisés, d’où notre surprise», a dit un porte-parole de Stationnement de Montréal.


Deux cols bleus de la Ville de Montréal auraient volé des dizaines de milliers de dollars en argent comptant provenant des parcomètres, a appris notre Bureau d’enquête.
L’affaire, qui avait été soigneusement cachée au public jusqu’ici, prend les allures d’une véritable crise de confiance chez Stationnement de Montréal (SDM), l'organisme qui gère les parcomètres.
À tel point que, depuis quelques semaines, tous les employés qui font la tournée des boîtes de perception pour récolter l’argent sont systématiquement suivis par des agents de la firme de sécurité Garda, selon nos informations.
Richard Bellavance, 52 ans, et Jean-Michel Songue, 28 ans, ont été arrêtés le 23 janvier dernier par la police de Montréal. Les deux employés travaillaient en équipe à la collecte des parcomètres.
La police les soupçonne d’avoir volé une somme d’argent considérable. «Ils ont été pris sur le fait, et très clairement», relate Pierre Lalumière, directeur des communications et des relations publiques pour SDM.
Fraude, vol, complot
Chacun des deux comparses a été accusé de fraude, de complot et de vol de plus de 5 000$. Des accusations sérieuses qui peuvent mener à un emprisonnement maximal de 14 ans.
«Dans notre organisation, le vol, c'est inacceptable», soutient le porte-parole, qui rappelle qu’il s'agit ici de «l’argent des contribuables».
Bellavance et Songue, qui travaillaient pour SDM «depuis plusieurs années», ont également été suspendus sans solde, immédiatement après leur arrestation.
Pour l’instant, SDM ne veut pas s’avancer sur la somme exacte qui aurait été dérobée. «L’enquête est en cours, on découvre d’autres choses à mesure qu’on avance», indique Pierre Lalumière.
« Inacceptable »
À Montréal, seuls les cols bleus peuvent s’occuper de la perception de l’argent dans les parcomètres. Et selon Michel Parent, président du syndicat des cols bleus, la soixantaine de personnes qui sont affectées à cette tâche ne font pas l’objet d'une enquête de sécurité. Le chef syndical n’en voit d’ailleurs pas l’utilité.
«L’opérateur de l’usine d’eau potable peut faire bien plus de dommages que quelqu’un qui ramasse des 25 cents», illustre-t-il, tout en affirmant lui aussi que le vol est «inacceptable».
Parent blâme en partie l’employeur. «Si des employés ont réussi à voler de l’argent pendant un certain temps, c’est sûr qu’il y a un patron qui dort au gaz», estime-t-il.
Au moins jusqu’à la fin de l’enquête, la surveillance systématique des cols bleus qui récoltent l’argent des parcomètres se poursuivra.
«Les employés n’aiment pas nécessairement ça, parce qu’ils ressentent un certain stress d’être surveillés», reconnaît Pierre Lalumière.
– Avec la collaboration d’Anne-Laure Favereaux, Recherchiste à notre Bureau d’enquête


lundi 4 mars 2013

L'imprimante en 4D bientôt ?




Innovation - En 4D, les objets se fabriquent d'eux-mêmes
 
Photo MIT

Innovation

En 4D, les objets se fabriquent d'eux-mêmes

Comme si l’imprimante 3D n’était pas suffisamment révolutionnaire, voilà que les chercheurs du MIT(Massachusetts Institute of Technology) proposent l’ajout d’une quatrième dimension!

En vidéo, voici un exemple de 4DAussi sur Canoe.ca:
L'impression 3D: «troisième révolution industrielle»
L'impression 3D: nouvel eldorado du piratage en ligne?
Une imprimante 3D fabriquera des outils spatiaux à partir de roches
En images:
Les miracles de l'impression 3D

«Nous postulons que la quatrième dimension est le temps et qu'au fil du temps, les objets statiques se transforment et s'adaptent» a déclaré à la BBC le scientifique Skylar Tibbits au sujet de son projet d'imprimante en 4D, qui a été récemment dévoilé lors d'une conférence à Los Angeles.
Une imprimante 3D fonctionne en alimentant l'imprimante avec un matériau et en programmant un design, sur lequel l'imprimante se base pour fabriquer l'objet couche après couche.
On franchit toutefois une troisième étape avec une imprimante 4D. Une fois que l'objet est construit, il peut se transformer lui-même.
«Ce que nous suggérons ici c'est que vous concevez quelque chose, vous l'imprimez et il évolue, a déclaré M. Tibbits au magazine Wired. L'intelligence s'intègre naturellement dans le matériau.»
Cela est possible grâce à une couche de matériau «intelligent» qui peut absorber l'eau qui agit comme une source d'énergie, permettant au matériau de prendre la forme désirée. Une démonstration par vidéo montre un filet de plastique se transformant en un cube.
«Imaginez les conduites d'eau qui peuvent s'allonger pour s'adapter à différents débits et éviter ainsi de creuser la rue», a-t-il résumé.
Cette idée n'en est qu'à ses balbutiements, mais lorsque la méthode sera mise au point, elle pourrait avoir de multiples applications. Des automobiles, des bicyclettes et même des édifices pourraient se construire d'eux-mêmes.



C’est le travail au noir qui m’a sauvé ?












«Je n’échapperai personne»...


3 mars 2013 16h12 | Pierre Côté Président et fondateur, IRB | Actualités en société
C’est ce qu’a affirmé la ministre Maltais pour rassurer son monde quant aux nouvelles mesures d’incitation à l’emploi pour certaines catégories de bénéficiaires de l’Aide sociale.

Ce n’est pas parce que j’ai été le «Naufragé des villes» que je suis devenu un spécialiste de l’Aide sociale, mais j’y suis sensibilisé et j’ai été confronté à une réalité pas toujours commode.

Sur le principe des mesures annoncées, je suis d’accord. Qui ne le serait pas? Peu importe son statut et le parti politique que l’on appuie, tout le monde souhaite qu’il y ait moins de chômeurs, moins d’assistés sociaux et plus de travailleurs actifs. Cela va de soi.

Sur l’application de ces mesures, j’ai cependant d’énormes réserves. La réalité est beaucoup plus complexe. D’abord, je m’en excuse, mais les employés du ministère qui auront à appliquer ces mesures ne démontrent pas toujours l’empathie, le jugement et le discernement nécessaires pour le faire correctement. Je ne veux surtout par généraliser, mais c’est un fait. Ils sont humains et l’humain n’est pas une machine parfaite.

Ensuite, la notion « d’employabilité » en est une très élastique. Plusieurs qui portent cette étiquette, dans le fond, ne sont pas vraiment employables. Ou du moins, pas pour tous les emplois qui leur seront proposés. Souvent, pour aucun d’entre eux. Pour ceux et celles qui aiment détester les assistés sociaux et « basher » sur leur dos, il faut comprendre et constater l’état de détresse physique et psychologique de plusieurs d’entre eux. L’estime d’eux-mêmes est nulle, la confiance absente. Ils sont isolés de notre monde et vivent un peu en marge, souvent dans des sous-sociétés dans lesquelles ils ont appris à survivre. Je ne m’attarderai pas sur les nombreuses raisons qui les ont amenés là, mais ils y sont et il s’avère, pour un grand nombre d’entre eux, extrêmement difficile, voire souvent impossible de s’en sortir. Une société évoluée et humaine peut peut-être les détester, mais elle a le devoir et la responsabilité de ne pas les laisser crever.

Avant d’accepter un emploi, aussi simple soit-il, ils ont souvent besoin d’aide afin de se rebâtir une confiance minimale qui leur permettra d’abord de croire en eux. Je sais, de telles initiatives existent actuellement, mais elles sont encore limitées.

Et je ne m’attarde pas ici aux nombreux employeurs qui seront très frileux à engager des assistés sociaux. Et je ne les blâme pas. Surtout, justement, les plus âgés. Durant les deux mois de mon expérience de «Naufragé», à 53 ans, je n’ai pu réussir à me dénicher un emploi. C’est le travail au noir qui m’a sauvé.

Je pourrais poursuivre, mais je m’arrêterai ici. Vos mesures, madame Maltais, sont vertueuses, mais la vie ne l’est pas. Dans leurs applications et malgré les possibles bonnes intentions, elles engendreront des drames. Qu’arrivera-t-il aux personnes qui échoueront, malgré leur bonne volonté? Et qu’entend-on par «bonne volonté»? Perdront-ils 129$ par mois alors qu’ils en ont à peine 700$ pour vivre? Je n’ose l’imaginer. Si c’est le cas, ne vous surprenez pas de constater un accroissement du travail au noir, de la délinquance et de l’illégalité.

En affirmant que «vous n’échapperez personne», vous commandez un acte de foi, mais la foi, de nos jours, est plus que vacillante, surtout envers les politiciens et davantage lorsqu’on aborde les sujets des clientèles plus vulnérables. Votre affirmation, vous le savez, relève davantage de la pensée magique.

Mais c’est bien connu. Il n’est jamais payant, politiquement, de défendre les plus démunis. Nettement plus rentable de faire le contraire. Pour s’en convaincre une autre fois, sachez que seulement 34% de la population serait d’accord pour que les prestations de l’Aide sociale soient indexées annuellement en fonction du coût de la vie.

REF.: Pierre Côté
Président et fondateur, IRB
Participant à la série documentaire «Naufragés des villes»
Le 3 mars 2013


lundi 18 février 2013

harcèlement au travail ou intimidation ?

GRC | Harcèlement - Plus de 700 plaintes en six ans

Photo Archives / Agence QMI


OTTAWA - La Gendarmerie royale du Canada a dû faire face à plus de 700 plaintes officielles de harcèlement au travail au cours des dernières années de la part de ses employés policiers et civils, révèle un rapport de la Commission des plaintes du public contre la GRC.
Environ 90 pour cent de ces plaintes impliquaient de l'intimidation.
Selon la commission, les données consultées ne lui permettent pas d'identifier un problème systémique de harcèlement sexuel au sein de la police fédérale.
«Comme il a été indiqué tout au long du rapport de la Commission, les données empiriques recueillies relativement aux plaintes qui ont été déposées de manière officielle dans le cadre du processus établi de règlement des plaintes de harcèlement n'étayent pas l'hypothèse selon laquelle la GRC est aux prises avec un problème systémique de harcèlement sexuel ou de harcèlement fondé sur le sexe en milieu de travail», écrit-on en conclusion.
La commission a examiné 718 plaintes officielles de harcèlement au travail à la GRC déposées entre 2005 et 2011.
Le document signale que ces chiffres n'illustrent probablement qu'une partie de la situation, car la façon de faire de la police fédérale canadienne n'encourage pas les employés qui se croient lésés à déposer une plainte.
Selon le rapport d'enquête, «il se peut que la documentation n'englobe pas toutes les allégations formulées, puisqu'il est possible que les allégations aient été détournées au début du processus vers un mécanisme de traitement des plaintes à l'amiable».
Au total, la commission a mené 37 entrevues et reçu 63 présentations.
«Il faut énormément de courage aux gens pour aller de l'avant et déposer ce genre de plaintes - le fait qu'ils soient continuellement rabaissés, ignorés et rejetés est un scandale, a déclaré un membre civil de la GRC. Cela favorise aussi un environnement où les gens ne disent rien.»
Le rapport cite aussi un autre témoignage pour illustrer les conséquences que le harcèlement au travail peut avoir sur la carrière des personnes qui en sont victimes.
«La plainte de harcèlement que j'ai déposée contre un officier assermenté de la GRC a eu des effets dévastateurs sur moi et ma carrière à la GRC», a affirmé un membre régulier de la force policière.
Le rapport recommande notamment qu'un mécanisme externe d'examen des décisions en matière de harcèlement à la GRC soit mis en œuvre.

Dans le secteur syndiqué du monde de la santé le mal existe ,mais pour intimider les employés a performer ou a craquer pour éliminer un employé pré-retraité.Ce manège est copié par bien d'autre entreprise,ou le secteur public comme chez les pompiers de mouriale!


L'Homme sémantique

L'homme sémantique met en œuvre sa pensé, qui consiste à lier et structurer l'information du cerveau pour accéder simplement à la connaissance qu'il contient déjà.Ceci a lieux dépassé 40 ans,car avant ça ,l'homme est trop égoique et son cerveau a trop de connection neuronnique qui sature la bonne communication de ses neuronnes.

Donc ,comme le créateur fait bien les choses,l'homme développe ses lobes pariétaux du cerveau pour acquérir une sagesse de la pensé.L'homme se centre sur l'essentiel ,sur le concret et de se qui est vitale pour la race humaine.
L'homme sémantique peut très bien deviner et cerner la pensé et l'aboutissement de la pensé d'un autre interlocuteur, en se basant sur sa propre expérience de vie accumulée dans sa mémoire.
Cela le guidera dans ses décisions par rapport aux conséquences négatives d'un événement ,sans égare de ses propres intérêts,donc sans égo.On est rendu plus loin que l'Homme Nouveau et l'enfant Teflon.



REF.: jteldypaw.com,

vendredi 25 janvier 2013

Commission Charbonneau: Selon l'ingénieur véreux "Michel Lalonde" 25% des extras allaient à des partis politiques

Commission Charbonneau - 25% des extras allaient à des partis politiques
Michel Lalonde 
Photo: TVA Nouvelles

25% des extras allaient à des partis politiques


MONTRÉAL - L'ingénieur Michel Lalonde, président de la firme Génius Conseil, a confirmé mercredi que le gonflement d'extras lors de l'exécution de certains contrats publics de la Ville de Montréal servait à financer les partis politiques.
Le stratagème était simple : la firme de génie-conseil privée avec qui la Ville sous-traitait pour la conception et la surveillance de ses chantiers, faisait en sorte d'«accommoder» les entrepreneurs en gonflant les coûts réels des contingences survenus au cours des travaux.

«On regardait le projet et on trouvait un compromis plus avantageux sur les quantités, ça arrivait aussi dans les extras, a dit M. Lalonde. Ils étaient réels, mais on avait une ouverture d'esprit positive.»
Dans ces gonflements d'extras, tout le monde y trouvait son compte, a expliqué Michel Lalonde.
L'entrepreneur recevait l'argent, puis il reversait 25% de cette somme en argent comptant à la firme de génie-conseil.
Enfin, «cet argent servait au financement des partis politiques», a ajouté Michel Lalonde, venant ainsi confirmer ce que Luc Leclerc, ancien ingénieur à la Ville de Montréal, avait expliqué un peu plus tôt lui aussi devant la commission.
Lalonde mentionné par Zambito
De l'encre a déjà coulé au sujet de Michel Lalonde devant la commission Charbonneau. En effet, l'ex-propriétaire d'Infrabec, Lino Zambito, a rapporté cet automne une conversation surprenante qu'il a eue avec l'ingénieur.
En 2005, alors que Zambito venait de présenter la plus basse soumission pour un contrat de réfection d'égout d'une dizaine de millions de dollars, l'ingénieur lui aurait indiqué de faire appel à la firme Tremca pour se fournir en tuyaux.
«M. Lalonde avait été très clair avec moi : "Si tu veux que le projet se fasse, les tuyaux doivent être achetés chez Tremca au prix qui a été déterminé, avait dit M. Zambito. On va te compenser. Et la différence de 300 000 $ de tuyaux, c'est le montant que les gens de Tremca doivent remettre à M. Abdallah, pour que le projet soit octroyé par la Ville de Montréal".»
«Moi, dans ma tête à moi, c'était clair qu'il y avait une entente entre Tremca et M. Abdallah, avait alors ajouté Lino Zambito. Si je voulais exécuter le contrat, je n'avais pas le choix d'acheter mes tuyaux chez Tremca.»
Michel Lalonde a également rencontré l'homme d'affaires Paolo Catania à de multiples reprises au club privé 357c, avec plusieurs personnes qui gravitaient autour du controversé projet du Faubourg Contrecoeur.
Le cheminement de Génius Conseil
Le président de Génius Conseil a indiqué avoir pris part au financement pour Vision Montréal, du temps de Pierre Bourque, et pour Union Montréal, un geste qu'il apparente à un «investissement», dans le but d'obtenir des contrats.
Afin de «planifier l'avenir», la firme Génius a tenté de se rapprocher d'Union Montréal - après avoir été proche de Vision Montréal, dans le passé. M. Lalonde a donc appelé Sammy Forcillo, un contact qui a mené à une rencontre avec Frank Zampino.
Via Sammy Forcillo, puis Frank Zampino, Michel Lalonde a été mis en contact avec Bernard Trépanier, son «principal» intermédiaire pour le financement d'Union Montréal.
À l'automne 2004, M. Trépanier lui propose d'allonger les billets. «Tu pourrais peut-être faire partie des firmes qui se positionneraient mieux pour des projets», laisse-t-il entendre. Du même coup, il lui demande 100 000 $ pour les élections montréalaises à venir, en 2005.
Par la suite, il lui propose d'établir un mode de financement permanent : pour chaque projet d'ingénierie obtenu à la Ville de Montréal, un montant équivalant à 3% sera prélevé pour renflouer la caisse électorale du parti.
Ces sommes étaient remises au bureau de Bernard Trépanier, enfouies dans une valise ou encore une enveloppe.
Accommodants avec les extras
Plus tôt, M. Lalonde avait indiqué être conscient du stratagème de collusion auquel prenaient part certains entrepreneurs, et de l'existence de fonctionnaires corrompus. Mais «jamais il n'y a eu de compromis sur la qualité», a-t-il assuré avec vigueur.
Le tout se déroulait dans un esprit de partenariat» avec l'entrepreneur. Si tout se passait bien, «on avait une ouverture d'esprit pour être plus accommodants envers les entrepreneurs», a expliqué M. Lalonde.
Les entreprises demandaient le paiement de certains extras, et ces derniers étaient examinés par les firmes privées d'ingénieurs avec «une ouverture d'esprit positive».
«On était toujours à l'intérieur de l'enveloppe et les travaux étaient bien faits», a néanmoins plaidé M. Lalonde, lorsque questionné sur un possible laxisme de la part de la Ville qui laissait toute la gestion des enveloppes budgétaires de certains contrats à des firmes de génie privées.
En tout début de témoignage, Michel Lalonde avait apporté son éclairage sur le partage du territoire entre les différentes firmes.
«Chacun avait naturellement établi son réseau avec les anciennes municipalités avant les fusions», ce que les firmes ont tenté de perpétuer par la suite. Mais la création de l'escouade Marteau a mis fin à la situation, a raconté Michel Lalonde.
De nos jours, entre 10 et 15 firmes se partagent les contrats à la Ville de Montréal, selon M. Lalonde.

Michel Lalonde avait  agi comme dénonciateur auprès de l'escouade Marteau dans le dossier du Faubourg Contrecœur !

Et son ami,Claude Millaire, lui participait à certains comités de sélection du MTQ, chargés d'octroyer les contrats publics au niveau provincial.Cela prouve que le Ministère "MTQ" est vraiment pourri jusqu'a l'os ! A quand une commission sur le MTQ ?$?




REF.:

Hydro Québec: Les Québécois ont utilisé 39 120 mégawatts (MV) en 4 hrs


Froidure et consommation d'électricité - Le pire est passé selon Hydro-Québec
Le réseau d’Hydro-Québec risque d’être moins sollicité au cours des prochaines heures et des prochains jours, après le record de consommation établi mercredi soir, alors que les Québécois ont utilisé 39 120 mégawatts (MV) entre 16 h et 20 h. 
Photo: Agence QMI


MONTRÉAL - Le réseau d'Hydro-Québec risque d'être moins sollicité au cours des prochains jours, après le record de consommation établi mercredi soir, alors que les Québécois ont utilisé 39 120 mégawatts (MV) entre 16h et 20h.
Jeudi matin, la consommation avait sensiblement diminué, atteignant 38 930 MV. La légère remontée des températures laisse entrevoir une situation moins critique pour l'alimentation en électricité des ménages québécois.

Les équipes d'Hydro-Québec ont poursuivi leur travail afin de redonner le courant aux abonnés. En matinée, on comptait 4700 foyers privés de courant, dont 1800 dans les Laurentides. «En milieu de soirée, il ne restait plus qu'une vingtaine de clients à réalimenter dans les Laurentides et environ 900 dans la région métropolitaine», a indiqué le porte-parole d'Hydro-Québec, Louis-Olivier Batty.

La Ville de Pointe-Claire a connu une panne qui a affecté environ 570 de ses citoyens. Des services d'hébergement étaient disponibles pour dépanner les citoyens privés de chauffage, mais ont été peu utilisés.
«Seuls quelques aînés se sont présentés, a indiqué la responsable des communications de la Ville, Ginette Brisebois. Et vers 20h, tous les clients résidentiels d'Hydro-Québec étaient rebranchés, les commerces devaient l'être dans les heures suivantes.»

La société d'État a remercié tous ses clients par voie de communiqué, jeudi après-midi, pour leurs efforts afin de réduire la consommation d'électricité durant les périodes de froid intense, mercredi et jeudi matin.

«Les efforts de la clientèle [...] ont permis de réduire la consommation d'électricité aux heures de pointe du matin d'environ 600 MW, soit l'équivalent de la consommation de 120 000 ménages», peut-on lire dans le communiqué.

Même si le pire est sans doute passé, Hydro-Québec rappelle qu'il est important de réduire la consommation des appareils énergivores (sécheuse, lave-vaisselle, notamment) pendant les heures de pointe pour éviter des achats supplémentaires d'électricité sur les marchés extérieurs.

Vague de froid

Cette vague de froid n'est pas commune au Québec. «C'est un phénomène qui survient environ tous les 25 ans, a déclaré André Cantin à TVA Nouvelles, météorologue à Environnement Canada.

«Ce genre de température est habituellement réservé au nord du pays, comme les Territoires du Nord-Ouest, a-t-il affirmé. C'est très rare au Québec. Il faut remonter en 1996 où nous avions atteint une moyenne de moins 23 degrés d'une durée de six jours.»

Au Québec, les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, du Lac-Saint-Jean, et la Réserve faunique des Laurentides sont les plus touchées par le froid, a fait savoir le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, qui administre le Programme de surveillance du climat.

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En vidéo: le bilan des pannes
Ainsi, la station météorologique de La Morandière, en Abitibi-Témiscamingue, a enregistré une température de moins 47,6 degrés Celsius, mercredi. Le record absolu mesuré à cette station remonte à 1981 avec une température de moins 48 degrés Celsius.

Parmi les 352 stations météo du Programme de surveillance du climat, 31 d'entre elles, toutes situées dans les régions mentionnées précédemment, ont rapporté mercredi des températures sous les moins 40 degrés.

Besoin de s'évader

Dans les agences de voyage, le téléphone sonne beaucoup. Les conseillers affirment prendre deux fois plus de réservations que les mois de janvier réguliers, et ce, depuis vendredi dernier.
«Les gens prévoient s'évader du froid, surtout après une semaine avec ce genre de température, a précisé Luis Sanchez, conseiller en voyage. Janvier restera toujours un mois occupé, mais cette semaine la différence est là.»

Le retour à la normale est prévu au début de la semaine prochaine.


REF.: